Néanmoins un peu dessus, peu de partage avec les sans abri, le sentiment que la maraude se résume à accompagner les sans abri aux centres d'hébergements.
La nuit se poursuivit par la maraude où nous accompagnâmes en hébergement 2 familles rencontrées tantôt dans la rue, tantôt au service des urgences pédiatriques de l'hôpital Trousseau, ainsi que 4 personnes sans domicile isolées. Je pus également assister l'infirmière de notre équipe (EMA6) dans ses évaluations médicales au centre d'hébergement d'urgence Romain Rolland où nous accompagnions les personnes sans domicile.
Nous l'avons donc accompagné aux urgences puis nous sommes venus la rechercher pour l'accompagner au centre Jean Rostand pour qu'elle y passe la nuit.
C’était un plaisir de les accompagner.
Nous avons discuter simplement avec ce jeune homme accompagné de son chien: cet échange nous a apporté mutuellement un peu de réconfort et d'humanisme.
En deuxième partie de nuit, nous avons tout de même pu aider des personnes en leur apportant duvet et nourriture, ceci pour ceux qui ne désiraient pas être hébergés pour la nuit, quant aux autres, nous les avons accompagnés dans les différents centres disponibles.
J'ai accompagné l'équipe qui ne faisait que de la maraude toute la nuit, du coup étant donné qu'il y avait presque personne cette nuit je n'ai pas appris grand chose.
J'ai été très bien accueilli par l'équipe du SAMU social et ils m'ont bien accompagné tout au long de la nuit de maraude.
Cela m'a permis de comprendre les enjeux du samu social, qui est là pour "accompagner les personnes" et leur rappeler qu'elles ne sont pas si seules.
J'apprécie beaucoup le travail que l'équipe de SAMU social fait: Ecouter et rencontrer, coordonner et réguler, héberger et accompagner des personnes en situation d’exclusion est pour moi un travail très important et humain et une expérience indispensable pour un futur médecin.
Merci au super trio qui m’a accompagné.
Nous sommes partis en maraude assez tard (entre 21h et 22h) et nous avons passé beaucoup de temps à chercher un SDF que nous devions amener dans un centre sans jamais le trouver et sinon nous avons accompagner deux personnes dans un centre et discuter avec quelques autres personnes sur le chemin.
J'ai accompagné a cette occasion une équipe très sympathique, et humainement très impliquée.
J'aurais aimé avoir un "cours" sur les moyens proposés aux professionnels de santé face à un sdf hospitalisé pour accompagner sa sortie de l'hopital.
On a accompagné 3 personnes au centre d'hébergement de montrouge, il restait encore 18 places, j'ai trouvé cela dommage de refuser ces places aux personnes qui appellent le 115 tandis que lors de la maraude peu de personnes acceptent ces places d'hébergement.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, j'étais en effet accompagnée par une infirmière très pédagogue et qui aimait son métier, plus social que médical, en l'occurence.
J'ai trouvé cette expérience très enrichissante, j'étais en effet accompagnée par une infirmière très pédagogue et qui aimait son métier, plus social que médical, en l'occurence.
Tout d'abord j'aimerais remercier l'équipe fort sympathique qui m'a accompagné pour cette première maraude pour le SAMU Social.
J'ai donc été particulièrement surpris en découvrant que l'aide alimentaire était uniquement une manière de créer un premier contact avec ces personnes pour, par la suite, les accompagner vers une réinsertion dans la société.
Nous avons discuté avec plusieurs SDF connus de l'équipe avec laquelle j'étais, accompagné deux sans-abris dans un centre d'hébergement d'urgence et rencontré un monsieur depuis peu dans la rue à qui nous avons proposé d'établir un dossier afin de le faire admettre dans un centre d'hébergement pour l'hiver.
Cette activité d'aide aux personnes en difficultés a été particulièrement enrichissante car : 1) J'ai découvert une nouvelle manière d'aider autrui, qui diffère totalement du cadre hospitalier auquel nous sommes habitué, 2) Cela m'a permis d'avoir un réel échange avec certains des SDF que nous avons accompagné au centre d'hébergement, hors nous avons rarement l'occasion au quotidien de nous intéresser de près à ces personnes qui sont à la marge de la société.
Il y avait peu de personnes qui nous ont été signalées ce soir là, nous avons tout de même accompagné un homme qui nous a fait signe en nous voyant au centre d'hébergement de la porte d'Orléans, que j'ai pu visiter.
Les professionnels de santé travaillant aux urgences ou dans les structures de soins ont souvent des préjugés et des réactions de recul devant ses organismes et les SDF qu'ils accompagnent.
Premier signalement de la soirée, un homme seul à accompagner dans un centre d'hébergement.
De l'aide apportée par téléphone aux personnes qui appellent, à la maraude, j'ai été impressionné par la patience, la bienveillance et le professionnalisme de l'ensemble des intervenants que j'ai accompagné.
Je n'ai eu que très peu de signalement durant la nuit mais j'ai pu en accompagner plusieurs au centre de Montrouge, j'ai donc pu visiter ce centre!
Plusieurs personnes ont refusé de nous accompagner dans des foyers sociaux, préférant rester dehors mais acceptants quand même une boisson chaude et une couverture de survie.
Une autre personne était une femme arrivée en France assez récemment ayant subit des violences puis ayant été jetée à la rue part sa famille, et en état de choc et de détresse psychologique, qui nous a motivé à l'accompagner aux urgences.
Un événement m'a marquée pendant la garde (il m'a même fait pleurer) : l'humilité d'un homme que l'on a accompagné en camion dans un dortoir, avec pour seul bagage en main une malette de travail.
