Permet de découvrir la prise en charge des personnes défavorisées, les différentes options possibles.
J’aimerai renouveler cette expérience le plus tôt possible.
Intérêt de voir toute la prise en charge possible pour aider les SDF : Écoute téléphonique du 115, les orientations si possible dans des foyers pour la nuit ou sur le long terme, à l'hôtel, à l’hôpital etc...
Le travail du personnel du SamuSocial est exemplaire, car ils sont dévoués pour les aider le plus possible, ne serait-ce qu'en maintenant le contact avec eux et en essayant de cerner leurs besoins. […] En effet les places d'hébergement à la nuitée sont très limitées et tous les jours ils doivent dire aux gens qui appellent que ce n'est pas possible de dormir en centre.
Je ne connaissais pas le 115/SAMU SOCIAL avant la nuit dernière, et j'ai été surpris d'y découvrir un monde organisé autour d'une vocation commune qui allie écoute et générosité, sans distinction entre les différents "usagers" aux histoires souvent touchantes (quand la communication était possible).
J ai appris qu'il n était pas toujours possible de trouver des solutions surtout face à l importante demande.
J'aimerai reprendre une garde si possible!
Le contact humain est aussi très enrichissant et permet de s'ôter des possibles préjugés sur les SDF.
Les liens créés avec les usagers permettent bien souvent un dialogue, une évaluation des besoins immédiats et d'y répondre si possible.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, d'aller au contact des personnes en difficultés et de leur venir en aide et cela de la façon la plus naturelle possible.
Garde qui commence par une double écoute qui permet de se familiariser avec le jargon employé, les différentes prise en charge possibles.
Sincèrement comment est ce possible de trouver des familles aussi démunies?
C'est dire le manque quantitatif de lit disponible, ce sur quoi j'ai été sensibilisé et me suis promis de contribuer financierement des que possible à cette oeuvre
Ce stage m'a également marqué au centre d'appels par l'absence de réponses possibles à de nombreuses demandes téléphoniques de logement pour la nuit et la confrontation directe au désespoir de ces personnes.
Le SAMU Social assure une mission de réconfort, de soutien moral et parfois matériel dans la mesure du possible, et de chaleur humaine.
Cela m'a fait réaliser que malgré le courage et la patience de l'équipe il n'est pas toujours possible de trouver une solution pour les sans domicile fixe de Paris.
Les maraudes permettent d'être intégré d'abord à une équipe et d'aller au contact de ceux qui sont souvent vus sans être regardés, de discuter avec eux, d'apporter ce qu'il est possible d'apporter et de prendre la mesure de la détresse subie par les uns mais parfois aussi provoquée par les autres.
J'ai personnellement été très bien accueilli par les équipes qui ont fait en sorte que cette nuit soit la plus enrichissante possible.
Nous lui avons donnés RDV et sommes partis le chercher afin qu'il passe la nuit dans un centre d'hébergement adapté à son âge et à sa fragilité, ce qui malheureusement n'est pas toujours possible faute de place...
Je ne pensais pas que c'était comme cela, ces personnes sont très isolées, et il y a des gens qui veillent sur eux dans la mesure du possible.
Partie double écoute : on se rend compte qu'avoir une place pour la nuit en foyer est un privilège que les écoutant tentent d'attribuer le plus équitablement possible. […] J'ai eu la désagréable impression qu'il aurait à la limite fallu pour les usagers d'avoir l'air le plus misérable possible afin d'avoir accès à un toit pour la nuit.
Serait-il possible de la renouveler?
Pendant cette garde, j'ai découvert le monde des sans-abris : le mode "d'attribution" des places pour la nuit (le moins arbitraire possible) et la prise en charge sur le vif des personnes croisées pendant la maraude.
En effet, il m'est arrivé plusieurs fois -pour ne pas dire toute la nuit- de me demander comment a t-on pu en arriver là ; comment est il possible qu'en France l'exclusion social soit si forte et si présente?
Je n'avais jamais fait de maraudes et n'étais donc pas du tout au courant des différentes structures d'accueil possible pour les sans abris.
J'étais vraiment choquée de voir ça de si près et surtout je me demandais comme cela est encore possible dans notre pays aux valeurs de liberté et d'égalité pour tous.
S'il est vrai que cette expérience présente un intérêt certain pour la compréhension d'une situation que nous oublions ou refusons de voir chaque jour autour de nous, la rendre obligatoire ne fait qu'augmenter le ressenti négatif qu'il est possible d'avoir par rapport à ce contact humain - qui n'est dans ce contexte que forcé.
Je me suis donc posé la question de savoir s'il serait possible de mettre en place des systèmes plus efficaces, moins couteux et plus bénéfiques pour les SDF.
