Cela permet aussi de mettre en avant la difficulté des démarches administratives pour régulariser une situation précaire.
Le SAMU social apporte une aide déterminante à ces personnes en les aidant dans leurs démarches sociales et en les aidant à trouver un domicile.
Intérêt de la situation devant les difficultés (plus de couverture sociale, démarches en cours), la nécessité du traitement.
La double écoute fut intéressante, de part les appels reçus--un appel notamment d'un sans abri serbe connu par le SAMU social depuis 5 ans, qui est très ouvert socialement (par internet entre autres), très entrepreneur dans les démarches administratives etc. […] La nuit a été variée en termes de rencontres avec les usagers: - un premier SAMU avec un jeune trentenaire sans abri depuis 5 mois, complètement perdu et qui n'avait aucune idée de l'existence du SAMU social et de toutes les démarches administratives qu'il pouvait entreprendre - plusieurs usagers rencontrés dans les rues, à qui on a donné boissons et repas - d'autres usagers que l'on a emmené en centre d'hébergement d'urgence, que j'ai pu visiter
Les démarches administratives qu ils doivent faire pour obtenir certaines aides ont l'air particulièrement longues et compliquées....
Un signalement par un tiers est fait, l'équipe intervient dans la nuit pour la conduire en hébergement d'urgence et lui expliquer les démarches administratives et possibilités associatives dans son cas. […] De plus, elle ne peut comprendre toutes les démarches à conduire et devient complètement dépendante de l'aide des autres, et dans son cas a une chance limitée d'avoir des papiers.
Je n'ai pas bien compris l'utilité de la démarche, les échanges étaient limitées par l'imprégnation alcoolique des sujets et peu des SDF souhaitaient aller dans les foyers proposés.
J'ai globalement eu l'impression d'être tantôt ignorée tantôt prise de haut, alors je pense, avoir eu une démarche avenante et intéressée pars leur actions. […] Cette expérience me donne envie de recommencer, mais peut être avec une équipe plus sympathique envers les étudiants qui sont étranger à leur démarches, mais qui s'y intéressent et ne demandent qu'à en savoir plus.
On apprend que les gens à la rue doivent appeler plusieurs fois par jour pour espérer avoir un logement pour une seule nuit, que les démarches administratives pour s'en sortir prennent des mois et des mois, à quel point il est dur de s'accrocher dans ces conditions...
J'ai été surprise de savoir qu'il n'avait pas une fonction de distribution (nourriture, duvet etc) mais d'orientation des SDF vers des lieux pour pouvoir manger, se laver, entamer des démarches pour trouver du travail ou encore avoir des papiers.
Je comprends cependant pourquoi c’est important, maintenir un lieu social avec un SDF peut lui permettre par la suite de faire des démarches administratives pour essayer de le sortir de cette situation, voire même juste le faire accepter d’aller en foyer pour la nuit.
Pendant la double écoute, c'est l'histoire compliqué d'un homme demandeur d'asile qui m'a marqué avec la lourdeur et la complexité des démarches administratives.
Belle démarche que celle-ci devienne obligatoire.
Cette garde m'a permi de découvrir que ces personnes ont tous leur histoire, souvent la volonté de sortir de la rue mais les démarches sociales sont longues et peuvent être compliquées pour des étrangers par exemple.
À l'hôpital, nous n'avons pas forcement l'occasion de suivre les démarches sociales permettant d'aider au mieux ces patients.
Ils ont appris à se connaitre entre eux et n'ont fait aucune démarche pour m'accorder un minimum d'interet.
La première partie (la double écoute) était intéressante pour voir comment les opérateurs arrivent à entrer en contact avec les gens qui appellent et tente de trouver avec eux des solutions, certaines personnes n'appelant pas pour trouver de logement pour la nuit mais demandant des renseignements pour entreprendre différentes démarches.
La démarche est ici différente et complémentaire : les personnes rencontrées ne sont pas forcément en cours de réinsertion, comme le public que je connais mieux.
Les échanges que j'ai pu entendre étaient très axés sur des démarches administratives et d'orientation vers des structures de soin qui sont certes nécessaires mais étaient relativement peu intéressantes et ne me concerneront probablement pas à l'avenir dans la suite de mon parcours.
Leur démarche est très belle et honorable et je leur remercie d'être aussi humain et patient, que ce soit avec nous les étudiants observateurs ou avec les usagers.
Au final on a vraiment l'impression d'apporter une aide concrète à ces personnes, que ce soit sur l'échange social de premier abord avec la discussion et le café, que ce soit sur les propositions de prise en charge des problèmes médicaux, que ce soit sur l'accompagnement des démarches administratives ou finalement que ce soit concernant le but final d'une solution d'hébergement pour la nuit.
Je pense que c'est important de connaitre les démarches possibles pour notre futur carrière de médecin, connaitre les numéros à appeller et les moyens mis à disposition pour permettre par exemple à des personnes sans abris de dormir au chaud de temps en temps.
En effet, la démarche du SAMU social va dans un sens opposé à celui qu'ont la plupart des personnes au quotidien, qui consiste plutôt en l'ignorance voire l'exclusion de ces personnes, alors que ce soir-là, nous sommes justement à leur rencontre, dans un but d'échange.
J’ai pu observer les démarches à faire pour les personnes qui passaient leur première nuit dehors, les adresses d’assistants social, les bons pour des repas, une visite chez le médecin, les discussions sur l’avenir...
C'est pour cela que j'ai préféré la double-écoute où on essaye de trouver des solutions à plus long terme, en prenant contact avec des assistantes sociales, en aidant les personnes dans leurs démarches administratives et où il y a un réel suivi des gens.
