Certains étaient dans un état tel qu'ils ne voulaient pas bouger de leur emplacement sous la pluie sur une plaque chauffante, ou sous un pont, et la seule chose qu'on a pu faire pour les aider a été de les couvrir et de les aider à avaler un peu de soupe chaude pour les réchauffer Je considère que c'était vraiment une expérience très importante, qui m'a permis de me rendre compte de ce qu'est vraiment la vie dans la rue, et par conséquent la chance qu'on peut avoir de vivre comme on le fait
Ensuite vers 22h débute la maraude, nous sommes passés de SDF en SDF, donnant parfois du café chaud ou une soupe, ou bien un transport pour les emmener dans des centres.
C'était une nuit relativement chaude donc beaucoup des personnes que nous avons croisées ont refusé l'hébergement.
Une nuit d'hébergement, un repas chaud le soir et un petit déjeuner le matin ou bien une paire de gants et un café ou simplement une oreille tendue sont certainement trop peu en comparaison de leur besoin mais sûrement bien plus que des regards méprisants, des insultes ou des préjugés non mérités dont sont victimes au quotidien ces sans abris que personne n'ose regarder droit dans les yeux, d'humain à humain.
Nous l'avons amené dans un centre de soins infirmiers, nous en avons profité pour refaire ses pansements et nous l'avons laissé là bas, car il souhaitait passer la nuit au chaud, afin d'éviter la pluie.
Quand au vieil homme à qui on servit une soupe chaude, celui ci refusa tout sorte d'hébergement.
La première partie de la soirée se déroule en double écoute avec un TS qui répond aux demandes des appelants, cherchant tous une place pour passer la nuit au chaud, ou du moins sous un toit.
Puis c'est le départ en camion : une infirmière, une AS et un chauffeur qui connaît Paris comme sa poche, ainsi que quelques thermos d'eau chaude, caisses de gâteaux, couvertures et chaussettes.
En tant que maraudeur, j'ai préféré ce contact social avec la personne, avec la TS qui tente d'expliquer à la personne tout les moyens mis en place pour le réinsertion sociale, même si nous on ne pouvait offrir qu'un café ou un petit plat chaud, je pense que ça donne du réconfort à la personne.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
Les personnes travaillant au samu social m'ont impressionné par leur gentillesse et leur patience: ils essayent parfois pendant plusieurs dizaines de minute de convaincre un SDF d'aller à l’hôpital s'il y a quelque chose qui ne va pas ou d'aller dans un centre d’hébergement pour qu'il puisse manger, se doucher et dormir au chaud.
On se sent utile même si c'est juste pour discuter, offrir un café, un repas chaud ou quelques vêtements.
Enfin, étant en stage aux urgences au moment de la garde, ça a été l'occasion de savoir dans quelles conditions ont été trouvé/ aidé les sans-abris qui sont amenés à l'hôpital chaque jour et surtout chaque nuit pour se faire soigner et/ou pour dormir au chaud ...
Nous ne pouvions que leur apporter une boisson chaude et leur dire que nous n'avions pas de places, ce qui était assez dur..
J'ai été frappée de constater que même lorsqu'on s'occupe des plus démunis, il y a toutes sortes de critères à remplir pour avoir droit à une place au chaud pour la nuit.
Je retiendrai 2 choses : la plupart des gens sont des gentils, une soupe chaude + 1 duvet + 1 thé/café ça peut refaire une soirée #l'habit ne fait pas le moine #c'est pas si compliqué Conclusion : cette garde équivaut à mon sens à une piqûre de rappel sur La Vie telle qu'elle est en ce moment dans le monde.
Nous leur avons donné des sacs de couchage, des gants, des écharpes et du chocolat chaud. […] Lors des maraudes le Samu Social distribue des boissons chaudes, sacs de couchage...
Nous l'avons donc laissé après lui avoir donné un repas chaud.
Pendant que nous lui donnions un repas chaud et que nous discutions avec lui deux hommes marocains qui ne parlaient pas français sont venus nous voir pour nous demander de l'aide.
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud.
J’ai pu voir la difficulté que l’on pouvait avoir à loger les différentes personnes, les choix difficiles parmi les demandeurs alors que l’on aimerait pouvoir tous les faire dormir au chaud.
Nous ne transportions comme "réconfort" que 10 sachet de thés, une 20aine de sachets de café, 2 thermos d'eau chaude, environ 5 salades froides en boite de conserve et quelques biscuits.
En effet, nous n'avions plus de place pour un monsieur pour dormir au chaud, d'abord très agréable, il est devenu d'un coup agressif, surtout verbalement, l'équipe m'a fait signe de m'éloigner car je le tenais par le bras.
Ces rencontres font beaucoup relativiser ses petits problèmes du quotidien, et se rendre compte du privilège que c'est de pouvoir rien que manger et dormir au chaud tous les soirs, de savoir où nous dormirons et mangerons le lendemain.
En général il refuse d'aller dans un centre pour dormir – tout comme cette nuit – mais il est toujours content de voir les personnes du SAMU SOCIAL pour parler un peu avec eux, fumer une cigarette et boire un café chaud.
Les autres cas rencontrés concernaient des familles de Roms qui mendiaient jusque minuit-1h avant de retourner dans leur caravane bien au chaud, et même s'il est triste de voir des enfants exploités de la sorte, là encore, l'intéret de l'échange est incertain - barrière de la langue, barrière de culture, ils ne comprennent pas pourquoi on veut les aider parce qu'ils ne sont pas vraiment dans le besoin; nous avons aussi vu des sans abris type "punks à chien", et dont le chien avait mordu quelqu'un quelques jours plus tôt ... […] Ils veulent dormir au chaud, manger gratuitement et point barre.
