Participer à la double écoute du 115 m'a permis de découvrir la multiplicité des structures qui existaient et les vraies problématiques sociales qui existaient autour de ce sujet.
J'ai trouvé cette garde intéressante à faire et je pense que c'est important que l'on soit confronté à ce genre de choses, notamment dans le cadre de notre formation, que l'on sache les structures médicalisées qui existent pour accueillir les SDF. […] On se rend compte du véritable souci qui existe, notamment pour les familles, où les places sont très rares.
Elle m'a permis de voir plus en détail la misère qui existe dans nos rues.
J'ai été surpris de voir qu'il existait une solidarité entre ces personnes désocialisées, et que certains ne souhaitaient pas qu'on les emmènent au chaud en centre.
Je ne connaissais pas le 115, ainsi que tous les services annexes qui existent afin d'aider les personnes dans le besoins.
Ce qui m'a le plus interpelé a été de découvrir qu'il n'existe vraiment pas de "profil type" de sans-abris.
Je ne me doutais pas qu'une telle association existait!
J'ai été choqué de voir qu'aucune structure n'existait pour les adultes handicapés mentaux à la rue.
Aussi bien celle qui existe entre les personnes socialement integrées et les sans-abris, et celle qui existe entre les jeunes étudiants en médecine et les travailleurs sociaux.
Garde intéressante qui permet de se rendre compte du système et de l'organisation de l'aide qui existe en france.
Garde enrichissante, qui a le mérite d'exister car c'est une expérience très immersive qui apprend à garder du recul face à des situations qu'on serait tenté de juger un peu trop vite.
Cela m'a aussi permis de constater avec désolation qu'encore de nos jours dans un pays comme le nôtre il n'existe toujours pas assez de place pour héberger dignement tous les sans abris.
Heureusement que le SAMU social existe !!!
j'ai beaucoup apprécié car c'est un milieu que je ne connaissais pas et j'ai pu me rendre compte de la réalité, même si je savais que ça existait, on ne se rend pas vraiment compte qu'autant de gens sont dans la rue!!
Cette nuit est un bon complément à la formation, c'est important de savoir qu'un tel service existe et de se faire une idée des problèmes et des difficultés auxquels il est confronté.
Cela sensibilise à mon avis à la précarité qui existe à Paris et plus généralement en France, qui touche même les mineurs.
A titre personnel, je n'ai jamais eu l'occasion de parler à des sdf et j'ai pu m'intéresser au parcours de certains d'entre eux, discuter et comprendre que le profil type du sdf n'existait pas.
Je n'ai pas été marquée par une situation ou un appel particulier mais je trouve bien qu'il existe un organisme qui essaie de répondre aux problèmes que peuvent rencontrer les personnes sans abri.
Le fait de comprendre que les "assistés" n'existent quasiment pas donne une autre vision des choses, que strictement personne ne veux continuer à dormir dans la rue.
Il est réconfortant de se rendre compte qu'il existe des personnes fondamentalement bien attentionnées, qui font les choses sans rien attendre en retour, connaissent un petit détail, une petite anecdote, sur chaque sans-abri, et s'inquiètent quand elles ne le trouvent pas à l'endroit habituel.
Mais elle m'as aussi permit de découvrir de des solutions existent, tel que les foyers dans lesquelles les personnes en difficultés peuvent se rendre, endroit qui m'était jusqu'alors inconnus.
Je n'avais jamais eu l'occasion de discuter avec des personnes vivant dans la rue, et je ne me rendais pas compte de tous les systèmes d'aide qui existe, je trouve que l'organisation du 115 est très bien.
Cette expérience nous permet de connaitre le fonctionnement et le public auquel il s'adresse, pour que si un jour nous rencontrons une personne qui pourrait en avoir besoin, savoir que cela existe et pouvoir l'orienter.
