Ce système de gardes est très intéressant car cela permet de comprendre le fonctionnement du SAMU social.
C 'est une expérience intéressante, permettant de découvrir la prise en charge dont peuvent bénéficier ces personnnes en dehors du système hospitalier.
J'ai aussi appris à connaitre l'organisation du système de SAMU de Paris et les raisons de son efficacité.
Cette nuit permet aussi de mieux aborder et comprendre le système du samu social et les sdf que nous croisons ensuite dans nos différents stages à l’hôpital.
Ça n’est pas un aspect de l’engagement social qui me tente particulièrement mais il est important d’y passer pour avoir conscience de ce pan important du système de soin.
Je trouve très dur le système qu'il faille appeler chaque jour à une certaine heure en espérant avoir une place.
La double écoute puis la maraude ont été très intéressantes pour comprendre comment le système fonctionnait et voir que les populations défavorisées ne sont pas mises au rebut, loin de là.
Participation à la double écoute, bien pour comprendre le fonctionnement du système.
Cette garde permet de comprendre l'organisation du Samu social de Paris, c'est intéressant du point de vu social mais pensant le CCPC de réa nous avons beaucoup de garde et personnellement j'étais fatiguée, au bout de 3 signalisations où nous avons amené la personne dans un centre j'avais compris le système.
Garde intéressante qui permet de se rendre compte du système et de l'organisation de l'aide qui existe en france.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] On est donc sur un système d'urgence qu'on a pérennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme. […] Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous, externes, vivons tous les jours en stage à l’hôpital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouvernement insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] On est donc sur un système d'urgence qu'on a perennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme : on a en gros fait des sutures superficielles pour stopper un saignement profond. Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] On est donc sur un système d'urgence qu'on a perennisé et qui ne représente aucunement une solution sur le long terme : on a en gros fait des sutures superficielles pour stopper un saignement profond. Sur mon ressenti personnel, j'ai détesté cette garde : j'ai été confronté à un système dépassé, à bout de souffle, en tout point semblable à ce que nous externes vivons tous les jours en stage à l'hopital public, à l'image de la colère qui gronde dans les services d'urgence français, avec une hiérarchie et un gouverment insensible, incapable de proposer des solutions sur le long terme.
Je trouve aussi que le système pourrait être amélioré, nous n'avions pas réussi à placer un vieil homme qui ne pouvait plus se déplacer à cause de douleurs, car sa pathologie n'était pas aiguë et il n'y a pas d'endroit pour accueillir des personnes souffrantes de maladies chroniques.
Je n'avais jamais eu l'occasion de discuter avec des personnes vivant dans la rue, et je ne me rendais pas compte de tous les systèmes d'aide qui existe, je trouve que l'organisation du 115 est très bien.
Les moyens matériels ne sont pas suffisants (pas assez de place dans les foyers notamment) et ce système ne permet de sortir les personnes de la rues.
Un groupe de personnes qui se sont installés dans un parcours sous terrain sous un centre commercial et qui ont développé un système de commerce en créant des constructions en polyesters pour les commerces environnement.
Cependant j'ai pu noter un manque de moyens réel (deux centres d'hébergement pour hommes sur Paris, et un seul centre d'hébergement pour femmes) face à une demande importante (plus de 7000 demandeurs d'asile / nuit sur Paris) en dépit d'un système efficace (logement hôteliers, collaboration avec système associatif).
J'ai pu lors de cette garde avoir une approche différente avec ces patients totalement exclus du système, nécessitants une prise en charge personnalisée et peu conventionnelle.
L'apport individuel est incontestable, mais les avancées sociétales que ce système apporte auraient être mieux dû mises en valeur, notamment par des données chiffrées.
Ce système paraît injuste et inadapté.
Un point intéressant est de mieux pouvoir appréhender le système de soins dans sa globalité et de comprendre les conditions de vie des sdf, des migrants, les hébergements, ...
Par ailleurs j'ai pu échanger avec les travailleurs présents dans le camion et qui m'ont aidé à comprendre le rôle du Samu Social; rôle qui, comme me l'a fait comprendre l'équipe sociale ne sert qu'à colmater d'énormes brèches dans le système social présent en France.
Ce fut extrémement enrichissant, mais très dur aussi, la réalité de la rue, la misère humaine, l'échec du système, nous percutent de plein fouet dans nos certitudes, de soignant, et d'humain.
