Néanmoins un peu dessus, peu de partage avec les sans abri, le sentiment que la maraude se résume à accompagner les sans abri aux centres d'hébergements.
Ce qui est dur c'est quand on a plus d'hébergements disponibles a proposer.
Cette nuit de maraude me laisse avec un sentiment de frustration : en 7 heures de maraude nous n'avons aidé que 4 personnes et laissé beaucoup d'autres dans le froid, par manque de place dans les hébergements d'urgence mais aussi par manque de temps et par une organisation peu productive. […] Par contre j'ai beaucoup aimé rencontrer les gens travaillant pour le Samu Social, que ce soit les équipes mobiles ou les accueillants dans les hébergements.
Je ne connaissais pas non plus l'existence des centres d'acceuil et d'hébergements pour SDF : le centre Romain Rolland est neuf et tout à fait adapté à l'acceuil de ces personnes, au contraire de la Boulangerie qui nécessite une remise à neuf, une utilisation des 2 étages abandonnés situés au dessus du rez de chaussé et une amélioration des conditions d'hébergements des SDF.
Double écoute au 115 enrichissante mais parfois un peu frustrante car l'on doit refuser des hébergements par manque de place.
Sensibilisation sur l'objectif du Samu social = réinsertion des personnes sans domicile fixe, des grands exclus par les hébergements collectifs, la rencontre avec des assistantes sociales, et non pas leur permettre de mieux vivre dans la rue.
Finalement on a rencontré que 3 familles que l’on a amené dans des centres d’hébergements.
Cette nuit était très intéressante, surtout pour ce qui concerne l'organisation des hébergements.
La place dans les hébergements sont rares et manquent, c'est humainement difficile de passer sa nuit à expliquer aux SDF qu'on peut leur servir un café, discuter un peu, mais ne pas leur proposer de place où dormir (parce qu'ils y ont déjà dormi 6 jours plus tôt par exemple) Voire dans le pire des cas, ce sont les sans abris qui refusent certains hébergements car les conditions y sont trop difficiles (vol, violence..)
Il y a peu de places d'hébergements,on a du souvent refuser des attributions à cause de ce manque de places.
Lors de ma journée au SAMU sociale, il y a eu des petits problèmes au niveau des hébergements.
Pendant la nuit au SAMU social, il pleuvait beaucoup donc nous avons fait peu de rencontres, mais j ai quand même été étonné par le peu de places d hébergements disponibles, par le choix arbitraire mais nécessaire qu'ils doivent faire pour distribuer ces places .
Je n'ai pas trouvé que l'approche des intervenants était toujours la bonne ils ne sont pas toujours a l'écoute de tous et doivent faire un choix a qui ils proposent un hébergements.
Le visite des centres d'hébergements permet de mieux comprendre et ce qui frappe avant tout c'est que les personnes que l'on rencontre sont des hommes, des femmes avec un travail comme nous, une famille une fierté à qu'il ne manque qu'une chose un toit ou dormir.
J'était ensuite avec une équipe très sympathique qui m'a tout expliqué leur travail, l'organisation des centres d'hébergements.
La double-écoute s'est très bien déroulée et permet de comprendre le fonctionnement des centres d'hébergements, du public prioritaire sur l'hébergement, des différentes catégories de personnes sans-abris (familles avec enfants, personnes isolées, couples).
Grâce à la double écoute et à la maraude, ce qui saute le plus aux yeux est qu'il n'y a pas assez de places d'hébergements, et que les femmes seules ou avec enfants semblent très vulnérables.
Un point intéressant est de mieux pouvoir appréhender le système de soins dans sa globalité et de comprendre les conditions de vie des sdf, des migrants, les hébergements, ...
On entend souvent parler en hiver des hébergements lors des grands froids, mais cela donne un autre regard de voir les choses "en live".
