Parfois, alors que le camion était simplement à un feu rouge, certaines personnes faisaient signe pour qu'il s'approche parce qu'elles avaient besoin d'aide. […] L'aide apportée par le Samu social n'est pas simplement de trouver un logement pour la nuit ou pour la semaine, certaines personnes ne le voulaient d'ailleurs pas. Elles avaient simplement besoin d'avoir un contact humain, de pouvoir discuter sans se sentir jugées, d'échanger quelques paroles.
L'écoute télephonique n'étais pas très interressante, simplement des gens qui apellent pour avoir une place en foyer.
J'ai eté etonnée de la variété d'âge et de milieu dont lesquels sont issues les personnes nous appelant pour que l'on viennent les aider ou simplement les personnes qu'on croise durant la maraude.
Il suffisait presque d’avoir enfiler le manteau gravé samu social pour sentir le contact naître facilement avec les sans abri et discuter simplement du quotidien, des besoins momentanés ou de réelles nécessités.
Nous avons discuter simplement avec ce jeune homme accompagné de son chien: cet échange nous a apporté mutuellement un peu de réconfort et d'humanisme.
J'ai vécu cette nuit là une expérience enrichissante me faisant prendre connaissance de la rudesse des nuits d'hiver vécues dans la rue et des difficultés inhérentes à la vie sans domicile, concernant notamment l'hygiène, l'hostilité des conditions climatiques, la perte de tout confort, ou plus simplement l'aliénation liée à la vie en solitude et en totale autonomie, la subsistance au jour le jour.
Une situation particulière, la première de la soirée a attiré mon attention : la prise en charge d'un homme dans le 10eme, bien connu du samu social, qui m'a expliqué sa situation et son ressenti, qui voulait simplement parler à quelqu'un.
On ne se rend pas assez compte de ce qu'est la vie des sans abris avant d'aller à leur rencontre, d'essayer de les aider, de leur demander s'ils n'ont besoin de rien, ou alors tout simplement de discuter avec eux ...
Une découverte des condition d'hébergement proposé au personne sans abri qui sont tout simplement inhumaine.
J'ai aimé la façon dont les gens peuvent être reconnaissants lorsqu'on leur donne simplement un café;..
J’ai appris une multitude de choses sur le samu social et notamment sur ce que nous étudiant pouvons faire pour l’amelioration de prise en charge hospitaliere ou même simplement en faisant des propositions dans la rue !
Les maraudes nous montrent les différentes manières d'aider ces personnes, en leur proposant un hébergement d’urgence pour la nuit, un repas ou des vêtements chauds, ou tout simplement en les aidant à renouer le dialogue avec la société et écouter les histoires qu’ils ont à nous raconter.
Rencontrer ces sans abris, discuter et échanger avec eux m'a tout simplement fait découvrir un autre monde, qu'on croise pourtant tous les jours sans s'y attarder.
Ce qui m’a le plus marqué durant cette nuit a été la rencontre avec un grand exclu, à la rue depuis plus de 20 ans, et avec qui chaque équipe s’arrête pour discuter, prendre un café, ou simplement s’assurer que “tout va bien” lors de chaque maraude.
Les maraudes permettent d'avoir un contact plus sincère avec les démunis que le contact strictement médical qu'on aurait eu à l'hôpital, et permet aussi de se rendre compte qu'on peut aider concrètement les gens avec des gestes simples: simplement discuter, donner un repas chaud...
La maraude m'a permis de dépasser une certaine appréhension vis-à-vis des sans abris et m'a réappris à les voir tout simplement.
La maraude quand à elle nous atteignait encore plus directement par le contact avec des gens qu'on croise tous les jours et que finalement on pourrait contribuer à soulager un petit peu en leur parlant simplement.
Même si bien sur nous nous arrêtons volontiers sur le chemin pour distribuer un café ou tout simplement discuter, prendre des nouvelles des gens qui pour la plupart sont bien connus par les équipes du SAMU ! […] Une place dans un logement social pour la nuit, un café, une écoute, ou tout simplement un sourire c'est une première main tendue ! Et puis cette garde m'a aussi permis de découvrir tout simplement le fonctionnement du SAMU social que, pour être honnête, je ne connaissais que de nom sans pour réellement savoir leur champ d'action etc.
Par contre, après réflexion je n'ai pas très bien compris l'utilité de simplement "recenser" les différences personnes que nous croisions sans leurs apporter une aide même minime ( collation, couverture...).
La maraude est sans doute le moment le plus intéressant car cela permet de prendre contact avec les personnes ayant besoin d'un logement pour la nuit ou tout simplement besoin d'interaction, de discuter avec des gens.
Je trouve formidable le travail que réalise toutes les nuits les personnes du SAMU Social pour aller chercher les SDF et les emmener dans des refuges pour passer la nuit ou tout simplement passer un peu de temps avec eux.
Mais une fois dans le camion, nous "transportions" simplement les usagers...
Ainsi au standard certaines personnes appellent simplement pour donner des nouvelles de leur situation, raconter leurs différentes démarchent administratives, parfois parler de leurs contrariétés. […] Les personnes isolées sont abordées par l'équipe avec sympathie et simplicité enfin de leur proposer de quoi boire, manger, un emplacement pour la nuit ou simplement de discuter et d'entretenir le lien social.
D'un point vue humain j'ai aimé la garde, partager tout simplement une discussion autour d'un café, écouter des parcours de vie compliqués.
