Ce fut ma première nuit de maraude, ayant fait du SMUR j'ai pu me rendre compte des différences entre cette prise en charge sociale et la prise en charge médicale que nous avons en stage.
Nous imposer de passer une nuit dans un camion à distribuer des cafés ne nous apporte rien de plus à ce niveau.
Cependant toute la nuit me semble un peu long, l'équipe a pu me ramener chez moi après la pause à 3h, de plus que nous ne choisissons pas nos dates, cela permet d'être disponible le lendemain.
Ceci étant, pour les étudiants ayant stage aux urgences, l'expérience peut paraître redondante puisqu'il s'agit d'une population à laquelle nous sommes deja confrontés toutes les nuits de garde, avec globalement les mêmes problématiques et les mêmes histoires tragiques.
Il n'y a eu que deux interventions pendant la nuit, c'était dommage.
De plus les 3 personnes devaient se mettre à l'avant pour bien voir j'ai donc passée la nuit seule à l'arrière du camion qui en plus avait une fenêtre cassée (en plein mois de février...).
Cette nuit au samu social m'a beaucoup apporté humainement et a marqué mes esprits.
Aller a la rencontre des personnes seules dans la rue dans le froid pour leur apporter une boisson chaude, une couverture, une conversation et parfois un toit pour la nuit, ce sont des choses simples mais cela permet d'améliorer le quotidien des gens qui en ont besoin.
En revanche, je ne pensais pas que l'organisation était si poussée : chaque permanencier téléphonique a accès à l'historique des appels et des nuits que la personne a passées dans l'un des centres avec lequel le samu social travaille. […] Je m'attendais un peu à ce que je ressentirais en sortant de cette nuit : je suis admiratif du travail des personnes du 115 mais je ressens aussi personnellement une forte frustration à l'idée que ce combat est perdu d'avance : en effet qui s'intéresse au sort des SDF? […] En revanche, j'ai entraperçu cette nuit quelques raisons qui peuvent faire qu'on tienne le coup dans ce métier : déjà c'est un métier de proximité avec les personnes, les plus démunies qui plus est ; et en plus, comme le 115 de Paris intervient dans ce secteur uniquement, les travailleurs du 115 connaissent personnellement bien la plupart des SDF de la ville (le logiciel informatique permet en plus d'avoir des nouvelles d'une personne même si c'est une autre équipe qui s'en est occupé cette fois là) et ont ainsi une relation durable avec eux.
Cette nuit au samu ne m'a pas paru très utile sur le plan médical mais également sur le plan humain.
Certains ne voulaient pas aller en centre d hebergement pour la nuit, même s'ils en avaient la possibilité.
Selon moi, un réseau d'accompagnement pour sortir du cercle vicieux de la rue devrait être priviligié plutôt que la proposition, comme c'est le cas aujourd'hui, d'un hébergement d'urgence une nuit sur 5 dormis dehors.
Mon meilleur souvenir, c'est d'offrir un café chaud (à d'offrir d'une place dans un centre pour la nuit) et de le voir heureux d'avoir quelqu'un avec qui discuter.
Cette nuit m'a permis d'en apprendre plus.
J'ai personnellement été très bien accueilli par les équipes qui ont fait en sorte que cette nuit soit la plus enrichissante possible.
Et au marodage, j'ai vu que la travail consiste a voir si les personnes qui n'ont pas accès au téléphone, veulent avoir une place ou dormir la nuit aussi bien qu'une compagnie avec boisson chaude et écoute.
L'organisation de cette nuit de garde est une bonne chose.
Donc plus on connait ces gens mieux on les soignes, ce genre de nuit nous apprends ce qu'on apprends pas dans les livres.
La nuit au SAMU Social était une très bonne expérience.
Il s'agissait d'une femme qui allait vivre sa première nuit sans toit.
Après quelques vacillants efforts, tout le monde est à bord et nous partons, pendant qu’une de mes co-équipiers passe sur son iPhone des chansons de « Johnny » que notre compagnon de route chantonne à sa façon… Il est 4h40, c’est la fin de la garde, et je garde de cette nuit le sentiment que j’ai fait quelque chose de bien de mon temps, avec des personnes impliquées et motivées, et que je serai partante pour le refaire ; même s’il me reste une impression un peu amère, le sentiment qu'il existe certainement un problème de fond loin d’être résolu, vaste marée montante que les quelques digues du SSP ne peuvent endiguer…
Mais en même temps, je n'ai effectué qu'une seule nuit et peut-être qu'en prenant du recul après en avoir fait plusieurs, notre vision change.
La nuit au samu social fut une expérience intéressante pour comprendre les missions et l'organisation de celui-ci.
Ce qui m'a donc surtout marqué durant cette garde, qui a eu lieu le lendemain des grandes tombées de neige, c'est le grand dévouement et le courage des équipes mobiles, qui avaient notamment passé la veille une nuit prolongée et sans repas, et repartaient ce soir là avec autant de motivation.
J'ai trouvé cette nuit au samu social de paris très enrichissante, notamment parce que je ne connaissais pas auparavant toutes les missions du samu social.
Ce fut une nuit très enrichissante où la joie, la tristesse parfois, le partage et le respect de l'autre se mêlaient continuellement.
En double écoute du 115 on s'aperçoit du nombre important de demande, et de la difficulté de les satisfaire, il n'est pas forcément évident d'entendre dire que untel devra dormir dehors car il a déjà bénéficié de trois nuits en hébergement cette semaine.
J'ai profité de conditions agréables pour ma garde au samu social (douce soirée d'été), ce qui a permis à l'équipe et donc moi même de prendre le temps de discuter longtemps avec chaque personne que nous avons rencontré au cours de la nuit.
Cependant au cours de cette nuit, nous n'avons pas pu aller rencontrer des personnes qui n'avaient pas été en demande du SAMU SOCIAL, ce qui est en fait une de leurs missions premières et aurait été enrichissant.
On se rend compte de l’importance de la demande d’hébergement pour la nuit comparée aux places disponibles.
Nous avons du annoncer à une mère et ses 2 enfants qu'aucune place en centre n'était disponible pour passer la nuit, et donc la laisser avec ses enfants dans la rue en plein mois de décembre.
C'était une nuit assez calme il y avait seulement un signalement d'une famille iranienne avec 2 enfant.
Certains trop passif et une mauvaise organisation avec les étudiants dans la même équipe pendant plusieurs nuits de suite.
La nuit SAMU SOCIAL a été une première expérience de maraude positive.
Le 1er décembre était une des premières nuit de grand froid, aussi j'ai été confrontée au manque important de lits malgré les conditions météorologiques difficiles.
Le seul problème étant le caractère un peu longuet de la nuit.
Cette nuit tous les masques sociaux tombent !
Le quotidien raconté, comprit et imaginé des gens de la rue nous touche et nous meurtrit tout au long de la nuit que l’on passe a faire la maraude.
J'ai beaucoup apprecié cette garde qui a pu m'ouvrir les yeux sur certains aspects de notre beau pays dont j'etais consciente mais auxquels je n'avais jamais été confrontée réellement : un gros travail reste à faire pour l'hebergement et j'espere que nous arriverons à ce qu'un jour plus personne en France ne passe la nuit dehors .
L'équipe de nuit qui s'est occupée de moi était très agréable, toujours à l'écoute, ce fut un plaisir.
J'ai beaucoup aimé passer une soirée/nuit au samu social.
En me rendant au samu social, je savais que nous allions faire des maraudes et quel était le programme de ma nuit.
J'ai été surprise de l'opposition entre le moment de la double écoute où les appels se multipliaient pour trouver une place en logement qu'on ne pouvait pas donner, et la maraude où chaque fois qu'on proposait une place spontanément aux sans abris croisés dans la rue, elle était refusée, malgré la neige qui tombait cette nuit là...
Belle expérience, et chapeau au bénévole qui chaque nuit offre l'humanité que nous sommes si nombreux souvent, hélas, à refuser.
Ils m'ont laissé aller devant dans le camion pendant quasiment toute la nuit, on se trouve alors bien plus impliqué pour chercher les personnes dans la rue, poser des questions à l’équipe, dès que l'on se retrouve derrière on se sent un peu inutile. […] Et qu'il y a énormément de pause pour les équipes en camion ( on prend du temps pour partir, on fume une clope après chaque personne déposée en centre, on reste discuter une demi h après la pause repas), après c'était une nuit avec peu de signalement, c'est surement pour cela...
Je pense que toutes personnes devrait passer au moins une nuit au SAMU SOCIAL, quel que soit l'âge, quelle que soit la profession et le milieu de vie, cela changerait beaucoup des mentalités actuelles. […] Finalement, même si on les aide sur le moment, en leur donnant un peu d'eau ou de nourriture ou en leur trouvant un logement (seulement pr une nuit), le lendemain tout recommence et ainsi de suite chaque jour.
Au niveau de la double écoute, j'ai été surprise par une écoute qui concernait une femme enceinte de 8 mois qui demandait un logement pour la nuit et qui a été refusé faute de place et parce qu'elle avait un visa touristique ce qui ne semblait pas du domaine de compétence du 115. J'ai également été surprise par le "rush" de 19h15 où les places réservées à l'équipe de nuit sont disponibles et donc heure à laquelle les "habitués" appellent et les places se vident en 10 min, ne laissant pas de place pour les appels suivants.
Deux choses m’ont particulièrement marqué cette nuit, la première est que lorsque nous nous sommes déplacés pour récupérer un premier sans abris pour le déposer au CHU de Romain Rolland, ce dernier nous avait dit qu’il avait déjà planifié une date de suicide s’il n’avait pas la chance d’être hébergé. La deuxième est un SDF, qui pour des raisons médicales (non contrôle de son diabète) n’a pas pu être accepté au CHU de RR, et qui, dans un mouvement de désespoir, sorti une fourchette de sa sacoche assurant qu’il allait tenter de mettre fin à ses jours dans la nuit, tout en faisant rouler son fauteuil roulant en plein milieu de la route « pour en finir » et s’en faire renverser une voiture .
De nombreuses personnes ont appelé au moment de la double écoute pour essayer de trouver un logement pour la nuit, aussi bien des familles que des cas isolés. […] Pour conclure, cette nuit a vraiment été une bonne expérience humaine, pendant laquelle on réalise l’importance de cette prise en charge par le Samu Social et l’intérêt qu'il représente pour toutes ces personnes dans le besoin qui veulent réellement s’en sortir ou qui souhaitent juste avoir un repas et dormir au chaud le temps d’une soirée.
J'ai pu rencontrer des personnes de tous âges, majoritairement des hommes, français ou étrangers (ce qui parfois ne facilite pas la compréhension), la plupart ont eu des places en centre pour la nuit mais nous avons du refuser des places à deux jeunes hommes, de mon âge environ. […] En résumé cette garde a été très formatrice pour moi, en grande partie grâce à l'équipe de maraude avec qui j'étais et c'était un réel plaisir d'avoir passé cette nuit avec eux.
Il m'a donné un livret qui expliquait le déroulement de la nuit, puis m'a présenté à Mlle. […] On a reçu les places pour les hébergements que vers 19h15, heure à laquelle la plupart des interlocuteurs re-appellent pour avoir un abris. 20h: changement de salle : briefing sur ce qu'il s'est passé la nuit précédente et répartition des arrondissements entre membres de l'équipe. […] -L’événement qui m'a marqué cette nuit là : un jeune homme de 30 ans, qu'on a trouvé au niveau de la place du Panthéon, habillait d'une simple veste en cuir, sans bonnet, sans gants, ni écharpe.
Nuit intéressante car originale, il était prévu de faire une maraude, mais nous avons rapidement reçu un appel pour une évaluation infirmière d'un homme en grande précarité.
On apprend que les gens à la rue doivent appeler plusieurs fois par jour pour espérer avoir un logement pour une seule nuit, que les démarches administratives pour s'en sortir prennent des mois et des mois, à quel point il est dur de s'accrocher dans ces conditions...
