Cette nuit change la vision que l'on a des personnes sans domicile, il n'y a pas un profil comme on pourrait le penser.
En effet, j'ai entendu parlé et rencontré différents profils.
Ce qui m'a le plus interpelé a été de découvrir qu'il n'existe vraiment pas de "profil type" de sans-abris.
Aller à leur rencontre dans la rue et s'adapter à chaque profil est un plus pour notre formation , ceux sont des personnes que l'on rencontre PArfois au urgence de l'hôpital et on ne sait pas toujours comment les aborder .
Je pense que tout le monde se fait un idée des personnes pouvant demander de l'aide mais on se rend vite compte que les profils sont loin d’être ceux que l'on pense ( famille , couples , demandeurs d'asile , personnes handicapées , jeunes ) Certains appels sont frappants car ils nous montrent une réalité encore ignorée, la détresse , le désespoir , la solitude. Pendant la maraude c'est la même chose qui m'a frappé , le profil des gens qu'on a aidé à trouver une place dans un centre d’hébergement , des hommes et des femmes de 19 à 40 ans propres , bien habillés , très polis ( même ceux qui étaient un peu alcoolisés ) Ce fut une expérience de plus qui m'a permis de réaliser pendant une nuit la détresse dans laquelle ces gens peuvent vivre, les demandes très variés et la difficulté des travailleurs du samu social tant matérielle qu'humaine .
Cette nuit là j'ai rencontré un profil de gens sans abris qui, si je les avait croisé dans la rue, je ne me serais jamais dit qu'ils n'avaient pas de maison.
J'ai été étonnée de voir la différence des " profils"des personnes dans la rue et le nombre important de famille qu-il y avait .
Premièrement, j'ai été très touchée par les appels lors de la double écoute, notamment par le nombre incalculable d'appels mais également par les profils: femmes enceintes, immigrés...
A titre personnel, je n'ai jamais eu l'occasion de parler à des sdf et j'ai pu m'intéresser au parcours de certains d'entre eux, discuter et comprendre que le profil type du sdf n'existait pas.
Une expérience unique que je conseil à tout les étudiants, rien pour se rendre compte du véritable profil des personnes qui vivent dans la rue.
Les profils de personnes nécessiteuses sont très différentes et voir ça contribue à briser les clichés sur les personnes en situation de détresse.
Les profils des personnes appelant le 115 étaient très différents et souvent loin du cliché du SDF alcoolique vivant dans la rue depuis plusieurs années.
Pour la partie écoute : intéressante pour voir le profil des appelants, et la manière dont son gérés les appels, ainsi que les réponses aux problèmes de logement. […] - ça été très enrichissant pour moi, même si je m'en doutais, le profil type du sdf n'est pas du tout celui qui est véhiculé dans l'esprit commun : "alcoolique&incurique", bien au contraire cette nuit là j'ai pu rencontré des gens au profil complètement différent, du jeune homme fier qui refuse de parler à sa famille de son problème d'hébergement, à l'habitué de la maison qui "utilise" le samu social comme le taxi le ramenant à son hébergement de nuit, en passant par le refus de contact, le partage d'un café...
J'ai appris énormément grâce à l'équipe de marraude, non seulement sur les conditions de vie des SDF mais aussi sur les différents profils de personnes à la rue.
Une expérience unique car j'ai eu la chance de rencontrer plusieurs profils, un jeune homme arrivé en France il y a 2 mois plein de bonne volonté avec toujours le sourire, quand nous l'avons déposé dans le centre, je me suis sentie particulièrement privilégiée car les conditions de vie sont il me semble très rudes!
J'ai découvert la complexité des parcours et la diversité des profils.
Il est interessant de voir que tous les profils se retrouvent dans la rue et que suite à n'importe quel evenement important de notre vie nous pourrions lacher prise et tous nous retrouver à la rue.
C'était l'occasion de se rendre compte que le samu social prenait en charge des personnes dans le besoin et non des profils et des histoires typiques comme on pourrait le croire, et c'était rassurant de découvrir toute l'organisation derrière et le travail sérieux des personnes tres humaines impliquées .
Les profils des personnes dans la rue sont également très différents, chacun a son parcours personnel et c'est très intéressant !
Mais également de comprendre le ressenti des personnes dans la rue et la diversité des profils rencontrés (sdf depuis 20ans, femme isolée, demandeurs d'asile, rôles, personne au chômage ne joignant plus les deux bouts, etc...)
Les profils que nous avons vu étaient très hétérogènes. […] J’ai également pu voir des profils de personnes avec des pathologies psychiatriques en rupture de traitement et comment faire pour les aider pour un suivi pour le futur.
On croise des profils de gens à la rue très différents, on se rend compte que chaque jour on croise bien plus de gens SDF que ceux que l'on remarque malheureusement.
D'autre part, ça m'a permis de me rendre compte à quel point les sans abris avaient des profils différents, contrairement à l'image qu'on pourrait avoir en ne connaissant que les sdf qu'on rencontre aux urgences: différence d'âge, d'origine sociale et géographique, de durée de temps à la rue, d'état psychologique.
