C'est une bonne chose d'avoir un service disponible 24h/24 7j/7, pour autant je pense qu'il devrait y avoir une branche qui soit destinée à l'écoute des appelants, un peu comme dans SOS amitié.
Je n'ai pas été trop pris de cours ni impressionné par eux, finalement ça ressemble un peu au patient un peu difficile qu'on a souvent dans nos service.
La double écoute est très intéressante en particulier pour les externes ayant passé du temps en stage aux urgences, pour comprendre d'où viennent les personnes sans domicile lorsqu'ils arrivent dans le service et où il repartent après la prise en charge.
la barrière de la langue passe encore ( système de traduction téléphonique avec un service dédié), ce sont les accents de la langue qui sont le plus difficile. […] Nous n'avons jamais pu savoir si il était connu du service, où avait il dormi la nuit dernière, où mangeait il...
Enfin, il est scandaleux et intolérable qu'aujourd'hui (le 12 mai 2016 en fait), à Paris, en France, on doive laisser un SDF, handicapé, qui a besoin de traitement, à la rue, sous la pluie, seul, dans son fauteuil roulant, car il y a seulement 2 places dans tout Paris pour les personnes handicapées dans les structures d'hébergement d'urgence et qu'aucun service d'urgence n'est en mesure de l’accueillir (alors qu'à côté de cela on accepte des personnes qui viennent pour des rhumes, des infections urinaires,etc..)
Une sensation de "dû" parfois énervante mais vite remplacer par la satisfaction de l'utilité du service rendu.
Ceci m’a doublement choquée : d’une part, les urgences (service public !!!)
Le partage de quelques discussions furtives avec les "usagers", mot couramment employé pour parler des SDF "habitué" du service.
De plus j'ai réaliser cette garde pendant le pôle urgence réanimation pendant lequel j'ai effectuer beaucoup de garde dans mon service.
Cette maraude était un contact différent avec les sans abris que celui que nous pouvons avoir lors de nos gardes dans les différents services d'urgences.
Le samu social ne résout pas le problème de la précarité directement mais permet l’accès aux droits sociaux et la réorientation vers les services et structures de droit commun.
Tres bien accueillie par l’équipe, on m’a d’abord expliqué le fonctionnement du 115 avec les différents services.
Cela complète parfaitement notre formation médicale en ce sens qu'elle nous permet d'appréhender concrètement les conditions de vies des personnes en situations précaires, d'échanger avec eux,et de comprendre un peu mieux ce que vivent ces gens au quotidiens que nous rencontrons pour notre part le plus souvent dans nos services d'accueils des urgences.
Aussi, il faut considérer ces phrases, non pas comme des accusations, mais comme un ressenti, c'est pourquoi nous devons faire avoir un oeil critique sur notre façon d'accueillir les patients dans les services d'urgences et oeuvrer à rétablir la confiance si chère à notre exercice médical.
J'ai commencé par la double écoute de 18h à 20h qui permettait de comprendre comment était organisé le service d'appel, la répartition des places dans les centres d'hébergement, qui appelle, dans quelle situation sont les personnes..
Lorsqu'on lui disait au revoir à l'acceuil du service de psychiatrie il me serra la main et me remercia mille fois de l'avoir sauvé et me fit la bise les larmes aux yeux. 2 heures plus tard on recoit un coup de fil du même Monsieur, anxieux, car il n'a pas encore été pris en charge et il ''attend tjrs en salle d'attente'' (nous étions dans un service de psy, pas aux urgences)...
Le samu social est vraiment tout un univers aux services des plus démunis, tentant de faire son maximum pour les aider.
Maraude réalisée avec un trio attachant composé d'un conducteur en service depuis 6 ans et un grand sens de l'humour, un travailleur social à l'écoute de tous et une nouvelle infirmière, douce et attentionnée.
En conclusion je suis très content de cette nuit passée au SAMU social, cela m'a permis de voir ce qu'il se passe dans la rue d'un autre oeil et donné certaines clés pour l'approche des plus démunis aux urgences maintenant que je sais comment s'est passé leur arrivée dans ce service.
- un usager que l'on a déposé dans un service d'accueil d'urgences.
J'ai donc passé une très mauvaise soirée, à quelques jours des partiels, entre deux gardes de réanimation, avec l'impression de perdre mon temps comme rarement (ah si, peut être lors des autres partenariats "exceptionnels" type samu75, SIS, tabac info service), puisque je n'ai rien appris qui puisse servir à ma pratique médicale, que je n'ai été d'aucune utilité, que je n'ai pas été rémunéré (cela dit je préfère qu'on supprime cette garde plutôt que de nous faire l'honneur de nous rétribuer par 20 euros).
J'ai beaucoup apprécié notamment la double écoute et la séance de briefing de 20h qui permet de voir comment tout le service est géré et d'être en approche avec des situations très différentes.
