Garde intéressante qui offre une autre image de la prise en charge des personnes dans le besoin.
Garde intéressante qui offre une autre image de la prise en charge des personnes dans le besoin.
Mon meilleur souvenir, c'est d'offrir un café chaud (à d'offrir d'une place dans un centre pour la nuit) et de le voir heureux d'avoir quelqu'un avec qui discuter.
J'ai beaucoup aimé le centre Romain Rolland et le fait que en plus d'offrir un lieu sûr pour dormir, ils offraient aussi du réconfort avec la télé, leur bibliothèque, les chatons..
Le SAMU social permet d'appréhender une branche méconnue de l'offre de santé en France.
Marauder dans un camion dans Paris et rendre visite aux plus démunis, discuter, offrir café, bonnet, endroit pour dormir ...
La garde a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un domaine que je connaissais mal, de voir les solutions sociales mises en place pour les personnes en grande précarité, et surtout voir le décalage entre l'offre est les besoins.
.), cette garde est intéressante pour nous fournir une vue d'ensemble sur l'offre sociale et sanitaire en région parisienne, nous apportant une sorte de "culture de la santé".
L'aide est momentanée, pourrait on essayer d'offrir une aide à long terme?
Pendant la maraude, nous sommes allés à la rencontre des personnes dormant dans la rue et leur avons proposés de passer la nuit dans un centre d'hébergement. 2 situations m'ont cependant marquées : - la première durant la double écoute, où nous n'avions que quelques places à offrir pour passer la nuit dans un endroit confortable : lorsque nous avons offert une place à une femme qui dormait dehors depuis presque 2 mois, elle nous a remerciées comme si nous étions Dieu...
La nuit au samu social est une expérience enrichissante dans le sens ou elle offre une approche de la médecine très différente de celle que l'on a l'habitude de vivre à l'hopital.
La première partie double écoute est assez frustrante du fais du manque de place d’hébergement et du peu de possibilité offerte aux appelants.
Certaines situations sont dures à accepter ainsi que le fait de voir que certains ont abandonner l'idée de se réintégrer socialement face aux lourdeurs administratives et au manque de moyens offerts par l'administration.
Enfin, ça m'a permis d'avoir pour la première fois un contact direct avec les sans-abris, de discuter avec eux, voir dans quelles conditions ils vivent, et me rendre compte par les faits de la prise en charge sociale qu'on offre aux démunis (et qui est soit disant je pense très mauvaise) en ile de france.
Durant la nuit que j'ai passé en maraude il a plu toute la nuit et passé 23h il n'y avait plus de place nul part, c'est a dire qu'on passait juste voir les gens sans les réveiller faute de pouvoir leur offrir qu'à manger.
mais j'ai conscience que c'est déja beaucoup, ne serait-ce que pour limiter leur isolement social et leur offrir un endroit où se laver, manger et passer une nuit au chaud.
J'ai appris beaucoup de choses sur les prestations sociales en France et plus particulièrement sur la misère qui peut régner à Paris malgré une offre large de services sociaux.
Merci à toute l'équipe pour ce beau moment de partage au chevet des plus démunis qui nous offrent toujours une belle leçon d'humilité, parfois avec humour, toujours avec le cœur !
Les maraudes sont bien organisées, et le côté social est vraiment au premier plan, on ne vient pas forcément leur offrir de la nourriture mais parfois seulement un peu de compagnie.
Un moment qui m'a marqué : Un homme SDF qui veut absolument nous offrir à boire et à manger parce qu'il fait froid (une bouteille de jus et un paquet de gâteau) pour nous remercier.
L'événement le plus marquant pour moi a été de retrouver un habitué, normalement calme selon l'équipe du SAMU social, alcoolisé et violent envers l'équipe qui lui offrait un toit pour la nuit.
La double écoute comme la maraude permettent réellement d'avoir un aperçu du cauchemar quotidien que vivent les personnes sans logement et les problèmes pratiques qui se posent pour leur offrir un toit.
Offrir un hebergement chaque soir n'est pas suffisant pour se reconstruire.
Au début curieuse de découvrir une autre façon de vivre, émue par des rencontres diverses et variées dans les rues de Paris, même les endroits les plus insolites, joyeuse lorsqu'on nous raconte leurs anecdotes, sentiment de réconfort face au sourire et remerciement lorsqu'on leur offre un simple café instantané,sentiment d'accomplissemnt lorsqu'on envoie une personne blessée à l'hôpital...
Experience très importante pour se rendre compte du nombre de demandes et de la faible offre disponible.
L'un d'entre eux m'a même offert des ballons de baudruche à chaque fois qu'il me croisait dans le centre avec un énorme sourire!
Ce qui m'a le plus pendant la double écoute, ce sont les familles avec enfants en bas âges à qui on ne peux pas offrir un logement faute de place.
