je me suis présenté pour la garde et au bout de 30 minutes on m'a proposé de me laisser rentrer chez moi.
Cette garde n'a pas été facile tout le temps : je prends pour exemple un jeune homme d'une trentaine d'année souhaitant rentrer à Montrouge (Centre d'hébergement du SS) et n'ayant pas de place. Il est à la porte et menace de s'immoler si on ne le laisse pas rentrer..
Ce qui m'a plu : le professionnalisme des intervenants (aide sans rentrer dans la compassion et quelque soit les circonstances), l'accueil que j'ai reçu.
Une première experience tres enrichissante; Je n'avais jamais silloné les rues de Paris ainsi: apporter de l'aide; accepter le refus de l'aide; discuter de tout et de rien; rentrer dans une maison sans mur, ni porte, ni fenetre...
J’ai trouvé ça très intéressant de rentrer en contact avec des gens qu’on croise au quotidien mais qu’on « fui » plus ou moins, malaise sociétal je vous dirai.
J’ai trouvé ça très intéressant de rentrer en contact avec des gens qu’on croise au quotidien mais qu’on « fui » plus ou moins, malaise sociétal je vous dirai.
J'étais assez intimidé au début, je n'osais pas trop poser de questions ni trop rentrer en contact avec les aidés, de ce point de vue, ça s'est amélioré au fil des heures mais ça restait dur.
Petit bémol : pourquoi l'équipe nous ramène à chaque fois chez nous après la pause du diner (qui dure environ une heure entre 3h et 4h) alors que ce moment n'est pas très instructif, ne pourrions nous pas rentrer avant?
Je suis rentrée à 5h du matin sans avoir fait aucune pause.
Personnellement, je n'ai pas pris plaisir a faire cette garde, et j'étais content de rentrer chez moi a la fin.
Cela m'a rappelé combien il est confortable de rentrer chez soi le soir, d'avoir de quoi manger et d'être au chaud avec un toit sur la tête
Il s'agit d' une expérience très intéressante car elle nous permet de rentrer en contact direct avec des personnes marginalisée que les gens font semblant de ne pas voir.
La maraude fut interrompue cette nuit pour des raisons de sécurité et nous sommes rentrés progressivement vers Ivry.
Qui plus est, même si j'en comprends tout à fait le principe, le fait de ne pas porter de gants quand on rentre en contact physique avec les SDF n'est vraiment pas hygiénique.
Ce n'est d'abord pas très juste vis à vis des autres étudiants qui ont la possibilité de rentrer chez eux vers 3h alors que nous devons attendre parfois sans rien faire dans les bureaux du SAMU social que le traffic du métro/rer démarre (ayant fini la maraude à 4h15 et le premier métro partant à 5h30). Ensuite, devoir rentrer chez soi, en banlieue, à pieds, tout seul alors qu'il est encore très tôt et qu'il fait encore nuit n'est pas très sécurisant (surtout lorsqu'on est une fille).
La nuit de maraude nous fait rentrer dans la vie de ces SDF un peu plus en profondeur, discuter avec eux et apprendre comment ils s'en retrouver là.
C'était un monsieur très triste, qui est rentré dormir à l'auberge en ayant le grand sourire aux lèvres après 3 h de conversation avec l'équipe.
Un jour une voiture lui est rentrée dedans.
(particulièrement important pour les étudiant en médecine je trouve) La maraude était calme donc je suis rentrée après la pause.
En ce qui concerne l'organisation, finir a 5h du matin quand on habite pas Paris ce n'est pas evident car il faut soit attendre le debut du service des transport Soit rentrer en voiture extremement fatigué.
Nous sommes rentrés vers 3h pour manger et ensuite on est ressorti et l'on m'a déposé sur la route du retour.
J'ai vraiment apprécié la gentillesse de l'équipe qui m'a accueilli et le fait qu'ils aient veillé à ce que je sois bien rentrée chez moi.
Je suis sortie de cette garde chamboulée, presque honteuse de pouvoir rentrer dormir chez moi dans un lit, au chaud, pendant que d'autres subissaient le froid de la rue.
Le fait de demander après la pause si l'on veut continuer les maraudes ou rentrer chez nous est une bonne chose, j'avais la chance de ne pas travailler le lendemain, mais ça n'est pas donné à tout le monde, et dans ce cas, la fatigue s'accumule.
La maraude m'a plue car j'ai trouve constructif d'observer la maniere de rentrer en contact avec les personnes en besoin et de leur proposer de l'aide ainsi que d'ecouter leur histoire.
Nous sommes ensuite rentré manger et l'équipe m'a déposé chez moi juste après.
Nous avons effectué la maraude de 20h30 à 3h30 sans rentrer à la base du Samu Social entre les deux.
On a rempli le camion et on les a tous emmenés à Romain Rolland, on a examiné et nettoyé leurs plaies, on a fait prendre une douche à un SDF handicapé en chaise roulante et ensuite on est rentré au centre du samu social vers 3h30.
Nous n'avons pas le temps de rentrer en pause, je ferai donc une nuit complète. […] Départ d'Ivry à 5h du matin passés, il s'agit de trouver un transport en commun pour rentrer à Paris. Je rentrerai finalement à pieds depuis Austerlitz, un nouveau jour se lève pour la ville, pour la rue.
