Cette garde a été humainement intéressante car elle permet de se confronter à une pauvreté sur laquelle on ferme habituellement les yeux, partiellement au moins, consciemment ou pas.
J'ai beaucoup apprécié de faire cette garde avec le SAMU Social, d'avoir un aperçu de l'intérieur sur le fonctionnement de ce centre, et d'être confrontée d'une façon différente aux personnes sans logement que l'on croise dans notre quotidien.
Ce stage de nuit est une bonne opportunité afin de voir une autre facette de situations inhérentes à nos études de médecine, nous avons bien sûr été confrontés, à l'occasion de stages hospitaliers à cette population mais sans savoir ce qu'il advenait d'eux à leur sortie, comment est-ce qu'ils faisaient pour continuer à se soigner, à bénéficier d'un suivi régulier.
Cette garde est enrichissante bien qu'assez éprouvante étant donné que nous sommes confrontés à des situations sociales parfois extrêmement difficiles.
Cependant encore une fois nous avons été confrontés au problème logistique du manque de place.
Voir comment se déroulent les appels téléphoniques au 115, comment les demandes sont prises en charge, permet de mieux réaliser l'importance d'un centre de régulation, mais également les difficultés auxquelles sont confrontés les régulateurs et les appelants!
Ce qui m'a moins plu, c'est être confrontée en permanence au froid, également la conduite du chauffeur du fourgon qui était très risquée et ne mettait pas forcément à l'aise, d'autant plus qu'il s'agit d'une garde obligatoire de laquelle on aimerait bien sortir vivant et le fait de devoir rentrer à 5h du matin en passant par les rues peu sûres d'Ivry.
Cette nuit au SAMU social de Paris est une expérience intéressante, on rencontre des gens d'une gentillesse et d'une patience rare, confronté à des personnes dans des situations plus que compliquées et souvent atteint des pathologies psy.
Cette nuit m'a permis d'être confrontée de près à la réalité de la vie quotidienne de certains et de réaliser que la rue n'accueille pas seulement des hommes sans emploi, sans papiers, imbibés d'alcool, mais aussi des jeunes de mon âge, qui sont en formation ou parfois même travaillent, dont personne ne sait qu'ils n'ont pas de toit pour dormir, car ils le cachent.
La maraude permet d'être confronté à des problèmes dont tout le monde connait l'existence mais pour lesquels la majorité n'agit pas.
Cela permet de voir d'un autre oeil les gens qui sont dans la rue, si un jour, sûrement, on est confronté à ce genre de personne à l'hôpital ; Car il faut adopter une tout autre approche par rapport à notre pratique courante, car ce sont des gens qui, à la différence de la majorité des personnes, n'attachent pas une attention particulière à leur santé.
Elle nous permet de changer la visions préformée que l'on a tous des sans abris, et nous confronte à leurs véritables besoins (qui souvent se résume à un café, et un moment pour parler avec nous).
malgré les difficultés rencontrées toutes les nuits, la misère à laquelle ils sont confrontés en permanence, ils restent toujours joviaux (jovials?) […] D'ailleurs cela m'a vraiment donné envie d'être plus à l'écoute, quand je suis confrontée à soigner une personne sans domicile fixe à l'hôpital...
C'est un réel choc de se retrouver confrontés à la misère d'un trop grand nombre de personnes, de découvrir un autre monde.
Je trouve que c’est une super expérience, et qu’elle est nécessaire dans la formation de futurs médecins, étant donné qu’on pourra être confronté à ce genre de situation dans notre vie professionnelle.
Pendant la maraude, nous avons été confrontés à un monsieur qu'ils croisent régulièrement depuis 4 mois, et malgré le fait qu'il n'avance pas beaucoup (pas de domiciliation, plus de contact avec ses enfants), l'équipe est restée à l'écoute du monsieur et donneuse de conseils même ci ceux-ci avaient déjà été prodigués par le passé.
En tant que futur médecin nous serons confronté à des personnes de milieux sociaux différents et faire face à la précarité n'est pas évident.
Une nuit dans le froid et sous la pluie, mais on oublie vite "nos petits malheurs" quand on est confronté à ce genre de situations: à savoir des gens qui, elles, restent des heures, des jours puis parfois des années sans se plaindre, sous la neige, dans la saleté et parfois sans manger.
Encore une fois, j'étais confronté à une réalité connue de touts au sein du 11( mais qui, moi, me laissait choquée.
Pourtant j'ai toujours été sensible à la condition des SDF, mais je n'avais jamais été confrontée à leur "quotidien".
Un bémol tout de même, qui n'a rien à voir avec l'intérêt immédiat que représente la garde, c'est le sentiment d'impuissance et de culpabilité que l'on peut ressentir à l'égard des familles auquelles nous sommes confrontés notamment lorsque des enfants sont concernés.
Même si au fond on devrait tous s'y confronter, pas seulement les personnes du milieu médical.
Ma maraude a été très interessante car nous avons été confrontés à des situations très diverses qui nécessitaient une prise en charge différente.