La maraude a également été une une expérience forte, avec un dialogue pas toujours spontané mais très enrichissant, à la fois avec l'équipe qui m'a accompagnée et avec les usagers transportés ou rencontrés.
Nous leurs donnons un sourire, au mieux accompagné d'une pièce.
De plus, j'ai pu rencontrer plusieurs profils différents de personnes à la rue, des jeunes, deux frères, des femmes plus âgés, un homme avec un retard mental accompagné de sa mère, ce qui me permet vraiment de réaliser que c'est une situation de plus en plus banalisé qui peut arriver à toute personne lambda.
Lors de la maraude nous n'avons pas eu beaucoup de signalement, j'ai vu peu d'usager mais j'ai quand même pu en accompagner un dans un centre d'hébergement, il était endetté et en pleine procédure judiciaire.
En maraude, j'ai accompagné une équipe de 3 personnes : une travailleuse sociale, un chauffeur et une jeune infirmière.
Nous avons pu accompagner quatre personnes au foyer Roman Rolland et leur assurer ainsi une nuit au chaud et en sécurité.
Dans la nuit nous avons accompagné un sans abris dans le foyer de Montrouge, ça m'a permis de rencontrer plein "d'habitué" du SAMU social, j'ai pu ainsi réaliser la patience qu'il fallait pour qu'un grand exclu (terme employé par les infirmières) accepte les soins.
L'équipe du SAMU Social connait très bien un grand nombre des sdf et ces derniers sont contents de nous voir arriver et de pouvoir au moins discuter avec nous, prendre une soupe ou un chocolat et au mieux être accompagné dans un foyer.
Pourquoi pas nous accompagner, nous encourager (≠ obliger...) à nouveau pour d'autres "missions humanitaires" ?
J'ai été très bien intégrée par l'équipe que j'accompagnais en maraude.
Nous l'avons accompagné à un centre, appeler un interprète et essayer de l'aider, lui donner des infos sur où aller pour manger, passer ses journées et retrouver une communauté iranienne, à sa demande.
J'ai eu la chance de pouvoir suivre un usager du début à la fin : être à la double écoute de son appel qui a duré presque 1h, puis me retrouver dans le camion de maraude qui est allé dans son secteur, et donc de le rencontrer puis l'accompagner jusqu'à son hébergement.
Au cours de ma garde au SAMU SOCIAL j'ai accompagné Nathalie (notre conductrice) et Mickael (infirmier) dans leur maraude.
Vers 21h30 ,départ dans le camion avec deux agents du samu social , en direction du premier signalement de la nuit, c'était un homme de 70 ans installé dans une rue du 11eme arrondissements, quant on est arrivé il était accompagné de deux passants, il était bien couvert et refusait toute proposition de mise à l'abri ou même une boisson chaude , on lui a expliqué qu'il pouvait nous rappeler à n'importe quel moment s'il se sentait pas bien et on est reparti direction le signalement suivant!
Je n'entends pas par là blâmer notre modèle de société, conscient que certains SDF préfèrent parfois rester dans la rue et que d'autres, pour des raisons de maladie mentales évoluées ont une propension pathologique à revenir dans l'instabilité même s'ils sont accompagnées et aidés à avoir une vie stable.
Cependant, ce que je ne trouve pas très normal, c'est que l'équipe accompagne uniquement les externes qui habitent dans Paris, ce que je peux comprendre si on habite loin (exemple dans le nord de Paris), hors j'habite à même pas 10 min en voiture du centre, mais juste hors Paris.
Nous avons reçu un signalement pour une femme d’une quarantaine d’années afin de l'accompagner jusqu'à un centre d’hébergement pour la nuit unique.
Cette garde a été une expérience fort enrichissante, l'occasion de comprendre l'action du SAMU social sur le terrain, accompagner et aider les gens dans le besoin.
Je regrette cependant l'accueil odieux d'une secrétaire d'accueil aux urgences où il a fallu de toute évidence accompagner un homme souffrant avec des antécédents médicaux importants.
Ces 2 jeunes (18 ans ) étaient accompagnés de 2 chiens et venaient d'Angers.
J'ai pu assister à plein de type de mission ( accompagné un blessé au urgence, distribution de nourrir, rapatriement dans les centres d'hébergements pour la nuit, échange avec les sans abris ..), je n'ai pas vu la nuit passer !
Je prends pour exemple un arrêt cardiaque qui survient sans qu'il n'y ait de défibrillateur ou d'adrénaline à disposition (anecdote racontée par l'IDE que j'accompagnais).
Avec l'équipe que j'accompagnais pour la nuit, nous devions entre autre aller voir ce monsieur, ce qui m'enthousiasmait car cela m'aurait permis de voir une prise en charge assez complète.
Nous avons accompagné plusieurs hommes sans domicile au centre de Montrouge; là, ils pouvaient rencontrer au petit matin une assistante sociale...
Néanmoins, même s'ils n'ont pas tous la possibilité d'accéder à un logement pour la nuit, l'équipe du SAMU SOCIAL les accompagne et les aide pour surmonter des nuits difficiles, très froides en ce mois d'octobre.
Du point de vue de la réalité à laquelle on est confrontée (et qui m'était auparavant très abstraite), elle est dure, parfois désespérante, mais il me paraît maintenant évident qu'un futur médecin tout particulièrement doive en prendre conscience, ne serait-ce pour mieux appréhender la réalité de tant de patients des hôpitaux afin de mieux les accompagner.