peut-être qu'un petit debriefing avant la maraude sur l attitude a adopter, ce qu'on attend de nous serait le bienvenue?
Je m'attendais à aider des personnes toute la nuit, vu le nombre de sans abri que l'on voit dans les rues.
C'est autant de conseils que j'ai entendu donner que l'on pourrait utiliser à l'hôpital pour les personnes en difficulté sociale, sans attendre forcément le passage souvent long à venir de l'assistante sociale hospitalière.
Mais attendre 1h30 au téléphone pour entendre se faire refuser une place pour manque de lits, et raccrocher avec 1000 mercis et bonne soirée madame, moi la première, j'en serais incapable.
Je ne m'attendais pas à ce que cette nuit au SAMU SOCIAL soit si riche en expériences, relations humaines et prises de conscience.
Peu importe la personne en face, on sait s'adapter et transmettre les informations qu'elle attend.
Ce n'est d'abord pas très juste vis à vis des autres étudiants qui ont la possibilité de rentrer chez eux vers 3h alors que nous devons attendre parfois sans rien faire dans les bureaux du SAMU social que le traffic du métro/rer démarre (ayant fini la maraude à 4h15 et le premier métro partant à 5h30).
Or, le camion du samu social n'est pas equipé pour transporter les personnes dans cette situation: nous avons donc rappelé les pompiers et attendre qu'ils le prennent en charge pour l'emmener à l'hopital.
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et c'est un univers totalement nouveau que j'ai découvert aussi bien dans le quotidien des SDF que dans l'aide qu'apporte le Samu Social.
Je ne savais pas à quoi m'attendre, j'avais besoin de me faire ma propre idée, et je ne fus pas déçu.
Je suis moi même investie dans une asso qui vient en aide aux personnes sans logements et j'attendais beaucoup de cette garde, et j'en ai rien appris, j'étais déprimée et en plus de ça j'ai du me payer un Uber car lâchee à 4h sans être ramenée, je me sentais bien seule dans ce hangar de camions hors de Paris.
J'ai pu prendre conscience du nombre de personne qui attendaient chaque jour un nouveau lieu pour dormir et éviter de passer la nuit dans le froid (bref, prise de conscience). 1 heure plus tard, après le staff, j'ai été affecté à une équipe de "maraude", tout s'est bien passé, la plupart des sans-papiers que nous sommes allés voir ont été emmené à Montrouge pour leur fournir un lit et un repas.
Etant une personne particulièrement intéressée par le social, j'attendais avec impatience cette garde au SAMU social.
Ce qui m’a étonné surtout, parce que je n’en m’attendais pas à cette approche, c’est le fait de laisser les gens tranquille quand ils dorment, même s’ils ont été « signalés », avec nos réflexes de futurs médecins on aurait plutôt envie de vérifier que la personne est plus pub moins en bonne santé et e qu’il faut faire pour la soigner, c’est vrai que dans notre domaine on fini par s’éloigner de la question centrale qui est de prendre soin de la personne et se préoccuper donc plus de ses attentes et d’en son confort plutôt que de ses besoins « physiologiques » qui en fin de compte pour la personne ne recouvre souvent que peu d’importance.
J'ai également été étonné que certains SDF refusaient complètement de voir le samu social pendant que d'autres attendent notre venue avec impatience.
Quand nous sommes arrivés, la femme nous attendait en dehors de sa voiture, condition nécessaire à sa prise en charge, sa voiture étant considérée comme un espace privé.
C'est pourquoi à notre échelle nous ne devons pas attendre d'être dans un camion du samu-social pour aller vers ceux que nous avons l'habitude de contourner,de regarder ce que nous choisissons de ne plus voire.
Le second point est que la maraude a essentiellement été constitué de voyages destinés au transport de personnes connus du service et ayant appelés le 115 afin de les emmener dans les différents foyers de logement et qu'il n'y a pas réellement eu de démarche de l'équipe d'aller à la rencontre de personnes isolées dans la rue, ce qui était à quoi je m'attendais ( la réalité est aussi que nous n'avons croisé qu'une seule personne dans cette situation dans les arrondissements attribués à mon équipe).
Au début on ne sait vraiment pas à quoi s'attendre, puis l'équipe nous intègre très vite et répond à toutes nos questions.
Après avoir emmené les quatre autres SDF qui attendaient dans le camion au centre d'hébergement d'urgence, nous sommes retournés le voir.
L'écoute était intéressante, les interlocuteur étaient pour la plupart très agréables et malgré le fait qu'on ai pu répondre à toutes les demandes d'hébergement alors qu'ils attendaient pour la plupart plus d'une heure pour nous avoir au téléphone, ils étaient très courtois et agréables.
Je suis plutôt déçue et m'attendais à beaucoup mieux. […] Quoiqu'il en soit, j'ai là aussi été très déçue de ce que m'a apporté cette expérience, je m'attendais à plus de contact avec les SDF, plus d'échanges humains, etc.