Cette nuit au Samu social m'a permis de voir la pauvreté présente dans la ville dans laquelle nous vivons, nous travaillons.
Nous avons essayé de le réchauffer puis nous l'avons emmené dans l'un des centres d'hébergement pour la nuit.
Je suis allée à cette garde sans rien connaitre au fonctionnement du samu social et je ne savais pas à quel type de personnes j'allais être confrontée durant la nuit.
Ce stage d'une nuit au SAMU SOCIAL m'a permis de découvrir l'organisation du soutien apporté aux personnes sans abri à Paris: le numéro 115 dont je ne connaissais pas l'existence avant ce stage, le fonctionnement des structures d'hébergement, l'aide apportée aux familles en situation de détresse, les différentes associations (ainsi que leurs missions) existant sur Paris..
Possibilité de visiter les centres de logement et de voir quelles solutions sont proposées a ces personnes, mais malgré ça nuit plutôt calme dans l'ensemble avec très peu de signalements, mais il ne faisait pas extrêmement froid ni trop de vent.
Cette nuit m'a permis d'appréhender un peu ce qu'était le samu social, dont je ne connaissais pas le fonctionnement auparavant.
Le programme de la nuit est très bien, on ne s'ennuie pas !
En une nuit on a le temps de côtoyer les différents acteurs qui participent à cette "chaîne" qu'est le SAMU social : du centre d'appel, aux transmissions, l'équipe dans le camion (travailleur social, infirmier, conducteur), les personnes responsables des centres d'accueil.
Après une courte nuit passée à la double écoute et en camion, j’ai pu approfondir les connaissances que j’avais du Samu Social.
J'ai souvent repensé à cette nuit lors de mon stage aux urgences (de septembre à décembre 2018), car nous recevions beaucoup de sans abris.
Après ce contact, on relativise un peu nos propres souci, et on réalise qu'on en a pas vraiment: on a un toit où dormir au chaud pour la nuit, de quoi manger à notre faim, et de quoi se laver...
Malgré tout, cette nuit m'a permis de découvrir un autre aspect de la prise en charge des personnes et de me donner un autre regard vis-à-vis des personnes sans abri.
La maraude est sans doute le moment le plus intéressant car cela permet de prendre contact avec les personnes ayant besoin d'un logement pour la nuit ou tout simplement besoin d'interaction, de discuter avec des gens.
Elle m'a permis d'aller à la rencontre des sans abris, de leur parler, et de comprendre, l'espace d'une nuit, leur mode de vie.
Cela est dû au fait que la plupart des appels que j'ai entendus étaient des appels pour avoir une place en foyer/hotel pour la nuit.
C' était une nuit très enrichissante Au début j'appréhendais le contact avec les personnes sans-abris car je trouve que c'est particulièrement difficile d'être empathique dans une situation où l'on a jamais pu ressentir ce qu'ils ont vécu Finalement en observant les équipes on trouve un rapport neutre et bienveillant, et beaucoup d'humanité à leur côté La situation des femmes sans abris m'a marquée, car elles sont les plus fragiles mais refusent pour la grande majorité l' aide qui leur est proposé Également un moment marquant, lorsqu'un sdf se trouvant devant le centre demande à être hébergé, on ne peut pas accepter car sinon tous les sdf viendraient directement devant le centre et cela deviendrait ingérable Mais la situation était difficile à appréhender psychologiquement
Je l'ai effectuée le 26 Décembre 2010, nuit de grand froid!
J'ai un sentiment assez ambivalent vis a vis de cette nuit , en effet les rencontres avec les personnes en détresse sont assez marquantes , mais il est frappant de voir que de l'aveu même du personnel du samu social , l'efficacité réele de leur action est difficile a percevoir sur le moyen et long terme .
Ensuite j'ai aussi été frappée par l'appel d'un monsieur qui n'a pas de logement malgré son emploi, et qui a peur de le perdre suite à la fatigue accumulée par les nuits à la rue.
Il faut que cette garde perdure, beaucoup trop d'entre nous ne connaissent pas ce milieu qui nous apporte beaucoup plus qu'il nous nuit.
Cette nuit m'a permis d'apprendre à connaître certaines de ces personnes, à les écouter, rire avec eux, compatir.
Cette nuit est intéressante et formatrice pour nous, futurs médecins, chaque expérience est bonne à prendre, peut être elle nous permettra de changer le regard qu'on porte aux SDF lorsqu'ils arrivent aux urgences pendant nos gardes.
En Tout cas , le chauffeur , travailleur social et infirmière m'ont extemement bien accueillie et encadrée durant toute cette nuit de maraude !
La double écoute était enrichissante, cela m'a permis de voir comment sélectionner les personnes qui iraient dormir dans une chambre, de voir l'énorme demande pour trouver une place pour la nuit.
Seulement, on ressent fortement le manque de moyens à disposition : la grande majorité des appels ne peuvent répondre à la détresse des personnes, et ne peuvent le plus souvent pas aboutir sur un logement (que ce soit pour la nuit, ou sur plus long terme).
Cette soirée du 21 septembre, je me suis rendu à la caserne sans m'attendre à la nuit que j'allais passer.
Je n'étais pas préparé à cette rencontre frontale avec la misère, tout cela lors d'une nuit glaciale.
Jai malheuresement ete surpris par le nomdre de familles en difficulté ayant recours au samu social (3 familles cette nuit) Par ailleur je ne connaissais pas le role du SAMU social et j'en ai donc decouvert sa nécessité.
J'ai beaucoup aimé faire la double écoute ainsi que la maraude, et suivre un signalement du début au téléphone jusqu'au terrain pendant la maraude en pleine nuit.
Cette nuit au SAMU social fut riche en émotions et en enseignement, mais le temps parait parfois long lorsque l'on ne croise personne lors de la maraude.
Cette nuit avec le 115 m’a vraiment permis d’ouvrir les yeux concernant la situation des sans abris aujourd’hui dans Paris et d’apprendre ce qui est fait pour eux par le SAMU social ainsi que par les autres organisations qui les aident. […] Ce monsieur avait en plus des problèmes de santé importants donc il lui avait été proposé une consultation avec le médecin d’un centre où il avait pu être hébergé il y a deux nuits de cela, cependant il n’a pas pu voir le médecin à ce moment là. […] Malgré le fait que la nuit fut dure, elle m’a montrée que s’il y a des gens dans les rues, il y a aussi des gens qui les viennent les écouter, leur apporter un peu de réconfort et qui font de leur mieux avec les moyens qui sont à leur disposition pour les aider. […] Enfin comme mot de fin je voudrais dire un grand merci à l’équipe que j’ai suivie lors ma nuit car ses membres ont vraiment eu la patience de répondre à la moindre interrogation que j'avais.
J'ai beaucoup apprécié faire cette nuit, on se rend compte qu'il y a tellement de gens dans la rue, on est loin d'imaginer combien... […] Nous avons aussi amener 5 SDF au centre d'hébergement de Romain Rolland, dont 4 qui se sont présentés tous les 4 ensemble, on leur a alors dit que pour avoir plus de chances d'avoir un hébergement pour la nuit il ne valait mieux pas qu'ils se présentent tous en même temps (car c'est rare d'avoir 4 places d'un coup et si par exemple on n'en a que 2 on ne leur dira pas et on leur donnera une réponse négative pour l'hébergement car sinon cela risquerait de créer des tensions si seulement 2 sur les 4 obtenaient une place par exemple) mais finalement par chance ils ont eu une place tous les 4! […] C'était dur par moment tout de même car il faisait vraiment froid cette nuit là et je pensais à la chance que j'avais de ne pas dormir dans la rue et ceux qui allaient dormir dehors me faisaient vraiment de la peine.
La nuit a été très enrichissante, les deux parties de la garde apportant un éclairage différent et complémentaire sur ce monde si complexe qu'est le monde de la rue... […] Car comment se remotiver lorsqu'une dame que l'on a secourue 24h auparavant, au bord du coma éthylique, retombe dans nos bras pour les mêmes symptômes la nuit suivante ? […] Néanmoins cette nuit a été un vecteur d'espoir.
Après deux heures de doubles écoute, à voir le nombre d'appel en attente ainsi que le temps d'attente avant d'être pris en charge, on commence à s'acclimater à la difficulté que va être la nuit et vient l'heure du briefing de 20h, qui a part nous présenter aux équipes du soir m'a sembler peu utile et inintéressant. […] Durant ma nuit, j'ai plus passé de temps dans le camion qu'à voir des personnes. Mais bon j'étais avec une équipe très sympa qui m'a expliqué pas mal de choses sur le fonctionnement du 115 et dans la nuit nous avons pu amener un sans-abri dans un foyer que l'on m'a fait visiter.
J'ai eu la chance de trouver un hébergement à l'ensemble des personnes que nous sommes allés voir, je garde donc de cette nuit là un réel sentiment de fierté envers les intervenants, et je n'ai pas manqué de les remercier pour leur travail.
Pour l'étape camion : on a peu marauder, on a rapidement eu des signalements qui nous ont occupés le reste de la nuit.
On est passé dans le centre de Romain Rolland, qui pour le coup propose des bonnes choses et les gens ont l’air globalement content de pouvoir y aller, même si cela ne dure qu’une nuit.
J'ai d'ailleurs trouvé bizarre que les écoutants semblent avoir beaucoup de mal à participer aux maraudes alors qu'un étudiant extérieur peut y participer chaque nuit.
J'ai passé la nuit avec une équipe très sympa, composée d'une infirmière, une assistante sociale et d'un chauffeur.
Je finirais pas remercier les membres de l'équipe, qui se sont montrés attentif à notre accueil et intégration pour la nuit.
Je comprends cependant pourquoi c’est important, maintenir un lieu social avec un SDF peut lui permettre par la suite de faire des démarches administratives pour essayer de le sortir de cette situation, voire même juste le faire accepter d’aller en foyer pour la nuit.
Il a régné pendant cette nuit une ambiance bollywoodienne et joyeuse dans le camion, avec toutes ces fleurs que nous avions disposées à l'avant, malgré la situation dans laquelle se trouvaient ces personnes.
Cette nuit de maraude me laisse avec un sentiment de frustration : en 7 heures de maraude nous n'avons aidé que 4 personnes et laissé beaucoup d'autres dans le froid, par manque de place dans les hébergements d'urgence mais aussi par manque de temps et par une organisation peu productive.
(eux mêmes étaient choqués et déçus de cette nuit)
Cette nuit de garde a été une expérience très enrichissante et constructive.
Pendant cette garde, j'ai découvert le monde des sans-abris : le mode "d'attribution" des places pour la nuit (le moins arbitraire possible) et la prise en charge sur le vif des personnes croisées pendant la maraude.
En tout cas, cette nuit m'aura fait prendre conscience de cette problématique.
L’équipe avec qui j'ai marauder était très sympathique et cette nuit à été enrichissante pour moi
J'y ai appris l'existence des partenariats avec des hotels pour l'accueil des sans abris, je ne savais pas qu'un sans abris devait constituer un dossier pour ensuite pouvoir obtenir un logement pour la nuit sur un simple coup de fil et autres...
J'ai fais ma première nuit de maraude il y a deux ans.
Aprés cette nuit, je me dis que le samu social est INDISPENSABLE car c'est un soutient au quotidien pour ces personnes, même si leur situation reste au final inchangée..
La nuit au samu social est tres enrichissante.
J’ai apprécié la façon dont mon équipe se présentait aux usagers et le fait qu’elle laisse libre choix à ces personnes de décider ce qu’elles veulent qu’on leur apporte pour cette nuit.
Les appels en double écoute étaient très émouvants, chaque personne qui appelait avait une histoire et un parcours uniques mais tous avaient la même voix de désespoir en appelant à l'aide pour pouvoir dormir ne serait ce qu'une nuit dans un lit au chaud.
