Pour moi, qui ait eu la chance de pouvoir voyager dans des pays en voie de développement, je me suis vraiment rendue compte que c'est bien beau de faire de l'humanitaire aux Quatre Coins du monde mais qu'il y a aussi des personnes dans le besoin juste en bas de chez nous!
Parmi la petite dizaine de personnes que nous avons rencontré, nombreux étaient ceux qui ne réclamaient pas grand chose : une bouteille d'eau (mais pas de soupe car ils avaient déjà eu la chance de trouver un repas), une paire de chaussettes (mais pas besoin de gants !
Cela m'a permis de prendre conscience de la chance que nous avons d'avoir un toit.
J'ai eu la chance de participer à une nuit associant signalements et maraude, ce qui m'a permis d'avoir une vue d'ensemble sur l'activité nocturne quotidienne du samu social.
Des jeunes (beaucoup de jeunes, on réalise alors la chance qu'on a), des moins jeunes, des femmes avec des enfants...
En particulier j'ai eu la chance de pouvoir suivre la démarche d'aide d'un usager (en double écoute puis au travers de l'équipe mobile d'aide (maraude signalement) puis au centre d'hébergement où j'ai pu assister à l'entretien entre la TS et l'usager.
Bref, je pense que je n'ai pas eu de la chance avec ma garde, mais je trouve quand même que l'équipe ne m'a pas bien pris en charge.
Plutôt que de donner sans compter pour pallier aux problèmes aigus (faim, logement) elle tend à responsabiliser et à donner une réelle chance aux personnes démunies.
En me disant que j'avais de la chance d'avoir été au bon endroit au bon moment et d'avoir pu m'en sortir.
Et pour beaucoup, cette situation est juste le fruit du "pas de chance", et beaucoup d'entre nous pourrai si retrouver...
Je n'avais pas beaucoup de chance durant la maraude.
De plus, elle ne peut comprendre toutes les démarches à conduire et devient complètement dépendante de l'aide des autres, et dans son cas a une chance limitée d'avoir des papiers.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
Nous avons reussi a trouver des places pour les 3 acolytes, dans des centres differents puisqu'il n'y avait pas de place pour les 3 dans un seul centre ( et l'une d'entre eux etant une femme), et à les convaincre de se separer pour quelques jours, et de se debarrasser de toutes leurs affaires, pour avoir une chance de se decontaminer definitivement.
La double écoute commence, je saisis de suite le problème majeur: trouver un toit pour dormir ce soir; Nous avons de la chance de ne pas nous poser cette question, cependant, et il ne faut pas l'ignorer, pour certains c'est un combat quotidien, encore aujourd'hui en 2012.
C'est assez différent de ce qu'on peut voir à l'hopital, sur le plan du relationnel, et je pense que c'est une chance de compléter notre formation en ayant fait cette nuit.
Malheureusement il n'a pas eu de chance ce soir là; il n'y avait plus de place.
Mais j'ai eu la chance pour ma part de faire ma maraude avec une infirmière qui était la depuis très longtemps et qui n'avait rien perdu de sa gentillesse, amabilité et chaleur réconfortante envers les sans abris que nous prenions en charge ou avec qui nous allions simplement discuter.
J'ai eu la chance d'avoir été intégrée au sein d'une petite équipe formidable, empathique et très professionnelle.
La plupart avaient mon âge et ça m'a permis de me rendre encore plus compte de la chance que j'ai d'avoir un toit et des études...
J'ai beaucoup appris lors de cette garde, et je pense que nous avons beaucoup de chance de pouvoir faire partie, ne serait-ce qu'une nuit, d'une équipe du samu social.
Deux choses m’ont particulièrement marqué cette nuit, la première est que lorsque nous nous sommes déplacés pour récupérer un premier sans abris pour le déposer au CHU de Romain Rolland, ce dernier nous avait dit qu’il avait déjà planifié une date de suicide s’il n’avait pas la chance d’être hébergé.
C'était un moment qui m'a fait réaliser de nouveau à quel point j'ai eu de la chance dans la vie.
Au final je suis satisfaite d'avoir pu faire cette garde, avec le seul bémol que je n'ai pas eu de chance de tombé sur cette équipe.
J'estime que cette approche avec les personnes isolées, permise par l'intégration au SAMU Social, est une chance que j'ai eu et qui me permettra d'entrer en contact avec ces personnes plus facilement, avec moins de retenue et plus de compréhension dans ma vie professionnelle comme personnelle.
Cette personne qui a eu une vie avant, et puis, qui, un jour, n'a pas eu de chance, et qui se retrouve du jour au lendemain à la rue sans plus aucune considération.
On voit aussi la chance quand devant un signalement disparu on le retrouve deux rues plus loin..
