Cette nuit au SAMU Social est une expérience intéressante, elle nous permet de rencontrer un milieu inconnu et intriguant.
D'un point de vue humain, le contact avec des personnes d'un milieu précaire à été une révélation.
J'ai découvert qu'il y avait une grande disparité parmi les différents usagers: différences d'âge, de milieu social d'origine, d'état d'esprit, de culture, de perception de la société.
C’est une expérience enrichissante car on ne connaît pas forcément ce milieu et les aides sociale proposées aux personnes isolées ou familles dans le besoin.
En une maraude on a vraiment le temps de voir pleins de choses et d'avoir une bonne vision du rôle du SAMU Social et du lien étroit qu'il entretient avec le milieu médical, j'en garderai un très bon souvenir.
Cela m'a beaucoup appris, notamment vis à vis de l'abord et du premier contact avec une personne issue d'un milieu tellement défavorisé et différent de notre quotidien, qu'on ne sait souvent pas comment s'y prendre pour ne pas braquer ou heurter la personne.
Cette garde est, je pense, utile et nous fait prendre conscience que la rue est un milieu hostile et difficile.
Peut être faudrait il essayer de faire une partie écoute téléphonique en milieu d’après midi un peu plus longue , prendre la première ronde de maraude et nous déposer après , avec éventuellement une possibilité de faire la deuxième ronde pour ceux qui veulent.
Quand on a choisi le métier de soignant, même si on choisit de le pratiquer dans un milieu où l'argent est au premier plan, comment peut-on oublier LA mission principale de notre profession?
Je pense que je serai beaucoup plus compréhensive face à ces patients dans le milieu médical suite à cette garde (même si je l'étais déjà et que je n'avais pas d'aprioris avant la garde) En une phrase ce que j'ai retenu de cette garde : Peu importe son apparence extérieure, dernière cette personne il y a un être humain.
En médecine, beaucoup de personnes sont issues de milieux aisés voire très aisés.
D'une part, elle m'a permis de connaître un milieu professionnel qui m'était peu familier.
J'encourage à ce que cette garde perdure, je pense qu'en tant que futur médecin il est important de se faire une petite expérience dans ce milieu.
En tant que futur médecin nous serons confronté à des personnes de milieux sociaux différents et faire face à la précarité n'est pas évident.
Découverte d'un milieu, d'un système totalement inconnu.
La garde au SAMU SOCIAL est une exérience humaine sans égal, et doit être poursuivie le plus longtemps possible pour faire découvrir aux étudiants les milieux défavorisés et un côté de la ville de Paris que l'on ne connaît pas.
Expérience très humaine, qui m'a fait découvrir un milieu que j'avoue éviter.
Même si au fond on devrait tous s'y confronter, pas seulement les personnes du milieu médical.
Globalement je garde un bon ressenti de cette garde qui m'auras surtout appris comment fonctionne tout ce milieu (SAMU social, centre d'hébergement etc...), avec ce système d'hébergement d'urgence assez précaire auquel je n'étais pas famillier.
Car la médecine est un milieu où on essaye de soigner les maladies des personnes mais parfois une simple soupe fait bien plus de bien qu'une hospitalisation.
Malgré une petite appréhension face à un milieu que je n'ai jamais fréquenté du tout (en dehors de quelques patients aux urgences), j'ai trouvé cette garde très facile à vivre.
Cela change du milieu médical où tout est codifié, encadré, hiérarchisé...
Je trouve cette garde très intéressante, à la fois en tant que soignant (car parfois difficile de communiquer avec des gens d'autres milieux sociaux, surtout des gens en grande précarité) mais aussi en tant que personne propre.
Le samu social est un peu dénigré dans le milieu hospitalier, je pense au souvenir d'un sdf amené aux urgences de neuro chir qui fut très mal accuilli, mais aussi a de nombreux autres exemple, cette garde m'a permis de vraiment comprendre ce qu'est le samu social et de m'en faire ma propre idée.
J'ai retrouvé cette chaleur humaine qui me manque de temps en temps dans le milieu hospitalier.
Une chose qui m'a par contre déçue et choquée était l'attitude des pompiers lorsque nous les avions appelés pour un SDF retrouvé au sol, en plein de milieu du trottoir.
