Après quelques minutes j'apprends que cet homme est bien connu des équipes du SAMU SOCIAL qui l'aide régulièrement le soir pour trouver un hébergement la nuit.
J'ai trouvé ces maraudeurs vraiment courageux et j'ai beaucoup admiré leur travail tous les soirs.
Oui ils eux aussi ils ont froid le soir.
De la maraude, j'ai surtout retenu un homme qui vivait depuis 10 ans en bas d'un immeuble, caché derrière des buissons, et qui nous expliquait qu'il partait tous les jours à 7h du matin et ne rentrait que tard le soir pour ne pas importuner les habitants de l'immeuble par sa présence !
Quand je lui tends la main, elle me demande si je serai là demain soir. […] Je craque, je lui dis que je reviendrai le lendemain soir la voir avant que le Samu vienne la chercher […] Il ira, ce soir au moins, dans un des foyers les plus sécurisés de Paris, on l'y accompagnera. […] Tous les soirs, c'est la même ritournelle, les habitués me le disent. Cela fait plus de 20 ans pour certains qu'ils appellent le 115 dès le matin puis à midi et puis le soir.
Il ne pleut pas ce soir-là : personne n'est caché sous des abris, dans des cages d'immeubles; les gens que nous rencontrons sont connus de l'équipe, à leurs "endroits" habituels.
Ma garde s'est déroulée le soir du réveillon de Noël, une nuit spéciale, d'autant plus spéciale que Mme Taubira a rendu visite au Samu social cette nuit là.
Cette écoute empathique de l'autre s'est d'ailleurs retrouvée multipliée dans la reconnaissance et la gratitude de la personne que nous avons pu aider ce soir là.
Cette écoute empathique de l'autre s'est d'ailleurs retrouvée multipliée dans la reconnaissance et la gratitude de la personne que nous avons pu aider ce soir là.
La double écoute commence, je saisis de suite le problème majeur: trouver un toit pour dormir ce soir; Nous avons de la chance de ne pas nous poser cette question, cependant, et il ne faut pas l'ignorer, pour certains c'est un combat quotidien, encore aujourd'hui en 2012.
Bonjour, C'est très enthousiaste que je me suis rendue au Samu Social de Paris un vendredi soir d'Aout.
Ils essaient toujours de trouver la solution la "moins pire" qui soir pour informer et répondre aux demandes des appelants.
Malheureusement il n'a pas eu de chance ce soir là; il n'y avait plus de place.
Ce qui a été très frustrant c'est qu'il n'y avait aucune place pour ces familles ce soir.
Merci d'ailleurs à l'équipe de ce soir qui était vraiment au top.
J'ai fait ma garde un vendredi soir mi-janvier, c'était un des premiers jours de l'année où il faisait vraiment froid.
Le lendemain soir, j'ai repensé à tous ces sdf que j'avais rencontrés et j'ai ressenti comme une pointe de frustration.
heureusement qu il faisait plutôt beau hier soir ..
En ce samedi soir, nous sommes loin des conversations chahutées et des pas de danse balbutiant des soirées parisiennes.
Ces rencontres font beaucoup relativiser ses petits problèmes du quotidien, et se rendre compte du privilège que c'est de pouvoir rien que manger et dormir au chaud tous les soirs, de savoir où nous dormirons et mangerons le lendemain.
Je pense que c'est lié à l'équipe que j'ai suivis ce soir la.
C'est aussi l'occasion de créer du lien, au travers de discussions, souvent chaleureuses, parfois crûes, à la mesure d'un environnement violent : il fait moins de 5°, l'alcool est très présent, et finalement peu de SDF auront un lit cette nuit Le hasard de cette garde nous a également emmené dans un hôpital pour y récupérer un patient, l'occasion d'assister aux regards désapprobateurs de mes collègues d'un soir quant aux commentaires déplacés, voir méprisants, des infirmières de garde, pressées de voir ce si gênant patient enfin s'en aller. […] C'est avec une frustration énorme que l'on a quitté ce soir là un homme en larme, à l'avenir très sombre.
Anne qui sirote tout en nous commentant la cérémonie des Oscars qui se déroule ce soir-là, loin de la rue des Gâtines.
Après cela vers 20h, j'ai été pris en charge par le chef du soir qui a été très courtois et qui m'a introduit à l'équipe.
Je n'avais pas autant conscience que chaque journée est pour ces personnes un combat, avec de longues heures d'attente au bout du fil, pour obtenir un abri le soir.
Je tiens à remercier Alice (la TS), Mickaël (l'IDE) et Manu (le chauffeur), pour leur accueil ce soir là, dans l'EMA 1, ils m'ont traitée avec beaucoup de gentillesse, je me suis sentie la bienvenue et totalement intégrée, pas mise l'écart du fait de mon statut d'observatrice et de mon manque d'expérience.
Elle était au congélateur, ce soir là la marmite.
Tout d’abord je voudrais remercier l’équipe qui m’a accueillie hier soir.
Ce samedi soir, froid et pluie étaient de la partie, sans retirer le plaisir à marauder.
Alors tout d'abord l'équipe du 115 : Des personnalités incroyables, de tout âge et horizon, de tout milieu social, mais avec un dénominateur commun, aider les plus démunis, les exclus, ceux vers qui je n'osais pas aller et que j'enjambais presque le soir dans la rue en rentrant chez moi.
J'ai participé à la nuit avec le Samu social un samedi soir, et cela a été relativement calme.