Pour résumé ça m'a rappeler la nécessité du contact et son aspect social, pas seulement professionnel patient-soignant, mais simplement avant tout humain à humain, englobé dans ces complexités (psy, urgence prioritaire de la santé, défense/réserve ...).
Ce fut intéressant de participer à la double ecoute pour comprendre les plaintes, desirs ou simplement le fait de vouloir etre entendu de la part des usagers.
Concernant la double écoute, on observe simplement les standardistes traiter les appels et répartir les demandeurs dans les centres sur la base du premier arrivé premier servi, ce qui est d'un intérêt limité.
Il s'agissait simplement de donner 2-3 cafés et 1 couverture à très peu de personnes au final, et même si ce travail est très important et utile, il ne concerne pas du tout nos études.
Cette aide passe par la recherche d'un logement social où passer la nuit, par le don de nourriture, par le don de vêtements, ou tout simplement par la rencontre de ces personnes qui sont le plus souvent isolées de tout lien social.
L'une a refusé toute aide, une autre a accepté d'être hébergée pour la nuit, d'autres étaient heureuses de simplement discuter, chanter, rire autour d'une tasse de café.
La dimension sociale est beaucoup plus importante que ce que je pensais, certains appels au 115 sont destinés simplement à faire la discussion alors que je pensais que ces appels la était redirigé vers des organismes tels que SOS amitié.
bref, qu'ils souffrent tout simplement.
Lors de notre maraude, nous sommes allés à la rencontre de nombreux usagers pour leur trouver un hébergement pour la nuit ou simplement discuter avec eux et leur demander ce qu'on pourrait faire pour eux.
Créer un lien de quelques minutes ne serait-ce que discuter (d'une partie de leur histoire ou simplement de la recette d'un gâteau), nous montre la nécessité de mettre d'avantage de moyens pour essayer d'aider ces personnes.
Si certains sont méfiants, d'autres très chaleureux désirent simplement parler autour d'un café/bolino, ou être hébergé pour la nuit dans un centre.
Je pense simplement, par ce fait, qu'il faudrait laisser le choix aux équipes d'accepter de marauder ou non avec des étudiants et ne pas les forcer à le faire, ce qui est le cas aujourd'hui.
Pour conclure, je pense qu'il faut essayer de poursuivre cette expérience, pas seulement en tant qu'étudiant en médecine mais tout simplement en tant que citoyen.
L'équipe à été sollicitée toutes la nuit, sans interruption, pour des demandes d'hébergement ou simplement une boisson chaude.
J'ai bien aimé cette nuit au samu social car l'équipe avec qui j'étais considérait vraiment les sans-abri comme des personnes égales aux autres sans sentiment de pitié, simplement là pour les aider, tout en étant conscient de leur situation, en essayant de les tirer vers le haut.
Cela permet également de découvrir des personnes que l'on a trop peu souvent l'occasion de rencontrer: les SDF d'une part, si semblables en apparence, mais diamétralement opposés lorsque l'on creuse un tant soit peu; les membres du SAMU SOCIAL d'autre part qui ne comptent pas leur temps et s'arrêtent dès que l'occasion se présente, afin de rencontrer des nouveaux arrivants dans le monde de la rue ou simplement pour échanger quelques mots avec une connaissance de longue date, dans le but d'en savoir plus sur son passé.
Parfois en famille, avec des enfants voire des nourrissons (1 mois pour le plus jeune de cette nuit) ils demandent simplement une nuit au chaud, ce que l'on peut rarement leur fournir par manque de place..
Le travail des maraudeurs et des écoutants est primordial, sans eux ces personnes en détresse seraient tout simplement oubliées par notre société.
C'est aussi ça le samu social, des petites attention toute simple, un café, un sourire, une parole, ou tout simplement une oreille pour écouter.
J'ai été touché par les voix au téléphone et les rencontres pendant la maraude car tout simplement ces hommes et femmes sont comme nous.
Nous entamons, la discussion : il n'avait besoin de rien, il profitait simplement de cette soirée du mois d'août, et il était logé depuis plus de quatre ans dans un centre de stabilisation situé à deux pas de là.
On s'est d'abord arrêté à un hôpital psychiatrique récupérer une dame qui devait être hospitalisée en LHSS, ce qui m'a permis de visiter la structure et tout simplement de connaître son existence.
Nous avons fini par lui trouver un hébergement pour la nuit dans un centre près de Paris ; il s'est alors installé pour diner, et je l 'ai regardé, assis, parmi ces autres hommes, marqués par le temps et la misère ; me disant qu' en face de moi, il y ' avait quelqu'un, qui avait simplement mon age.
qui rejettent un patient car il est SDF, alors que là où je travaille aux urgences on ausculte des patients simplement constipés !!!
J’ai rencontré une jeune fille à peine plus âgée que moi qui m’a particulièrement touchée, elle ne voulait pas d’aide en particulier mais simplement discuter, nous sommes restés une bonne heure avec elle et je n’ai pas vu le temps passé.
Pour conclure, je dirai simplement que c'est une expérience enrichissante humainement et professionnellement.
Je suis reconnaissante d' avoir pu participer à la maraude et d' avoir pu établir un contact avec des personnes malheureusement trop souvent mises de côté et qui ont beaucoup à partager, de pouvoir leur serrer la main et simplement discuter pour leur montrer qu'ils ne sont pas seuls et qu'ils peuvent compter sur le Samu social dans le cadre notamment des veilles.
D'un point de vue plus égoïste, cette expérience permet de réfléchir tout simplement au confort de vie dans lequel nous évoluons et que tout le monde n'a pas la chance d'avoir.