Ce n'était pas stressant du tout, l'équipe était très sympa et m'a expliqué beaucoup de choses, et le temps est passé très vite !
Ma garde a commencé par une double écoute très instructive avec une professionnelle qui m'a bien expliquée comment fonctionnait le 115, quelles personnes avaient le droit ou pas à un hébergement d'urgence, quelles étaient les limites de ce système ...
La maraude: Anne l'assistance sociale, Eric le chauffeur et Marc l'infirmier; équipe génialissime très disponible pour tout m'expliquer.
Au final on l'a déposé devant un hôpital, pas devant l'entrée car ils m'ont expliqué que si les gens de l'hôpital nous voyaient, ils pouvaient se pleindre ou déposer un rapport contre le samu social.
Je me suis interrogée sur les raisons de ce triste constat, on m'a expliqué que plusieurs femmes migrantes subissaient des violences sexuelles durant leur parcours migratoire et se retrouvaient enceinte à leur arrivée.
Ils m'expliquaient que de quelques fois ils avaient été jetés des urgences (alors que l'infirmier du samu social avait jugé nécessaire d'emmener une personne à l'hôpital) sous prétexte que "les urgences n'étaient pas une solution d’hébergement".
De la maraude, j'ai surtout retenu un homme qui vivait depuis 10 ans en bas d'un immeuble, caché derrière des buissons, et qui nous expliquait qu'il partait tous les jours à 7h du matin et ne rentrait que tard le soir pour ne pas importuner les habitants de l'immeuble par sa présence !
Leurs équipes font vraiment un travail formidable, et ce avec énormément d'entrain, d'implication et de bonne humeur, et c'était un vrai plaisir d'être si rapidement intégrée dans une équipe toujours ravie de me montrer ou de m'expliquer des choses.
Maurice était tellement content, on lui avait déjà refusé un sac de couchage car il était "trop propre" mais il nous a expliqué que sa dignité n'avait pas de prix, même celui d'un sac de couchage.
Un signalement par un tiers est fait, l'équipe intervient dans la nuit pour la conduire en hébergement d'urgence et lui expliquer les démarches administratives et possibilités associatives dans son cas.
En tant que maraudeur, j'ai préféré ce contact social avec la personne, avec la TS qui tente d'expliquer à la personne tout les moyens mis en place pour le réinsertion sociale, même si nous on ne pouvait offrir qu'un café ou un petit plat chaud, je pense que ça donne du réconfort à la personne.
Chaque personne que j'ai rencontré a vraiment pris le temps de m'expliquer sa vision du samu social.
Je ne remets pas en cause l'utilité de cette garde mais peut être devrait il avoir une sorte de "préparation" pré-garde avec des gens du SAMU social qui pourraient nous en expliquer le déroulement et à qui on pourrait poser nos questions et surtout un moment où on pourrait faire un retour de notre ressenti d'une autre façon que par mail.
On m'a tout de suite bien accueillie, et bien expliqué à chaque fois la situation de l'usager qui appelait, les différentes solutions à lui proposer, son suivi. 2ème étape : le briefing.
L'aidant social lui a expliqué qu'il allait essayé de lui trouver un petit travail de plonge ou de commis dans un restaurant, mais surtout qu'il allait essayer de l'inscrire dans un club.
Une certaine distance doit tout de même être préservée ; ainsi l'exercice professionnel de cette fonction (plutôt que bénévole) est nécessaire dans la conservation d'une objectivité indispensable à la meilleure prise en charge du plus grand nombre, m'a-t-on expliqué.
On m'a ensuite expliqué qu'il y avait beaucoup de turn-over parmi les équipes en raison des difficultés auxquelles on est confronté quand on travail dans ce milieu.
On m'a d'abord expliqué le fonctionnement du SAMU social en détails et j'ai pu poser toutes les questions que je voulais.
Elle prend le temps de m'expliquer tout le fonctionnement du 115, je ne comprends pas tout mais le nécessaire est acquis.
Elles étaient en France depuis 10 jours et ne parlaient ni français ni anglais, il a donc fallu appeler ISM interprétariat pour leur expliquer que, malheureusement, comme elles étaient à la rue depuis moins d'un mois, elles ne pouvaient pas bénéficier d'une place d'hôtel pour familles du Samu Social. […] Il a donc fallu expliquer, une fois de plus en passant par ISM interprétariat, à cette famille qui ne parlait ni le français ni l'anglais, qu'il fallait qu'elle retourne en Seine et Marne pour être prise en charge par le Samu Social du 77 et peut être avoir une chambre d'hôtel.
