Au cours de la maraude on a vraiment l'impression de se rendre utile pour les gens qui en ont besoin.
Cependant j'ai eu l'impression que le 115 bénéficiait de peu de moyen au final et que les travailleurs sociaux en était pus ou moins réduits au "système D". […] J'ai quand même beaucoup apprécié la proximité des travailleurs sociaux avec les usagers, et le fait de pouvoir moi-même leur parler tout en ayant l'impression de pouvoir leur proposer des solutions (ce qui est impossible dans la vie de tout les jours, j'ai toujours trouvé frustrant de voir des sdf sans pouvoir faire grand chose).
Ce que je regrette par contre, c'est qu'au final je n'ai pas vraiment eu l'impression d'aider ces gens. […] J'ai eu un peu l'impression que la mission du samu social était uniquement "palliative".
Impression de palier au plus urgent sans vraiment resoudre le probleme.
Lors de la maraude, j'ai eu l'impression de ne pas apporter de solution à des personnes en grande détresse.
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
J'ai l'impression qu'on perd beaucoup de temps dans la maraude à faire des allers-retour vers les centres, alors qu'on pourrai prendre tout le monde d'un coup dans le camion.
Cette nuit au SAMU social était très intéressante et pleine d'humanité mais j'ai été très déçue d'avoir l'impression de faire le "taxi" toute la nuit.
Nuit tres enrichissante humainement parlant, parfois un peu dur car on fait fasse à beaucoup de misère et qu'on a donc l'impression de ne pas en faire assez.
L'équipe est géniale et on à l'impression de réintroduire un peu d'esprit "humain" et de compassion dans le travail social,le milieu hospitalier vous semble froid quand on y retourne.
Au final, j'ai eu l'impression de n'être qu'un taxi tellement notre capacité d'aide était limitée.
Malgré tout on a l'impression que c'est un réel échange, une relation entre deux monde qui évolue au fur et a mesure des années.
Cependant lors de cette garde, on a un peu l'impression de suivre sans participer.
Toutefois, à certains moments, j'avais l'impression de participer à un combat perdu d'avance : aider des gens dans une telle misère à accéder à un lit pour la nuit, est-ce suffisant ?
Cependant, quoi que les efforts déployés soient admirables, l'impression générale reste amère : il me semble que ces secours supposés d'urgence deviennent pour beaucoup des appelants une aide quasi-quotidienne, et que des solutions plus durables n'arrivent que rarement à se mettre en place.
La maraude est super aussi, avec la bonne humeur de l'équipe et l'impression d'être vraiment utile en allant au devant des gens.
J'ai l'impression que le Samu Social est démuni devant l'ampleur de la tâche...
Pour la maraude : j'ai fait trois mois à médecins du monde avec un maitre de stage de médecine générale, du coup cette nuit j'ai eu l'impression de retrouver le même type de population.
Beaucoup de respect à toutes ces équipes qui font ce travail très difficile avec énormément de conviction, c'est ce qui me paraît le plus dur quand au quotidien on à l'impression que rien ne changera pour tous ces exclus.
Pour la maraudes, j'ai un peu eu l'impression de servir de taxi pour première partie de nuit puis j'ai vraiment compris l'importance de ces sorties quand nous avons aidé une dame très farouche avec un passé de toute évidence compliqué.
Malheureusement parfois j'avais l'impression de ne pas servir a grand chose car je n'intervenais pas vraiment dans la discussion.
On a plutôt l'impression d'être un distributeurs géant de vivres pour les personnes sans domiciles, dont les plus habitués repèrent le trajet afin de mieux se servir.
Petit conseil : changez la brochure d'accueil en la rendant plus chaleureuse, on a l'impression que l'on va se faire agresser si l'on ouvre la bouche pendant les maraudes.
Par ailleurs, je soulignerais comme point négatif que j’ai l’impression que la présence de l´etudiant en médecine chaque soir est pesante pour les équipes malgré un accueil très favorable, et devrait être allégée.
J'ai eu l'impression de perdre mon temps. […] En conclusion, j'ai eu l'impression de subir cette garde comme une punition, j'ai passé un mauvais moment, et cela m'a encore plus éloignée de l'approche sociale dans la santé.
Du coup l'ambiance était un peu tendue et j'avais l'impression que les personnes que l'on rencontrait pouvaient le ressentir.
Je n’ai pas eu l’impression d’apprendre pendant cette garde.
J'ai eu l'impression de les déranger plus que de les aider.
On a l'impression qu'il manque d'hébergements d'urgence, mais surtout on ne voit pas les solutions à plus long terme qui existent.
Après quelques vacillants efforts, tout le monde est à bord et nous partons, pendant qu’une de mes co-équipiers passe sur son iPhone des chansons de « Johnny » que notre compagnon de route chantonne à sa façon… Il est 4h40, c’est la fin de la garde, et je garde de cette nuit le sentiment que j’ai fait quelque chose de bien de mon temps, avec des personnes impliquées et motivées, et que je serai partante pour le refaire ; même s’il me reste une impression un peu amère, le sentiment qu'il existe certainement un problème de fond loin d’être résolu, vaste marée montante que les quelques digues du SSP ne peuvent endiguer…
J'ai vraiment l'impression de mieux les comprendre et de mieux reagir.
Au final, expérience me semble-t-il importante mais impression mitigée.
