Les publics ciblés sont majoritairement reconnaissants, plus demandeurs d'attention et d'un endroit pour dormir que de soins.
Cette experience permet de porter un regard different sur ces personnes que l on croise tous les jours sans faire attention.
Je pense que j'ai du passer de nombreuses fois devant lui sans jamais vraiment faire attention.
En effet les membres du samu social apportent au personne dans la rue du réconfort tant sur le plan physique en leur apportant des couvertures, boisson chaude voir un toit dans un de leur foyer, tant sur le plan moral en leur apportant de l'attention, écoute et la possibilité de voir un assistant sociale.
En effet je vis depuis maintenant 4 ans sur Paris et je n'avais jamais autant parlé ni fais attention à autant de SDF. […] Félicitation à toute l'équipe du SSP pour leur courage, leur gentillesse, et leur attention à toutes ces personnes misèreuses.
Une situation particulière, la première de la soirée a attiré mon attention : la prise en charge d'un homme dans le 10eme, bien connu du samu social, qui m'a expliqué sa situation et son ressenti, qui voulait simplement parler à quelqu'un.
Je pense que chaque étudiant (et pas qu'en médecine) devrait faire une nuit au Samu social pour peut être mieux se rendre compte de la misère humaine qui nous entoure et dont on fini par ne plus faire attention.
Ces quelques heures à parcourir les rues de Paris à la recherche de gens à qui l'on ne prête jamais attention fut très enrichissante.
Quand on passe sans y faire attention quand on circule dans paris on ne les vois pas mais quand on y prête attention comme lors des maraudes, il y en a partout...
Expérience vraiment enrichissante qui nous permet d'entrer en contact avec ces personnes défavorisées que l'ont croise chaque jour sans forcement leur prêter attention.
Etant purement parisienne, les SDF étaient pour moi normaux et faisaient partie du paysage, tel un arbre ou un trottoir, ils sont la mais on n'y fait pas attention.
Nous voyons des SDF tous les jours dans la rue ou dans le métro, et pourtant nous ne faisons pas attention à eux.
J'ai eu un sentiment mitigé en sortant de cette soirée au samu social : d'une part, j'ai été mise face au manque de moyen concernant les logements d'urgence, notamment pour les lits de femme, et d'autre part je me suis rendu compte à quel point les petits gestes envers les personnes les plus marginalisées sont importantes pour eux, à quel points ses attentions ne sont pas négligeables.
Les maraudes en camion étaient très enrichissantes également, par le fait qu'on allait au contact d'individus sans abris auxquelles malheureusement on ne fait que rarement attention en dehors de cette nuit de garde.
J'ai été touchée par l'attention portée aux plus démunis par chacun des membres de l'équipe du camion, ainsi que par celle des écoutants.
Cette petite immersion au SAMU social a été une véritable expérience humaine, la découverte d'un petit monde parallèle, auquel je n'avais jamais fait attention auparavant.
Cette experience au Samu Social m'a permis de découvrir un monde que l'on cotoie tous les jours mais auquel on ne fait pas forcement attention.
On y découvre des personnes très impliquées envers les autres, c'est un veritable don de soi que ce soit les ecoutants ou les maraudeurs, on aborde la rue d une autre façon, apprendre à écouter les autres, découvrir que apporter de l attention signifie énormément pour ces personnes C'est une expérience pas facile : il fait très froid, on voit beaucoup de misère mais on se sent heureux d échanger quelques paroles avec ceux qui en ont besoin et surtout de pouvoir leur apporter quelque chose A maintenir ++ De plus toutes les équipes sont très agréables et répondent volontier à toutes nos questions
Durant ma garde j'ai vu de très belles scènes où les sans abris étaient ravis de se faire aider, jusqu'aux larmes même, juste pour un peu d'attention et de gentillesse.
Il serait bon de signaler au coordinateur chargé des équipes de faire attention de l'équipe dans laquelle il met les étudiants.
Nous croisons souvent des personnes sdf dans la rue et malheureusement dans notre vie de tous les jours nous n'y prêtons pas forcément attention.
La dignité leur est rendue, les chauffeurs infirmiers et travailleurs sociaux leur donne toute leur attention pour pouvoir les aider sur tous les plans de la vie quotidienne, leur travail est remarquable, ils sont vraiment motivés par le bien être de l'usager tout en respectant leur choix quant à la prise en charge.
L'équipe a été adorable avec moi mais ils m'ont précisé que cette mission exigeait plus de rigueur et d'attention de leur part, ce qui fait qu'ils ont eu moins le temps de discuter et de me faire partager leur expérience.
La nuit s'est très bien passée dans la bonne humeur et l'entraide, avec une particulière attention à me faire participer aux interventions.
La nuit au SAMU social m'a permis de reprendre conscience du fait que les sans abris devaient survivre et trouver un moyen de se sentir exister, de communiquer avec les gens qui appartenaient à un monde auquel il ne faisaient plus partis, dont ils étaient témoin de l'activité mais ou leur contribution étaient plus que limités; et que les seuls qui prêtaient attention à eux étaient le SAMU social.
Ça ouvre vraiment les yeux sur un monde jusque là inconnu dont on ne fait jamais vraiment attention.
Le stage d'une nuit au SAMU SOCIAL de Paris fut une expérience unique pour prendre pleine conscience de la réalité et dureté de la vie de personne que nous croisons dans la rue au quotidien sans y prêter trop attention, car les SDFs sont devenus une chose banale à Paris.
