Ce procédé a été très choquant pour moi à voir, car frustrant. Frustrant de voir l'opératrice répondre par la négative à certains. Frustrant de témoigner de son désarroi d'avoir à le faire. Frustrant de savoir que certains, ce soir, faute de places et de moyens, dormirons dehors. […] Première claque pour moi car frustrant de ne pas pouvoir faire plus.
Plusieurs personnes refusent notre aide ou bien alors d’autres l´acceptent mais faute de place dans un logement social nous sommes obligés de les laisser dormir dehors, ce qui peut être assez frustrant.
Double écoute au 115 enrichissante mais parfois un peu frustrante car l'on doit refuser des hébergements par manque de place.
Toutefois c’est assez frustrant de ne pas pouvoir les aider car les foyers d’hébergement sont vite complets.
Le plus frustrant quand on participe à la maraude est le manque de moyen évident.
La première partie double écoute est assez frustrante du fais du manque de place d’hébergement et du peu de possibilité offerte aux appelants.
Ce qui est un peu frustrant : de passer prendre certaines personnes, d autres juste vérifier qu' elles soient en vie plus ou moins bien protégé de la pluieey du froid, et d autres qu ils faut laisser dehors malgré leurs demandes.
Cette nuit permet d'apprécier le travail des travailleurs sociaux mais je trouve que c'est assez frustrant.
Cette expérience fut pour moi relativement frustrante.
C'est frustrant car la nuit d'après, il n'y a plus qu'à recommencer.
Les équipes étaient très impliquées dans leur travail, et prenaient toujours le soin de respecter la décision de la personne, même si cela était souvent frustrant de ne pouvoir rien faire de plus que déposer une bouteille d'eau.
J'ai commencé par la double écoute; j'ai été surprise par le peu de places disponibles que le Samu social a à disposition pour les personnes isolées, entraînant une sélection très difficile et parfois frustrante.
C'est assez frustrant de voir le nombre de place d'accueil face au nombre de personnes qui dorment dehors et que se nombre diminue avec l'arrivée des beaux jours alors que la demande est toujours aussi forte.
Assez frustrant de ne pas pouvoir aider tout le monde mais je garderai toujours en souvenir ce sourire de cette famille à qui on leur annonçait qu'ils pouvaient dormir à l'abri le temps d'une nuit .
Le rôle du SAMU SOCIAL n'est pas de nourrir les gens mais les moyens sont trop limités, c'est assez frustrant.
Le plus frustrant durant cette nuit, c'est de ne pouvoir accueillir tout le monde en centre, avec un repas chaud et un toit pour dormir, manque de place et trop de demande.
L'écoutante avec qui j'étais m'a expliqué que cela pouvait être frustrant au début mais qu'ils n'avaient pas le choix, ayant 300 lits pour 9000 appels par jour. […] C'était très frustrant, d'autant plus que quelques minutes plus tard, nous avons appris qu'un des SDF que nous avions emmené dans un centre quelques heures plus tôt était parti, libérant sa place.
Il n'a cessé de nous remercier, mais j'avais ce sentiment de n'avoir pas beaucoup aidé, ce qui est frustrant.
J'ai quand même beaucoup apprécié la proximité des travailleurs sociaux avec les usagers, et le fait de pouvoir moi-même leur parler tout en ayant l'impression de pouvoir leur proposer des solutions (ce qui est impossible dans la vie de tout les jours, j'ai toujours trouvé frustrant de voir des sdf sans pouvoir faire grand chose).
Mais en même temps, cette nuit m'a empli de frustration dans le sens que finalement beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir une place pour pouvoir dormir au chaud et aussi que malheureusement la prise en charge du 115 se résume souvent à du court terme, et je trouve cela très frustrant, même si les équipes font du mieux qu'elles peuvent pour à leur échelle aider ces personnes démunis à se réintégrer dans le système.
La double écoute peut paraître frustrante au vu du nombre très réduit de place disponible en centre!