On constate aussi qu'il existe énormément de structures sociales adaptées à chaque situation. […] Cette nuit permet donc de se rappeler que la France solidaire existe encore et qu'elle belle utile et nécessaire. […] Il existe donc un réel problème de priorisation des fonds engagés qui devraient être orientés dans la résolution du problème sur le long terme et non pas a court terme comme c'est le cas actuellement. Enfin, il existe tout simplement un problème de financier , qui ne risque pas de se résoudre en cette periode de crise .
Cela ne devrait pas être obligatoire mais être basé sur le volontariat quelque soit la promotion des étudiants comme ce qui existe déjà avec la distribution solidaire de repas.
Ceci étant, il existe des injustices entre les usagers. […] Je respecte les gens qui ont le courage de faire ce travail, il est difficile mais gratifiant, sans eux le réconfort quotidien que reçoivent les usagers n'existerait pas, il s'agit parfois du seul lien qui leur reste avec la société.
Ensuite je ne savais pas qu'il existait des lieux ouverts pour se laver et prendre des douches et enfin je ne savais pas qu'il existait autant de lieux d'hébergements.
La rencontre et le dialogue avec ces personnes, exclues de la société, permet de découvrir leur quotidien et de lever des barrières implicites qui existaient auparavant.
J'ai trouvé cette expérience surprenante puisqu'elle nous montre comme un monde parallèle dans Paris que l'on avait jamais vu mais qui existe pourtant et est bien là sous nos yeux depuis toujours, dans les quartiers mêmes que nous habitons.
On a l'impression qu'il manque d'hébergements d'urgence, mais surtout on ne voit pas les solutions à plus long terme qui existent.
Après quelques vacillants efforts, tout le monde est à bord et nous partons, pendant qu’une de mes co-équipiers passe sur son iPhone des chansons de « Johnny » que notre compagnon de route chantonne à sa façon… Il est 4h40, c’est la fin de la garde, et je garde de cette nuit le sentiment que j’ai fait quelque chose de bien de mon temps, avec des personnes impliquées et motivées, et que je serai partante pour le refaire ; même s’il me reste une impression un peu amère, le sentiment qu'il existe certainement un problème de fond loin d’être résolu, vaste marée montante que les quelques digues du SSP ne peuvent endiguer…
Je savais que des aides quotidiennes existaient pour les sans-abris, mais sans savoir vraiment qu'une telle organisation existait.
Je pense qu'il est important pour les étudiants d'avoir une garde telle que celle-ci, puisqu'elle approche toute la misère sociale qui peut exister dans notre société aujourd'hui, et donc on ne tient pas forcément compte (ou du moins pas assez) dans la prise en charge médicale des patients. […] C'est une garde qui peut donner envie de s'impliquer davantage pour tenter d'améliorer la situation des sans-abris, même si je pense que c'est un domaine d'action parmi les plus particuliers qui existent, et qui peut en rebuter plus d'un.
Je suis content qu'il existe un service comme le SAMU social en France.
Il a s'agit d'une très bonne expérience, qui nous met fortement en évidence qu'il existe deux mondes sociaux complétement opposé : richesse et démunis....
Cela m'a beaucoup sensibilisé de voir les difficultés auxquelles sont confrontés quotidiennement tant de gens,l'injustice et le décalage qui existe par rapport à "notre" réalité.
En effet je n'ai pas beaucoup de connaissances ni d'expérience des moyens qui existent pour aider les gens défavorisés.
Elle nous permet de prendre conscience des difficultés en lien avec l'exclusion sociale, et de réaliser que le système, tel qu'il existe aujourd'hui laisse malheureusement de nombreuses personnes dans une impasse.
J'ai été "choquée" de me rendre compte que les moyens de s'en sortir existent mais sont très insuffisants. […] Certes il existe un suivi social, mais qui me parait dérisoire quant aux autres difficultés que peuvent rencontrer les sdf.
Cela permet d'être confronté à une détresse sociale, qu'on sait exister mais dont on ne connait au final pas grand-chose, tout en étant encadrés par des professionnels qui en ont l'habitude et savent l'aborder.
Les équipes connaissent la plupart des sans-abris et une véritable relation existe entre eux.