On m'a ensuite expliqué qu'il y avait beaucoup de turn-over parmi les équipes en raison des difficultés auxquelles on est confronté quand on travail dans ce milieu.
Je pense que toutes personnes devrait passer au moins une nuit au SAMU SOCIAL, quel que soit l'âge, quelle que soit la profession et le milieu de vie, cela changerait beaucoup des mentalités actuelles.
La deuxième est un SDF, qui pour des raisons médicales (non contrôle de son diabète) n’a pas pu être accepté au CHU de RR, et qui, dans un mouvement de désespoir, sorti une fourchette de sa sacoche assurant qu’il allait tenter de mettre fin à ses jours dans la nuit, tout en faisant rouler son fauteuil roulant en plein milieu de la route « pour en finir » et s’en faire renverser une voiture .
Mais que ceux qui connaissent déjà ce monde (les personnes de milieu social plus humble, qui se sont engagées) soit laissées tranquilles.
J'y allai avec appréhension moi qui suis très timide : rester toute une nuit avec des gens que l'on ne connait pas dans un milieu tout aussi nouveau , pour moi c'était de l'ordre du défis .
Alors tout d'abord l'équipe du 115 : Des personnalités incroyables, de tout âge et horizon, de tout milieu social, mais avec un dénominateur commun, aider les plus démunis, les exclus, ceux vers qui je n'osais pas aller et que j'enjambais presque le soir dans la rue en rentrant chez moi.
Pendant le trajet, au plein milieu de la discussion, le Mr prononce une citation commune mais prenant un réel écho venant de cet homme balafré par la vie : « Je pense donc je Suis »… A cet instant, je repense aux différentes personnes rencontrées cette nuit, au Mr jouant des airs de reggae à l’harmonica, au Mr avec son chapeau décoré, à Moustique, à ce couple se trouvant à la rue le temps d’une nuit, à ce Mr dénudé par la vétusté de ses vêtements et dont la peau était devenue noire par la saleté, aux discussions même partielles entamées le temps d’un café chaud… Sillonné Paris, ville remplie de lumière, à la recherche des coins obscures pour y apporter même un instant une étincelle aux personnes le désirant.
La confrontation avec la réalité du milieu du travail et la difficulté d'y accéder sans papier avait été dure.
Mais quand on change de point de vue, un effort est clairement nécessaire quant à la prise en charge globale des personnes les plus démunies en milieu hospitalier.
Pour finir, je dirais qu'il serait plus juste de proposer ce stage sur la base du volontariat et non de le rendre obligatoire pour tous les D2 car cela relève de l'absurdité et que tout le monde n'a pas forcément envie de devoir rester toute la nuit à marauder pour ensuite devoir prendre le RER le matin pour ceux qui habitent loin par exemple, et certains n'auront pas forcément l'envie d'être confronté à ce genre de milieu non plus bien qu'il reste capital de saisir l'importance de ce type d'aide social et humanitaire.
Cette expérience est très positive et enrichissante, car c'est un contact avec la précarité et le milieu de la rue que nous ne connaissons pas.
Lors de ma nuit, j'ai pu rencontrer et parler avec des gens de différentes origines culturelles et sociales, issus initialement de divers milieux.
Il faut savoir sur moi que je n'ai (presque) pas de relations ni d'expérience avec les milieux précaires, et que en temps normal je ne pense pas particulièrement aux personnes sans-abri, même si, en temps que parisienne, je suis amenée à en croiser tous les jours.
Pas de PEC possible, rejet par leur famille et leur milieu socio-professionnel.
Ma place était devant et au milieu dans le camion au cas où il y avait des passagers violents (c'était le cas pour un).
Mais c'est tout à fait normal, les discussions parlent sur des personnes qu'on ne connaît pas et l'on est pas encore familier avec le milieu, ça reste un peu dur de rester concentré et d'écouter même si l'on est avec tout les autres et pas mis de côté.
Après avoir appelé le centre de régulation pour savoir s'il y avait des places pour cette famille, l'infirmière a appris que cette famille avait été prise en charge milieu février par le Samu Social du 77 et non pas celui du 75.
Il rampait au sol et doucement se dirigeait vers le milieu de la route, lieu de passage des voitures.
Dans le milieu du soin et de l'aide à autrui (med, paramed, pompiers ), il y a aussi des inégalités de traitement de la personne.