C'était la première nuit un peu fraîche de cette fin d'été, j'ai pu donc être confronté, dans une moindre mesure, aux problématiques que rencontrent les équipes de maraude face à des sans abris en hypothermie, qui ne veulent pour rien au monde aller à l'hôpital.
Cette nuit avec le SAMU social, si elle ne permet évidemment pas de voir l'ampleur des besoins et du travail accompli par le 115 et les maraudes, permet de lever quelques mystères concernant le fonctionnement des systèmes d'hébergement des sans-abris et la vie de ces derniers dans la rue, ce qui, à mon avis, ne peut être que bénéfique lorsque nous sommes confrontés à ce genre de patient dans le cadre de nos stages (notamment aux urgences).
J'ai trouvé ça passionnant de rentrer en contact avec des gens qu'on croise au quotidien mais qu'on "fuit" plus ou moins puisqu'ils nous confrontent à l'idée de misère, qui nous met parfois mal à l'aise.
Du point de vue de la réalité à laquelle on est confrontée (et qui m'était auparavant très abstraite), elle est dure, parfois désespérante, mais il me paraît maintenant évident qu'un futur médecin tout particulièrement doive en prendre conscience, ne serait-ce pour mieux appréhender la réalité de tant de patients des hôpitaux afin de mieux les accompagner.
Cette nuit nous avons été confrontés à un cas qui a beaucoup touché l'ensemble de l'équipe : 2 jeunes femmes ont appelé le 115 pour signaler un homme à priori sans abris, complètement perdu.
Je pense que cette expérience est très utile dans notre cursus, car nous sommes (et seront) régulièrement confrontés à des sans-abris, même dans les services.
On m'a ensuite expliqué qu'il y avait beaucoup de turn-over parmi les équipes en raison des difficultés auxquelles on est confronté quand on travail dans ce milieu.
Je trouve ça difficile, pour y avoir été confronté que quelques heures à une période de l'année assez clémente encore.
Les sans abris appellent pour un hébergement pour la nuit, et malheureusement certains sont confrontés a un manque de places lorsqu'ils appellent ,et sont donc obligés de rester dehors ..
Vivant à Paris, je suis tous les jours confrontée dans la rue à des personnes sans abris.
C'est l'événement qui m'a le plus marqué pendant la nuit car je ne pensais pas être confronté à autre choses qu'à des sans-abri et la situation de cette dame m'a touché.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
En effet cet instant, nous permet d'être confronté à de réelles situations (par exemple personne sous dialyse 3 fois par semaine qui vit dans la rue..).
Je me suis confrontée aux réalités auxquelles les gens de la rue se trouvent chaque jour, les difficultés qu'elles peuvent rencontrer pour trouver un hébergement.
L’ensemble de l’équipe était disponible pour répondre à l’ensemble de mes questions et il régnait dans la plateforme une très bonne ambiance malgré les appels qui nous confrontaient souvent à des situations difficiles auxquelles le SAMU social ne pouvait pas répondre favorablement.
, et l'équipe du Samu social comporte vraiment de très belles personnalités, qui n'ont pas peur de se confronter à ce que la pauvreté mais qui se bouge pour faire changer les choses (ça change du pessimisme des gens enfoncés dans leur fauteuil et qui répètent sans arrêt "oh de toute façon on ne peut rien faire !!")
J'ai également été confrontée à la difficulté d'avoir quelqu'un d'absolument démuni face à soi, qui nous regarde de manière interrogatrice, et de ne pas savoir du tout comment réagir.
Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
Concernant la double écoute, de ce que j'ai vu les personnes qui appellent le Samu doivent se confronter à de très longues durées d'attente au téléphone ( certaines personnes que nous avions eu au téléphone avaient essayé d'appeler toute la journée sans succès et avaient attendu parfois jusqu’à 1h30 au téléphone )avant d'avoir une personne au bout du fil, pour se voir refuser une place en centre dans la grande majorité des cas devant le faible nombre de disponibilités dans les centres, ce que j'ai personnellement trouvé assez choquant.
La double écoute nous permet d'être confronté aux gens qui doivent appeler le 115 pour trouver un abri la nuit, aux gens qui sont défavorisés et appellent pour avoir du soutien, de l'aide pour trouver où dormir, où manger, où se laver, ou simplement, où être écouté.
C'est une chose de savoir qu'il ne faut pas dépasser cette ligne entre vie personnelle et vie privée, c'en est une autre que d'être confrontée à la tentation de la franchir, de ne finalement pas le faire et de pouvoir réfléchir à cela à froid par la suite. 3) l'indispensable rôle de l'équipe, des échanges horizontaux et verticaux avec des homologues, des collègues aux compétences différentes, des supérieurs ou des superviseurs m'est apparu tout à fait criant dans un contexte difficile comme celui du 115.
Je n'ai jamais été confronté à la rue, à ce qu'elle en est.
Certes cela permet d'être confrontés aux problèmes que rencontrent les équipes cependant c'est assez long et j'aurais trouvé plus intéressant de poursuivre la double écoute.
Cette garde, c'était déjà aller au delà de mes préjugés, et me confronter à leur quotidien.