Je suis arrivée à cette garde en n'ayant qu'une idée extrêmement floue des activités du SAMU social.
., ce qui est du temps en moins pour la double écoute (qui a duré moins de 30min pour ma part), donc peut être faire un "cours" ou nous envoyer les papiers nécessaires avant pour déjà avoir une idée, pour pouvoir commencer la double écoute plus tôt.
Chacun a tout quitté sauf son vis-à-vis et l'enfant pour tenter de vivre une idée commune qui les fait dépendre davantage l'un de l'autre. […] Il y a l'idée que la culture est bien relative, qu'il n'y a pas de supériorité d'une par rapport à une autre, ni de postérité de l'une par rapport à l'autre selon une évolution progressiste des idées.
J'ai trouvé cette garde très intéressante pour se faire une idée de quoi faire quand on croise un sdf dans la rue ou à l'hôpital.
J'étais plutôt enthousiaste à l'idée de faire une nuit au SAMU SOCIAL, mais j'ai été assez déçue.
Ce qui m'a le plus marqué est l'isolement de ces personnes qui se retrouvent sans famille, et sans amis sur qui compter, mais aussi l'implication de l'assistante sociale qui à chaque fois posait des dizaines de questions, parvenait à se faire une idée à peu près claire de la situation et proposait plusieurs solutions à court et à long terme pour la personne, le tout en moins de 10 minutes.
Cependant cela m'a conforté dans l'idée que l'environnement des sans abris est violent, ce qui fait souvent le lien entre maraude et urgences.
Qui a l'idée de faire ça sérieusement ?!
J'espère pouvoir récupérer une autre maraude car cette nuit m'a vraiment ouvert les yeux sur certaines idées reçues, et j'en suis sortie enrichie humainement grâce à toutes ces rencontres éphémères dans la belle nuit de Paris.
Mais je n'avais pas idée qu'il y en avait tant.
C'était la première fois que je découvrais ce métier, je n'avais aucune idée de quel était le travail du SAMU social mais j'étais curieuse.
En tout cas je trouvais l'expérience très enrichissante, et je pense que c'est vraiment une bonne idée de l'avoir intégré dans notre cursus médical.
Cette garde m'a permis de m'en faire ma propre idée et de répondre à ces questions.
La première partie, au centre d appel du 115 était très intéressante car je n avais aucune idée du fonctionnement du samu social.
Les idées reçues concernant les vagabonds sont nombreuses et comportent un fond de vérité : ils sont sales et soûls en permanence par exemple.
La nuit a été variée en termes de rencontres avec les usagers: - un premier SAMU avec un jeune trentenaire sans abri depuis 5 mois, complètement perdu et qui n'avait aucune idée de l'existence du SAMU social et de toutes les démarches administratives qu'il pouvait entreprendre - plusieurs usagers rencontrés dans les rues, à qui on a donné boissons et repas - d'autres usagers que l'on a emmené en centre d'hébergement d'urgence, que j'ai pu visiter
J'ai trouvé ça passionnant de rentrer en contact avec des gens qu'on croise au quotidien mais qu'on "fuit" plus ou moins puisqu'ils nous confrontent à l'idée de misère, qui nous met parfois mal à l'aise.
Cette expérience au SAMU social me paraît très utile pour avoir une idée de ce que vive les personnes de la rue, que nous rencontrons régulièrement dans les services hospitaliers.
Le samu social est un peu dénigré dans le milieu hospitalier, je pense au souvenir d'un sdf amené aux urgences de neuro chir qui fut très mal accuilli, mais aussi a de nombreux autres exemple, cette garde m'a permis de vraiment comprendre ce qu'est le samu social et de m'en faire ma propre idée.
Je ne savais pas à quoi m'attendre, j'avais besoin de me faire ma propre idée, et je ne fus pas déçu.
Cette expérience était intéressante, c'est donc une bonne idée de la rendre obligatoire, pour motiver des personnes qui n'y seraient pas allés autrement.
J'étais assez enthousiaste à l'idée de cette garde, d'aller à la rencontre des personnes défavorisées, de leur apporter un peu de chaleur humaine mais à vrai dire j'en suis ressortie assez dubitative.
J'ai trouvé ma garde au samu social dans l'ensemble très intéressante, je trouve que c'est une très bonne idée pour les D2 et qu'il faudrait aussi le proposer au grand public.
Je pense que c'est une excellente idée que l'on en fasse au moins une.