Parfois, ils donnaient même l'impression de ne vouloir que cela, de la compagnie, plutôt que des denrées comestibles ou des vêtements chauds.
Il y aurait bien Anne aussi, Anne qui toque à la vitre du camion parce qu'on a beau être début mars, il s'est remis à faire froid, d'un coup, et qu'un hébergement d'urgence, non merci, mais qu'un chocolat chaud, ce serait géant.
Je pensais au début qu'ils n'avaient qu'à apporter de l'aide matériel (abris, pour la nuit, nourriture, vêtement chaud, etc...) mais ils font bien plus que cela.
A travers leur vie aux parcours bien différents, j'ai pu remarqué a quel point finalement l'homme délaissé de manière général recourait aux besoins les plus fondamentaux: manger, dormir, avoir chaud, et qu'à eux seuls, ils suffisaient à remplir une journée.
La nuit était particulièrement chaude, à la fin d'une période de canicule, j'étais dans l'EMA 1.
J'ai par ailleurs dû prendre mon courage à 2 mains pour ausculter la jambe de cette femme enceinte, le contexte étant absolument différent de ce dont j'ai eu l'habitude (pas de médecin, patient migrant après un voyage traumatisant et visiblement difficile physiquement, dans la difficulté pour se nourrir ou tenir au chaud son enfant...)
Que ce soit un bolino ou un café bien chaud, un duvet ou une paire de chaussette, une place en hébergement ou une simple discussion : le constat est clair, l'isolement est violent, le cercle vicieux de la rue est une menace, il faut s'en préserver.
Les signalements et la maraude : Tout simplement incroyable, une capacité à établir le contact, une poignée de main, de l'affection mais pas de pitié, un café chaud, une soupe, éventuellement une place en centre d'hébergement pour la nuit pour les plus fragiles, ou pas...
Pendant le trajet, au plein milieu de la discussion, le Mr prononce une citation commune mais prenant un réel écho venant de cet homme balafré par la vie : « Je pense donc je Suis »… A cet instant, je repense aux différentes personnes rencontrées cette nuit, au Mr jouant des airs de reggae à l’harmonica, au Mr avec son chapeau décoré, à Moustique, à ce couple se trouvant à la rue le temps d’une nuit, à ce Mr dénudé par la vétusté de ses vêtements et dont la peau était devenue noire par la saleté, aux discussions même partielles entamées le temps d’un café chaud… Sillonné Paris, ville remplie de lumière, à la recherche des coins obscures pour y apporter même un instant une étincelle aux personnes le désirant.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Les piétions débouchant de droite à gauche sur la chaussée nous permettaient de contempler à travers la foule les danseurs tanguer dans les bars, bien au chaud.
Un lit hospitalier a pu être fourni a Mme X pour qu'elle puisse se reposer en sécurité et avoir un repas chaud.
Après ça, il préfère encore mourir ou aller en prison que de rester dans la rue (en prison au moins, il dormira au chaud et mangera trois fois par jour).
L'aide ne se limite donc pas au besoin immédiat de dormir au chaud.
La petite fierté que j'ai eu, c'est d'avoir amener un jeune homme de 25 ans qui ne souhaitait pas de notre aide et disait ne plus avoir confiance dans le 115 à prendre un café avec nous, puis une soupe, puis un bolino, et de fil en aiguille nous l'avons amener à nous accompagner jusqu'à un centre d'hébergement où il a pu dormir au chaud, alors que l'on s'apprêtait à céder à son refus et reprendre la route.
L'aide peut simplement consister en un café, une soupe, ou un repas chaud s'ils n'ont pas mangé de la journée, mais aussi des vêtements et sous-vêtements ou encore un duvet.
Nous restions auprès des personnes à la rue le temps d'une discussion autour d'un café chaud, d'écouter leurs doléances ou leurs anecdotes, et le plus impressionnant pour moi fut de constater que jamais ces personnes ne faisaient de demande faramineuse ou impossible, ni ne nous mettaient dans des positions inconfortables, au contraire : leurs demandes étaient toujours complètement réalistes, des chaussettes du café une couverture etc, comme s'ils avaient entièrement accepté leurs situations difficiles à la rue, certains même refusaient les places dans les centres d'hébergement d'urgence.
Ils les connaissent, les appellent par leur prénom et leur donnent un peu de baume au coeur en leur tenant compagnie quelques minutes et en leur proposant une boisson chaude.
Nous en avons croisé au moins 4 autres pour lesquels malheureusement il n'y avait plus de places d'hébergement, nous leur avons donc distribué des soupes et boissons chaudes ou duvets.
Selon moi c'est une non assistance à personne en danger par rapport à un jeune de 30 ans en bonne santé relative à qui on autorise le fait de dormir dans un endroit chaud.
Prise d’un repas chaud par toute la famille et présentation de leur chambre.
Nous les appelons par leur prénom, ou leur nom, nous leur serrons la main sans artifice et leur offrons une place dans un foyer ou peut-être juste un bol de soupe, une bouteille d'eau ou un café chaud.
Nous avons donné de la soupe et des boissons chaudes et parfois des couvertures.
C’est-à-dire qu’il a manqué l’étroite fenêtre temporelle qui décide d’une nuit au chaud.
.), donner un café chaud, un bolino une soupe, distribuer les rares pulls que nous avons et accompagner les gens qui le souhaitent dans des foyers si toutefois il y a des places.