J'ai pu réaliser qu'il n'existe pas de "profil type" de personnes vivant dans la rue.
On se rend compte des moyens mis en place pour les aider , des moyens qui sont insuffisants mais qui existent.
La double écoute m'a fait comprendre à quel point les personnes appelant le 115 étaient perpétuellement dans l'urgence, et qu'il n'existe pas de profil type d'une personne dans la rue .
De plus, sur le terrain, les équipes s'acharnent à répéter, visiblement tous les jours, aux sans abris qui refusent leur aide qu'ils peuvent à tout moment changer d'avis et que des solutions existent.
J'ai trouvé cette expérience fort intéressante, néanmoins cela n'a pas changé ma vision préexistante sur la pauvreté et la misère qui existent, ça n'a fait que la confirmer...
Avec la double écoute, on se rend compte de l'importance de l'histoire qui existe derrière chaque personne qui se retrouve à la rue.
Expérience intéressante, douloureuse aussi, qui fissure le mur qui existe habituellement entre les SDF et nous, qui remet les pendules à l'heure sur les migrants : ils ne sont pas fictifs, pas uniquement des ombres dont on parle dans les médias.
Découverte "d'un monde" qui existe sous nos yeux tous les jours mais que nous ne comprenons par vraiment Expérience qui devrait s'élargir à une plus grande partie de la population étudiante Dans les messages d'information il faudrait peut être accentuer le fait que nous puissions prendre avec nous des habits notamment qui pourront etre distribués à de maintes reprises pendant la nuit
La garde au SAMU SOCIAL était une garde très enrichissante sur le plan humain, on y apprend beaucoup: je ne connaissais pas cette structure avant d'y faire une garde, cela m'a permis d'apprendre qu'il existait des ressources pour ces personnes ayant des besoins spécifiques.
La nuit au SAMU social m'a permis de reprendre conscience du fait que les sans abris devaient survivre et trouver un moyen de se sentir exister, de communiquer avec les gens qui appartenaient à un monde auquel il ne faisaient plus partis, dont ils étaient témoin de l'activité mais ou leur contribution étaient plus que limités; et que les seuls qui prêtaient attention à eux étaient le SAMU social.
J'ai beaucoup aimé les maraudes, leur rôle est indispensable même si la solution magique n'existe souvent pas elle permettent un lien (souvent très apprécié) avec les personnes les plus isolées.
En effet, il existe bien des centres pour loger la plupart des personnes cependant quand on voit la qualité de l'hébergement à La Boulangerie, on comprend pourquoi tant de monde préfère rester dans le froid au lieu de s'entasser dans un local insalubre et non sécurisé.
Cette nuit m'a permis de prendre conscience du travail qui existait pour venir en aide aux personnes les plus défavorisés sur un plan médical et surtout social.
On prend part à une expérience sociale, on regarde en face une misère qu'on côtoie sans la faire réellement exister dans nos vie.
Dès les premiers contact dans la rue je me rends compte que parmi les plus démunis il existe de nombreuses personnalités; tandis que certains nous font de grand signe pour qu'on viennent s'occuper d'eux en nous remerciant, d'autres semblent plus fatalistes et préfèrent ne rien savoir.
Les voir, dans le milieu si difficile de la rue en hiver, fait prendre conscience qu'ils existent, alors que, nous ne les voyons pas, ou ne voulons pas les voir, lorsque nous passons proche d'eux dans notre vie de tous les jours.
J'ai trouvé cette nuit au SAMU Social très enrichissante et intéressante car, avant de faire cette garde, je savais qu'il existait un service d'aide aux SDF mais je ne connaissais pas du tout son fonctionnement, ni le numéro d'appel 115.
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant.
Avant cette garde je ne savais pas du tout ce que représentait le samu social, je savais juste que cela existait mais sans plus.
Ma garde au Samu a débuté par un appel de 45min d'une dame prétendant être enceinte afin de bénéficier d'avantages sur les logements pour la nuit, ce qui rappelle que les abus peuvent exister, même dans l'humanitaire.