Par exemple, nous sommes allés chercher un sans abris en fauteuil roulant, paraplégique qui devait faire des autosondages dans les toilettes publiques et nous ne pouvions lui proposer qu’un logement pour une nuit...
Ce chaud de ces nuits d’août.
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
J'ai été impressionnée par l'organisation sous jacente à la prise en charge des personnes en situation de précarité, même si c'est souvent frustrant de ne pas pouvoir placer des familles ou des personnes dans le besoin pour la nuit...
Alors tout d'abord, j'ai trouvé que c'est une bonne expérience de participer une nuit comme ça dans les missions du samu social, de voir et aider les gens que nous, pour la plupart des gens, ignorons dans la vie quotidienne.
Finalement en discutant avec un café et pas grand chose d'autre, ces personnes étaient satisfaites et pouvaient finir leur nuit.
Cette nuit au samu social m'a parue très intéressante, notamment la double écoute qui permet de vraiment ressentir et détecter la détresse des personnes qui appellent, et apprendre à connaitre leur histoire..
De plus, j'ai apprécié me sentir utile en aidant des familles ne serait-ce qu'une seule nuit en les amenant à un centre d'hébergement.
Mais j'avais quand même un peu peur que la nuit ne soit pas facile.
Cette nuit au samu social est très enrichissante à la fois sur le plan humain mais aussi d'un point de vue pédagogique dans le cadre de nos études.
Cette nuit j'ai rencontré Vasil, Nicolas, Emmanuel, Nelson, Frank et son chien Kaamelott...
On sillonne tout Paris pour apporter quelque chose de chaud, dans les meilleurs cas une nuit au chaud et des fois discuter, on fait des rencontres fortes avec des gens tellement courageux qu'à côté on n'ose même pas penser au froid qu'on ressent nous-mêmes...
Cette nuit au SAMU social de Paris m'a fait découvrir deux aspects du monde médical que je ne connaissais pas.
Jai ete affecte au 19e arrondissement donc deja presque 1h de trajet pour s'y rendre et ensuite nous n'avons trouvé aucun dès signalement du coup la maraude a consisté à visite Paris en camion la nuit, c'est joli mais étant obligé d'aller en stage le lendemain (car échanger sa garde au SAMU social le 11 juillet = miracle) je m'en serai bien passé.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil . […] Comment arrivent t'ils à resté dans ce froid des jours et des nuits !
La coordination demande a l'équipe de présenter à la dame la possibilité d'aller dans un CPOA pour une évaluation psychiatrique et sinon de l'emmener dans un centre pour la nuit dans lequel elle pourrait voie un médecin le lendemain matin. […] Plusieurs fois dans la nuit, nous sommes tombés sur des gens qui étaient heureux de retrouver une équipe qu'ils connaissaient et qui connaissait leur parfaitement leur histoire.
J'ai donc effectué ma garde la nuit du 13 mars. […] Je ne m'attendais pas à ce qu'il fasse aussi froid (même avec sweat shirt et parka) et j'ai alors pensé aux SDF qui eux vivent ça toutes les nuits...
Au standard lors de la double écoute, j'ai été surprise par la compréhension des usagers qui appelaient pour trouver un toit pour la nuit et qui se le voyaient refuser par manque de place. […] Les personnes isolées sont abordées par l'équipe avec sympathie et simplicité enfin de leur proposer de quoi boire, manger, un emplacement pour la nuit ou simplement de discuter et d'entretenir le lien social.
J'y allai avec appréhension moi qui suis très timide : rester toute une nuit avec des gens que l'on ne connait pas dans un milieu tout aussi nouveau , pour moi c'était de l'ordre du défis . […] La nuit de maraude a été plutôt calme d'après eux mais pour moi, elle a quand même été remplie de découvertes et d'apprentissages : aller a la rencontre des gens dans la rue , trouver les bons mots , proposer une soupe, un café -à défaut d'un abris quand les logements d'urgences sont déjà pleins .
Cette nuit là, on est souvent on arrive trop tard.. […] Le centre, beaucoup plus grand et plus luxueux que ce que j'imaginais, va non seulement accueillir notre géorgien, le nourrir et le loger pour la nuit, mais aussi le faire consulter un médecin dès le lendemain.
Certains problèmes de logistique nous on fait perdre rien que 2 familles sur une nuit parce qu'au moment où la fiche a été transmise au camion le signalement avait déjà été fait depuis un bon moment et comme il pleuvait les familles ont dû trouver une autre solution pour se mettre à l'abri et ont donc dû abandonner le point de rdv de la maraude. […] Nous avons pris en charge une famille et l'avons emmené dans un centre, le même que celui où elle avait dormi la nuit précédente.
Chaque appel est différent mais un m’a marqué, celui d’un homme qui voulait une place pour la nuit, remerciant plusieurs fois l’écoutant à la fin de l’appel malgré le fait qu’il n’y ai plus de place dans les centres d’accueil… l’écoute de la personne, un élément essentiel. […] Cette nuit d’observation m’a permis de voir les actions mises en place pour les personnes sans-abris.
Je suis restée jusqu'au bout de la nuit alors qu'ils m'ont proposé de me ramener plus tôt, tellement ils m'ont mis à l'aise, et étaient à l'écoute de toutes mes questions.
En ce qui me concerne, la nuit fut calme mais néanmoins enrichissante sur le plan humain.
Les centres d'hébergements n'ont pas assez de place pour tout ceux qui en ont besoin, certains doivent passer plusieurs nuit dehors avant de pouvoir y redormir.
J'ai ensuite assisté au staff du lundi, plus intéressant mais trop spécialisé pour un stagiaire d'une nuit b La maraude est plus intéressante, mais on en a vite fait le tour.
Je l'ai surement déjà fait, et à partir de cette nuit je me suis promis de ne plus le faire.
J'ai passé ma nuit non pas à marauder mais à faire rue par rue le 15eme arrondissement (sans aller vers des signalements précis), du coup étant donne qu'il s'agissait d'un quartier plus calme que les autres, je n'ai vu aucune prise en charge ce qui est dommage (de passer 4 heure à faire rue par rue un quartier) C'était intéressant de voir le fonctionnement du Samu social et de poser des questions mais c'est peut être mieux de mettre les stagiaires ou bien dans les maraudes avec les signalements, ou alors si c'est dans le camion qui fait juste le sillonnèrent des quartiers, surtout lorsquil s'agit de quartiers moins résidentiels (et plutôt les 18ème -19e-20e arrondissement) pour voir au moins une prise en charge...
Je suis très satisfaite de cette garde et je suis ravie d'avoir été intégrée le temps d'une nuit le SAMU social.
Il faisait entre -5° et -10° cette nuit là, c'est leur santé qui était en jeu en refusant une place en centre, mais malgré tout personne ne peut les forcer à faire ce que nous croyons être bon pour eux.
J'ai été très géné de frissonner ou de trembler devant ces personnes qui passaient toute la nuit dehors.
L'équipe du samu social fait un travail remarquable et je trouve que la population n'est pas assez au courant de ces problématiques et qu'il faudrait en parler plus, et généraliser ces nuits d'observation a d'autres filieres d'étude de sante.
La nuit au SAMU SOCIAL a été une expérience très enrichissante pour ma part.
La nuit a été froide et on se rend compte à ce moment là à quel point c'est difficile de vivre dans la rue.
J'ai été triste de me rendre compte que l'alcool étant omniprésent il était presque illusoire de vouloir les sortir de la, et qu'une soupe, un café ou une nuit dans un hébergement pourri est finalement la seule aide qu'on puisse leur offrir.
La récompense pour avoir patienté de longues heures en appelant le 115 dans l'espoir d'avoir une place pour la nuit.
Malheuresment la nuit fut très calme et nous sommes allés à la rencontre de peu de personnes en difficultés.
La première partie (la double écoute) était intéressante pour voir comment les opérateurs arrivent à entrer en contact avec les gens qui appellent et tente de trouver avec eux des solutions, certaines personnes n'appelant pas pour trouver de logement pour la nuit mais demandant des renseignements pour entreprendre différentes démarches.
La nuit se déroula fort bien, l'équipe fut allègre et sympathique, et particulièrement aimable.
Je voudrai adresser un grand merci à toutes les personnes que j'ai pu croiser durant cette nuit , et qui ont réussi à me faire sentir partie intégrante de l'équipe, pour le peu de temps que j'y ai passé.
En effet le staff de début de nuit commence par le rappel de situations vécues les jours précédents, de personnes connues depuis plusieurs mois dont les équipes sont sans nouvelles depuis quelques temps et qu'il faudrait s'activer à retrouver pour pouvoir approfondir leur prise en charge.
J'ai visite le centre de Montrouge et discute avec quelques personnes qui etaient la pour la nuit.
Une "anecdote" de ma nuit: la surprise que j'ai eu lorsque vers 2h du matin on s'est approché d'un amas de sac de couchage sous un porche, doucement, pour ne pas réveiller la personne, afin de lui venir en aide si besoin, et qu'il s'agissait d'un couple, de jeunes, de mon âge...
J'ai passé une soirée et une nuit très intéressantes, aussi bien sur le plan, humain, social, que sanitaire.
Ce qui m'a le plus frappé c'est que la plupart ne veulent pas venir avec nous pour dormir au chaud pendant la maraude, généralement ils ont de quoi manger et se couvrir, aidés par les gens du quartier, durant la nuit une seule personne uniquement, qui avait très froid, a été conduit dans un centre d'hébergement.
On peut difficilement imaginer ce que vivent ces personnes tous les jours ( entre le froid,la violence de leur situation) et le fait d'entrer dans leur intimité ne serait ce qu'une nuit nous oblige à beaucoup d'humilité .
Pour finir Paris la nuit, c'est magnifique !
J'ai été très enthousiasmé par la relation (parfois très ancienne et privilégié) entre l'équipe et les personnes défavorisés, jusqu’à 6h du matin nous avons vécu différentes situations, émouvantes, étranges, tendues, dans le froid de la nuit.
Néanmoins, c'est dommage que leur prise en charge ne s'inscrive pas dans la durée, on propose à ces personnes dans le besoin une nuit à l'abri, mais on ne les aide pas vraiment à prendre conscience du fait qu'elles doivent se prendre en main, réagir!
j'ai trouvé cette nuit très intéressante et très enrichissante d'un point de vue moral.
Nuit hyper intéressante, qui devrait d'ailleurs être obligatoire pour tous les jeunes de France.
Je suis contente de voir que de tels moyens sont mis en place pour les personnes les plus démunies, et que des gens travaillent chaque jour (et chaque nuit) pour les aider.
Je pense que le souvenir le plus marquant de cette nuit fut de voir le bonheur procurer à une certaine personne lorsque nous lui avons donner un nouveau pull "polaire", me faisant penser à l'image d'une enfant devant ses cadeaux à noël....
Ma nuit a été un peu particulière car je n'ai pas participé aux maraudes "classiques" qui se déplacent avec des signalement mais j'ai fait ce qu'ils appellent une pure.
Malheureusement on ne peut dans la plupart des gars aider à trouver un logement que pour une nuit...
Durant la nuit au SAMU SOCIAL, une rencontre m'a particulièrement marquée, c'est celle d'un homme seul sans domicile.
J'ai pu mesurer à quel point certains se retrouvent démunis, contraints d'appeler tous les jours et ce pendant plusieurs heures le 115 dans l'espoir de trouver un logement pour la nuit.
J’ai trouvé que cette nuit au social avait été formatrice dans notre apprentissage en tant que médecin.
Nous avons donc pu loger pour la nuit à peu près tous ceux qui le souhaitaient.
J’ai fait ma nuit au samu social pendant le pic de grand froid, où plein de places ont été mis à dispo dans les gymnases, les centres...
Nous les avons finalement conduit a un hotel pour la nuit.
