D'abord faire la double écoute permet de rapidement comprendre l'organisation des places en centre d'hébergement d'urgence.
Le fait que la nuit soit réparti en 2 parties, double-écoute puis maraude, m'a permis de poser toutes les questions sur l'organisation et la logistique au départ et repartir plus informée dans la nuit.
Sur le papier, cette organisation me semblait parfaite, d'une extrême utilité et me faisait miroiter une nuit d'entraide et de solidarité.
Je félicite toute l'organisation et remercie l’équipe avec laquelle j'ai passé cette nuit .
En résumé, il est intéressant de voir une maraude, d'y participer comme on peut, et de voir l'organisation des interventions, mais l'accueil ne donne pas envie d'y retourner.
C'était une nuit enrichissante qui m'a permit de voir le travail du samu social, organisation que je ne connaissais pas avant cette année.
J'ai été étonné par plusieurs points, autant chez les SDF (les "usagers", comme ils disent, c'est terriblement hypocrite comme terme) que dans l'organisation du Samu Social. […] Ayant fait ma garde au Samu de Paris, j'ai été cependant étonné de voir l'organisation de la régulation au Samu Social, qui semble en comparaison désorganisée et anarchique.
En ce qui concerne l'organisation de notre garde j'ai trouvé dommage de devoir demander des explications sur beaucoup d'informations basiques et de fonctionnement.
Ensuite moment de débriefing pour répartir les équipes , leur attribuer les arrondissements de maraude , et faire des transmissions utiles pour l'organisation de la nuit .
La personne que je suivais m'a expliqué clairement les différents appels que le samu social reçoit chaque jour et l'organisation de la répartition des personnes.
J'ai été particulièrement bien accueillie par les membres de mon EMA (Equipe Mobile d'Aide), qui m'ont accordé beaucoup de temps pour m'expliquer leurs missions ainsi que l'organisation du SAMU social.
Elle a du être séparée de son mari pour la nuit pour des raisons d'organisation logistique que les intervenants ont blâmées.
J'ai été très bien accueillie, j'ai eu droit à un petit speech d'introduction sur l'organisation du SS et le déroulement d'un suivi d'appel.
J'ai découvert une organisation que, finalement je connaissais très mal.
Ps : je me permet tout de même de donner mon opinion concernant un des détails de l'organisation : je trouve dommage que des dates comme le 25 décembre ou le nouvel an n'aient pas été exclues des listes de garde car elles ont à elles seules cristallisées toutes les critiques concernant ce projet, qui au demeurant, constitue une expérience inédite et instructive et qui mérite réellement d'être poursuivie dans l'avenir.
La plateforme de régulation, les appels sont une première approche qui m’a permis de mettre en place l’organisation très millimétrée du samu social.
En terme d’organisation, je remercie les équipes de samu social pour leur accueil et leur gentillesse.
Mais je tiens à dire quand même ici: Bravo pour le travail effectué, pour cette organisation et l'écoute que vous effectuez tous les soirs pour répondre au mieux aux besoins des personnes démunies !!
J'ignorais qu'il existait des places réservées au samu et des places réservées à d'autres organisations dans les centres d'hébergement (je ne m'étais jamais posée la question, mais en y réfléchissant c'est logique).
C'était ma première nuit avec le Samu social, une organisation que l'on décrit comme particulièrement efficace pour prendre soin des gens de la rue.
Je pense que cette garde nous permet, en tant que futurs médecins, bien entendu de mieux comprendre la détresse de certains (qui s'est ressentie au téléphone), mais aussi de voir l'organisation "en amont" et les conditions de travail des personnes au SAMU social qui n'ont pas forcément le matériel ou les ressources nécessaires pour faire face à certaines situations.
J'ai pu entrevoir les difficultés liées au manque de moyens à disposition du samu social (pas assez de places d'hébergement), à l'organisation du "système administratif" trop rigide, trop "catégorisant" qui peut être perçu comme menaçant voire "absorbant" pour certains exclus de la société qui, très au fait du fonctionnement des maraudes, préfèrent souvent s'en détourner au profil de leur indépendance et leur réseau propre, alors même que la mission et le dévouement des personnes travaillant en garde au samu social sont dirigés vers un seul but : l'aide inconditionnelle (en dehors de tout statut) et la réintégration du lien social et sociétal.
Le professionalisme dans l'organisation des prises d'appel et dans les conversations téléphoniques des agents prenant les appels ainsi que leur sollicitude pour les appelants m'a particulièrement marqué.
Le SAMU social a une organisation similaire à celle du SAMU "classique", par conséquent je n'ai pas été dépaysé.
Elle soulève néanmoins des questions par rapport à la réintégration dans la société de gens marginalisés et à l'organisation actuelle du recueil social.
Les travailleurs du Samu Social font un travail remarquable mais épuisant, et peut être que l'organisation générale mériterait d'être revu avec un œil neuf, à la fois pour les usagers que pour les travailleurs.
Mais je ne suis pas convaincu que toute cette organisation soit récompensée par ce qu'elle apporte réellement à l'étudiant.
Au niveau de l'accueil, il n'y a rien a dire puisque nous sommes attendus par la coordination qui nous détaille rapidement l'organisation de la nuit et répond à nos questions si il y a besoin.
Il m'a permis aussi de mieux comprendre l'organisation des maraudes. 3ème étape : la maraude.