La double écoute m’a aussi beaucoup plue, j’ai pu comprendre un peu mieux l’organisation pour attribuer les différentes places, mais j’ai trouvé cela très difficile émotionnellement, très frustrant!
J'ai été impressionnée par l'organisation sous jacente à la prise en charge des personnes en situation de précarité, même si c'est souvent frustrant de ne pas pouvoir placer des familles ou des personnes dans le besoin pour la nuit...
C'est un peu frustrant de pas pouvoir suivre l'évolution des personnes qu'on aide, mais c'est techniquement très dur même pour le samu social..
On peut leur apporter de l'aide dans l'immédiat mais pas grand chose sur le long terme ce qui doit être frustrant surtout lorsque qu'on recroise les même personnes de maraudes en maraudes.
La prise en charge de certaines personnes peut sembler frustrante, comme par exemple les familles auxquelles on ne peut donner que des solutions provisoires, une chambre d'hôtel pour quelques jours, en attendant une solution à plus long terme, solution qui peut être très longue à venir.
J'ai trouvé très frustrant le fait de ne pas pouvoir obliger les gens à nous suivre pour les aider, quand ils avaient clairement besoin d'aide, ou même lorsqu'ils souhaitaient de l'aide mais avaient trop peur de nous suivre, par peur qu'on leur donne des "traitements", qu'on leur vole leurs affaires ou qu'ils ne puissent plus sortir d'un centre.
En ce qui concerne la double écoute, je trouve ça très frustrant de ne pas répondre à tous les appels de détresse de familles ou de personnes malades...
La double écoute m'a moins plu dans le sens où c'était très frustrant de se rendre compte du nombre d'appels passés par rapport aux places disponibles dans les centres d'hébergement.
Cependant, elle était pour ma part également frustrante dans une certaine mesure : nous sommes là pour observer (quasi uniquement), l'impression de ne pas etre très utile au SDF / à l'équipe (sympathique par ailleur).
Enfin, je trouve frustrant que l'on n'ait pas de réel rôle.
Ceci est frustrant à la fois pour les demandeurs mais également pour les équipes du SAMU Social.
C'était une situation très frustrante pour tout le monde.
Expérience très frustrante car sur les 6 appels auxquels j'ai participé, aucun des appelants n'a été logé.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
J'ai trouvé la double écoute très interessante mais également très frustrante car la plupart des personnes appelant le 115 sont à la recherche d'un hébergement d'urgence pour passer la nuit, or le nombre de places disponibles est bien évidemment limité et toute la difficulté réside donc dans la prise de décision quant à la qualité de prioritaire de l'appelant.
C'était parfois frustrant de ne pas pouvoir faire plus mais malheureusement les moyens disponibles restent limités.
La double-écoute peut se montrer assez frustrante car le nombre d'appel dépasse amplement les capacités d'accueil et il est assez difficile d'accepter de laisser des personnes voire parfois des familles entières sans abri ni protection pendant plusieurs jours.
On se sent impuissant car le 115 n'apporte qu'une aide d'urgence, j'ai trouvé cela difficile et frustrant.
C'est d'ailleurs c'est tout à l'honneur des travailleurs d'exercer ce métier usant psychologiquement, physiquement et frustrant.
La double écoute reste assez frustrante : les 15 premières minutes permettent d'attribuer des places, tandis que les 2 heures suivantes ne servent qu'a récuser des personnes qui restent néanmoins en grande difficultés.
C'est aussi frustrant car on ne peut pas vraiment être à ses côtés et certaines sont en danger (une mère de 19ans avec un bébé de 3 semaines sans logement pour la nuit en février par exemple).
Je trouve également frustrant le fait que le nombre de places dans les centres d'accueils soient si restreintes.
A 3 jours des partiels c'est toujours un peu frustrant de s'y rendre mais bonne expérience .
C'est très frustrant de ne pas avoir de conclusion à notre niveau, mais cette mission parait essentielle.
C'est pour ces derniers que le travail est le plus frustrant.
Toutefois, il subsiste un manque de moyen frustrant pour le personnel alors impuissant devant la détresse de certains sans abris.