Notamment sur leur tristesse, sur leur agressivité.
Cela me fait notamment penser à un couple qui avait une place pour homme mais rien pour la compagne et qui ne pouvait se séparer...
Ils entretiennent une relation particulière avec tous les gens que l'on croise, notamment les "habitués" qui font appel au 115 depuis des mois ou des années, avec qui il s'instaure une relation de confiance.
Cependant, elle avait besoin de soins médicaux journaliers notamment infirmiers vis à vis de sa jambe et suite à une chute.
D'autres trajets ont été plus difficile et notamment l'arrivée a la "boulangerie" ou nous ne sommes pas rentrés mais l'ambiance y est vraiment tres sombre et indécise, heureusement nous n'y sommes pas restés.
J'ai trouvé assez choquant comment des gens avec des antécédents médicaux lourds (notamment un homme amputé, en fauteuil roulant, insuffisant respiratoire chronique et avec de multiples facteurs de risques cardiovasculaires devant prendre un traitement lourd) puissent vivre dans la rue et cela pose la problématique : comment soigner correctement ses personnes si à la sortie de l'hôpital le patient n'a ni logement, ni entourage et est en marge de la société?
Et par la froideur de l'accueil qu'ils peuvent avoir, notamment aux urgences.
Elle m'a permis notamment de mieux appréhender les disparités des situations des personnes trouvées dans la rue, de mieux me rendre compte de la réalité du terrain et ainsi prendre la mesure de l'impact de la politique sociale actuelle.
Tout d'abord lors de ma double écoute j'ai été particulièrement choquée par le nombre de refus, notamment des familles, dû au manque de places.
J'ai été très surprise du nombre de jeunes gens faisant appel au 115, notamment des migrants.
Le personnel du SAMU très sympathique, à mon écoute, j'étais considéré comme un membre de l'équipe Pour moi qui n'ai pas vraiment eu l'occasion de faire de l'aide humanitaire, ce fut une expérience enrichissante, notamment sur la notion de l'esprit d'équipe mais également sur le plan social avec les personnes en difficulté Voilà pas vraiment de point négatif sur ce stage, si ce n'est que n'étant pas parisien et finir à 4h du matin c'est un peu la galère pour rentrer Et puis Paris la nuit, c'est beau...
Pendant cette nuit, j'ai ainsi aperçu des histoires de vies aussi diverses que celle d'un couple dont la femme, vulnérable en raison d'une fausse couche toute récente, cherchait à se mettre à l'abri avec son compagnon pour l'aider, celles de familles de migrants avec de tout jeunes enfants (notamment ce couple dont l'enfant n'avait pas plus de deux semaines...), celles de jeunes gens de mon âge, celles de personnes dont je n'aurais jamais soupçonné en les croisant en journée qu'elles vivaient dans la rue...
L'équipe de maraude était très sympathique, chaleureuse vis-à-vis des personnes à recueillir évitant ainsi toute stigmatisation et leur apportant potentiellement une aide sur le long terme notamment par la prise de contact avec un assistant social si cela n'avait pas été fait.
A côté de ça pour la pratique médicale ça permet je pense une meilleure entente future entre médecin et le SAMU social notamment dans le cadre des urgences.
Nous avons transférés certains d'entre eux dans les différents centres d'hébergement (notamment, cet immense hangar appelé "la Boulangerie").
Notamment lorsqu'il a fallu refuser à un homme , très malade avec un traitement lourd mais qui avait trop souvent dormi dans un centre.
Je tiens vraiment à remercier l'équipe du Samu Social avec qui j'ai passé de très bons moments, notamment à l'avant de cette camionnette, où ils m'ont fait rire et sourire malgré le contexte pas toujours évident.
Ce qui m’a particulièrement touché lors de cette soirée, a été de voir l’investissement personnel et le lien qui se crée entre les équipes et les personnes qu’elles rencontrent régulièrement, notamment pour Monsieur H., bien connu de l’EMA avec laquelle je suis partie en maraude, qu’il a été difficile de convaincre d’accepter une place en foyer et une consultation médicale pour une lésion ulcérée de la jambe.