C'était une expérience très enrichissante, qui m'a permis de constater que le SAMU social n'est pas qu'un réseau de distribution, mais qu'il offre aussi une écoute et un contact humain avec les gens sans domicile fixe.
Belle expérience, et chapeau au bénévole qui chaque nuit offre l'humanité que nous sommes si nombreux souvent, hélas, à refuser.
Aussi on se demande si le système est bon comme cela, si n'offrir que des solutions temporaires (hôtel, hébergement) à des situations chroniques c'est vraiment rendre service...
Quand on croise une famille de 5/6 personnes dans la rue et qu'on a rien à leur offrir: qu'on va juste leur parler..
Le reste de la nuit a été calme, nous avons offert de la nourriture à quelques sdf que nous avons rencontrés mais il ne s'est rien passé d'exceptionnel.
Des équipes formidables qui veillent, aident, parlent, offrent...
Lorsqu'ils l'ouvrent, le balluchon contient plusieurs fausses fleurs en plastiques qui s'illuminent et changent de couleur et l'un d'entre eux nous les offre à moi et l'assistante sociale.
J'ai apprécié le vieil homme qui offrait des sachets de Gaviscon sans rien demander en retour.
J’ai adoré cette expérience, merci de me l’avoir offert.
J’ai trouvé que beaucoup de SDF étaient finalement surtout en manque de compagnie et très heureux qu’on vienne juste leur parler et leur offrir un café.
J'ai été triste de me rendre compte que l'alcool étant omniprésent il était presque illusoire de vouloir les sortir de la, et qu'une soupe, un café ou une nuit dans un hébergement pourri est finalement la seule aide qu'on puisse leur offrir.
Le contact avec l'indigence offre un regard neuf et une vision différente d'existences variées et inégales, nourrissant l'imaginaire mais finalement méconnues.
Par exemple, une de nos rencontres a été avec un jeune homme d'environ 25 ans d'origine roumaine, débordant d'enthousiasme qui nous a offert une performance vocale de chansons roumaines lors du trajet, des étoiles et des souvenirs plein les yeux.
Mais ce que j'ai surtout trouvé le plus triste, c'est le manque de solutions que nous avions à leur offrir.
Elle nous a raconté que son chien lui avait été offert par ses filles et que malgré tout l'amour qu'elle avait pour lui, c'était plus compliqué pour elle de se déplacer, d'aller voir le médecin ou même de trouver un établissement pour une nuit qui accepte les animaux.
Des immigrés en route vers calais, ayant passé des mois en prison en Lybie mais horrifiés par le toit qu'ils se sont vu offert à la Boulangerie et qui ont préféré le ciel de Paris.
J'ai également pris la mesure des problèmes qu'il reste à régler pour ces équipes : le problème évident du manque de places, les foyers indécents ( surtout "la boulangerie"), le principe de l'aide d'urgence -d'une nuit seulement- qui n'offrent peu de perspectives pour les personnes qui en bénéficient, les problèmes que doivent relever les travailleurs sociaux des camions (personnes sans papiers qui ne peuvent pas trouver de travail et SDF qui attendent pendant des mois une aide social "en cours de traitement").
J'ai été en revanche étonnée du peu de solutions à moyen et long termes offertes à ces personnes.
Une chambre lui a donc évidemment été offerte.
Malheureusement avec la pluie nous n'avons croisé qu'une dizaine de personne à qui nous avons offert des cafés.
La seconde partie de la nuit, offre la possibilité de partir en équipe à travers les rues de Paris, à la rencontre des SDF.
Ils ne se plaignaient en aucun cas, et appréciaient l'aide qu'on leur offrait ou bien la simple discussion que l'on avait avec eux.
On nous offre immédiatement un café, des sourires reconnaissants apparaissent sur les lèvres, plusieurs bonjour et le tour est joué nous voilà en train de discuter!
On a offert à un monsieur une doudoune, je n’ai jamais vu une telle joie et une telle euphorie chez quelqu’un pour un cadeau.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
J'étais là où je voulais être, et très reconnaissante de cette opportunité qu'on m'offrait de suivre les équipes du SAMU social.
J'avais bien en tête les camions qui sillonnent les rues de paris la nuit pour proposer une place la nuit, une couverture , un café ou tout simplement venir au contact des gens pour leur parler un peu, en revanche j'ai découvert l'existence des centres de jours avec toute l'assistance médicale, juridique, sociale qu'ils offrent. j'étais étonnée de découvrir qu'ils offraient malgré tout un certain suivi, une certaine stabilité : certains de ces sans abris sont vus presque tous les jours par les équipes qui les connaissent bien, les appellent par leur prénoms...
Nous sommes restés longtemps avec lui, beaucoup discuté et il nous a offert des gâteaux de Noël.
Le plus dur n'a pas été ce que je pensais, ce n'était pas dur d'aller vers les usagers, de leur serrer la main, leur offrir une boisson chaude et discuter avec eux.