Cette garde du SAMU SOCIAL m'a vraiment plu dans le sens où elle m'a permis de découvrir la situation d'extrême isolement dans lequel vivaient certains sans abris. […] J'ai compris à quel point ce combat contre la pauvreté était parfois difficile et ingrat (sans-abris non coopérants, problèmes de communication avec les personnes responsables des centres d'accueil) mais nécessaire tant les sans-abris sont dépendants de ce type d'aide, dans le sens où il constitue leur dernier rempart contre l'isolement, la faim et la maladie.
Cette nuit m'a parut utile dans le sens où l'on se rend vraiment compte de la misère des gens que l'on ne voit finalement que de loin au quotidien.
Les missions du Samu Social devraient à mon sens être remises en valeur auprès du grand public qui détourne le regard, constituant ainsi comme une chaîne d'empathie vers ceux qui encore dorment dehors.
Ce que j'ai particulièrement apprécié est la limite qu'ils s'imposent dans leur activité dans le sens où ils mettent en avant la responsabilité de l'individu par rapport à leur situation précaire.
La nuit au samu social est une expérience enrichissante dans le sens ou elle offre une approche de la médecine très différente de celle que l'on a l'habitude de vivre à l'hopital.
Par les sens d'abord, et ce n'est pas rien à surmonter qu'un dégout des sens.
De plus le fait qu'il s'agisse d'une garde obligatoire rend la chose moins "humaine", dans le sens où même si nous n'avons pas du tout envie d'y aller pour raison X, on doit tout de même se forcer, ce qui semble incompatible avec la mission humaine que représente le SAMU social.
C'était une nuit intéressante et utile dans le sens ou je ne connaissais pas le fonctionnement du Samu Social.
La garde était assez spécial dans le sens ou on voit autre chose que l'aspect ' maladie ' de la médecine, en insistant un peu plus sur le coté humanitaire.
L'approche est systématique, quasi au sens médical du terme, comme nous à l'examen d'un patient, toujours en ayant en tête la prise en charge qui va suivre. […] Il faut vraiment avoir un sens aigu de l'humain et de la compassion pour travailler au SAMU SOCIAL, qu'il s'agisse du travailleur social ou du chauffeur du camion.
Cette garde au SAMU social m'a paru utile dans le sens où j'ignorais complètement les possibilités de prise en charge des personnes vivant à la rue. […] En ce sens cette garde était humainement très enrichissante.
La double écoute du 115 et le briefing de 20h m'ont paru un peu longues, car elles avaient plus un aspect administratif à mon sens.
Ça permet de réfléchir dans le sens qu'il n'y a pas de profil "type" et que sans domicile fixe ne signifie pas que la personne est marginalisée.
J'ai trouvé cette expérience assez enrichissante, dans le sens où cette premier contact avec cette réalité sociale m'a permis de mieux comprendre la situation précarité dans laquelle se trouvent les "usagers", des difficultés qu'ils ont à s'en sortir.
C'est, à mon sens, très important quand on souhaite aider son prochain.
A mon sens, le travail que les équipes effectuent est très utile et cela m'a permis de découvrir comment nouer le dialogue avec avec certaines personnes avec qui cela aurait pu paraitre difficile au premier abord.
Je me sens beaucoup plus a l'aise dans la rue et même à l'hôpital avec eux.
La deuxième d'un point de vue technique ; meme si la garde n'avait pas une visée medical pure, le fait d'aller à la rencontre du "patient" directement au terrain a été une experience interessante qui contraste avec les mode d'approche classique oùle patient se deplace a la rencontre du secteur medicale (en ce sens je pense que l'on devrait propose une garde au vrai SAMU au cour du 2eme cycle)
En effet, je n'avais jamais eu l'occasion de faire de la double écoute, et malgré le fait que se soit assez passive dans le sens où nous ne pouvons pas intervenir dans la conversation ou donner notre avis, j'ai particulièrement apprécié prendre le temps d'écouter les gens et de comprendre la difficulté bien réelle auquelle ils sont confrontés.
La nuit de maraude au SAMU social peu potentiellement présenter un intérêt pour n'importe qui avec un minimum de compassion ou de sens de l'autre.
A mon sens le travail de ces gens est extrêmement important et mériterai d'être mieux connu afin d'apprendre aux gens que c'est la peur qui les empêche de tendre la mains aux plus démunis.
Cette expérience restera dans ma mémoire, puisque vraiment emotionellement et humainement retourné, à mon sens très important de la faire, pour avoir un autre regard, et une autre forme de contact avec les SDF (autre que les gardes aux urgences) Un mot pour l'EMA avec qui j'ai maraudé, juste parfaite, et très marrante et peut être à bientôt
Mais en même temps, cette nuit m'a empli de frustration dans le sens que finalement beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir une place pour pouvoir dormir au chaud et aussi que malheureusement la prise en charge du 115 se résume souvent à du court terme, et je trouve cela très frustrant, même si les équipes font du mieux qu'elles peuvent pour à leur échelle aider ces personnes démunis à se réintégrer dans le système.
Le personnel qui fait parti du Samu social à un grand sens du partage.
C'est une expérience humaine et formatrice à mon sens.
Cette garde est une expérience unique extrêmement importante à mon sens.