J'ai trouvé cette expérience intéressante, dans le sens ou je m'attendais à beaucoup plus d'agressivité de la part de ces personnes en détresse, qui avaient l'air très reconnaissantes de ce que leur fournissait le SAMU SOCIAL on pouvait voir beaucoup de solidarité entre eux, un homme âgé nous a dit de prendre le jeune qui l'accompagnait en hébergement quand il ne restait plus qu'une place par exemple. […] Enfin, c'était intéressant de voir l'organisation qui existe pour les sans abris, beaucoup ont régulièrement un lit ce à quoi je ne m'attendais pas, on connait leur prénom, leur histoire, pour la grande majorité des personnes croisées dans la maraude.
Si on n'avait pas su qu'ils nous attendaient là, on serait passé sans les voir.
Nous attendons quelques minutes mais elle ne revient pas.
Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse aussi froid (même avec sweat shirt et parka) et j'ai alors pensé aux SDF qui eux vivent ça toutes les nuits...
Je n'avais pas vraiment d'idée sur le quotidien, les moyens de se débrouiller et les attentes des sdf et j'attendais de cette garde pas mal de réponses (qui seraient positives).
Hors cette famille n'avait pas vu de travailleur social le matin-même pour leur expliquer le déroulement de la situation et la communication étant difficile sans traducteur ils sont partis pensant que c'était ce qui était attendu d'eux.
En arrivant je ne savais pas exactement à quoi m’attendre et j’ai trouvé intéressant de commencer par la double écoute au 115.
D'autres appels sont plus répétitifs, ce sont des personnes habitués du 115, qui attendent toute la journée pour une place la nuit.
J'ai donc cru comprendre que le SAMU social amène seulement les SDF aux foyers (qui est déjà pas mal, mais quand même très restreint par rapport à ce à quoi je m'attendais).
Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en y allant.
Pour la partie organisation, là bas personne ne m'attendait réellement, ils étaient "plus ou moins au courant" mais ne savaient pas qui, quoi ou pourquoi.
Les raisons en sont multiples : - deux sont subjectives mais ont un poids conséquent dans le ressenti global, et sont toutes les deux liées à l'attitude de l'IDE qui était la leader du groupe : > dès le début de la maraude, accueil très distant > par la suite au fur et à mesure des évènements, aucune explication, aucune tentative d'établir un contact avec l'étudiant ; à plusieurs reprises je me suis retrouvée seule dans un centre car elle n'avait pris la peine ni de m'attendre ni de m'expliquer ce qu'elle allait faire
Le lendemain, elle l'a emmenée sur Paris, lui a dit de l'attendre et n'est jamais revenue.
Les appelants sont certes démunis mais n'attendent pas d'être sortie d'affaire.
Je m'attendais donc à des appels difficiles, durant lesquels il faudrait annoncer à la majorité des appelants qu'ils devraient passer une nouvelle nuit dehors.
Je m'attendais un peu à ce que je ressentirais en sortant de cette nuit : je suis admiratif du travail des personnes du 115 mais je ressens aussi personnellement une forte frustration à l'idée que ce combat est perdu d'avance : en effet qui s'intéresse au sort des SDF?
Il s'était rendu aux urgences les plus proches ou il avait attendu une dizaine d'heure, sans jamais être pris en charge.
En ce sens j'ai été déçue qu'il faille attendre qu'une situation se détériore pour la prendre en charge.
J'ai pu faire ma garde au Samu social hier soir, et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en arrivant, je pensais qu'il y'aurait un côté beaucoup plus médical que ça.
Depuis 1 ans dans les rues de Paris, il attend d'être régularisé en tant que réfugié politique, il vivote avec la peur au ventre chez des amis, dans des hôtels, dans la rue, dans des associations diverses et variées (dont le SAMU).
Merci aux gens, le coeur sur la main, qui circulent la nuit pour apporter un iota de confort à ceux qui attendent en sursis la fin de la nuit, pendant que nous rêvons au chaud.
Cette expérience d'observateur au sein de l'équipe du Samu Social a été, comme je m'y attendais, extrêmement marquante et enrichissante.
Donc j'étais plutôt intéressée pour y aller même si je n'avais absolument aucune idée de ce qui allait m'attendre.
ce qui vous permet d'être chez vous entre 3h et 4h du matin et de ne pas avoir a attendre le premier RER!
J'avais plusieurs amis qui avaient adoré cette expérience, j'en attendait peut-être un peu trop et du coup j'ai été légèrement déçu, mais je recommande tout de même à tous de vivre cette expérience
J'ai pu ainsi me rendre compte, rien qu'en écoutant ces voix, à la fois une forme de détresse mais aussi beaucoup d'espoir de la part de ces personnes, qui attendent beaucoup de ce 115.
Marie, que j’ai suivie lors des doubles appels, m’a expliqué que le système était saturé très rapidement et qu’à partir de ce moment les appels qui se faisait était directement coupé et qu’un grand nombre de personnes devait ainsi rappeler de nombreuses fois et attendre en moyenne une heure pour avoir quelqu’un et que, souvent, ce temps d’attente se finissait par une demande non pourvue.
les sans-abris ne sont jamais ceux auxquels on s'attend.
Toute l'équipe a été très chaleureuse, j'étais attendue, j’ai été présentée à tout le monde et ils se sont souvenus de mon prénom.