Je me disais qu'il suffit de faire un peu attention à ce qu'il se passe autour de nous, tous les jours, pour se rendre compte que la vie est plus dure pour certaines personnes et qu'elles ont besoin d'aide.
S’arreter pour parler et aider comme on peut ces gens, que l’on croise tous les jours mais auxquelles malheureusement on ne fait pas forcément attention.
Je suis très admirative des travailleurs sociaux, des infirmières et des chauffeurs qui font preuve d'une grande attention et bienveillance envers les sans abris.
Les gens y étaient très accueillants que ce soit à la double écoute ou lors des maraudes, on fait vraiment attention à nous.
A force d'habiter à Paris, on commence malgré nous à ne plus faire attention aux gens dans la rue et peu de personne savent qu'il y a des organismes ou des centres d'appels qui peuvent les aider.
Nous sommes donc allés à la rencontre d'individus vivant à la rue, individus auquel je ne prête d'ordinaire pas attention, avec qui j'ai pris le temps de discuter de leur vie, leur état d'âme, des raisons qui les ont poussé à venir en France (la grande majorité était une population immigrante).
Mais c'est une vraie manière de créer un premier lien et de montrer notre respect et notre attention face à leur situation, je m'y suis vite habituée et cela m'a impliquée immédiatement dans la maraude.
A présent le dialogue est plus simple, je les vois comme des personnes ayant besoin d'aide, et une aide qu'on peut leur apporter en leur accordant de l'attention, ou en appelant pour eux le Samu Social le soir.
Cette garde est très enrichissante, tout d'abord sur le plan humain, car, habitués à rester un peu dans sa bulle, on apprend à s'approcher des plus défavorisés, à leur parler, à discuter avec eux, à leur montrer notre considération et attention pour eux.
Avant celle-ci, je n'avais jamais prêté attention à leur travail, pourtant colossal.
Les maraudes avec l’équipe (très accueillante) m’ont permis de poser un regard nouveau sur ces personnes que nous voyons trop souvent en allant travailler ou allant acheter son pain et à qui nous ne prêtons pas toujours attention, en oubliant parfois que ces personnes ont un vécu, des sentiments, une fierté.
Cela permet de voir d'un autre oeil les gens qui sont dans la rue, si un jour, sûrement, on est confronté à ce genre de personne à l'hôpital ; Car il faut adopter une tout autre approche par rapport à notre pratique courante, car ce sont des gens qui, à la différence de la majorité des personnes, n'attachent pas une attention particulière à leur santé.
C'est aussi ça le samu social, des petites attention toute simple, un café, un sourire, une parole, ou tout simplement une oreille pour écouter.
Il était impossible de communiquer avec elle à cause de son délire (fabulations, logorrhée, thème persécution, perte de l'attention).
Le dilemme est de trouver un endroit acceptable où dormir chaque nuit, ce que nous voyons tous les jours sans vraiment y faire attention.
-Finalement expérience importante, non pas pour nos études médicales, mais pour une prise en compte de la réalité sociale dans laquelle nous vivons et à laquelle la plupart des étudiants ne font pas attention le reste du temps.
J'ai vraiment pris conscience de la situation, ça m'a vraiment changé dans le sens où je fais beaucoup plus attention aux personnes défavorisées dans la rue; ce qui m'a le plus touchée, ce sont les regards des hommes et femmes qu'on aidait, leur reconnaissance, leur sourire, leur soulagement qui se lisait sur le visage et ça c'était le plus beau; J'ai également été touchée par la bonne humeur qu'ils manifestaient, et ce malgré leur situation.
Ils font très attention à l'intérêt qu'on porte à ce qu'ils font et ce qu'on pense, aux questions qu'on se pose. 1er appel, un SDF qui avait froid.
La partie maraude a été plus dure psychologiquement mais très utile car on se rend compte de la réalité des conditions de "vie" de ces personnes que nous croisons tous les jours dans la rue sans (plus ou moins) y prêter grande attention.
J'ai partagé la nuit avec des hommes et des femmes que je ne reverrai probablement jamais, pas une seule seconde je ne serai capable de comprendre ce qu'ils vivent, moi qui suis rentrée tranquillement dormir dans mon lit à 4H, mais j'ai appris à prêter attention à ces vies qui sont là dans la rue et que j'évitais le plus souvent dans le métro et dans les gares.
Cette garde est très utile pour se rendre compte de ce que vivent les gens auxquels on ne fait pas attention lorsqu'on passe à coté d'eux habituellement.
Pour être honnête je n'avais jamais songé à signaler quelqu'un au 115, il est certain que cette garde nous donne un autre regard sur ces situations difficiles, nous permet de faire à l'avenir plus attention.
Passants comme usagers peuvent appeler le 115, la première partie de la nuit, les signalements concernaient plus particulièrement les appels de passants inquiets pour certains SDF (certaines personnes y pretent attention, j'ai trouvé cela touchant ...), la seconde partie de la nuit consistait plus à un "ramassage" des usagers ayant obtenu les faveurs du 115.
Certaines personnes m'ont touchée pendant cette nuit lors des maraudes, j'ai vu des gens que j'avais déjà croisé (sans y faire attention) lors de balades.
Les trois personnes avec qui j'étais pour la maraude étaient très sympathiques, ils ont répondu avec attention à mes questions et ont fait leur maximum pour m'intégrer à l'équipe.