Deuxièmement, l'intégration à l'équipe est particulièrement difficile : malgré des efforts de ma part, j'ai eu l'impression d'être un intrus pendant toute la garde.
Je suis donc partagé entre le respect pour ce travail difficile et ingrat et l'impression tenace que l'on pourrait faire mieux en faisant autrement ( sans que j'ai une vision trés précise de ce que cet autrement pourrait être je l'avoue ).
J'ai fait partie d'une équipe sympathique qui m'a beaucoup expliqué sur leur travail et j'ai tout de suite eu l'impression de ne pas être seulement observateur mais aussi pouvoir aider activement.
On est quand même choqué pour l'échec de notre société, trop nombreux sont ces hommes et femmes abandonnés de tous, le samu social est une aide d'urgence, on à pas l'impression d'aider à régler le problème de fond, mais il y a aussi un suivi au long terme avec des dossiers informatisés pour chaque usager.
J'avais l'impression qu'ils ne les voyaient uniquement parce qu'ils nous voyaient.
J'ai eu l'impression d'être vraiment utile, je me sentais bien.
Pour une majorité des personnes prises en charge par le SAMU social, on a l'impression de soigner leur mal-être sanitaire et social de manière palliative plus que curative.
Au final on a vraiment l'impression d'apporter une aide concrète à ces personnes, que ce soit sur l'échange social de premier abord avec la discussion et le café, que ce soit sur les propositions de prise en charge des problèmes médicaux, que ce soit sur l'accompagnement des démarches administratives ou finalement que ce soit concernant le but final d'une solution d'hébergement pour la nuit.
Les enfants sont encore trop naïfs pour comprendre leur situation sociale, jouer avec eux est un véritable plaisir tant on a l'impression de leur apporter quelque chose.
J'ai eu l'impression de bien faire les choses soit, mais de perdre énormément de temps dans la circulation, à me tromper d'itinéraire, passer trop de temps avec certains..
Fort heureusement ce ne fut pas le cas pendant ma garde; me laissant une impression plutôt positive.
Sur le plan humain, je suis très admirative du travail des membres du SAMU social mais je trouve que le temps d'échange avec les SDF est trop limité, j'ai eu l'impression qu'ils avaient surtout un rôle de "taxi".
En revanche c'est plus délicat pour la double écoute où on a clairement l'impression de déranger certains employés.
J'aurais l'impression d'être bloquée dans un cercle vicieux.
Cependant, elle était pour ma part également frustrante dans une certaine mesure : nous sommes là pour observer (quasi uniquement), l'impression de ne pas etre très utile au SDF / à l'équipe (sympathique par ailleur).
On a réellement l'impression d'aider, le fait de leur donner des cafés, des soupes, des couvertures...
J'ai eu l'impression de redécouvrir Paris.
L'équipe était très accueillante et j'ai eu l'impression de vivre une expérience vraiment enrichissante. […] J'ai eu l'impression de rencontrer plein de monde cette nuit la, d'entendre pleins d'histoires!
Mais alors qu'en double écoute j'ai eu l'impression de réellement pouvoir faire avancer les choses,trouver des places d'hébergements et orienter les gens; j'ai été très déçu par la maraude, même si l'équipe était très sympathique et qu'ils m'ont tout de suite mis à l'aise, j'ai eu l'impression d'être très peu productif, nous n'avons rencontré que 10 personnes en difficultés, et seules 5 ont accepté notre aide.
Un SDF près de l'église de Saint-Sulpice m'a marqué le plus, car en le parlant, j'avais l'impression de parler à un professeur de philosophie.
J’ai eu l’impression, l’espace d’une soirée, de partager le « regard des autres » que doivent supporter ces gens toute la journée.
En résumé, deux aspects opposés: de l'admiration pour la compétence et l'efficacité de ce SAMU, capable d'agir véritablement pour aider les gens, de façon concrète - mais aussi une impression de n'être capable d'aider qu'une infime partie de ceux qui en auraient besoin, et de n'avoir un impact qui ne peut rester, au niveau du Samu Social, que la durée d'une nuit.
Du fait du peu de nombre de place, celle-ci devait juger, suivant la gravité, son impression personnelle de la personne, l'âge et de la nécessité de l'appelant, de l'attribution d'une de ces places ou non. […] Encore cette impression de ne pas avoir fait assez et la volonté de pouvoir faire plus.
On a l'impression de ne pas pouvoir faire grand chose pour ces personnes; cette impuissance m'a dérangé.
Désagréable impression d'être un taxi !
-Concernant la double écoute ou les personnes rencontrées en maraudes: Surpris par le comportement des gens qui semble similaire à une partie de la population retrouvée aux SAU: impression de droit absolue, non pas à la santé, mais au bénéfice complet et permanent du système d'aide mis en place, avec de nombreux appels se ressemblant commençant par " allo, c'est pour une place" et se terminant en fonction de la réponse par "merci vous êtes la fée de ma soirée" ou "va crever salope" ...
L'impression que j'ai retiré de la maraude est la frustration de ne pas pouvoir aller au dela de la proposition d'ecoute, de soins, d'hebergement, de repas (assistance indispensable et parfaitement réalisée par l'équipe)...
J'ai quand même eu l'impression d'un quotidien assez répétitif au près des SDF, meme si on leur fait du bien sur le moment (tous nous ont remercié après nos discussions avec eux), ce n'est que bref et il faut recommencer le travail chaque jour...