Malheureusement je n'ai pas toujours trouvé ces échanges très clairs, et les démarches administratives rendent la tâche très complexe : au cours de mon écoute, plusieurs femmes enceintes ont appelé, il leur était alors expliqué qu'elles devaient aller récupérer un certificat attestant leur grossesse puis le faxer au 115, la barrière de la langue et les difficultés de compréhension rendaient parfois ces échanges compliqués.
Je pense que cette garde est indispensable pour se rappeler ou se rendre compte que la société génère des exclus et que ces personnes sont fragiles et qu'il est primordial de leur venir en aide tant d'un point de vue psychologique que d'un point de vue physique et de les encourager à entreprendre des démarches pour sortir de cette marginalisation.
Pendant cette garde,je ne pensais pas que le travail du samu social était si complet,avec des dossiers réalisés pour chaque personne,des démarches d'aides sociales et une place importante consacrée à la santé et non pas juste leur apporter une soupe quand il fait froid. […] J'ai aussi constaté que les démarches à faire pour se sortir de la rue ne sont pas si faciles et que ce n'est pas forcément juste un choix ou un abandon de vie mais surtout une accumulation de difficultés et un engrenage assez rapide.
- les aider dans les démarches administratives et leur proposer une assistance sociale - distributions de café, de duvets, de préservatifs
De 18 à 20h, la double écoute permet d'écouter les gens parler de leurs problèmes et c'est là que l'on se rend compte le peu d'argent que certaines personnes peuvent gagner et les contraintes que sont les démarches pour toucher les différentes allocations.
Enfin même si l'on parvient à apporter un peu de lien humain et de réconfort et qu'il est alors possible de donner des conseils pour permettre aux SDF d'entreprendre des démarches administratives, ces conseils sont souvent perdus au matin une fois la nuit passée car un suivi individuel est difficile pour de multiples raisons.
Il m'a semblé qu'il existe un certains nombres de lieux où ces personnes peuvent avoir accès à des travailleurs sociaux, et recevoir à manger et un peu de repos, mais que le dimensionnement de ceux-ci sont bien en dessous des besoins, et surtout que le passage des infos et la réalisation concrète des démarches étaient très compliqués.
Avant de venir à cette garde, je n'avais aucune idée qu'il y avait un numéro pour ces personnes, pour les aider dans les démarches à faire pour s'en sortir et pour parfois leur trouver un endroit où dormir pour la nuit ou plusieurs nuits en fonction de la situation.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
C'était très instructif, toutefois il était parfois difficile de comprendre tous les termes techniques/abréviations, les appelant sont bien plus au courant que nous de toutes les démarches administratives et associatives !
On peut aussi les aider à la réinsertion sociale, en leur donnant des adresses pour se nourrir, se doucher, laver son linge, se raser et en les dirigeant vers une assistante sociale qui pourra leur permettre d'entreprendre des démarches pour recourir aux droits auxquels ils peuvent prétendre ( RSA, CMU, AAH).
Pourquoi ne laisse-t-on pas le choix aux élèves qui le désirent de le faire plus près de chez eux, quitte à ce qu'ils doivent faire les démarches eux-mêmes?....
Nous avons distribué des denrées et des duvets à quelques personnes, mais aucune d'entre elles ne nous a sollicités pour l'aider dans des démarches de réinsertion sociale.
Cette garde fut une expérience enrichissante, j'ai pu me rendre compte de l'importance des actions sociales et démarches qui sont peu enseignée en médecine, ce que je trouve dommage.
Ce qui est frappant c'est la différence que l'on peut noter dans la psychologie des personnes rien qu'au telephone, entre ceux qui demandent un coup de pouce, l'hébergement, pour continuer leurs démarches et s'en sortir, et ceux où l'on peut entendre leur lassitude et qui sont dans le système et ses habitudes depuis des années sans réelle conviction de s'en sortir.
Cependant, on ne suit pas ce patient dans ses démarches et on ne sait pas comment va se passer son retour dans la rue à la sortie de l'Hôpital.
J'ai eu la chance d'être au sein d'une équipe de maraude qui a su vraiment me mettre à l'aise, répondre à toutes mes questions en m'expliquant toutes les démarches et l'attitude à adopter.
J'ai aussi appris les droits et les démarches possibles pour que les sdf puissent s'en sortir, grâce aux travailleurs sociaux avec qui nous avons très peu de contact à l'hôpital.
Malheureusement la vie dans la rue rend les démarches administratives et les lien sociaux très compliqués.
Il avait fait toutes les démarches possibles pour trouver un logement, un emploi et il avait une assistance sociale.
Une autre histoire m'a marqué c'est celle d'une jeune femme de 20 ans qui était arrivée en france depuis seulement quelques jours et à qui on a expliqué toutes les démarches de demande d'asile.
En particulier j'ai eu la chance de pouvoir suivre la démarche d'aide d'un usager (en double écoute puis au travers de l'équipe mobile d'aide (maraude signalement) puis au centre d'hébergement où j'ai pu assister à l'entretien entre la TS et l'usager.
L'action du samu social ne s'apparente pas à de l'assistanat et vise à restaurer une autonomie ainsi qu'à faciliter l'accès aux droits des sans domicile fixe dont beaucoup restent laissés pour compte, s'inscrivant ainsi dans une démarche pérenne et n'entretenant jamais la situation de ses usagers.
En effet, je ne savais pas vraiment comment ça se passait pour eux, qu'est-ce qui était mis en place et quel était le déroulement de leur journée, démarche quotidienne et fastidieuse pour avoir une place dans un centre d'accueil pour dormir.