Ayant déjà participé, dans le cadre de mon lycée, à une association semblable, appellée " Maison dans la Rue", qui consiste à acceuillir et servir le petit déjeuner aux sans -abris, cette garde au SAMU social n 'a pas été d'une grande découverte pour moi ; cependant j 'en garde un très bon souvenir, et souhaite souligner notamment une situation qui m 'a particulièrement fait réfléchir.
Lors de la maraude, j'ai également été extrêmement touchée notamment par deux personnes : la première était un homme d'une cinquantaine d'année vivant seul sur le trottoir alors qu'il a des enfants avec un logement ( a t-il eu honte de leur avouer a situation ou a t-il une famille sans coeur qui le laisse dormir dehors?).
On constate également le manque de moyens, les équipes faisant le maximum malgré les très faibles moyens (notamment places d'hébergement).
J'ai trouvé la double écoute intéressante, notamment la manière de traiter les dossiers d'hébergement pour une nuit du "pôle famille", concernant les couples.
Un bémol tout de même, qui n'a rien à voir avec l'intérêt immédiat que représente la garde, c'est le sentiment d'impuissance et de culpabilité que l'on peut ressentir à l'égard des familles auquelles nous sommes confrontés notamment lorsque des enfants sont concernés.
J'ai vu beaucoup de côtés que je ne n'imaginais pas aussi fréquent lorsque l'on vit dehors notamment la violence, les vols, les agressions sexuelles envers et entre les sdf.
Ces arguments étaient notamment qu'un jeune de 19 ans n'avait pas sa place au SAMU social surtout s'il avait un travail car le SAMU social concernait en priorité les "grands cassés" c'est à dire les personnes plus âgées et sans travail.
Heureusement qu'ils existent ce genre d'aide, bien que malheureusement ce n'est pas possible de répondre à toutes les demandes du fait d'un manque de moyens financiers et d'un manque de logement notamment.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, tant la double écoute du 115 que la maraude, notamment sur le plan humain.
Au cours de la nuit nous avons pu rencontrer plusieurs personnes, plus ou moins sympathiques, dont notamment un couple de jeunes.
Nous avons notamment rencontré une jeune femme d'une trentaine d'année, à la rue depuis ses 18 ans, qui finira par nous chanter d'une voix fabuleuse, certains de ces textes qu'elle écrit pour raconter son histoire.
Cette nuit avec le SAMU social, si elle ne permet évidemment pas de voir l'ampleur des besoins et du travail accompli par le 115 et les maraudes, permet de lever quelques mystères concernant le fonctionnement des systèmes d'hébergement des sans-abris et la vie de ces derniers dans la rue, ce qui, à mon avis, ne peut être que bénéfique lorsque nous sommes confrontés à ce genre de patient dans le cadre de nos stages (notamment aux urgences).
La double écoute fut intéressante, de part les appels reçus--un appel notamment d'un sans abri serbe connu par le SAMU social depuis 5 ans, qui est très ouvert socialement (par internet entre autres), très entrepreneur dans les démarches administratives etc.
Selon moi, cette première expérience au samu social est très enrichissante et utile pour notre pratique future de médecin notamment aux urgences où les sans abris sont nombreux.
J'ai beaucoup apprécié notamment la double écoute et la séance de briefing de 20h qui permet de voir comment tout le service est géré et d'être en approche avec des situations très différentes.
Après 2h de double écoute, j'ai fini surprise par le nombre de demandes et surtout par celles non pourvues (chambre où dormir) pour les primo-demandeurs notamment...
Ce qui m'a surement le plus marqué c'est la détresse et le désarroi des personnes qui appelaient le 115, notamment celui qui m'a le plus touché est un jeune adolescent qui a appelé qui venait d'arriver seul sur paris, sans logement ni connaissance, et qui semblait désorienté.
Les équipes sont très sympathiques, je regrette simplement le manque d'informations au préalable fournies sur les différentes formations suivies par les métiers qui constituent l'équipe (notamment le métier d'éducateur social et les nuances inter-professionnelles dans la catégorie des travailleurs sociaux).