Je savais que des aides quotidiennes existaient pour les sans-abris, mais sans savoir vraiment qu'une telle organisation existait.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels.
Ce qui m'a marqué en premier lieu c'est de voir à quelle point le SAMU Social est une machine bien rodée, que ce soit en ce qui concerne le suivi des personnes connues du service ou celles qui entament un premier contact avec l'organisation.
Il devrait s'agir de volontariat, nous aurions été nombreux à nous porter volontaire pour découvrir en 1 nuit cette organisation.
Cette nuit avec le 115 m’a vraiment permis d’ouvrir les yeux concernant la situation des sans abris aujourd’hui dans Paris et d’apprendre ce qui est fait pour eux par le SAMU social ainsi que par les autres organisations qui les aident. […] Ensuite, pendant l’écoute, j’ai appris quelle organisation est mise en place afin que les places d’hébergement soient réparties équitablement entre les personnes en ayant besoin.
A 20h je suis partie en maraude avec un chauffeur, une infirmière et une travailleuse sociale, j'ai pu comprendre qu'en tant que médecin on avait aucune implication dans les maraudes, ceci étant une organisation professionnelle il n'y a pas de bénévolat impliqué. […] Enfin, c'était intéressant de voir l'organisation qui existe pour les sans abris, beaucoup ont régulièrement un lit ce à quoi je ne m'attendais pas, on connait leur prénom, leur histoire, pour la grande majorité des personnes croisées dans la maraude.
J'avais entendu que des choses positives à son propos mais je ne connaissais pas dans les détails les modalités d'action de l'organisation.
J’ai très bien été acceuillie par la coordinatrice de jour qui m’a d’abord fait lire un document concernant l’organisation du 115 et des structures associées du samu social.
Pour la partie organisation, là bas personne ne m'attendait réellement, ils étaient "plus ou moins au courant" mais ne savaient pas qui, quoi ou pourquoi.
Globalement, cette nuit aura été pour moi l'occasion de m'intéresser aux activités du samu social et d'en apprendre plus sur l'organisation des hébergements proposés aux sans-abris et à la condition des migrants.
Concernant la double écoute au 115 : Avant que l’on nous installe à un poste on nous propose un petit livret qui nous explique l’organisation et les différentes missions du 115 ainsi que le déroulement de notre garde.
En revanche, je ne pensais pas que l'organisation était si poussée : chaque permanencier téléphonique a accès à l'historique des appels et des nuits que la personne a passées dans l'un des centres avec lequel le samu social travaille.
Le fait d'aller établir un contact avec les gens dans la rue m'a beaucoup plu, et je trouve que cette organisation était vraiment bien faite.
- une place pertinente dans ma manière de raisonner, agir, me comporter, adapter mon comportement, prendre des décisions, face aux autres personnes "de la rue" que je serai amenée à rencontrer, que ce soit dans des situations personnelles de la vie quotidienne citadine ou dans des situations professionnelles médicales de prise en charge aux Urgences par exemple) ; et quand je dis impact émotionnel fort, je n'entends pas par là impact aveuglant, ou aliénant, mais structurant. 2) la mise en situation réelle de l'impératif de ne pas avoir l'imprudence, la naïveté et la vanité de vouloir aider "personnellement" quelqu'un en grande détresse, en outrepassant les codes déontologiques et l'organisation de la structure par le biais de laquelle j'ai été mise en contact avec cette personne.
Petit soucis d'organisation des équipes, vers 2h du matin, nous nous retrouvons seul camion sur les 5 de nuit dans Paris pour faire les transports, les autres étant en pause.
Durant cette nuit j'ai pu découvrir l'association 115, avec son organisation et le dévouement de ses professionnels qui avec peu de moyens tentent de mettre à l'abri les personnes les plus vulnérables, et avoir un peu plus d'informations sur les différents problèmes que rencontrent les sans abris, malheureusement j'ai aussi encore une fois pu voir le mépris de certains professionnels de la santé et du social pour les étudiants en médecine, qui ne souhaitaient pas faire partager leur quotidien ni leur expérience.
Je ne veux pas porter de jugement de valeur, ni faire de critique qui semblerait injuste, mais je me dois aussi d'être honnête : j'ai passé la plus grande partie de la nuit à me dire : « l'ambiance est bonne, les gens sont plutôt sympas, mais le quotient intellectuel moyen de l'équipe, très bas, est sans doute une des explications essentielles aux difficultés majeures d'organisation, aberrantes pour certaines, qui « entravent » leur travail ». […] Monsieur Duguet, vous n'êtes pas sans savoir que les externes en médecine ne sont que faiblement « rémunérés », vous n'ignorez pas non plus qu'ils ne le sont pas pour cette « garde » au SAMU social, à l'inverse des équipes salariées (sans doute à de faibles salaires, certes) de cette organisation.
En arrivant, un petit livret d’accueil m’a été distribué dans lequel les grandes lignes, la charte et l’organisation du service sont présentées de façon succincte.
J'ai été impressionné par l'organisation, la patience, le travail de ces gens qui toutes les nuits vont à la rencontre de ceux qui sont dans le besoin, c'était très intense.
Nuit du 23 janvier 2016, je découvre le 115, le SAMU Social de Paris, ses locaux, son organisation, son réseau, ses belles équipes, et bien sûr ceux à qui elles peuvent apporter leur aide, leur soutien, leur bienveillance le temps d'une nuit.
J'étais admirative quant à cette organisation.