Cette nuit m’a permis de réaliser la polyvalence des missions du Samu Social, et notamment leur importance dans l’orientation et le conseil des usagers.
Enfin le 115 n'est qu'une solution transitoire pour la nuit, on est assez démunit de solution à long terme.
Échanger avec ces gens, qui ont bien souvent besoin de parler, essayer de comprendre ce qu’ils vivent, comment ils en sont arrivés là, essayer de comprendre pourquoi certains ne veulent pas d’aide, pourquoi certains baissent les bras alors que d’autres veulent s’en sortir : tant de réflexions qu’une seule nuit au samu social soulève aisément.
Je suis ravie d'avoir passé cette nuit avec le SAMU social.
La nuit s'est très bien passée dans la bonne humeur et l'entraide, avec une particulière attention à me faire participer aux interventions.
Je me suis sentie concernée durant cette nuit, j'ai même servi de traductrice allemand-français !
La nuit au SAMU social m'a permis de reprendre conscience du fait que les sans abris devaient survivre et trouver un moyen de se sentir exister, de communiquer avec les gens qui appartenaient à un monde auquel il ne faisaient plus partis, dont ils étaient témoin de l'activité mais ou leur contribution étaient plus que limités; et que les seuls qui prêtaient attention à eux étaient le SAMU social.
Au total, une nuit très longue en plein milieu de mon stage de réanimation qui est déja très fatigant.
Pendant la nuit j'ai été très bien accueilli par des équipes ouvertes patientes et souriantes que ce soit les écoutants ou le personnel des maraudes.
Sur les points à améliorer, ce serait surtout d'un point de vue organisationnel : nous demander dans quel quartier on habite pour nous mettre dans le camion le plus proche de chez nous et ainsi faciliter les choses pour nous ramener chez nous la nuit.
Merci pour cette nuit !
Ce qui m'a vraiment marqué c'est le nombre de personnes qui viennent à la rencontre du samu social pour demander un logement pour la nuit, et malheureusement se voit refuser pour cause de manque de place dans les centres.
Nous avons réussi, après une bonne heure de dialogue avec un sans abris, à l'emmener dans un centre d'hébergement d'urgence pour la nuit.
Nous avons parcouru des rues de Paris et avons pu leur trouver des logements pour la nuit.
Faire cette garde, de nuit, dehors, dans le froid, et aller à la rencontre de ces gens qui vivent dehors tout le temps, est impressionnant.
Au final on a vraiment l'impression d'apporter une aide concrète à ces personnes, que ce soit sur l'échange social de premier abord avec la discussion et le café, que ce soit sur les propositions de prise en charge des problèmes médicaux, que ce soit sur l'accompagnement des démarches administratives ou finalement que ce soit concernant le but final d'une solution d'hébergement pour la nuit.
Cette nuit m'a permis de prendre conscience du travail qui existait pour venir en aide aux personnes les plus défavorisés sur un plan médical et surtout social.
Durant cette nuit, j'ai fait la rencontre d'une famille roumaine dont la fille de 8 ans m'a tout de suite adoptée pensant que j'étais une princesse.
Nous l'avons donc accompagné aux urgences puis nous sommes venus la rechercher pour l'accompagner au centre Jean Rostand pour qu'elle y passe la nuit.
J'ai trouvé intéressant d'avoir pu voir en fonction de quels critères étaient attribuées les places dans les centres d'hébergements (nombre de nuits d'affilée déjà passées dehors, homme ou femme, individus +/- fragiles...), ainsi que d'avoir pu visiter un de ces centres.
Concernant la doublé ecoute, j'ai ete surprise par le nombre d'appels, ainsi que par le peu de places des centres, et les conditions de nuit dans certains d'entre eux.
J'ai beaucoup aimé ma nuit au Samu social.
Passer une nuit au Samu Social de Paris est une expérience très enrichissante.
Elle nous a raconté que son chien lui avait été offert par ses filles et que malgré tout l'amour qu'elle avait pour lui, c'était plus compliqué pour elle de se déplacer, d'aller voir le médecin ou même de trouver un établissement pour une nuit qui accepte les animaux.
Un signalement signifie qu’une équipe mobile d’aide (ÉMA) part en maraude à l’encontre de cette famille pour effectuer une première évaluation de sa situation en leur permettant aussi un hébergement provisoire d’une nuit dans un centre. […] Nous sommes partis en maraude, en première partie, nuit aux alentours de 21h30 et nous avions donné rendez-vous à cette dame près d’un magasin. […] Durant la première partie de nuit, nous avons eu plusieurs cas similaires mais celui que j’ai évoqué était le cas le plus marquant. En deuxième partie de nuit, après avoir pris « dîner » aux alentours de 2h du matin, nous avons patrouillé jusqu’à 5h dans toutes les rues du secteur où nous étions affecté à la recherche d’une situation inhabituelle chez des personnes n’ayant pas d’endroit où dormir et nécessitant une prise en charge spécifique ou tout simplement créer un contact humain.
Nous repartons à 3 heures pour la maraude, après avoir pris de quoi tenir la fin de nuit. […] Après une nuit forte en émotion je rentre chez moi, avec la certitude d'avoir tout donné et beaucoup reçu. J'ai été impressionné par l'organisation, la patience, le travail de ces gens qui toutes les nuits vont à la rencontre de ceux qui sont dans le besoin, c'était très intense. […] Merci pour cette nuit et merci pour votre lecture !
Il s'agissait de ma seconde nuit de garde au SAMU SOCIAL de Paris (redoublant DCEM2), et ce fut un plaisir de passer une nouvelle nuit de maraude en compagnie des équipes.
Nous recueillons les appels des SDF qui souhaitent être hébergés en centre pour la nuit car il fait froid. […] J'ai été étonnée de voir que tous ne souhaitaient pas toujours rejoindre un centre d'hébergement pour la nuit, habitant réellement là où ils campent et habitués à endurer le froid à un point peu concevable.
Nous sommes allés dans le 20ème arrondissement de Paris, à la recherche de personnes en difficulté, qui auraient besoin d’être hébergées pour la nuit, d’un contact humain, ou simplement d’un café. […] Nous lui avons proposé de l’emmener au CHU (centre d’hébergement d’urgence) Romain Rolland pour passer la nuit, ce qu’il a accepté avec joie.
A 20h j'ai rejoint les équipes de la maraude pour le briefing, qui a été assez court du fait d'une nuit du 31 décembre plutôt calme selon eux. […] J'ai trouvé la situation délicate car ce jeune SDF n'avait aucune idée que nous venions pour lui, et comme il avait déjà un genre de campement avec des matelas et des meubles, il a refusé (très poliment) un hébergement pour la nuit. […] Il s'agissait d'un jeune hindou qui a refusé un hébergement d'une nuit mais à qui Sarah a expliqué les démarches à effectuer auprès du 115.
Avec cette nuit , on perçoit l'ampleur du problème et les moyens engages pour y faire face . […] Cette nuit permet donc de se rappeler que la France solidaire existe encore et qu'elle belle utile et nécessaire. […] Un autre exemple de la politique ne ciblant que les enjeux d'urgences est le nombre de chambre d'hôtel loues par les pouvoirs publics chaque nuit .
J'ai notamment vu au cours de cette nuit: - un "1er samu": une jeune femme de 30 ans ivoirienne, jetée à la rue par le contact familial éloigné qui l'hébergeait à Paris. […] Il passera la nuit dans le même foyer qu'à l'habitude et demain il retournera dans la rue comme tous les jours depuis des années. […] Les coordinateurs, les standardistes mais surtout les équipes de maraude avec qui on passe le plus de temps durant cette nuit. […] Réflexions générales à l'issue de cette nuit 2.1. […] L'incertitude toute la journée de savoir où ils vont passer la nuit.
Au, final les SDF qui ont froids et appellent le 115 ne peuvent souvent pas avoir de refuge pour la nuit en dehors de la boulangerie (mais comme on vient les chercher à 4h du matin et qu'ils vont devoir quitter les lieux à 7:00 ... ça ne les intéresse pas vraiment).
Des sans abris qui préfèrent rester dehors que de goûter au confort d'une nuit qui ne les ferait que plus replonger dans leur réalité.
Cependant, l'accueil au sein de structures d'urgence s'apparente dans certains cas, comme à "la boulangerie", à du stockage de femmes et d'hommes pour une nuit dans d'immenses dortoirs impersonnels.
J’ai pu observer les démarches à faire pour les personnes qui passaient leur première nuit dehors, les adresses d’assistants social, les bons pour des repas, une visite chez le médecin, les discussions sur l’avenir...
Cette nuit m'a permis de me rendre compte des efforts conséquents et admirables fournis en permanence par les travailleurs du SAMU social.
Cette nuit fut très instructive, j'en garderai un très bon souvenir et je serai à l'avenir bien plus attentif aux sdf qui m'entourent.
Nuit qui aurait pu être beaucoup plus intéressante selon moi (et selon les personnes qui étaient dans mon camion).
En pratique, ce sont des personnes sans emploi et sans ressource, sans attache ni lien social mais pas seulement et c'est ce qui m'a frappée cette nuit-là.
Garde assez fatigante car en hiver, dans le froid, toute la nuit, mais qui passe vite au final, et pas de regret.
L'accueil par les équipes était vraiment chaleureux, ce qui rend la nuit tout de suite agréable avec une bonne ambiance!
Possibilité de moyens d'interventions et d'aides limitée Enfin, un aspect agréable de la maraude : "redécouvrir" paris de nuit
La nuit au samu social a pour moi vraiment été une superbe expérience.
Cette nuit au samu social est particulièrement intéressante pour se rendre compte de la détresse des SDFs.
Nuit très intéressante avec une équipe sympathique.
Un événement m'a particulièrement marquée : en début de soirée, nous avons commencé la maraude avec un signalement concernant trois SDF qui avaient appelé pour dormir une nuit au centre de Montrouge.
Pendant la nuit, j'ai eu la chance de découvrir ce qui se cache derrière quelqu'un qui est sdf, j'ai pu surmonter les barrières ( odeurs, salleté...) et au fil des heures, je me sentais utile, j'examinais certains patients à la demande de l'infirmière pour valider son avis de les transférer à l'hôpital en urgence, j'écoutais attentivement ce que disent les gens, dont un homme qui malgré son état ce jour, était un grand poète et ne cessait de chanter et de réciter certains de ses poèmes pendant le transfert dans un établissement d'acceuil.
Puis la nuit fut calme, pas de signalement important, des arrets par ci par la pour donner une soupe, un duvet, discuter etc
Ils ont du être séparés pour la nuit pour pouvoir être hébergés.
Je n'aurais pas le courage d'effectuer la même mission toutes les nuits, de revoir année après année les même sans abris qui se chronicisent dans la rue..
Bien que ce fut une soirée et une nuit particulièrement chaude après une magnifique journée ensoleillée, nous avons rencontré et discuté avec un certain nombre de personnes sans domicile, allant du jeune allemand lisant sur un coin de trottoir au migrant sans papiers installé dans une cabine téléphonique au fond d'une impasse en passant par une dame d'origine russe écoutant de la techno à fond et sans réelle envie de discussion...
Ma nuit au SAMU social fut très enrichissante.
Lors de la double écoute cela m'a beaucoup touché lorsque de jeunes personnes ( 40-50 ans ) appellent pour demander un ébergement pour la nuit.
Durant cette nuit j'ai pu voir 2 types de SDF.
La maraude était assez fatigante (grande activité la nuit de ma garde), parfois assez insolite (on a du appeler la police devant une personne agressive) mais encore une fois très intéressante.
Une super nuit donc, qui doit etre un passage OBLIGATOIRE pour tous les futurs médecins (y compris les autres fac!!)
J'ai pour ma part était très bien acceuilli par l'équipe sur place, ils sont très prévenants à notre égard et on sent un réel interet de leur part de nous montrer leur travail et de nous integrer à leur équipe même pour une nuit.