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
A voir si c'est pas possible de proposer des gardes supplémentaires pour les volontaires?
Ceux ci rappellent le lendemain, certains même tous les jours, le plus tôt possible dans l’espoir d’avoir enfin une place pour passer une nuit au chaud.
Une fois sur le terrain, il a cependant été possible de trouver un hébergement aux 2 familles que nous avons rencontrées.
J'ai donc fait mon possible pour m'impliquer un maximum sans pour autant les froisser.
De plus, j'ai appris que ça n'était pas possible de le faire en tant que "citoyen lambda", il est donc intéressant de pouvoir le faire lors de notre cursus.
Je pense que c'est important de connaitre les démarches possibles pour notre futur carrière de médecin, connaitre les numéros à appeller et les moyens mis à disposition pour permettre par exemple à des personnes sans abris de dormir au chaud de temps en temps.
Je remercie surtout l'équipe avec qui j'ai marauder, ils ont tout fait pour m'intégrer dans leurs équipe et me mettre le plus à l'aise possible.
Lors de la maraude, le fait d'aller, en équipe, à la rencontre de personnes exclues et de pouvoir leur proposer un repas chaud, une couverture voire un hébergement lorsque c'est possible m'a permis de me sentir utile et de ne plus détourner les yeux devant des situations terribles et pourtant banales.
Pour les missions du samu social sont d'aider les sans abris soit en les hébergeant si cela est possible, soit en les nourrissant.
Serait-it possible, au volontariat, en plus de l'externe de chaque soir, d'ajouter un externe pour la double-écoute et/ou la maraude?
J'ai été touchée de voir à quel point les équipes du samu font le maximum pour trouver les meilleurs hébergement possibles.
Ça fait plaisir de voir qu'à notre petite échelle il est possible d'apporter un peu d'aide et de réconfort à ces personnes !
Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.
Je ne connaissais pas les différentes structures et orientations possibles pour les hébergements d'urgence, et c'était intéressant de voir un peu ce qui se passe pour les usagers du samu social et le parcours qu'ils peuvent avoir.
Si l'équipe est au complet (c'est à dire 1 chauffeur, 1 infirmier et 1 aide social), nous sommes à l'arrière, et en contre plongé par rapport à eux : aucune discussion n'est possible, surtout si des sans abris sont juste à côté de nous ...
Par contre, la nourriture est vraiment mauvaise (la moins chère possible produite par Sodexo), mais ce n'est pas pire que celle de l'hôpital où parfois seule la couleur permet de distinguer les aliments.
Ensuite pendant la garde, il est possible de découvrir le monde de la rue avec une équipe de qualité, au mieux avec une infirmière et une assistante sociale qui peuvent répondre à nos questions entre deux interventions.
S'il était possible de faire plusieurs nuits durant notre parcours, je suis certaine que beaucoup entre nous le ferai.
j'ai ensuite eu la chance de monter dans une EMA hyper accueillante, je sais que ça leur rajoute du boulot et de la fatigue donc j'ai essayé d'etre le plus facile a vivre possible, j'ai parlé au SDF que l'on rencontrait et pris des initiative.
Avec le samu social ce qui était différent c'est que l'on discutait plus avec eux, on parlait des projets possibles pour eux etc..
Il est possible de discerner dans la voix des gens l'angoisse de connaître le sort qui va les attendre la nuit: pouvoir dormir dans un centre d'hébergement ou...
Je ne m'étais pas du tout imaginé qu'une telle situation était possible auparavant et ces angoisses sont bien sûr un frein énorme à sa réinsertion sociale.
Tandis que nous attendions l’arrivée des pompiers une question a fait surface dans mon esprit brumeux : Est-il possible de se retrouver dans cette situation en jouant uniquement de malchance ?
La garde au SAMU SOCIAL est une exérience humaine sans égal, et doit être poursuivie le plus longtemps possible pour faire découvrir aux étudiants les milieux défavorisés et un côté de la ville de Paris que l'on ne connaît pas.
J'ai aussi appris les droits et les démarches possibles pour que les sdf puissent s'en sortir, grâce aux travailleurs sociaux avec qui nous avons très peu de contact à l'hôpital.
Il y a beaucoup de camions et donc probablement plus de possibles stagiaires (?).
Les conclusions que je tire de cette expérience : il n'est pas possible d'aider tout le monde...
J'ai pu à travers cette garde apprendre et comprendre la mission du samu social auprès des plus démunis et des plus isolés, qui d'essayer petit à petit en créant un lien de les aider à faire valoir leurs droits et leur apporter quand cela est possible, une présence, un petit peu à manger ou à boire ou encore leur proposer une structure où passer la nuit.