Deux choses m'ont particulièrement frappé, la première c'est que malgré les -10 degrès lors de ma nuit au samu social, seuls 3 personnes ont voulu allé dans un centre d'acceuil pour la nuit sur les 28 signalements que nous sommes allé voir. […] L'autre chose qui m'a frappé c'est le manque de moyen dont souffre les équipes.
Ils ne sont pas forcément très nombreux dans cette association, mais ils ont une puissante force de frappe dans leur action.
Concernant les équipes du SAMU Social, j'ai été frappé par l'investissement personnel de chacun des membres vu les situations d'urgences traitées au coup par coup sans pouvoir proposer de solution pérenne.
J'ai été frappé par le bonheur que l'on pouvait apporter a ces SDF juste par l'écoute et l'échange.
J'ai éprouvé beaucoup de respect pour les personnes qui travaillent au quotidien dans ces conditions difficiles, pendant que d'autres dorment, et j'ai été frappée par leur humanité.
J'ai été particulièrement frappé par le cas d'une mineure enceinte, vivant dans la rue avec son compagnon et son petit frère de quatre ans, par trois degrés, le tout sans presque parler un mot de français.
J'ai été particulièrement frappée par le peu de place disponible dans les centres d'accueil, notamment pour les couples ne souhaitant pas être séparés.
Le visite des centres d'hébergements permet de mieux comprendre et ce qui frappe avant tout c'est que les personnes que l'on rencontre sont des hommes, des femmes avec un travail comme nous, une famille une fierté à qu'il ne manque qu'une chose un toit ou dormir.
Ce qui m'a frappée c'est que la plupart des personnes rencontrées étaient contentes de nous voir, même si c'était uniquement pour un serrage de main et un café.
Et si l'on ne peut passer une nuit de maraude sans être frappé par la souffrance, l'exclusion et, souvent, la pathologie ; j'ai aussi put être témoin de forces étonnantes, d'humour inattendu, de poésie.
Il est impressionnant d'entendre tous ces gens appeler le 115 ou frapper à la vitre du camion, en quête d'un abri pour la nuit.
Plus qu'une rencontre en particulier, j'ai été frappé de me rendre compte à quel point il n'y a pas de "profil type", que n'importe quelle personne pouvait se retrouver sans abri. […] L'autre élément qui m'a frappé, c'est le suivi qui est apporté au sein du Samu Social.
J'ai été frappée par le nombre d'appels de personnes en détresse, et du très jeune âge de celles-ci parfois.
Un appel m'a particulièrement frappé et le fait d'en avoir discuté avec l'écoutant m'a fait prendre conscience que beaucoup de personnes, notamment des femmes fuient leur pays, mais une fois en France elles rencontrent des problèmes d'un autre ordre pour trouver un endroit où loger et se retrouvent souvent violentees par des hommes.
Pendant cette garde j'ai été particulièrement frappée par la cohésion des équipes : bonne entente, travail reparti et organisé, humour, capacité à faire face aux difficultés avec beaucoup de sang froid et de bonne humeur...
Ensuite j'ai aussi été frappée par l'appel d'un monsieur qui n'a pas de logement malgré son emploi, et qui a peur de le perdre suite à la fatigue accumulée par les nuits à la rue.
En revanche j'ai été frappé par le nombre de personnes que l'on ne peut pas prendre en charge à cause du manque de place dans les refuges disponibles et du nombre de demandes au 115 (le 115 est vraiment surchargé).
Le discours du samu social est de venir en aide à ceux qui ne veulent plus être trouvés, or cela m'a frappé de voir à quel point certains ne veulent effectivement pas etre trouvés.
Cette date a immédiatement frappé mon esprit, puisqu'elle correspondait à ma date de naissance... […] De façon générale, ce qui m'a le plus frappé est l'attitude globale des "usagers", comme les appelle le SAMU Social.
Par contre j'ai été frappée par le nombre d'appels d'habitués qui dégainent leur nom et date de naissance dès que le téléphone décroche, et par le manque cruel de places. […] J'ai été aussi frappée par le nombre de familles à la rue.
J'ai effectué une garde très enrichissante en août 2013 où j"ai été frappé par la grande disponibilité et le sens humain de tous les intervenants que j'ai pu observer.
Ce qui m'a le plus frappé c'est que la plupart ne veulent pas venir avec nous pour dormir au chaud pendant la maraude, généralement ils ont de quoi manger et se couvrir, aidés par les gens du quartier, durant la nuit une seule personne uniquement, qui avait très froid, a été conduit dans un centre d'hébergement.
Un des moments de la maraude qui m'a le plus frappé fut quand nous sommes allés à la rencontre d'un SDF toxicomane qui était en plein sevrage et pleurait beaucoup...
Cependant, j'ai été particulièrement frappée par la forte demande et le peu de moyens matériels/financiers mis en oeuvre pour y répondre.