J'ai découvert que beaucoup de liens peuvent se créer entre les équipes de maraudes et les personnes que l'on est ammené à rencontrer, c'était le cas de celle avec qui j'ai passé la nuit : elle connaissant le nom et une grande partie de l'histoire des peronnes accueillies, écoutées, nourries...
Cette nuit a été très enrichissante pour moi en me permettant de me rendre vraiment compte de ce que cette association fait pour les sans-abris tous les jours.
Cette aide passe par la recherche d'un logement social où passer la nuit, par le don de nourriture, par le don de vêtements, ou tout simplement par la rencontre de ces personnes qui sont le plus souvent isolées de tout lien social.
Cette nuit au SAMU SOCIAL m'a permis de découvrir le fonctionnement d'une association que nous cotoyons très peu dans l'exercice de notre métier.
J'ai pu découvrir comment le 115 fonctionne, comment les places sont attribuées pour la nuit et j'ai même eu l'occasion de "visiter" un des centres d'accueil.
Et enfin la nuit de maraude commence, la personne m'ayant le plus marquée est un sans abri de 32 ans avec un lourd antécédent psy ayant le projet de tuer son père avec une date et un moyen précis pour tuer.
Cette nuit j'ai appris ce qu'était le samu social de Paris.
J'ai ensuite assisté au repas avec distribution des médicaments et aux transmissions avec l'équipe de nuit.
C’était une nuit très intéressante, d’une part de pouvoir se rendre compte de l’implication d’autant de personne, et d’autre part de l’urgence et l’importance de leurs missions.
Super nuit, le personnel est vraiment très gentil, il faut leur faire remonter car si c'est pour qu'on soit inexistant comme dans quasiment tous les stages d'externat à la pitie ou SA cela aurait été un enfer Or la j'ai pris du plaisir à rester jusqu'à 3h30, on a un contact avec les gens que l'on a pasdhabitude.
Les gens du samu social se disputent avec l'un, rient avec l'autre, et la nuit passe sans que l'on s'en rende compte.
Lorsque nous leur avons proposé d'un lit pour la nuit, ils ont refusé et ont préféré rester ensemble.
J'ai fait la nuit du 24/02, il faisait très très froid, il y avait beaucoup d'appels en ce début de week-end, et nous avons rencontré énormément de SDF.
Je trouve que c'est déjà une très bonne œuvre sociale leur donner a manger, des duvets, de l'eau, du café, du té, etc. même si c'est très difficile leur trouver une place pour dormir la nuit car les places sont très limitées (une des difficultés principales pour le SAMU SOCIAL).
Cependant, à cause de la pluie et du secteur de maraude (8e arrondissement), la nuit a été calme et le nombre de rencontres restreint.
Apparemment, les nuits sont plus ou moins stimulantes selon les arrondissements, j'ai personnellement été affecté dans le camion partant pour le 16e arrondissement réputé calme mais j'ai quand même pu voir toutes sortes "d'interventions" différentes: simple bonsoir à un usager connu, amener un usager dans un centre d'hébergement, s'arrêter pour donner un repas à des usagers qui ont la chance de nous voir passer, aller voir un signalement puis le rediriger soit en hébergement soit à l'hôpital.
La nuit de ma maraude, un individu mal intentionné a mis le feu à leur tente, et donc à toutes les affaires qu'ils possédaient.
Je l'ai toutefois terminée (aux alentours de 4 heures du matin, il n'y a pas eu de pause repas dans la nuit) soulagée qu'elle s'achève enfin. […] 52 euro de plus sur la facture de la nuit. […] Idem plus tard pendant la nuit, ou l'équipe a failli avoir recours à un interprète en anglais (!) […] Les examens approchant, ayant été de garde la nuit de samedi à dimanche, et l'étant de nouveau de lundi à mardi dans mon service, bien que persuadée qu'il y a beaucoup à dire sur les améliorations à apporter, je suis obligée d'abréger. […] Ceci ne concerne donc pas seulement l'équipe du SAMU social, mais la goutte d'eau qui fait déborder le vase l'a, pour ma part, peut-être fait déborder pendant cette nuit de garde.
Le tableau de la vie parisienne la nuit était assez particulier vu du camion,entre les fêtards totalement ivres qui déambulent dans les rues,les bobo qui sirotent un dernier verre en terrasse et les sdf qui essayent de commencer leur nuit,on peut voir que les plus à blâmer ne sont pas ceux qu'on peut penser au premier abord.
On réalise aussi que les gens du 115 sont obligés de gérer des situations de façon "économique", "raisonnée", ce qui nous paraît parfois extrêmement difficile (j'entends par là des raisonnements comme "cette jeune femme a 25 ans, elle est en bonne santé, ça fait 4 nuits de suite qu'elle a un hébergement, pour cette nuit je ne lui en propose pas et elle va dormir dans la rue, tout en sachant qu'elle peut se faire agresser etc"...).
Déjà je tiens à dire que j'étais dans une équipe vraiment super sympa et j'ai tout de suite senti que c'étaient des gens qui avaient vraiment un bon fond, ce qui a rendu la nuit d'autant plus agréable.
C'est bien de s'ouvrir sur l'aspect "travail social" mais nous forcer à faire une garde DE NUIT (il y a des maraudes le jour!)
Cette nuit la, il s'agissait de ma première rencontre avec le 115.
Merci pour cette nuit.
Dans la nuit nous avons accompagné un sans abris dans le foyer de Montrouge, ça m'a permis de rencontrer plein "d'habitué" du SAMU social, j'ai pu ainsi réaliser la patience qu'il fallait pour qu'un grand exclu (terme employé par les infirmières) accepte les soins.
La nuit est longue mais elle est surtout marquée par les nombreux allers-retours entre les arrondissements ( 18, 19,20 pour ma part) et les centres d'accueil à Montrouge notamment.
Le système générale du samu social, i.e. trouver un logement pour 1 nuit, me laisse également un sentiment partager : il répond certes à une urgence...
Lors de notre maraude, nous sommes allés à la rencontre de nombreux usagers pour leur trouver un hébergement pour la nuit ou simplement discuter avec eux et leur demander ce qu'on pourrait faire pour eux.
J'ai vraiment découvert à quoi servait le 115, et que juste appeler et donner quelque min de son temps pouvait permettre à quelqu'un d'avoir un logement pour la nuit Ca permet également de se remettre en question, nous on va se prendre la tête pour des bêtises du quotidien alors que les sans domiciles doivent se soucier de problèmes existentiels tous les jours du genre est ce que je vais manger ou pouvoir dormir aujourd'hui....
J'ai été marquée par l'accueil particulièrement chaleureux des équipes, autant par les régulateurs que lors de la double écoute que par l'EMA pour le reste de la nuit.
Un moment que je n'oublierais jamais: on a emmené une jeune femme (elle devait avoir mon âge) dans un centre pour qu'elle soit hébergée et nourrie pour la nuit; et on lui a donné l'adresse d'un centre qui pouvait lui procurer un suivi social.
J'ai vu de tout: des sdf qui ne voulaient pas d'aide, d'autres avec qui on pouvait parler des heures et il y en avait même un qui a pleuré car on lui a permit de trouver un hébergement pour la nuit..!
J'ai réalisé avec la double écoute que tous les jours des gens voire des familles se battent pour trouver ne serait-ce qu'un abris pour passer la nuit.
Tout au long de la nuit, j'ai pu mesurer l'investissement et le dévouement des travailleurs du SAMU social qui font preuve d'une patience sans limite pour tenter d'aider des familles et des personnes en grandes difficultés dont les situations sont souvent compliquées à comprendre (du fait souvent de la barrière de la langue) et difficiles à prendre en charge.
Veut il un abris pour la nuit?
Après cela, nous avons apporté de l'aide à plusieurs SDF en leur offrant des boissons chaudes ainsi qu'un hébergement pour la nuit dont une famille constituée d'une mère et de son enfant qui m'ont particulièrement touchée par leur courage malgré toutes les violences qu'elles ont pu subir durant leur parcours migratoire et leurs nombreux rendez-vous médicaux en conséquence de celles-ci.
On se sent donc vite mis de côté, et la nuit est vraiment longue, jusqu'à s'endormir dans le camion.
Ce stage de nuit est une bonne opportunité afin de voir une autre facette de situations inhérentes à nos études de médecine, nous avons bien sûr été confrontés, à l'occasion de stages hospitaliers à cette population mais sans savoir ce qu'il advenait d'eux à leur sortie, comment est-ce qu'ils faisaient pour continuer à se soigner, à bénéficier d'un suivi régulier.
Je trouve cela frustrant en revanche de leur offrir un endroit où dormir pour la nuit, en leur disant qu'ils devront partir le matin, et que leur situation n'aura pas changée, bien que des démarches soient entreprises au moment de leur prise en charge (par exemple rendez-vous avec une assistante sociale).
Pendant cette nuit, j'étais dans l'équipe qui s'occupait des signalements, c'est à dire que dès qu'on nous signalait une personne dans la rue, il fallait aller avec le camion à sa rencontre.
Intérêt de voir toute la prise en charge possible pour aider les SDF : Écoute téléphonique du 115, les orientations si possible dans des foyers pour la nuit ou sur le long terme, à l'hôtel, à l’hôpital etc...
Elle avait une place à Romain Rolland (CHU mixte à Montrouge) mais son fils n’en avait pas, et il était hors de question qu’ils se séparent pour la nuit. […] Il existe des centres d’accueil pour la journée mais ils ferment à 20h, elles doivent donc se débrouiller si elles n’ont pas pu se faire héberger pour la nuit.
Puis la nuit à été bien chargée, nous avons reçu beaucoup de signalements dans notre secteur. […] Quand je suis rentrée chez moi, j'avais un grand sourire et je me disais que je n'avais pas perdu ma nuit
On s'arrête, propose un hébergement pour la nuit, une soupe, des chaussettes, un duvet... […] D'autres réactions sont possibles : Par exemple pendant ma nuit, deux jeunes hommes connus du 115 nous on accosté de manière vive, "voulant" a manger, fouillant dans le camion...
Ils sont prévenus qu'il s'agit seulement d'une nuit de repos et qu'il est rare de l' obtenir (pire que la PACES 1/16 place sur tout le 75, homme et femme confondus ). […] Au cours de cette nuit, j'ai pu faire l'expérience de la réalité des gens de la rue, le rôle du SAMU social qui permet de donner une attache à ces personnes isolées.
Ce stage d'une nuit au Samu Social de Paris est, à mon avis, un très gros plus dans notre apprentissage même si avant d'y aller, j'étais surtout agacée de devoir la faire (juste après les partiels, une garde de plus ne m'a pas vraiment fait sauter au plafond...) et sûrement un peu stressée. […] J'ai eu la chance au cours de cette nuit de pouvoir écouter l'appel d'un homme en double-écoute que nous avons pu ensuite aller voir pendant la maraude.
Concernant le double appel, j'imaginais que le 115 s'occupait uniquement de trouver un logement pour les sans-abris pour la nuit, je ne m'attendais pas à avoir autant d'appels de personnes sans papiers ayant besoin de conseils.
Cette nuit passée au près des équipes du SAMU social a été une expérience humaine très enrichissante.
Merci à tous mes collègues d'une nuit, aux manteaux bleus.
Mm si les moyens et les solutions du samu social sont insuffisantes puisqu'en général ce n'est que pour une nuit ou il n'y a plus de p lace pour un hébergement ils apportent du baume au coeur malgré toute cette pauvreté. ..
C'est une situation qui peut arriver à n'importe qui et il ne faut pas mépriser ces personnes mais au contraire tenter de les secourir en leur donnant des couvertures, une soupe, une boisson, ou bien les emmener dans un établissement pour passer la nuit.
Il ne semblait pas surpris de nous voir arriver, au contraire, il avait l'habitude de voir le samu social, de jour comme de nuit, deux fois par semaine au moins.