Les personnes qui font appel au SAMU social ont des profils différents (migrants ou pas, travailleurs ou pas, ayant un passé carcéral ou psychiatrique ou pas) et sont soit généralement dans la rue depuis peu et souhaitent un hébergement, soit sont généralement dans la rue depuis plus longtemps et refusent l'hébergement proposé pour la nuit, mais demandent un repas chaud, des vêtements...
J'ai été marquée par la diversité des profils des personnes que nous avons écoutées lors de la double-écoute.
Alors que la double écoute permet de comprendre le profil des usagers du SSP, les maraudes nous font rencontrer des personnes qui sont à plusieurs étapes de la désinsertion sociale, de ceux qui ne demandent qu'à retrouver une vie "normale" (très minoritaires finalement) à ceux qui ne semblent pas pouvoir faire autrement que de vivre en marge.
Nous avons rencontré 4-5 personnes démunis dans la nuit, tous au profil différent (sexe, âge, pays d'origine) mais en détresse.
Les usagers ont des profils très variés mais ce qui m'a marqué c'est le nombre important de migrants, de toutes origines, qui ne trouvent pas d'assistance car ils arrivent seuls à Paris et ne parlent pas ou peu français.
J'ai vu tout type de profil.
J'ai pu réaliser qu'il n'existe pas de "profil type" de personnes vivant dans la rue.
Les personnes rencontrées avaient des profils très différents et on a discuté longtemps parfois, rigolé, apporté un pull, un duvet ou une soupe...
La double écoute m'a fait comprendre à quel point les personnes appelant le 115 étaient perpétuellement dans l'urgence, et qu'il n'existe pas de profil type d'une personne dans la rue .
Concernant la double ecoute, ce fut interessant de voir comment etait reparties les places d'hebergement en fonction du profil et des besoins de chaque personne.
Ça change complètement la vision qu'on peut avoir des SDF, et montre bien la diversité des profils des gens qu'on peut rencontrer à la rue.
J'ai été étonné par le profil des personnes demandeuses que nous prenions en charge, ce sont des gens que l'ont ne soupçonnerai pas d'être à la rue, loin de l'idée du SDF que l'ont peut se faire.
De plus, j'ai pu rencontrer plusieurs profils différents de personnes à la rue, des jeunes, deux frères, des femmes plus âgés, un homme avec un retard mental accompagné de sa mère, ce qui me permet vraiment de réaliser que c'est une situation de plus en plus banalisé qui peut arriver à toute personne lambda.
J'ai été étonnée par la diversité des profils de ces individus.
Cela m'a permis de me rendre compte qu'il n'était pas si dur de briser la glace et d'instaurer un dialogue avec ses personnes exclues de notre société, pour des raisons très différentes et avec des profils très variés.
La maraude est intéressante (se rendre compte notamment de la diversité de profil et de parcours qui mènent à des situations de non logement).
On retient l'importance du 115 qui oriente l'appelant dans les structures disponibles en fonction de son profil.
Cette garde fut très enrichissante sur le plan humain tant sur la prise de conscience de la misère qui règne dans notre capitale, que sur la diversité des profils des personnes qui en souffrent.
Ce fut une nuit animée avec en tout 6 interventions pour des profils de SDF totalement différents les uns des autres.
Lors de ma garde au samu social, j'ai été très bien accueillie par le responsable, qui m'a présenté les différents postes, les différents profils d'intervenants, et surtout qui m'a indiqué la portée de cette garde: accroître l'alliance entre les structures hospitalières et les structures sociales telles que le samu social.
Une grande diversité de profils qui s'étend du travailleur social à l'infirmier en passant par des psychologues est à noter, mais la même difficulté à être au service de l'usager tant les capacités d'accueil sont anecdotiques face à la demande à cette période de l'année.
L'appel dure moins de 2 minutes, la personne s'identifie, on regarde son profil et on lui trouve une place dans un des centres permettant de les héberger pour une nuit ou plus, le nombre des places étant très limitées.
Durant cette nuit, j'ai vraiment vu ce qu'ils enduraient, quel type de profil ils avaient.
Durant cette nuit, j'ai vraiment vu ce qu'ils enduraient, quel type de profil ils étaient.
Expérience très enrichissante, avec une équipe géniale, cette nuit m'a permis de découvrir le monde de la rue dont je connaissais l'existence sans vraiment pouvoir l'imaginer et le comprendre, dans sa diversité de profils qui y habitent, depuis peu, temporairement ou de manière prolongé depuis un certain temps.
J'ai pu la diversité des profils des personnes sans domicile, certains grands habitués, d'autres plus perdus...
Ensuite, lors de la maraude, nous avons eu l'occasion de rencontrer des gens aux profils très différents.
J'ai pu entrevoir les difficultés liées au manque de moyens à disposition du samu social (pas assez de places d'hébergement), à l'organisation du "système administratif" trop rigide, trop "catégorisant" qui peut être perçu comme menaçant voire "absorbant" pour certains exclus de la société qui, très au fait du fonctionnement des maraudes, préfèrent souvent s'en détourner au profil de leur indépendance et leur réseau propre, alors même que la mission et le dévouement des personnes travaillant en garde au samu social sont dirigés vers un seul but : l'aide inconditionnelle (en dehors de tout statut) et la réintégration du lien social et sociétal.