Ce qui m'a le plus frappé c'est qu'ils nous attendaient certes pour recevoir du café, de la soupe ou des vêtements mais surtout pour discuter avec nous...
En pratique, ce sont des personnes sans emploi et sans ressource, sans attache ni lien social mais pas seulement et c'est ce qui m'a frappée cette nuit-là.
J'ai réellement été frappé par la jeunesse des personnes rencontrées dans la rue et surtout par leur courage.
Ce qui m'a le plus frappée pendant la double écoute, c'est la diversité des situations : de l'immigré sans papier au père de famille qui a perdu son emploi.
J'ai été frappé par un appel d'une femme seule dans la rue avec une fillette malade, je me suis rendu compte à quel point elle avait besoin d'aide pour trouver l'hôpital et y être acceptée, pour enregistrer le chemin en métro qu'elle allait devoir faire.
J'ai malgré tout été frappée de voir l'amitié qu'il peut y avoir entre les équipes du Samu, aussi bien mobiles que téléphoniques, et certains appelants.
Ce qui m'a frappé est que bien que cela ne fasse pas partie des missions du SAMU social, l'équipe a tout de suite apporté de l'aide au blessé en attendant l'arrivée des pompiers.
qui la frappe encore.
On se rend compte de la grande diversité des personnes qui contactent le SAMU Social, de même que celles rencontrées dans la rue: ce qui m'a frappé, c'est que certaines de ces dernières personnes ont un salaire certes précaire mais stable et gardent un contact social important (contacts réguliers avec des habitants), mais ces personnes font partie malheureusement d'une grande minorité qui souhaite s'en sortir.
Pendant la maraude c'est la même chose qui m'a frappé , le profil des gens qu'on a aidé à trouver une place dans un centre d’hébergement , des hommes et des femmes de 19 à 40 ans propres , bien habillés , très polis ( même ceux qui étaient un peu alcoolisés ) Ce fut une expérience de plus qui m'a permis de réaliser pendant une nuit la détresse dans laquelle ces gens peuvent vivre, les demandes très variés et la difficulté des travailleurs du samu social tant matérielle qu'humaine .
J'ai été frappé par l’extrême pauvreté de certaines personnes dans la rue, et j'étais contente de pouvoir leur apporter une aide à la fois matérielle (de quoi se nourrir, de quoi se chauffer).
J'ai été frappée à la fois par tout ce que le SAMU social peut apporter aux gens qui vivent dans la rue et en même temps le manque de moyen.
Lorsque je suis allée à ma garde du SAMU Social, ce qui m'a frappée, c'est de me rendre compte que la misère humaine est plus proche de nous que ce que l'on croit.
J'ai été frappée par la simplicité des travailleurs du SAMU social et leur lien si touchant avec les sdf, qu'ils connaissent pour certains depuis des années.
J'ai était frappée cette nuit là par le choc des univers. […] De même, la réalité des choses vous frappe en plein fouet quand, pris d'un élan d'observateur qui prend conscience des choses, vous voulez aider tout le monde, tous les mettre à l'abris.
J’ai vraiment été frappés par le nombre de personne qui souhaiterai de l’aide mais que nous ne pouvons pas aider, qui souhaite un logement, un endroit à l’abris mais les centres sont pleins et il n’y en a pas assez pour le nombre de personnes en difficulté.
Cet homme qui a réussi a vivre dans ces conditions durant toutes ces années était frappé d'une culture artistique que je n'avais jamais vu; il nous a parlé des œuvres de Picasso, d'Hammerschoi ou de Paul Cézanne, cité des poèmes de Lamartine et même des sculpteurs dont le nom m'échappe.
Mais ce qui frappe le plus lorsque l'on va à la rencontre de ces gens, c'est que ce sont avant tout des êtres humains, qui ont autant droit que vous et moi à un toit, une alimentation en quantité suffisante et des conditions d'hygiène décentes.
Enfin j'ai été frappée par l'attitude de l'équipe, qui montre une humanité et un respect sans bornes envers ceux qu'ils approchent, respectant leur volonté de ne pas être aidés le cas échéant, mais dans tous les cas d'une gentillesse et d'une empathie extrême.
Une rencontre m'a quelque peu frappée et m'a encore une fois démontré combien il est rapide de sombrer dans l'alcoolisme et se retrouver à la rue après un enchaînement d'événements malheureux.
J'ai été frappée par l'investissement, la générosité et la sensibilité de tous les membres de l'équipe qui pensent même à acheter, avec leur propre argent, des jouets pour les éventuels enfants qu'ils rencontreraient pendant la maraude...
Ce qui m'a tout de suite frappé en arrivant, et qui s'est d'ailleurs confirmé pendant la nuit, c'est la grande humanité et amabilité des équipes.