Ce fut une expérience enrichissante, tant au niveau de la double écoute qu'au moment de la ronde de nuit avec l'équipe mobile d'aide.
Le fait qu'il ait plu toute la nuit n'a surement pas aidé vu qu'il n'y avait pas beaucoup de gens dans la rue .
Il ne faut pas oublier de lire le petit livret de présentation destiné aux étudiants qui peut nous apporter beaucoup d'infos sur notre role et le déroulement de la nuit.
Une nuit d'observation enrichissante pour ma part.
Du point de vue médical, pas grand chose cette nuit là, mais ce n'est apparemment pas vraiment le rôle du samu social.
Mon équipe mobile était composé d'une IDE et d'une AS qui ne m'ont pas trop considéré, heureusement Maxime (alias Max) , le chauffeur, était là pour s'occuper de moi et tout m'expliquer, sans quoi la nuit aurait été longue et pénible.
Il nous demanda une place dans un CHU pour la nuit même s'il n'avait pas l'air d'en avoir besoin : trench beige, chaussures en cuir très bien cirées, il eut été difficile d'imaginer qu'une telle personne ne possède pas de chez soi.
Pour ma part, j'avais de nombreux a priori sur les sans-abri, mais cette nuit m'a permis de découvrir que pour la plupart, ce sont des personnes fort sympathiques, très généreuses malgré leur manque de ressources.
C'est une nuit où notre rôle d’observateur est clairement posé.
Cela déroute quelque peu au départ avant d'en apprécier les avantages et les inconvénients (il s'agit toujours d'un contact assez superficiel, de ce que j'en ai vu, probablement parce que les sans abris rencontrés cette nuit sont déjà bien connus des maraudes).
Cette nuit m'a permis d'être confrontée de près à la réalité de la vie quotidienne de certains et de réaliser que la rue n'accueille pas seulement des hommes sans emploi, sans papiers, imbibés d'alcool, mais aussi des jeunes de mon âge, qui sont en formation ou parfois même travaillent, dont personne ne sait qu'ils n'ont pas de toit pour dormir, car ils le cachent.
Le premier appel que j'ai eu était celui d'un jeune homme d'un an de moins que moi et, au fil de la nuit, j'ai rencontré des personnes de plus en plus jeunes et de plus en plus démunies.
Souvenir évoquant et casseur de préjugés: ce SDF, qui, bien installé dans sa cabine téléphonique, sa bière à la main nous déclame: Poète, prends ton luth ; la nuit, sur la pelouse, Balance le zéphyr dans son voile odorant.
Peut être parce que toutes les solutions pour ces individus, qui étaient connus du Samu Social, avaient déjà été explorées ou que tous les moyens d'hébergement étaient pourvus cette nuit là.
Il était faible, maigre, très fatigué, il nous a raconté qu'il avait une place en hôtel mais n'y faisait jamais ses nuits, il n'y retournait que le jour parce qu'il avait peur de ce sentiment d'isolement, d'être tout seul face à 4 murs, de n'avoir personne à qui parler.
S'il était possible de faire plusieurs nuits durant notre parcours, je suis certaine que beaucoup entre nous le ferai.
C'était une nuit enrichissante qui m'a permit de voir le travail du samu social, organisation que je ne connaissais pas avant cette année.
Un grand merci à l'équipe du SAMU Social pour ce qu'ils font et leur accueil au cours de cette nuit.
Cela m'a encore plus interpelé concernant les très nombreuses familles que nous avons vu dans la rue au cours de notre tour avec le camion, avec souvent des enfants en bas âge dormant dehors et pour lesquelles les solutions sont encore plus inexistantes car il n'y pas de centre pouvant les accueillir la nuit, et que les places d'hôtel dédiées sont rarissimes.
Très vite on me fait comprendre que le 115 n'a pas vocation à loger tous les SDF, mais n'est qu'une solution de dépannage : un même SDF ne pourra espérer que 2-3 nuits par semaine dans un centre d'hébergement, peut être plus en cas de situation critique, mais les places d'hébergement de moyenne et longue durée sont rares. […] C'est aussi l'occasion de créer du lien, au travers de discussions, souvent chaleureuses, parfois crûes, à la mesure d'un environnement violent : il fait moins de 5°, l'alcool est très présent, et finalement peu de SDF auront un lit cette nuit Le hasard de cette garde nous a également emmené dans un hôpital pour y récupérer un patient, l'occasion d'assister aux regards désapprobateurs de mes collègues d'un soir quant aux commentaires déplacés, voir méprisants, des infirmières de garde, pressées de voir ce si gênant patient enfin s'en aller. […] Enfin, la rencontre avec un très jeune SDF reste l'un des moment les plus marquant de cette nuit.
J'avais bien en tête les camions qui sillonnent les rues de paris la nuit pour proposer une place la nuit, une couverture , un café ou tout simplement venir au contact des gens pour leur parler un peu, en revanche j'ai découvert l'existence des centres de jours avec toute l'assistance médicale, juridique, sociale qu'ils offrent.
J'ai été surprise de voir que la plupart des personnes que l'on abordait dans la rue refusaient de venir dormir en foyer, il disaient être dans la rue "chez eux" et ne se voyaient pas dormir ailleurs (un monsieur racontait même, désolé, qu'il n'avait pas supporté se trouver entre quatre murs et s'était enfui du foyer dans la nuit pour retourner à son coin de rue). […] J'ai eu l'impression de rencontrer plein de monde cette nuit la, d'entendre pleins d'histoires!
Pour certains cela faisait la 5e nuit consécutive de refus ! […] Une place dans un logement social pour la nuit, un café, une écoute, ou tout simplement un sourire c'est une première main tendue !
On pourrait facilement croire que certains sans-abris le sont par choix, par besoin de liberté, de non-volonté de travailler, et que lorsque l’on veut s’en sortir, on s’en sort ; la réalité s’avère tout autre, la grande majorité des usagers que nous avons vu cette nuit ont perdu leur travail, ont par la même été délaissés par leurs familles, ont perdu leur logement, et ont essayé sans succès de retrouver du travail. […] J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
une super nuit avec mon équipe du samu social !
La garde au samu social nous apprend qu'elles sont les difficultés quotidiennes de ces personnes en marge de ma société : trouver un logement pour la nuit, ne pas se faire voler ses affaires, toucher les aides sociales.
Quelle déception de devoir dire "non" à des personnes appelant à la recherche d'une chambre pour la nuit.
Je suis arrivée à 18h , très bon accueil de l'équipe , le petit manuel qui explique les missions du SAMU et le plan de la nuit m'avait été très utile, en effet j'avais un peu regardé sur internet mais c'était pas encore tout à fait clair du point de vue organisationnel.
Pendant cette nuit certains de mes préjugés se sont transformés en empathie, car j'ai remarqué que beaucoup des SDF étaient des gens qui n'ont pas eu de chance dans leur vie.
Le plus dur était la frustration de voir autant de personnes sans ressources à qui on ne pouvait pas proposer de logement pour la nuit (sachant qu'il faisait TRES froid) faute de place.
Une discussion de 10 minutes et un café sont parfois les seules choses qu'on peut apporter à une personne sans-abri qui refuse un hébergement pour une nuit et c'est ici que se situe, je pense, le principal intérêt de cette garde.
N'étant plus habitué à dormir en intérieur et dans un lit il a très mal vécu sa nuit au centre et n'a quasiment pas dormi, c'est pourquoi il avait pris la décision d'en partir le matin, en ayant prévenu le personnel du centre.
Durant la nuit, nous n'avons pas eu beaucoup de signalements, nous avons fait principalement de la maraude.
Cette nuit là, je pense que les gens que j'ai rencontré m'ont beaucoup apporté.
Sur cette bonne lancée, j'attendais énormément du reste de la nuit et puis je me suis retrouvée dans une équipe discrète, ils m'ont à peine adressés la parole et se parlé peu entre eux aussi.
Ce qui était un peu triste c'était de se dire que c'était juste un dépannage pour une nuit et que le lendemain ce sera sûrement la même galère mais les gens sont tellement contents en général.
Cependant, ma plus grande surprise a ete le refus de certaines personnes de se mettre a l'abri a la tombee de la nuit.
Ce fut une nuit animée avec en tout 6 interventions pour des profils de SDF totalement différents les uns des autres.
La partie de nuit dans le camion permet de rompre les tabous, je n'ai jamais vraiment été repoussée à l'idée d'entamer la conversation avec des personnes qui vivent dans la rue, avec une hygiène qui repousse souvent au premier abord, et il m'était déjà arrivé souvent de discuter ce qui permet d'assimiler le fait que ce sont des gens tout ce qu'il y a de plus normal.
La nuit de ma garde le camion était en pure donc on m’avait prévenue que ça serait un peu spécial car nous n’allions pas vers des personnes demandeuses d’aide et justement j’ai bien aimé voir comment et quelle aide on pouvait apporter à ceux qui n’en demandent pas : un simple café en discutant ou une proposition d’hébergement, des chaussettes, un duvet...
J'ai vraiment apprécié cette nuit au sein du Samu social de Paris qui fut pour moi une belle experience sur le plan relationnelle avec la misère de Paris.
J'ai effectué ma garde au Samu social de Paris une nuit d'été plutôt chaude.
Ils ne semblaient pas tristes, ni en colère, certains faisaient même preuve d'un certain sens de l'humour; ils voulaient juste avoir un repas chaud et passer une nuit au sec.
L'aide apportée par le Samu social n'est pas simplement de trouver un logement pour la nuit ou pour la semaine, certaines personnes ne le voulaient d'ailleurs pas.
Les différentes alertes émises dans la nuit permettent de répondre aux demandes des personnes les plus en détresse.
J'ai été surprise de voir qu'aucune personne n'a souhaité aller dans un refuge pour la nuit.
Lorsque nous lui avons proposé une nuit au chaud dans un centre il a refusé car il ne pouvait pas abandonner son "commerce".
Nuit très intéressante effectuée avec une équipe incroyable qui m'a permis de voir une autre facette de la société.
La confrontation avec trois SDF au cours de la nuit m’a laissé songeur.
Cette nuit m'a permis de voir quelque chose d'infiniment précieux que je pensais rare : de l'humanité.
Par une chaude nuit d'été, je me rend à Ivry-sur-Seine afin de faire ma garde au SAMU Social de Paris. […] Cette histoire n'est qu'une histoire parmi toutes les autres que j'ai entendu durant cette nuit en maraude dans les rues de Paris.
De cette garde, et en particulier de cette nuit passée en maraude, j'ai le sentiment d'avoir retiré de nombreux enseignements, qui m'apparaissent précieux tant pour ma vie personnelle, de jeune femme, de citoyenne, que pour ma vie de future interne et future médecin (hospitalier, je l'espère). […] Cette dernière remarque m'amène à signaler que, bien que j'aie été très bien accueillie par l'équipe du Samu Social dans sa globalité, j'ai regretté amèrement ne pas pouvoir échanger avec les professionnels avec qui j'ai effectué la maraude de nuit (cf : mon mail relatif à ce problème), du fait de leur défaut d'implication dans nos interactions.
Quand je suis arrivée au siège du SAMU SOCIAL, j'ai commencé par effectuer une double-écoute pour avoir une idée du profil des personnes qui cherchent un logement pour la nuit, dans quelles conditions elles vivent et quelles solutions nous avons à leur proposer. […] Tout ça pour 1 nuit et après hop retournez à la rue ?!!
Ils acceptent la proposition de passer la nuit en centre d' hébergement. […] La nuit aura été une expérience inedite, qui me donne envie à l'avenir de parler avec les SDF ce que je n'avais jamais fait. […] Parce que toutes ces personnes que nous avons croisées cette nuit ont un jour eu une maison et une vie plus classique.
- Beaucoup de personnes sans hébergements sont adressées par les écoutants du 115 directement aux urgences, sans qu'il n'y ait de motif médical, juste pour passer la nuit.