Et tout recommence chaque soir, sans stabilité, sans évolution...
dans des endroits où il n'y a rien à observer, où un simple entretien serait suffisant, où on est accueilli par un amical "Mais tu n'as rien à faire de mieux un lundi de soir que de venir ici ?"
Ne serait-il pas possible, surtout dans les centres comme l'affreuse « Boulangerie » où il reste manifestement des places libres tous les soirs, de changer le système, d'avancer ces horaires ? […] Ou même de se mettre à attribuer des places pour plus d'un soir ? […] Et les remarques hautement désagréables qui m'ont été faites parce que je n'avais pas apporté de gâteau à l'équipe du SAMU social, sinon de m'énerver au plus au point, n'ont eu pour effet que de me faire me féliciter intérieurement de n'avoir pu en apporter ce soir-là.
J'ai effectué la maraude et le signalement dans le 15 ème arrondissement un samedi soir.
Hier soir, c'était la Nuit Blanche des musées de Paris...
Au final : - une super entente avec les 3 intervenants qui était avec moi ce soir là, ils ont eu la patience de répondre à toutes mes questions et m'expliquer le fonctionnement du samu social
J'étais à la fois impatiente vis à vis de cette première expérience mais aussi inquiète de ce que j'allais pouvoir voir ce soir la.
Malheureusement parfois, impuissante, quand on ne trouve aucune place pour quelqu'un qui ne demande pas souvent mais qui ce soir là a réellement besoin d'un endroit où dormir, pour quelqu'un de calme, poli, qui n'a jamais posé de problème dans les centres d'accueil.
Finalement on a trouvé une place pour 3 d'entre eux , le 4eme préférant rester dans sa voiture ce soir là .
Une fois l’appel fini, où mon écoutante a pu trouver une place au fils au centre RR, elle m’a expliqué la situation de cette mère en détresse avec son fils de 32 ans, elle m’a raconté le viol de cette femme devant son fils, un soir, qui n’a rien fait puisqu’il ne comprenait pas la situation du fait de son sévère retard mental.
En particulier je pensais que l'action menée était à plus long terme; j'ai été tristement surprise de découvrir que les personnes emmenées une nuit dans un centre d'accueil devront rappeler le 115 le lendemain matin pour tenter d'être de nouveau hébergées le lendemain soir, et ce sans aucune garantie.
Dans les centres d’accueil se côtoient des gens en détresse sociale mais radicalement différents, nous avons emmené en camion à Montrouge ce soir là des « grands exclus » de la société (sans domiciles depuis de nombreuses années, certains invalides, d’autres alcoolisés)..
Nous l'avons donc récupérée après tous ces événements et emmenée le soir pour qu'elle dorme dans un des centres du Samu Social.
Nous sommes obligés d'y aller, il faut absolument un étudiant tous les soirs, si nous n'y allons pas nous serons rétrogradés dans les choix de stage, etc...
Ce soir il nous appelle pour une demande d'hébergement.
Peut être que mon jugement est biaisé par le fait qu'il n'y a pas eu de nécessité à faire des soins infirmier le soir de ma garde, mais lorsque j'ai demandé si nous avions un défibrillateur dans le camion, on m'a informer que nous n'en avions pas.
Il n’y a pas eu d’appels non plus ce soir là.
Tant de sympathie ne manqua pas de m'étonner, d'autant qu'à force de voir chaque soir un étudiant en médecine différent, je les aurais plutôt imaginés blasés. […] A l'intérieur, il y a une douche, des toilettes, une salle à manger, dans laquelle les usagers peuvent avoir un repas le soir et un repas le matin, une salle télévision, dans l'un d'entre eux, une salle de jeux.
Frustrant de savoir que certains, ce soir, faute de places et de moyens, dormirons dehors.
Ce soir là, il aura un répit, il pourra dormir au chaud le ventre plein, changer sa poche à urine proprement, trouver un minimum de réconfort pendant quelques heures avant le retour à la rue ....
Ce sont souvent les mêmes personnes qui appellent (le record pour ce soir : Mr M, enregistré depuis 1997 et passant son 1800ème appel).
Déjà concernant la première partie de la garde, j'ai été bouleversée par les appels de centaines de familles qui appelaient pour avoir un abris ce soir...
Il accepte notre aide tous les soirs : une soupe, un café et deux sucres, comme il aime, et une bouteille d'eau.
J'ai également pu entendre le rire des habitués du 115 qui sont à la rue depuis 10 ans et appellent chaque soir en se présentant par leur surnom connu des employés pour obtenir une place dans un centre pour la nuit.
Ce soir il faisait froid et il y avait une sorte de bruine désagréable.
C’était dur d’entendre dire aux sans abris qui téléphonaient qu’il ne pourrait pas être héberger ce soir.
Vers 2h du matin on m'a raccompagné chez moi en voiture sans avoir eu le temps de manger ou de faire une pause dans la soirée, il faisait très froid il a beaucoup plu ce soir la comme on était en été et qu'il avait fait beau dans la journée aucun d'entre nous n'était habillé de façon adaptée au climat.
C'est à mon sens largement faisable, tant du côté des étudiants que de celui des équipes du SAMU (qui peuvent gérer deux étudiants par soir par exemple).
C’est aussi pour ça qu’il ne veut pas d’un hébergement ce soir, c’est pas facile de bouger tout son fatras comme ça, mais demain c’est d’accord, on fera un signalement.