Lors de la maraude, j'ai eu en plus la chance de me trouver dans la camionnette qui est allée récupérer cette dernière.
Il dit qu'il a tes eu de la chance, il n'a jamais fait de mal à personne et les gens sont chouettes avec lui. […] Mais ce soir il a de la chance.
Avec un peu de "chance", on tombe sur un appel faisant l'objet d'un signalement pour la Maraude qui suivra. 20h, briefing où nous rencontrons entre autre l'équipe avec qui nous marauderons le reste de la nuit.
Bonjour Je suis à J+2 de ma garde au Samu Social, mais je suis toujours aussi marqué par cette incroyable nuit que j'ai eu la chance de passer avec l'équipe du 115 de Paris gérée par le Samu Social.
Il faut savoir passer au delà de l'ignorance de certains, de la violence verbale ou de "l'indécence" d'autres; les laisser venir à nous est aussi leur laisser une chance pour ne pas rester isolés.
Ils ont la chance de pouvoir s'appuyer sur un fort réseau associatif.
J'ai quand même eu la chance de pouvoir discuter avec deux sdf à l'arrière du camion le temps d'aller à Montrouge, et ils disent des choses intéressantes (leur vision de la médecine, leur vie avant, leur vie de famille), et d'assister à leur bilan (médical et social).
Tout d'abord j'ai trouvé que la double écoute au 115, était une bonne mise en condition pour la garde à suivre, qui permettait de se familiariser avec les modes de fonctionnement et les habitudes du samu social (de plus j'ai eu la chance d'être avec une écoutante qui prenait du temps pour m'expliquer plus en détail l'histoire de chaque appelant, et toutes les alternatives possibles à leur proposer à chaque fois).
J'ai eu la chance d'être affectée à une équipe très motivée.
Cependant il est clair que certains essaient également de profiter de ce système et par conséquent il existe un gachis de chances pour d'autres qui nécessitent véritablement de l'aide.
J'ai eu la chance au cours de cette nuit de pouvoir écouter l'appel d'un homme en double-écoute que nous avons pu ensuite aller voir pendant la maraude.
J'eus la chance d'être dans une Equipe Mobile d'Aide particulièrement conviviale, dont tous les membres s'appréciaient et se parlaient franchement. […] J'avais la chance d'avoir dans mon équipe un vétéran du Samu Social, connu d'une grande partie des usagers, et très apprécié par eux.
Merci beaucoup de nous avoir donné cette chance, il est certain que nous ne sommes plus tout à fait les mêmes après une telle nuit.
J'ai pu faire en arrivant une double écoute et j'ai eu de la chance d'être avec un écoutant qui a pris le temps de répondre à mes questions et de m'expliquer le principe d'appeler le 115.
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ?
Des êtres humains comme vous et moi, mais qui n'ont pas tous eu la chance d'avoir un parcours de vie convenable.
La femme enceinte seule a fuit la côte d'Ivoire avec son mari et a été emprisonnée en Libye alors qu'elle tentait de rejoindre l'Europe, elle a eu la chance d'être emprisonnée avec son mari ce qui lui a permis de ne pas être violée dans la prison, elle nous a confié que ses amies célibataires se faisaient violer régulièrement.
Lors de ma garde, j’ai eu la chance d’avoir eu cette appel lors de ma double écoute et d’être avec l’équipe mobile d’aide qui allait prendre en charge cette famille.
Révolte contre les énergumènes qui vous disent à la radio que si les gens sont dans la rue c’est parce qu’ils le veulent car les places d’hébergement ne manquent pas, qui trimballent leur mots masqués "responsabilisation", "égalité des chances" et "sens de l’effort" partout où ils vomissent leur catéchisme bien appris dans une ponctuation stoïque.
On sent que derrière chaque personne que l'on rencontre il y a une histoire, parfois terrible, dure, et les quelques mots que l'on peut échanger nous font réaliser la chance que nous avons.
Oui, toutes les personnes en détresse n'ont pas tous la chance de bénéficier de ces aides; un nombre très important de personnes appelle chaque jour dans l'espoir de bénéficier d'un logement rien qu'une nuit; et combien ont abandonné, désespérés?
Je ne livre dans le texte qui suit que mes impressions personnelles qui n'engageront que moi; elles sont le fruit des riches conversations que j'ai eu la chance d'avoir cette nuit et des quelques expériences humaines et organisationnelles auxquelles j'ai assisté. 1. Cette garde est tout d'abord une expérience HUMAINE absolument NECESSAIRE dans notre cursus médical d'une part via la la rencontre avec les "usagers" aux profils différents et d'autre part via la rencontre avec les équipes. 1.1 Les "usagers" Nous n'avons pas tous eu la chance de rencontrer vraiment auparavant ceux que les équipes appellent les "usagers".