Ca nous donne une vision des patients vivants dans des conditions précaires.
Expérience enrichissante dans la prise en charge d un patient précaire.
Nous avons souvent à faire à des personnes sans abri ou en situation précaire lorsque nous exerçons à l'hopital et il est utile de conaitre la prise en charge de ces personnes hors du monde hospitalier.
Jai trouvé ça effectivement reeellement important de savoir où les personnes en situation très précaire étaient redirigées par les hôpitaux .
On en vient à se demander si et pourquoi seuls les précaires aident les plus précaires d'entre nous.
Expérience très enrichissante et très formatrice, permet un nouveau regard sur les personnes précaires, même si au cours de notre formation médicale nous avons l'occasion d'être en contact de ces personnes.
Cela peut être très utile en ce qui concerne la future prise en charge des patients en situation précaire.
L'équipe est à l'écoute, attentive, et crée un contact avec une population marginalisée et précaire.
J'ai rencontré des femmes et des hommes avec une étonnante gentillesse, honnêteté, et intelligence contrastant avec une situation social et professionnel précaire qui s'expliquait le plus souvent par les aléas de la vie.
C'est en étant sur le terrain et en les voyant directement dans la rue en plein milieu de nuit qu'on réalise réellement ce que peuvent être les conditions parfois très précaires dans lesquelles ils vivent.
Bien que provenant d'un milieu social favorisé j'avais conscience que certaines personnes vivaient dans des situations extrêmement précaires, cette garde ne m'a malheureusement pas appris grand chose de ce côté là.
On se rend compte qu'il y a de nombreuses personnes qui dorment dans les rues la nuit et souvent dans des conditions très précaires.
Ce que j'ai particulièrement apprécié est la limite qu'ils s'imposent dans leur activité dans le sens où ils mettent en avant la responsabilité de l'individu par rapport à leur situation précaire.
Elle permet, outre le fait de mieux se rendre compte de la situation très précaire de bon nombre de personnes exclues socialement, de voir la réalité du terrain et toutes les difficultés auxquelles doivent faire face les professionnels du samu social (manque de place, difficultés matérielles, etc...)
Outre le fait que j'ai découvert sous un autre angle la vie des gens qui vivent dans la rue, j'ai beaucoup appris des intervenants du Samu social, de leur façon de s'impliquer sans jamais être intrusifs, et de leur capacité a transmettre à des gens vivant dans des situations précaires le respect qu'ils leur portent, au même titre qu'à tout être humain.
Seul reproche : les structures d'accueils des SDF sont très précaires, et bon nombre de personnes préfèrent rester dehors plutôt que d'y aller.
Nous rencontrons des situations semblables à celles que l'on peut voir en stage parfois (personnes dans des situations précaires, avec des pathologies lourdes, nécessité de dialogue entre le corps médical et le domaine du social pour trouver des solutions), sauf que nous ne pouvons pas intervenir devant les problèmes médicaux qui le requièrent, et c'est dommage.
Globalement cette nuit au SAMU social permettait de voir la prise en charge des patients aux conditions socio-économiques très précaires sous une forme plus sociale que médicale.
Merci de nous donner la possibilité de découvrir le monde de la solidarité envers les plus précaires.
La priorité des personnes précaires ne semblait pas être de remédier ou de soigner une éventuelle douleur physique ou psychologique mais plutôt d'y échapper en les camouflant ou les étouffant.
Cette nuit au SAMU social n'est pas tellement formatrice mais sensibilise beaucoup sur les conditions de vie précaires et à ce titre mérite d'être maintenue.
Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
On découvre là une médecine de terrain, loin de la médecine de pointe des hôpitaux, où des gestes simples (nettoyage des plaies,etc...) permettent d'améliorer le quotidien de ces personnes dont l'état sanitaire est souvent précaire.
Les conditions de vie et d'hébergement précaire des sans abris sont un témoignage réaliste du vécu de centaines de personnes cherchant à s'intégrer.
En effet, on se rend compte de l'utilité de cette organisation qui aide les personnes isolées et dans des situations précaires.
Connaissant la misère humaine par l'intermédiaire de missions humanitaires (Afrique), j'ai pu découvrir que des personnes sont chez nous dans des conditions aussi précaires que celles rencontrées dans le Tiers Monde.
Je leur dois ce souvenir et la conviction que le rire et la gentillesse se donnent meme dans les situations les plus précaires.
Les contacts que j'avais eu auparavant avec des personnes en situation très précaire étaient aux urgences.
Elle permet de mieux comprendre la situation et la vie quotidienne des personnes en situation précaire.
Voir les moyens employés pour aider des gens à avoir une place où dormir le soir, la générosité et la bonne humeur des équipes du samu social, se rendre compte que beaucoup de gens sont en grande détresse tous les jours a cause de leur situation précaire...
Sur le plan médicale premièrement, elle permet d'aborder de façon concrète la prise en charge des patients en situation précaire, et comment un suivi et une prise en charge doit s'organiser en dehors du contexte de l'hospitalisation pour ces patients.
Cette garde m'a permis de me faire une idée globale du fonctionnement du SAMU social et de la difficulté de certaines situations très précaires dans la rue.
On se rend compte davantage à quel point certaines personnes sont vraiment dans des situations précaires.
Ainsi, je pense que c'est une bonne chose que cette garde soit rendue obligatoire car elle nous montre une approche plus humaine des situations très précaires auxquelles nous sommes confrontés à l'hôpital.
Ce fut une expérience enrichissante, j'ai appris de nouvelles choses et un peu plus sur les mesures sociales proposées aux personnes en situation précaire et la façon dont celles ci sont mises en place en pratique.
Il s’agissait de ma première maraude, nous avons rencontré des sans abris qui vivaient dans une situation très précaires.
Je pense que cette garde nous aide à retrouver notre humilité face à la vie, à relativiser les choses quand on pense à ceux qui vivent dans une situation précaire, et à être reconnaissant de la "chance" que nous avons pour pouvoir vivre sous un toit, été comme hiver.
On ressent beaucoup de chaleur, beaucoup d'humanité à travers tous ses hommes et femmes, aussi bien les travailleurs sociaux que les personnes précaires.
Equipe très humaine, à l'écoute, proche des personnes en situation précaire, en bonne relation avec certains grands exclus ayant déjà sollicité à plusieurs reprises l'aide du samu Chauffeur aguerri pour le repérage de personnes qui pourraient avoir besoin d'aide, camion bien pourvu en denrées de 1ère utilité!
Nous n'avons pas rencontré d'enfants ce soir-là, mais des hommes tout autant en difficulté, isolés, à qui nous avons "le luxe" de pouvoir proposer un repas et un hébergement, si précaires soient-ils.
En tant qu'externe, j'ai déjà eu comme patients (aux urgences, en salle..) des personnes sans domicile ou vivant dans des situations précaires : la situation était intimidante parfois et la relation difficile.
Rencontrer les situations les plus précaires dans une maraude des plus beaux arrondissements de Paris est assez déroutant.
D'un point de vue humain, le contact avec des personnes d'un milieu précaire à été une révélation.
Cette longue conversation avec Mme X m'a fait découvrir les conflits du cameroun, les difficultés de perdre un emploi précaire, la solidarité des exclus… Un vrai voyage social.