Déjà au cours de la double écoute en première partie de nuit, toute l'équipe répondait à mes questionnements et a pris le temps de m'expliquer tout le fonctionnement des centres d'hébergement d'urgence, ainsi que les différentes options qui s'offraient aux demandex.
J'étais plutôt enthousiaste à l'idée de faire une nuit au SAMU SOCIAL, mais j'ai été assez déçue.
En effet lorsqu on habite en banlieue ils refusent de nous déposer chez nous ou a une porte dans Paris, alors qur la fin de nuit est tout de meme moins enrichissante.
L'équipe était très sympathique et disponible avec tout le monde, cette expérience m'a aussi permis de mieux comprendre le fonctionnement du SAMU social, de comprendre quelles sont les personnes a qui ont propose un hébergement pour la nuit, une prise en charge médicale...
Nous avons reçu un signalement pour une femme d’une quarantaine d’années afin de l'accompagner jusqu'à un centre d’hébergement pour la nuit unique.
Par la suite nous sommes partis en maraude mais la nuit était très calme et nous n'avons pas eu de signalement particulier.
C'était une nuit enrichissante, permettant de se rendre compte des vraies situations de détresse sociale.
-Sensation d'un investissement important tant sur le point humain, logistique et financier des maraudes de nuits (staff, briefing, plusieurs camions, 1 chauffeur, une IDE et un travailleur social/camionnette) pour peu de résultats.
Il y a au moins 7 camions chaque nuit, largement assez pour que d'autres facultés puissent envoyer un étudiant chaque soir.
Nous avons fini par lui trouver un hébergement pour la nuit dans un centre près de Paris ; il s'est alors installé pour diner, et je l 'ai regardé, assis, parmi ces autres hommes, marqués par le temps et la misère ; me disant qu' en face de moi, il y ' avait quelqu'un, qui avait simplement mon age.
L'équipe a été vraiment très accueillante et sympathique bien que je ne vienne que pour une nuit!
J'ai été choquée par le manque de moyens dont disposent le samu social et la ville de Paris pour faire face au nombre exorbitant de sans-abris : 4 camions par nuit, 4 sacs de couchages par camion, très peu de nourriture solide, peu de centres, peu de places.
Je pense que d’autres personnes devraient aussi participer aux maraudes, en particulier les personnes travaillant dans les associations apportant les financements ; en une seule nuit il est facile de constater le manque des moyens, pour ces personnes faisant un si beau métier.
Ensuite à 20h, j’ai participé au debrifing où le coordinateur m’a présentée et a attribué les différents camions pour la nuit.
Certaines personnes n’appelant par exemple que pour une avoir une trace dans leur dossier et pouvoir bénéficier d’une place d’hébergement dans les jours à venir seulement, et ce souvent pour une seule nuit.
Ce fut une nuit assez longue, fatigante mais nécessaire.
Cette nuit a été très intéressante .
Aider des personnes isolées est de l'ordre du possible (leur trouver une place en centre d'hébergement pour la nuit), en revanche héberger une famille est beaucoup plus compliqué.
Un appel m' a particulièrement marqué, il s'agit de celui d' un homme qui pour la première fois se retrouvait à passer la nuit seul dehors.
Cette nuit de découverte du samu social fut très intéressante, enrichissante et riche en émotions. […] Et puis pour ceux qui n'ont pas eu de "mauvaise" expérience des centres, un endroit où dormir cette nuit, en sécurité serait de trop mais au moins au chaud.
L’équipe à laquelle j’étais affectée ne faisait pas de maraude cette nuit là mais était assignée à répondre au signalement, principalement donc les cas de familles en détresse. […] Hébergement une nuit en centre spécialisé.
Mon seul point négatif est que la faculté ne nous impose pas de faire bien plus de nuits de maraudes.
Vingt-sept croisés dans un seul arrondissement en une seule nuit, dans un froid glacial, et bien plus encore que nous n'avons pas aperçu.
Cette nuit au SAMU SOCIAL a été très enrichissante et vive en émotion.
Et aussi et heureusement, par la rencontre d'autres ames qui font sentir la votre un brin fluette (la je parle de certains sdf) C'est pourtant, une impression bien pathétique qui survit aux jours qui passent en oubliant cette nuit et ces .
Puis, nous lui avons proposé d'entamer des recherches pour l'héberger cette nuit.
Celle d'un premier électrochoc pendant la double écoute lorsque je comprends rapidement la tâche difficile de ces travailleurs qui "choisissent" ceux qui auront une place dans un centre pour la nuit.
J'ai eu la chance de participer à une nuit associant signalements et maraude, ce qui m'a permis d'avoir une vue d'ensemble sur l'activité nocturne quotidienne du samu social.
C'est ce qui m'as le plus surpris pendant cette garde, les centres auxquels nous sommes allés n'avaient même pas un draps pour les gens et ces derniers ne passaient qu'une nuit (moi qui pensait qu'une procédure d'hébergement plus longue était mis en place pendant les maraudes).
J'ai aussi pu assister à quelques habitués, qui pour certains en pousuivant leurs rêves n'ont pas forcément les moyens pour de s'offrir un logement, gardent tout de même le sourire devant nous et ne demandent pas plus qu'une petite soupe pour faire face à la nuit un peu fraiche.
Pour cette première raison déjà je trouve que ce stage d'une nuit devrait être encouragé pour tous.
Je pense que cette nuit de maraude est nécessaire à tout élèves en médecine (et ailleurs aussi), elle nous fait voir un public que nous ne rencontrons pas à l'hôpital, elle nous fait aller sur le terrain, loin du confort aseptisé de l'hôpital.
J’ai beaucoup appris de cette nuit au SAMU Social. […] Je me demande souvent ce qui peut amener quelqu'un à se désocialiser, à passer ses nuits dans la rue pendant quelques jours puis quelques mois puis quelques années. […] J’aimerai bien pouvoir échanger de cette manière même sans le blouson mais ça demande du courage et cette nuit m’en a donné un peu plus.
Cette nuit au SAMU social a été pour moi très enrichissante humainement, j'ai trouvé le personnel très accueillant et ouvert, avec une réelle volonté de partager leurs expériences avec quelqu'un de l'extérieur, que ce soit au niveau de la double-écoute ou dans le camion à la rencontre des sans-abris.
Une nuit d'hébergement, un repas chaud le soir et un petit déjeuner le matin ou bien une paire de gants et un café ou simplement une oreille tendue sont certainement trop peu en comparaison de leur besoin mais sûrement bien plus que des regards méprisants, des insultes ou des préjugés non mérités dont sont victimes au quotidien ces sans abris que personne n'ose regarder droit dans les yeux, d'humain à humain.
Pour être tout à fait honnête, je ne connaissais même pas le 115 avant cette nuit.
Durant la nuit, l'équipe que j'ai pu joindre était assignée à de la maraude "pure", c'est-à-dire qu'ils ne font que tourner dans les rues à la recherche de personnes pouvant nécessiter l'aide du SAMU SOCIAL, sans avoir à répondre aux signalements de la régulation.
J'ai passé une nuit géniale!
La double écoute m'a permis de voir le côté "technique" de la prise en charge des personnes en difficulté (les hébergements pour une seule nuit, les étudiants mis à la porte par leurs parents, les personnes avec une pathologie chronique qui suivent un traitement mais ne se nourissent pas à côté, ceux qui abandonnent .. etc.)
De cette nuit au Samu Social découle également un sentiment d'injustice.
J'ai participé à la nuit de maraude avec le SAMU social 75 du 1er mai 2012.
Après quelques minutes j'apprends que cet homme est bien connu des équipes du SAMU SOCIAL qui l'aide régulièrement le soir pour trouver un hébergement la nuit.
La nuit est vraiment passé très vite, et a été vraiment intéressante.
Plusieurs fois dans la nuit on m'a proposé de me ramener chez moi si j'étais fatiguée mais je suis restée jusqu'à 04h30.
Cette nuit m'a permis de me rendre compte que le samu social agissait pour le bien de personnes rejetées de la société, déjà car ils ont perdu leur travail ou autre mais aussi par les gens autour.
Un signalement de la nuit m'a marqué. […] Chaque personne malgré son histoire, étonnante soit elle, est prise en charge individuellement, en prenant le temps de trouver la solution adéquate pour la nuit mais aussi pour les jours avenir si possible.
Avant cela rencontre avec l'équipe, tous adorables, rassurants, beaucoup d'échanges qui d'ailleurs perdureront toute la nuit. […] Un centre vraiment clean, le plus accueillant apparemment et effectivement, ils nous racontent sur le chemin du retour et durant la pause, des histoires atroces à propos des autres centres, la boulangerie, la Péniche et on comprend alors que toutes les nuits ne sont pas aussi calmes.
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ? […] Peut-être serait-il plus bénéfique de ré-allouer une petite partie des budgets du 115 (c’est-à-dire des foyers d’urgence pour 1 nuit) vers un accompagnement plus long terme de ces enfants après 18 ans qui sont engagés dans des études et qui veulent s’en sortir ?
- Beaucoup de très très bonnes choses dans le social en France, on a beaucoup de chance et on ne le dit pas assez : des locaux très corrects, la dévotion des employés, toutes les activités proposées dans les centres d’accueil urgence pour une nuit ou de stabilisation à plus long terme (sport, concerts et autres… tout gratuit), les « super » duvets offerts, beaucoup de moyens en général, même si tout le monde se plaint tout le temps… - 2 populations de bénéficiaires : ceux demandeurs souvent très (trop) exigeants, et ceux qui ne veulent pas et vers qui on doit aller et dont certains refusent les foyers (des gens ravagés par l’alcool, la plupart très éduqués et intelligents : un ancien radiologue, un fils d’avocat s’exprimant parfaitement bien… ) car ils ne pourront pas revenir sur leur lieu de vie après (les foyers sont end dehors de Paris) ==> organiser des retours le rendement matin ? […] Peut-être serait-il plus bénéfique de ré-allouer une petite partie des budgets du 115 (c’est-à-dire des foyers d’urgence pour 1 nuit) vers un accompagnement plus long terme de ces enfants après 18 ans qui sont engagés dans des études et qui veulent s’en sortir ?
Je ne m'attendais pas à ce que cette nuit au SAMU SOCIAL soit si riche en expériences, relations humaines et prises de conscience.
Un signalement par un tiers est fait, l'équipe intervient dans la nuit pour la conduire en hébergement d'urgence et lui expliquer les démarches administratives et possibilités associatives dans son cas.
Sinon je remercie mon équipe, pour avoir partagé cette nuit avec moi, et me montrer le plaisir qu'ils avaient à faire ce métier qui est assez difficile.
Cette nuit au samu social restera gravée dans la mémoire de mon externat car elle m 'a énormément apporté sur le plan humain.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
Nous avions aussi prevu de recuperer un homme, en cours de traitement pour la gale, pour l'amener dans un foyer pour la nuit.
Au niveau de l'accueil, il n'y a rien a dire puisque nous sommes attendus par la coordination qui nous détaille rapidement l'organisation de la nuit et répond à nos questions si il y a besoin.
Pour conclure, la nuit au samu social est une expérience humainement enrichissante me donnera un nouveau regard sur le milieu de la rue.
Vraiment une motivation et un volontariat à accueillir les étudiants à revoir pour certaines équipes(car je n'en fais pas une généralité, je suis sûre que le samu social est loin d'être a cette image que j'ai eu cette nuit là)
J'ai la sensation d'avoir en une seule nuit appris énormément.
Une nuit où l'on apprend beaucoup dans le froid et sous la pluie.
La rencontre de toutes ces personnes qui travaillent la nuit pour apporter leur aide aux plus démunis.
Pendant ma nuit au Samu Social j'ai eu l'occasion de faire la connaissance de personnes incroyables qui donnent une énergie folle pour aider les plus démunis sans discrimination.