Je ne doute pas une seconde de la bonne volonté des personnes qui travaillent au SAMU SOCIAL, du peu de moyens dont elles disposent et, il faut le dire, du fait qu'elles n'aient pas choisi ce système et qu'elles le subissent aussi, mais là franchement ce n'est pas possible ! La dure réalité de ce système c'est qu'il n'aide absolument pas les personnes qui sont dans la rue, au contraire il les y maintient indéfiniment ! Vouloir aider chacun de façon totalement égalitaire c'est un beau projet, mais il faut se rendre à l'évidence que tel que ce système est fait il n'aide personne.
Cependant j'ai eu l'impression que le 115 bénéficiait de peu de moyen au final et que les travailleurs sociaux en était pus ou moins réduits au "système D".
Aussi on se demande si le système est bon comme cela, si n'offrir que des solutions temporaires (hôtel, hébergement) à des situations chroniques c'est vraiment rendre service...
Le système n'est certes pas parfait - l'attente au téléphone est interminable par exemple - mais les membres de l'organisation font du mieux qu'il peuvent pour répondre aux besoins...
La garde du SAMU social était une expérience malheureusement courte, mais très instructive sur son système de fonctionnement (p.ex. comment organiser un lit infirmier pour un patient en détresse social nécessitant des soins au décours de sa sortie de l'hôpital).
Mais en même temps, cette nuit m'a empli de frustration dans le sens que finalement beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir une place pour pouvoir dormir au chaud et aussi que malheureusement la prise en charge du 115 se résume souvent à du court terme, et je trouve cela très frustrant, même si les équipes font du mieux qu'elles peuvent pour à leur échelle aider ces personnes démunis à se réintégrer dans le système.
Elle nous permet de prendre conscience des difficultés en lien avec l'exclusion sociale, et de réaliser que le système, tel qu'il existe aujourd'hui laisse malheureusement de nombreuses personnes dans une impasse.
Pour ce qui est du système de garde, je pense qu'il n'y a pas de changement à apporter.
Certains le prennent bien, d'autres beaucoup moins, injurient le système et parfois même menace la personne au téléphone.
Mais cette prise de conscience me laisse également penser que le système est hypocrite.
Crée en 1993 pour lutter contre le système de l'exclusion, le samu social à depuis toujours plus de travail.
Je me suis donc posé la question de savoir s'il serait possible de mettre en place des systèmes plus efficaces, moins couteux et plus bénéfiques pour les SDF.
Le format de la garde est idéal, nous permettant de découvrir dans un premier temps les double-écoutes et le système de places en foyer/boulangerie, puis ensuite la réunion de débrief et l'organisation des camions et enfin les maraudes et les envois sur signalements.
Cependant, bien que je trouve le fonctionnement de ce système très imparfait (ex: devoir revenir à Vitry pour diner à 2h du matin quand on maraude dans le 17e: peu écologique et perte de temps) je suis très content d'avoir pu participer à cette maraude, aux côtés de ceux qui s'engagent pour venir en aide aux plus démunis.
J’ai été agréablement surprise des moyens mis en œuvre ainsi que le dévouement des employés, qui n’hesitent pas à prendre le temps, à rassurer, à réconforter et surtout faire passer de bons moments aux personnes sorties du système social.
Ces situations m'ont ouvert les yeux sur les failles du système et les difficultés que les gens peuvent rencontrer même avec toute la volonté du monde.
A la rencontre de "patients", refusés des systèmes de soins conventionnels, car jugés comme n'ayant pas de problème de santé majeure, bien qu'il y ait des manifestations cliniques avérées, constatées par l'infirmière notamment.
Lors de l'écoute, énormement d'entre eux appelaient pour avoir un lit pour dormir, certains profitant du système sans vraiment chercher à s'en sortir, et d'autres qui appelaient seulement pour donner des nouvelles, dire où ils en étaient dans leur vie, dans leur régularisation et dans leur recherche d'emploi.
C'était une expérience très enrichissante qui m'a permis de réaliser beaucoup de choses et de comprendre l'organisation de ce système associatif.
Tout d'abord la double écoute qui m'a permis de comprendre là système de fonctionnement des foyers d'hébergement et la dure tâche des personnes qui doivent accepter ou bien refuser les appels de détresse.
Le système générale du samu social, i.e. trouver un logement pour 1 nuit, me laisse également un sentiment partager : il répond certes à une urgence...
Et c'est en entendant cette dame raconter son histoire, que j'ai pris conscience des limites de notre système.
Petit bémol, j'ai trouvé que certains abusaient un peu de la gentillesse du système, ils attendaient à côté de Montrouge, simulant des douleurs pour ainsi être prioritaire et pouvoir passer la nuit dans ce foyer.