J’ai pu entendre plusieurs demandes de famille très différentes, de la mère seule avec plusieurs enfants qui venait d’arriver, au couple avec un enfant en bas âge, jusqu’à la mère encore la maternité, avec son bébé de 15j paniquée à l’idée de devoir retourner dans la rue.
On a aussi fait la rencontre d'une femme sans doute schizophrène qui racontait avoir inventé les salades mélangées et plein d'autres inventions miraculeuses qui auraient dû la rendre riche et célèbre mais dont on lui avait volé l'idée.
Avant cette garde, je n'avais qu'une vaste idée de ce qu'était le SAMU Social et des actions effectuées.
Je n'avais pas vraiment d'idée sur le quotidien, les moyens de se débrouiller et les attentes des sdf et j'attendais de cette garde pas mal de réponses (qui seraient positives).
J'ose espérer qu'elle s'est sentie moins seule à l'idée de savoir qu'il existe des gens - des associations - se souciant d'elle.
A 2 jours des partiels, j'étais contente d'être rentrée tôt chez moi (avant le retour au centre pour dîner), j'ai beaucoup plus apprécié ma garde et j'en garde un bien meilleur souvenir que si j'avais dû marauder toute la nuit (surtout au vu de ce que je dis juste au-dessus, ce sentiment d'impuissance, de non-construction réelle), et l'idée d'en refaire une à distance des examens ne me rebute pas.
Cet homme était particulièrement touchant car il était très honnête, et malheureusement il nous expliquait qu'il avait des idées suicidaires et ne s'en cachait pas, tout en sachant que ce n'était pas la meilleure des solutions.
Jusqu'ici je n'avais pas d'idée précise des activités du Samu social.
Le premier contact avec un sdf s'est fait assez facilement,serrer la main m'a paru naturel alors que je ressentais du dégoût à l'idée de le faire avant la garde.
J’ai aperçu un univers sur lequel je n’avais que peu d’idée.
Avant ma garde au Samu social, je n'avais aucune idée des missions de cette structure, du coup ce fut une excellente occasion de découvrir le Samu social.
J'ai effectué cette garde avec tous mes a priori en tête sur les "gens de la rue ": agressifs, pas propres, mal polis ,sans projets de vie ,ainsi que les idées que j'avais des centres d'hébergement :délabrés, dangereux.
Au téléphone, il craque, il a des idées noires.
Je suis ravie d'avoir pu la faire et honnêtement je pense que je demanderai à marauder à nouveau en tant qu'observateur, et dorénavant l'idée d'appeler moi même le 115 pour un signalement me viendra bien plus vite !
Bien sûr, le SAMU social et les assistantes sociales cherchent à les aider, mais ils sont souvent impuissants, tant le nombre de sans-abris est important, et tant les employeurs sont réticents à l’idée de les embaucher.
Elle était totalement perdue à l’idée de prendre le métro seule, avec son enfant et ses trente six milles valises même après lui avoir écrit le trajet.
Quand je suis arrivée au siège du SAMU SOCIAL, j'ai commencé par effectuer une double-écoute pour avoir une idée du profil des personnes qui cherchent un logement pour la nuit, dans quelles conditions elles vivent et quelles solutions nous avons à leur proposer.
Donc j'étais plutôt intéressée pour y aller même si je n'avais absolument aucune idée de ce qui allait m'attendre.
Les médias nous montrent la violence, les armes, les morts, qui bien sur existent mais les sans domiciles, les réfugiés, les exilés, les familles qui vivent dans la rue, on n'en parle pas assez, et surtout on s'en fait une fausse idée.
J'ai trouvé la situation délicate car ce jeune SDF n'avait aucune idée que nous venions pour lui, et comme il avait déjà un genre de campement avec des matelas et des meubles, il a refusé (très poliment) un hébergement pour la nuit.
Mais je pense que personne n'arrive vraiment à se faire une idée précise de ce que cela représente.
C'est pourquoi je pense que rendre cet atelier obligatoire est une mauvaise idée, car cela donne l'impression à certains professionnels du 115 que nous sommes là uniquement par obligation, de plus ces professionnels ne souhaitent probablement pas avoir d'étudiants tous les jours ce qui les pousse a être désagréable, et toute la promotion étant obligée de passer, on se retrouve avec des dates qui ne sont pas idéales (lendemain de conf et veille de 2e jour de stage).
Mes idées sont encore embuées.