Je suis en stage actuellement aux urgences de la Pitié et je vois régulièrement des sans-abris, notamment pendant mes gardes de nuit.
La nuit d'observation au SAMU SOCIAL est enrichissante d'un point de vue relationnel et technique.
Ce qui m'a tout de suite frappé en arrivant, et qui s'est d'ailleurs confirmé pendant la nuit, c'est la grande humanité et amabilité des équipes.
En effet après avoir distribué des adresses et des numéros, après avoir donné à un usager la possibilité de dormir une nuit dans un centre d'hébergement, ils se retrouvent bloqués.
J'ai trouvé ce que cette nuit passée au Samu Social était vraiment très interessante.
Etant seulement à ma première semaine de stage d'urgences, cette nuit m'a permis d'avoir une première pour aborder ce type de personnes quand je les croiserais en stage.
Cette nuit au SAMU social de Paris a été très intéressante.
La nuit passe.
Malgrés cet episode, ça réchauffe quand même le cœur de pouvoir apporter une soupe ou donner une clope à un SDF, de partager et de lui donner le sourire rien qu'en arrivant vers lui, malheureusement je n'ai pas pu trop profiter de cela car lors de ma nuit 2 camionnettes de maraudage étaient bloquées (panne, situation difficile) et l'on a du se transformer en maraude de signalement, ce qui correspond à faire la navette.
J’appréhendais énormément la nuit, ayant eu des difficultés à gérer des patients SDF assez virulents aux urgences.
Finalement le SAMU social a réussi à lui trouver une place dans un centre pour familles, mais malheureusement cette solution n'était que très transitoire, pour deux ou trois nuits tout au plus.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels.
La nuit que j'ai passée était plutôt calme (16ème) L'équipe avec laquelle j'étais était super, très humaine, mais j'ai été surpris de savoir que tout le monde était salarié, et non bénévole (ce n'est pas une critique) Rencontrer des SDF (et pas que) dans la rue m'a permis de voir un autre monde et de me rendre compte de ce monde, et que tout type de personne pouvait s'y retrouver, notamment des travailleurs précaires, des gens qui sont venus à Paris pour trouver un emploi en vain...
L'intervention la plus significative de cette nuit au samu social, était un jeune homme qui dormait sur une grille d'aération de métro pour se réchauffer en compagnie d'un quadragénaire en état d'ébriété.
L'équipe avec qui j'ai maraudé était très sympathique, ce qui m'a permis de poser toutes les questions qui me venaient à l'esprit au cours de la nuit.
Certaines personnes m'ont touchée pendant cette nuit lors des maraudes, j'ai vu des gens que j'avais déjà croisé (sans y faire attention) lors de balades.
Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud.
Cela a bien complété l'écoute, qui ne pouvait refléter à elle-seule l'ensemble de la nuit.
Les sans abris appellent pour un hébergement pour la nuit, et malheureusement certains sont confrontés a un manque de places lorsqu'ils appellent ,et sont donc obligés de rester dehors ..
Par ailleurs j'ai été surprise d'entendre, lors de la double écoute, des personnes demandant un hébergement pour la nuit après avoir séjourné auprès de membres de leur famille proche habitant à Paris, car ces derniers étaient partis en vacances...
La double écoute est très utile pour la maraude qui va suivre, elle permet de se rendre compte du nombre de personnes qui appelle à partir de 19h pour tenter d'avoir un place dans un centre pour la nuit, et surtout d'imaginer l'angoisse quotidienne de ne pas savoir où l'on va dormir.
J'ai été surpris par le fait que toute l'équipe du SAMU Social soit salariée (et non avec une partie de bénévoles), et par le fait que les places d'hébergement proposées ne le soient que pour une nuit.
Oui, je suis heureux d'avoir aidé pendant une nuit et d'avoir écouté des personnes en détresse, mais je préfère le faire à l'hôpital, comme tout les jours.
Cette nuit de maraude m'a permis de reprendre contact avec la réalité de la pauvreté dans la rue.
Dans le camion, j'ai eu droit à un speech rapide sur le déroulement de la nuit. […] Nous fîmes des petits tours dans les arrondissements qui nous avaient été attribués, s'arrêtant ici et là pour s'informer de la santé, proposer un foyer pour la nuit, écouter leur histoire, donner ici un café, ici un bolino, ici un duvet. […] Les éclats de rire ponctuèrent la nuit.
Cette garde au SAMU SOCIAL a commencé par une double-écoute de 18h à 20h, avec des appels de personnes sans domicile cherchant un toit pour la nuit.
Elle avait le sommeil léger, sur le qui vive, assez étonnée je pense d'être réveillée tard dans la nuit, mais a semblé trouver beaucoup de réconfort avec un bol de café, un sac de couchage, et après avoir échangé quelques mots avec nous.
Le plus dur sera de leur annoncer qu'il n'y a plus de place dans les centres d'accueil et qu'ils devront malheureusement passer la nuit dehors, encore...
Malheureusement, j'ai été affecté dans la seule équipe de maraude "pure", qui tournait cette nuit dans un quartier plutôt bourgeois avec aucune personne dans les rues.
C'est avec plaisir que j'ai enfilé cette grande parka bleue, je me suis dis "elle me protègera du froid, et j'aurai l'air d'un des leurs comme ça" mais je ne m'imaginais pas à ce moment là que je me sentirai autant partie de cette équipe la nuit là.
Il est assez effrayant de voir que lors d'un premier appel une personne est systématiquement refusée pour la nuit parce que d'autres ont essuyé des refus plusieurs jours consécutifs et sont par conséquent prioritaires, ayant passé plusieurs jours (parfois semaines) à la rue.
Ou encore dans les hôtels où sont logés ceux que le Samu social peut recueillir pour la nuit, et qui réservent le pire étage pour ces laissés pour compte... […] Quitte à ne pas dormir de la nuit, autant que ce soit pour une bonne raison.
Et c'était parti pour une longue nuit non de 20h45 à 5h du matin non stop. […] Je pourrais parler de toute ma nuit car je me rappelle vraiment de quasiment tout ce qui s'est passé, mais j'y passeras beaucoup trop de temps.
En conclusion, j'ai que passé une nuit au SAMU social et je ne sais pas comment se déroule le quotidien mais j'ai été très déçu quand pourtant j'avais vraiment hâte de faire cette garde.
Durant le nuit de maraude, nous avons été envoyé sur le signalement d'une femme en précarité, Me M., qui venait de quitter un hôpital parisien pour une cure de désintoxication d'alcoolisme. […] Nous avons entamé de longues négociations pour essayer de la convaincre et de la persuader de venir dans le camion avec nous, afin de lui trouver une place en foyer pour la nuit, et pour l'éloigner de l'homme.
En revanche je me pose la question pour certains immigrés qui ont l'habitude d'appeler le Samu Social pour passer la nuit à la Boulangerie, comme s'il s'agissait d'un hôtel - malgré les conditions affreuses de la Boulangerie - avec trajet en "taxi".
La garde a commencé par une double écoute au 115 qui m'a perturbé sur plusieurs points : - le nombre aussi faible de places d'hébergement libres en centre - le refus d'hébergement avec écoutante expliquant qu'on ne peut pas proposer un hébergement plusieurs nuits d'affilée ou du moins, que ces personnes ne sont pas du tout prioritaires - le nombre de places d'hébergement plus faible attribué aux femmes.
Globalement, cette nuit aura été pour moi l'occasion de m'intéresser aux activités du samu social et d'en apprendre plus sur l'organisation des hébergements proposés aux sans-abris et à la condition des migrants.
Cependant, à partir de 19 h (soit la moitié du temps de la double écoute), appels de personnes "habituées" qui ne parlent pas réellement d'eux, mais qui savent que c'est à cette heure là qu'ils peuvent avoir une place d'hébergement dans un centre pour la nuit.
Ce serait présomptueux de dire que je pense avoir compris tous les enjeux de cette structure mais je suis convaincue que cette nuit, cette maraude, cette opportunité permet une prise de conscience et à défaut une belle expérience sociale pour chacun d'entre nous.
Une nuit humainement très riche.
Si je ne devenais pas médecin, j'aurais été aussi ravie de cette nuit.
En bref, cette nuit nous esquisse la réalité crue des rues, une misère triste et souvent alcoolisée, une misère avec un perpétuel lendemain perpétuellement identique, une misère qui touche ceux qui ont été 'comme nous', et qui malgré la bonne volonté des multiples associations, centres, intervenants (vraiment beaucoup, ça m'a étonnée), n'apparaît pas trouver de solution à long terme.
Passer une nuit avec les équipes du SAMU social donne un aperçu de la pauvreté et de l’exclusion beaucoup plus percutant que n’importe quel cours de sociologie.
Or le nombre de places en hébergement est extrêmement faible de 7 à10 places maximum par nuit pour un nombre exponentielle de demande.
Certaines personnes ont refusés qu'on les enmène au foyer car leurs amis n'avaient pas de place alors par solidarité ils sont restés passer la nuit dehors avec eux
- La première partie de la nuit en maraude stricto sensu, au hasard de notre rencontre avec ces personnes qui vivent dans la rue et qui ont tant de choses à vous raconter sur leur vie, leur difficulté, la problématique de l'alcoolisation, de l'abandon, du vol surtout du peu de choses qu'ils possèdent en particulier leur papier d'identité, a été très enrichissante.
Pendant la nuit nous sommes allé chercher deux femmes enceintes pour les amener dans un centre où elles avaient des places réservées.
Elle a atterri chez une de ses tantes qui l'a hébergée une nuit.
Errer dans les rues toute la nuit en mobilisant autant de moyens matériels et humains pour au final ne venir en aide qu'à une petite dizaine de sans abris me semble assez faible comme "rendement". 80% du temps est en effet perdu à faire des allers et retours vers le centre d’hébergement avec souvent une seule personne à bord et à marauder dans les rues sans véritable but.
Si toute la nuit m'a parue passionnante, je retiens particulièrement la double écoute car j'ai été très surprise de son déroulement.
Son rôle était d'essayer de trouver un hébergement pour la nuit pour des appelants sur Paris.
Nous n'avons jamais pu savoir si il était connu du service, où avait il dormi la nuit dernière, où mangeait il...
On l’a emmenée dans un hôtel à Villejuif pour la nuit, afin qu’elle puisse se reposer un peu.
Vers le début de la nuit, en revanche, un vieil homme ne nous a pas laissé entrer dans le périmètre de trottoir qu'il s'était approprié, et comme il était déja connu comme étant fermement opposé à toute aide extérieure, on n'a pas longtemps insisté.
Durant cette nuit j'ai pu découvrir l'association 115, avec son organisation et le dévouement de ses professionnels qui avec peu de moyens tentent de mettre à l'abri les personnes les plus vulnérables, et avoir un peu plus d'informations sur les différents problèmes que rencontrent les sans abris, malheureusement j'ai aussi encore une fois pu voir le mépris de certains professionnels de la santé et du social pour les étudiants en médecine, qui ne souhaitaient pas faire partager leur quotidien ni leur expérience.
,mais il n' y a pratiquement plus de place dans les centres d'accueil (lors de ma nuit de garde, seul un sans-domicile parmi ceux qu'ont a rencontrés a pu avoir une place dans un centre).
A propos de l'expérience humaine avec les gens dans le besoin: on voit le monde de la nuit, différent de toutes mes expériences d'humanitaire et de volontariat.
Concernant ma garde au SAMU SOCIAL de paris le 1er septembre 2017, j'ai tout d'abord pu écouter une travailleuse sociale de 18h à 20h qui orientait des sans abris en quête d'hébergement, les places d'hébergement étaient très limitées et fournies après 19h15 en fonction du nombre de nuit dehors, de l'existence ou non de pathologies chroniques chez le sans abris, et l'existence de danger immédiat pour la personne ou non.
J'avais écrit des choses au décours de la nuit.