L'équipe avec qui j'ai passé la nuit m'a tout de suite intégrée, m'a expliqué leur rôle et l'ambiance était vraiment bien.
, mais l'équipe m'a expliqué que parfois il ne faut pas être trop intrusif dans la vie des gens, ce qui est très compréhensible finalement.
Ils étaient tous très gentils, de bonne humeur, et enclins à expliquer leur métier.
L'écoutante avec qui j'étais m'a expliqué que cela pouvait être frustrant au début mais qu'ils n'avaient pas le choix, ayant 300 lits pour 9000 appels par jour.
L'assistance sociale qui faisait la maraude avec nous m'expliquait qu'il y avait souvent des rencontres cocasses telles que celle ci et qu'elle envisageait de les recueillir dans un livre.
Malheureusement, il y a un nombre très limité de places et l'écoutant avec qui j'étais m'a expliqué qu'il fallait parfois refuser des places à certaines personnes pour les garder pour des personnes plus vulnérables qui appellerait certainement après.
Nous les avons déposé dans un centre d’hébergement dans le 16ème arrondissement en leur expliquant que, le lendemain, une assistante sociale du centre les verrait pour leur expliquer les démarches à effectuer. […] L’expérience humaine que l’on vit à travers toutes ces rencontres et situations qui sont différentes les unes des autres ne peut être expliquée par de simples mots.
Cet homme était particulièrement touchant car il était très honnête, et malheureusement il nous expliquait qu'il avait des idées suicidaires et ne s'en cachait pas, tout en sachant que ce n'était pas la meilleure des solutions.
J'ai tout de suite été prise en charge par les écoutants qui m'ont expliqué le fonctionnement du samu social de Paris, les enjeux et les nouvelles problématiques (accueil de familles, de jeunes, personnes âgées..) que j'ai retrouvés lors de la double écoute.
Bref j'ai pu partager un peu avec l'équipe soignante de la soirée, ils étaient tous très ouverts à m'expliquer quel été leur rôle au sein de cette mécanique, les difficultés posées etc etc.
L'équipe avec qui j'étais était très sympathique, chacun des membres de l'équipe m'expliquait des choses, et on pouvait échanger avec eux sur nos ressentis par rapport à cette nuit-là.
J'ai assisté à ce deuxième entretien, dans lequel l'usager nous a expliqué qu'il était venu clandestinement en France pour trouver du travail afin de renvoyer de l'argent à sa mère malade en Côte d'Ivoire.
Au final : - une super entente avec les 3 intervenants qui était avec moi ce soir là, ils ont eu la patience de répondre à toutes mes questions et m'expliquer le fonctionnement du samu social
Cette dame nous a explique comment elle était arrivée dans la rue.
Il nous explique qu'il est venue dans le 14eme pour l'enterrement d'un de ses meilleurs amis, un ancien militaire comme lui avec qui il vivait dans la rue qui à 54 ans a été retrouvé mort de froid la semaine dernière.
Le fonctionnement du SAMU social m'a été expliqué, je n'en savais pas grand chose, je n'imaginais pas que chaque jour des sans abris appelaient pour passer la nuit dans un centre d'accueil.
Concernant la double écoute au 115 : Avant que l’on nous installe à un poste on nous propose un petit livret qui nous explique l’organisation et les différentes missions du 115 ainsi que le déroulement de notre garde.
On ma explique que le lendemain matin au foyer, ils avaient la possibilité de rencontrer un travailleur social avant de ressortir.
Les raisons en sont multiples : - deux sont subjectives mais ont un poids conséquent dans le ressenti global, et sont toutes les deux liées à l'attitude de l'IDE qui était la leader du groupe : > dès le début de la maraude, accueil très distant > par la suite au fur et à mesure des évènements, aucune explication, aucune tentative d'établir un contact avec l'étudiant ; à plusieurs reprises je me suis retrouvée seule dans un centre car elle n'avait pris la peine ni de m'attendre ni de m'expliquer ce qu'elle allait faire
Ils nous expliquent qu'il leur est impossible d'y dormir et qu'ils préfèrent souvent rester dans la rue.