Le plus dur est peut être cependant de voir la difficulté qu'ont certaines familles, avec enfant plus ou moins âgés, pour trouver un hébergement, il est dur à comprendre qu'un homme de 25 ans pourra dormir au chaud mais que un bébé de 1 an devra dormir dehors car les hébergements ne sont pas fait pour les familles dans la majorité des cas...
Aujourd'hui les maraudes ont une place de plus en plus limitée dans l'exercice, le nombre de véhicules diminue, l'"urgence" comme ils l'appellent est progressivement remplacée par de la "stabilisation" où on propose plusieurs nuits d'hébergements pour une même personne alors que le "un pour un" (une personne, une nuit) était de rigueur dans le passé, ce qui laisse moins de places d'hébergements pour un usager qui serait recueilli par une maraude.
Cette nuit la, nous sommes allé à la rencontre d'hommes ou de femmes que l'équipe connaissait bien, car ceux sont souvent les mêmes qui chaque jour rappelle pour obtenir un nuit supplémentaire dans les centres d'hébergements d'urgence rudimentaire mais bien plus confortable que la rue.
J'ai été en stage en hépatologie avec beaucoup de sdf hospitalisés, ce fut intéressant de parler à des travailleurs sociaux, de voir la difficulté de trouver des hébergements libres et notamment des lits infirmiers, et aussi, de voir ce que les patients deviennent à la sortie de l'hospitalisation.
Certaines personnes préféraient même de rester à la rue que d’aller dans certains hébergements, c’est dire à quel point l’état dans lequel doivent être les lieux.
La découverte des centres d'hébergements a été très enrichissante tant du point de vue organisationnel que accompagnement et discussion avec les personnes sans domicile.
Les centres d'hébergements n'ont pas assez de place pour tout ceux qui en ont besoin, certains doivent passer plusieurs nuit dehors avant de pouvoir y redormir.
Tout d'abord l'acceuil des équipes du samu social très enthousiastes à l'idée de me faire partager leur quotidien et de répondre à toutes mes questions, mais aussi la découverte des réalités de la rue et des centres d'hébergements.
J'ai trouvé intéressant d'avoir pu voir en fonction de quels critères étaient attribuées les places dans les centres d'hébergements (nombre de nuits d'affilée déjà passées dehors, homme ou femme, individus +/- fragiles...), ainsi que d'avoir pu visiter un de ces centres.
On découvre aussi l'existence de violences dans certains centres d'hébergements, laissant peu serein.
D'autre part, les centres d'hébergements sont-ils réellement une aide lorsqu'on conseille aux "jeunes" sans abris de ne pas s'y rendre par manque de sécurité?
J'ai été en double écoute avec quelqu'un de très sympa qui m'a expliqué l'orientation et la différence entre plusieurs centres d'hébergements.
La double écoute m'a permis de voir comment géraient les travailleurs sociaux les nécessités d'hébergements d'urgence, et la maraude dans Paris m'a permis de prendre conscience que souvent les grandes villes peuvent en délaisser plus d'un.
J'ai adoré cette garde : En amenant des gens dans des hébergements d'urgence, en voyant les salariés du samu social écouter, parler avec les usagers sans jugement, avec empathie, j'ai compris tout le sens du mot "solidarité".
La garde au SAMU social a un côté humain incroyable nous permet de nous rendre réellement compte des conditions de vie des sans domicile fixe mais surtout des nombreuses actions mise en oeuvre pour leur venir en aide, l'intervention des travailleurs sociaux, des infirmiers et des centres d'hébergements.
La double écoute était intéressante mais le constat est que le service est totalement saturé, le nombre d'hébergements étant totalement insuffisant par rapport à la demande.
On comprend ainsi la prise en charge des SDF et le problème de places dans les hébergements.
J'imaginais naïvement le nombre d'hébergements proposés plus conséquent, et j'ai été effarée de voir la vitesse à laquelle le 115 se retrouve en pénurie de lits, et par conséquent la sélection drastique des appelants sélectionnés.