Cela nous permet aussi d'avoir une autre approche de la misère que l'on peut voir dans les services hospitaliers , peut être mieux l'appréhender, avoir un meilleur contact avec les sdf que l'on sera amené à prendre en charge en tant que futur médecins. […] De ma maigre expérience d'externe je remarquerai juste qu'une prise en charge par les structures sociale adaptées comme le samu social couterait moins cher à la société qu'une absence de prise en charge faute de moyen puisque celle ci sera faite dans un deuxième temps faute de mieux et de manière plus onéreuse , par les services des urgences hospitalières de l'aphp.
- A noter le très mauvais accueil des services d’urgence envers le SAMU social ==> sensibilisation à faire auprès de tout le personnel des SAU via les chefs de service ==> serait-il possible de faire passer le message par notre doyen, a minima dans les SAU de l’UPMC au titre d’un « message collectifs des externes qui font une garde au SAMU social » ?
- A noter le très mauvais accueil des services d’urgence envers le SAMU social ==> sensibilisation à faire auprès de tout le personnel des SAU via les chefs de service ==> serait-il possible de faire passer le message par notre doyen, a minima dans les SAU de l’UPMC au titre d’un « message collectifs des externes qui font une garde au SAMU social » ?
Cette expérience au SAMU social me paraît très utile pour avoir une idée de ce que vive les personnes de la rue, que nous rencontrons régulièrement dans les services hospitaliers.
Je pense que cette expérience est très utile dans notre cursus, car nous sommes (et seront) régulièrement confrontés à des sans-abris, même dans les services.
La personne qui me reçoit dans les service d'appel est excellente !
Cette famille ne connaissait pas le samu social, nous avons donc passé du temps à leur expliquer comment contacter le 115 afin qu'ils puissent profiter de leurs services.
Étrange situation que celle-ci dans la nuit à Paris dans un coin de rue sentant mauvais, ou un SDF proposait ses services pour discuter en italien pour aider deux hommes à trouver un foyer pour la nuit, alors que lui même allait rester dehors pour la nuit et qu'aux yeux de la société il n'est utile pour personne.
Alors SAMU social, utilisez les dernières réformes quant au service civique pour interpellez les 15-20ans de notre société, futurs leaders de demain.
Je dirai même que l'idéal serait que tous les lycéens y passent, une sorte de service civique.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Une garde au SAMU SOCIAL au cours des études médicales est aussi nécessaire que les gardes habituelles dans les services ou aux Urgences.
C'est en effet avec honte que j'ai écouté l'un deux raconter comment, alors qu'il devait être opéré rapidement d'une tumeur cérébrale, il était parti du service où il était hospitalisé parce qu'il sentait le personnel hostile à son égard, le pointant du doigt à cause de son accoutrement.
Mais tout le monde ne connait pas ce service et certains préfèrent rester faire la manche plutôt que d'être héberger, certains préfèrent rester en couple plutôt que d'être séparé.
- laisser l'externe initier le contact avec un usager connu du service pour mettre en pratique ce qu'il a retenu de l'observation et pouvoir bénéficier des conseils personnalisés des professionnels présents - l'expérience pouvant être intéressante sur le plan strictement intellectuel, mais il faut l'admettre, très peu pour le cursus, cet atelier devrait être facultatif - enfin, un point logistique mais d'une importante non moindre : la maraude ne ramène l'externe qu'après le dîner qui dure une heure et demi...
Il y a de quoi faire honte à bon nombre de services hospitaliers......
J'ai pu comprendre ce que ce service représentait pour ses usagers, les enjeux derrière une simple maraude.
Evolution dans le service : Afin d’établir un lien avec les enfants malgré la barrière de la langue, utilisation de bonbon.
Arrivés là-bas, Sophie m'a fait visiter le lieu et m'a expliquée les différents services proposés.
Les examens approchant, ayant été de garde la nuit de samedi à dimanche, et l'étant de nouveau de lundi à mardi dans mon service, bien que persuadée qu'il y a beaucoup à dire sur les améliorations à apporter, je suis obligée d'abréger. […] Et que les choses soient claires : je continuerai à faire avec plaisir des gâteaux dans les services où l'ambiance y pousse d'elle-même, parce que l'équipe est adorable, parce que ce sera un « plus », un jour, un moment agréable à passer ensemble.
Pour développer le coté humain et les qualités relationnelles des étudiants en médecine, maintenez plutôt les écoutes au SIDA info service, au CFCV, etc, encouragez les gardes aux urgences et en réa, ....
De plus, la qualité intrinsèque de ces refuges est très variable : quand certains proposent des chambres de 2-3 personnes, un personnel qualifié, les services d'assistantes sociales, d'autres se résument à d'immenses dortoirs de 300 places où violences et vols sont monnaies courantes.
En arrivant, un petit livret d’accueil m’a été distribué dans lequel les grandes lignes, la charte et l’organisation du service sont présentées de façon succincte.
L'équipe au sein de laquelle j'étais en observation rapporte que les personnes dans la rue sont moins bien accueillies que les autres dans le service d'urgence à l'hôpital.