Elle m'a permis de voir la nuit et le monde qui l'entoure d'une façon différente : entre gens qui rentrent de soirée, SDF, prostituées...
On y va avec un peu d'appréhension et finalement on rentre bien surpris et vraiment satisfait de la nuit.
certains ne viennent pas, d'autres veulent juste rentrer dormir.
Je suis rentrée chez moi a 2h30, ils m'ont raccompagné.
, où on n'apprend franchement pas grand chose, qu'il fait froid et pleut à verse, et qu'on rentre à 5h du matin c'est, à mon avis, nous fatiguer INUTILEMENT.
Je passe tous les soirs par la même rue pour rentrer chez moi et jusqu'à hier je ne savais même pas qu'un homme dort là chaque nuit, avec un simple duvet pour se couvrir.
Chaque personne qui telephone rentre dans une prise en charge specifique, a croire qu'aucun cas n'est inedit.
Quelque chose qui m'a étonnée, est le fait que des hommes refusent une chambre pour dormir, car celle-ci est trop loin de "chez eux", et que ça sera compliqué pour eux de rentrer.
D'autres trajets ont été plus difficile et notamment l'arrivée a la "boulangerie" ou nous ne sommes pas rentrés mais l'ambiance y est vraiment tres sombre et indécise, heureusement nous n'y sommes pas restés.
Ce qui m'a moins plu, c'est être confrontée en permanence au froid, également la conduite du chauffeur du fourgon qui était très risquée et ne mettait pas forcément à l'aise, d'autant plus qu'il s'agit d'une garde obligatoire de laquelle on aimerait bien sortir vivant et le fait de devoir rentrer à 5h du matin en passant par les rues peu sûres d'Ivry.
Et l'équipe de maraude se propose volontiers de nous déposer chez nous, à condition que cela soit sur Paris, en début de deuxième maraude (je pense que nous considérant comme des petits jeunes, ils nous accordent le droit de rentrer plus tôt).
Je me suis vraiment dit toute cette nuit que j'avais vraiment beaucoup de chance de pouvoir rentrer chez moi après la garde.
Nous sommes rentrés pour aller manger (très bon repas d'ailleurs !)
Le personnel du SAMU très sympathique, à mon écoute, j'étais considéré comme un membre de l'équipe Pour moi qui n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire de l'aide humanitaire, ce fut une expérience enrichissante, notamment sur la notion de l'esprit d'équipe mais également sur le plan social avec les personnes en difficulté Voilà pas vraiment de point négatif sur ce stage, si ce n'est que n'étant pas parisien et finir à 4h du matin c'est un peu la galère pour rentrer Et puis Paris la nuit, c'est beau...
Comme j'ai voulu rentrer plus vite car fatiguée, il a fallu que je prenne un Uber qui me revient cher, sachant que on n'est pas payé pour la garde!
Il est temps d'aller dormir: quelques larmes coulent, le cadet demande s'il rentrera un jour chez lui.
Celui-ci faisant valoir la vanité de notre action, ne faire que prolonger leurs existences misérables avant de rentrer dans notre confort domestique.
Permet de rentrer en contact avec des SDF, de se rendre réellement compte de leur souffrance et ainsi d'avoir moins d’appréhension à aller vers eux, les écouter et les aider du mieux qu'on peut.
Je n'ai jamais été aussi heureuse de rentrer chez moi cette nuit là.
nous sommes partis en camion pour une maraude jusqu'à 2heures 30 où nous sommes rentrés pour la pause puis nous sommes repartis en camion et l'équipe m'a déposée chez moi à 3heures 30. […] Une personne âgée (89 ans) habitant dans un logement sans électricité sans eau qui a eu un problème de serrurerie et qui ne pouvait pas rentrer chez elle s'est vue refuser l'aide sous prétexte qu'elle avait un logement (l'absurdité administrative dans toute sa splendeur).
Car c'est souvent difficile de rentrer chez soi ensuite...
Et payer un uber pour rentrer représente un coût non négligeable selon les distances .........
J'ai trouvé ça passionnant de rentrer en contact avec des gens qu'on croise au quotidien mais qu'on "fuit" plus ou moins puisqu'ils nous confrontent à l'idée de misère, qui nous met parfois mal à l'aise.
De la maraude, j'ai surtout retenu un homme qui vivait depuis 10 ans en bas d'un immeuble, caché derrière des buissons, et qui nous expliquait qu'il partait tous les jours à 7h du matin et ne rentrait que tard le soir pour ne pas importuner les habitants de l'immeuble par sa présence !
J'ai partagé la nuit avec des hommes et des femmes que je ne reverrai probablement jamais, pas une seule seconde je ne serai capable de comprendre ce qu'ils vivent, moi qui suis rentrée tranquillement dormir dans mon lit à 4H, mais j'ai appris à prêter attention à ces vies qui sont là dans la rue et que j'évitais le plus souvent dans le métro et dans les gares.
Il est intéressant de connaître le fonctionnement du samu social, de pouvoir observer en double-écoute comment gérer les demandes et le relationnel, ou de voir dans les camions en intervention ce qu'il s'y fait, de comprendre comment le travailleur social et l'infirmière travaillent, et de rentrer en contact avec ces personnes en pouvant leur apporter quelque chose (vêtements, couverture, nourriture, hébergement).
Enfin la maraude a été pour moi l'occasion de rentrer dans "l'action".