Toutes ces personnes sont effectivement pauvres, au sens pécunier du terme mais elles sont aussi infiniment riches, riches d'humanité.
Le SAMU social doit tout mettre en oeuvre pour soigner ces personnes ce qui à mon sens dévalorise l'hôpital.
Le seul point négatif (si on peut considérer que c'en est un), c'est que je me sens toujours aussi impuissante face à la détresse des personnes sans-abri, ne sachant pas comment les faire sortir de ce cercle vicieux.
-A mon sens, cette garde bien que bénéfique sur le plan humain, devrait être facultative.
Je me suis prise une gifle (au sens figuré du terme).
La première partie de la garde (la double écoute) demeura trop courte à mon sens, laissant peu l'occasion de percevoir les véritables enjeux et résultats de la prise en charge téléphonique.
J'ai effectué une garde très enrichissante en août 2013 où j"ai été frappé par la grande disponibilité et le sens humain de tous les intervenants que j'ai pu observer.
Je ne sais pas si je suis tombé avec une équipe exceptionnelle ou si toutes sont comme ça, mais j'ai de l'admiration pour ces personnes qui vont au secours (pas dans le sens héros,mais sans aucun moyen ou presque, d'où mon admiration!)
En ce sens la garde au SAMU Social est bénéfique pour l'ensemble des étudiants.
La double écoute m'a, à travers le sens auditif, fait ouvrir les yeux sur la réalité des immigrés, qui débarquaient dans un pays étranger ou ils devaient faire avec une nouvelle langue et de nouvelles règles, souvent seuls perdus et ayant le SAMU social pour seul repère.
Le SAMU Social m'est apparu comme à part, dans le sens où il s'occupe de personnes dont personne ne veut en entendre parler.
En effet, la démarche du SAMU social va dans un sens opposé à celui qu'ont la plupart des personnes au quotidien, qui consiste plutôt en l'ignorance voire l'exclusion de ces personnes, alors que ce soir-là, nous sommes justement à leur rencontre, dans un but d'échange.
Cette expérience est importante pour la pratique médicale à mon sens pour éviter la stigmatisation des sans abris à l’hopital dans le sens où j’ai déjà vu des soignants laisser de côté pendant plus longtemps ce type de population, leur permettant d’avoir accès à une prise en charge peut être de moins bonne qualité.
Cette nuit au Samu sociale m'a été très bénéfique dans le sens qu'elle m'a permis de prendre réellement conscience des difficultés que rencontrent les sans-abris dans leur quotidien, que ce soit la violence, les vols ou les problèmes pour trouver un hébergement pour la nuit.
Je pense que les travailleurs sociaux du SAMU social ont beaucoup de point commun avec les médecins dans le sens où leur métier nécessite beaucoup d'empathie qui est une des qualités fondamentales dans la médecine.
A mon sens, il est essentiel que chaque étudiant en médecine puisse y aller pour avoir un aperçu du fonctionnement du 115 et de la gestion des centres d'accueil.
J'ai adoré cette garde : En amenant des gens dans des hébergements d'urgence, en voyant les salariés du samu social écouter, parler avec les usagers sans jugement, avec empathie, j'ai compris tout le sens du mot "solidarité".
La double écoute m'a moins plu dans le sens où c'était très frustrant de se rendre compte du nombre d'appels passés par rapport aux places disponibles dans les centres d'hébergement.
La maraude fut dans ce sens très enrichissante, le fait de s'arrêter pour voir les sans abris, discuter avec eux des choses les plus banales de la vie ça a un peu supprimé cette distance qui était présente jusqu'à maintenant, et au fond je pense que c'est quelque chose de très positif.
Le rôle de l'infirmière prend tout son sens dans certains cas d'incurie sévère, malgré le peu de moyens disponibles sur place pour y remédier.
C'est le fait de voir qui a mon sens est le plus important, de réaliser qu'il s'agit bien d'êtres humains que l'on rencontre, et tout cela en une demi-nuit avec un encadrement de qualité.
Un véritable travail social auprès d'une équipe qui, malgré ses divergences en interne, ont un réel sens de l'accueil et m'ont d'emblée pris en charge et mis à l'aise.
A mon sens le Samu Social n'est pas assez connu et la population générale ne connaît pas assez son action. L'initiative est très louable mais manque d'efficacité à mon sens.
En ce sens j'ai été déçue qu'il faille attendre qu'une situation se détériore pour la prendre en charge. C'est à mon sens un signe de détresse de ce service publique puisqu'il adopte une posture défaitiste.
Ils ne semblaient pas tristes, ni en colère, certains faisaient même preuve d'un certain sens de l'humour; ils voulaient juste avoir un repas chaud et passer une nuit au sec.
Notre place dans cette garde en tant qu'étudiant en médecine et surtout observateur est cependant inadapté à mon sens.
Toute la nuit ils ont voulu m'expliquer le sens de leur engagement.
J'ai vraiment pris conscience de la situation, ça m'a vraiment changé dans le sens où je fais beaucoup plus attention aux personnes défavorisées dans la rue; ce qui m'a le plus touchée, ce sont les regards des hommes et femmes qu'on aidait, leur reconnaissance, leur sourire, leur soulagement qui se lisait sur le visage et ça c'était le plus beau; J'ai également été touchée par la bonne humeur qu'ils manifestaient, et ce malgré leur situation.