Très bon accueil, petite explication sur le 115 puis double écoute, très intéressante et instructive avec une écoutante géniale qui m'expliquait tout sur tout après chaque appel, notamment sur les différentes structures d'hébergement. […] Au delà de cela mon équipe me transmet des vrais soucis de communication avec les personnels de santé, notamment aux urgences où ils se rendent régulièrement, et il apparaît évident que leur travail est trop méconnu par les soignants pour être bien appréhendé et respecté.
J'appréhendais énormément cette garde au SAMU social (notamment parce que je n'arrivais pas à imaginer le contact avec les sans domicile fixes) mais elle s'est révélé être une expérience absolument enrichissante.
Le relationnel est très différent d'une personne à l'autre, notamment selon l'ancienneté de la vie dans la rue ou la culture.
Cette nuit, même si c'est une courte expérience, permet vraiment de mieux comprendre les problèmes rencontrés dans la rue (notamment de rupture de soins, et de difficultés de réinsertion).
Je suis en stage actuellement aux urgences de la Pitié et je vois régulièrement des sans-abris, notamment pendant mes gardes de nuit.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
Même si il ne s'agit pas d'un travail de fond pour la vie des gens, l'urgence (notamment pour les grands exclus) est très importante à traiter.
Commencer la garde par une double écoute m'a permis d'appréhender différentes situations (des familles, des couples, des personnes seules, immigrées ou non...) et de comprendre que la mission du Samu social avait ses limites notamment en nombre de places d'hébergement.
Il était extrêmement agréable de parler avec lui, il était en effet très cultivé et m'a appris notamment de nombreuses choses sur les catacombes de Paris.
Je pense notamment à cette femme roumaine, homosexuelle, sourde et muette avec qui il nous a fallut un moment pour trouver une stratégie de communication adéquate mais qui paraissait rassurée d'avoir croisée notre chemin afin de ne pas dormir dehors.
Le contact avec les usagers du Samu social est très enrichissant en ce qui concerne l’apprentissage de la relation humaine, notamment concernant le positionnement que l'on peut avoir.
Je retiens avant tout la meilleure compréhension apportée concernant les missions du SAMU SOCIAL, au sujet desquelles j'ai longuement discuté avec les équipes (notamment des différences de point de vue entre les membres !).
Elle m'a notamment permis d'écouter l'histoire de quelques sans abris, pourquoi ou comment ils en sont là aujourd'hui et de comprendre comment s'effectue l'attribution des lits pour la nuit.
Les personnes recrutées pour répondre au téléphone le sont notamment sur leurs connaissances en langues étrangères, m'a-t-on d'ailleurs expliqué. Ce qui n'a pas empêché la personne que j'ai écoutée répondre au téléphone pendant ma double écoute, et qui avait notamment été recrutée sur son niveau d'italien, d'avoir recouris à un interprète (son niveau ne lui permettait de toute évidence pas de faire autrement)... […] Alors ne serait-ce que pour cette raison-là, si aucune autre ne trouve grâce à vos yeux (et notamment le coût à long terme!)
J’ai trouvé ce livret très instructif notamment en ce qui concerne notre présentation et notre attitude lors de la maraude.
L'équipe avec laquelle j'ai effectuée la maraude avait de grandes divergences de points de vue notamment sur la manière d'aborder les pris en charge....
Le déroulement de ma garde s'est passé de la façon suivante: accueil et présentation du 115 (notamment avec un petit livret destiné aux étudiants de médecine) - double écoute pendant 2h - staff de 20h - maraude - retour pour le repas vers 01h30 - reprise de la maraude.
- Il faut absolument repenser sans cesse l’Education Nationale et notamment mieux valoriser les filières professionnalisante : pourquoi un enfant de 10 ans en échec scolaire est-il refusé en section SECPA ?
- Il faut absolument repenser sans cesse l’Education Nationale et notamment mieux valoriser les filières professionnalisante : pourquoi un enfant de 10 ans en échec scolaire est-il refusé en section SECPA ?
J'ai notamment vu au cours de cette nuit: - un "1er samu": une jeune femme de 30 ans ivoirienne, jetée à la rue par le contact familial éloigné qui l'hébergeait à Paris.