Je ne connaissais pas les différentes structures et orientations possibles pour les hébergements d'urgence, et c'était intéressant de voir un peu ce qui se passe pour les usagers du samu social et le parcours qu'ils peuvent avoir.
J'ai aussi été marquée par le nombre de demandes d'hébergements qui ne peuvent pas être satisfaites, les centres d'accueil étant très vite saturés, et par la proportion de familles dans la rue qui augmente constamment.
Ce qu'il m'a le plus marqué lors de ma garde c'est peut-être les sans domiciles fixes qui ne souhaitaient pas d'aide de la part du Samu Social ou seulement une petite collation mais pas d'hébergements..
Mais alors qu'en double écoute j'ai eu l'impression de réellement pouvoir faire avancer les choses,trouver des places d'hébergements et orienter les gens; j'ai été très déçu par la maraude, même si l'équipe était très sympathique et qu'ils m'ont tout de suite mis à l'aise, j'ai eu l'impression d'être très peu productif, nous n'avons rencontré que 10 personnes en difficultés, et seules 5 ont accepté notre aide. […] Cette expérience m'a apporté humainement, mais si j'en ai retenu quelque chose c'est surtout qu'avant même de chercher à développer la maraude, il faut investir dans les centres d'hébergements, de façon à en avoir un plus grand nombre, et surtout d'y améliorer la sécurité.
Cela doit être fastidieux pour eux de réexpliquer chaque soir à un nouvel étudiant le principe des centres d'hébergements, leurs différents noms, localisations, ou encore d'expliquer les DNP, ROPE ou ROPP alors qu'un power point rapide pourrait leur éviter de nombreuses questions et permettre de suivre les échanges plus facilement.
J'ai également pu visiter le centre Romain Roland et ainsi mieux connaître les conditions d'hébergements des personnes en situation précaire.
- Beaucoup de personnes sans hébergements sont adressées par les écoutants du 115 directement aux urgences, sans qu'il n'y ait de motif médical, juste pour passer la nuit.
Cette garde m'a permis de découvrir les centres d'hébergements de Paris (certains : Montrouge, la Boulangerie), de participer à une maraude, d'entrer en contact avec les SDFs, j'ai également assisté à un entretien entre une assistante sociale et un SDF.
Ceux-ci sont très vite identifiés et la gestion des hébergements est efficacement traitée par les operateurs (meme si des places ne sont évidemment pas toujours disponibles, ou accessibles).
Elle n'était pas prioritaire pour les hébergements le soir même.
Elle n'était pas prioritaire pour les hébergements le soir-même.
J’ai également trouvé intéressant de voir les dispositifs mis en œuvre pour aider les SDF, dont j’ignorais l'existence : bains douches publics, foyers d'hébergement, fonctionnement du 115, hébergements dans les hôtels, livrets d’adresses disponibles dans les mairies, etc.
Ensuite, au cours de la nuit, nous prodiguons des soins de premiers secours, nous transportons des hommes et des femmes dans des centres d'hébergements pour leur permettre de prendre une douche, un repas chaud, de dormir dans un lit.
J'ai pu aussi voir quelques centres d'hébergements...
J'ai pu assister à plein de type de mission ( accompagné un blessé au urgence, distribution de nourrir, rapatriement dans les centres d'hébergements pour la nuit, échange avec les sans abris ..), je n'ai pas vu la nuit passer !
Et leur limite: nécessité de cartes pour s'alimenter gratuitement, les places limitées des hébergements d'urgence..
La double écoute m'a permis de voir le côté "technique" de la prise en charge des personnes en difficulté (les hébergements pour une seule nuit, les étudiants mis à la porte par leurs parents, les personnes avec une pathologie chronique qui suivent un traitement mais ne se nourissent pas à côté, ceux qui abandonnent .. etc.)
Il serait intéressant de visiter plusieurs centres d'hébergements pour comparer un bon centre (Romain Gallant) aux centres plus précaires où sévissent violence et mauvaise hygiène.