J'ai pu comprendre les différentes missions du Samu Social en discutant avec le chef de la base, les écoutant(e)s, chaque personne de l'équipe de maraude (l'éducatrice m'a expliqué les différents types d'aide qui existaient, la demande d'asile etc... l'infirmière m'a parlé des pathologies les plus courantes rencontrées et le chauffeur avait pleins d'anecdotes à me raconter sur les opérations les plus compliquées).
Il explique que son dernier entretien pour une formation n'a pas été concluant, il n'en peut plus de sa situation et dit se donner jusqu'à septembre pour espérer une amélioration.
La double écoute a été plutot sympathique, d'autant plus qu'on m'a mis avec une gentille assistante sociale qui m'a expliqué un peu les ficelles de son travail...
Sur un autre aspect des écoutes en revanche, lorsqu'il s'agit de prendre en charge une personne encore inconnue du service du Samu Social, des membres du personnel m'ont expliqué les conditions dans lesquelles le Samu répond aux demandes de logement.
Il m'a accueilli très gentiment et m'a expliqué le fonctionnement du SAMU social et de ses partenaires.
Livret d'information à lire (lequel devrait être disponible pour les étudiants avant la garde, car il explique très bien et donne des conseils quant à ce qu'il faut amener et ce qu'il faut faire qu'il serait bon de connaître au préalable). […] Dès mon arrivée, je fus accueillie avec le sourire, immédiatement intégrée à l'équipe, tout me fut expliqué dans les détails, sans que j'aie à poser la moindre question.
Le choc m'a saisi quand elle m'a ensuite expliqué que les couples étaient toujours moins prioritaires que les personnes isolées car le 115 part du principe que l'homme protégera la femme en cas d'agression dehors dans la nuit.
Il m'a donné un livret qui expliquait le déroulement de la nuit, puis m'a présenté à Mlle.
Nous l'avons emmenée à Romain Rolland puis sur place, l'infirmière et le travailleur social (enfin, Solenne et Tom), lui ont expliqué comment elle pouvait trouver où dormir, où se laver, où manger sur Paris.
Mais bon j'étais avec une équipe très sympa qui m'a expliqué pas mal de choses sur le fonctionnement du 115 et dans la nuit nous avons pu amener un sans-abri dans un foyer que l'on m'a fait visiter.
On m'explique que depuis certains soucis d'ordre, les gens ne peuvent être pris à la Boulangerie qu'en passant par l'intermédiaire de structures telles que le 115 et leurs camions, si les personnes ont raté les bus "de ramassage" de la Boulangerie.
J'ai pu faire en arrivant une double écoute et j'ai eu de la chance d'être avec un écoutant qui a pris le temps de répondre à mes questions et de m'expliquer le principe d'appeler le 115.
Ensuite j'ai pu écouter des appels en double ecoute avec une assistante sociale qui m'a très bien expliqué les différentes prises en charges des personnes sans abris et les raisons de l'acceptation/refus de logement d'urgence aux différents appelants.
Très bon accueil, petite explication sur le 115 puis double écoute, très intéressante et instructive avec une écoutante géniale qui m'expliquait tout sur tout après chaque appel, notamment sur les différentes structures d'hébergement.
.), 26 euro donc par ¼ d'heure d'interprétariat téléphonique, et chaque première minute de quart d'heure entamée est due, m'a-t-on expliqué. […] Les personnes recrutées pour répondre au téléphone le sont notamment sur leurs connaissances en langues étrangères, m'a-t-on d'ailleurs expliqué.
Le fonctionnement du SAMU Social m'a bien été expliqué et j'ai pu faire la double-écoute avec un écoutant.
Marie, que j’ai suivie lors des doubles appels, m’a expliqué que le système était saturé très rapidement et qu’à partir de ce moment les appels qui se faisait était directement coupé et qu’un grand nombre de personnes devait ainsi rappeler de nombreuses fois et attendre en moyenne une heure pour avoir quelqu’un et que, souvent, ce temps d’attente se finissait par une demande non pourvue.
Je pense qu'on a un contact avec la misère à l'hôpital et à travers les voyages humanitaires de deuxième année de médecine, peut être que juste essayer de nous expliquer ce qu'est l'expérience au SAMU SOCIAL plus en détail plutôt que de rendre l'enseignement obligatoire rendrait l'expérience beaucoup plus agréable pour ceux qui ont envie d'y aller.
Colère aussi lorsqu'on m'explique que les femmes dans la rue doivent perdre leur féminité et le plus souvent se souiller (urines et fécès) pour échapper aux viols récurrents.