Cependant, elle ne devrait as être obligatoire la semaine des partiels.
Un point négatif: il faudrait éviter de mettre des gardes la semaine des partiels, surtout aux externes en réanimation car personnellement j'étais de garde lundi, mercredi juste juste après les partiels et jeudi cette semaine la, ça a été difficile sur le plan de la fatigue et je n'ai pas profité autant de mes gardes que je l'aurais souhaité.
Je trouve cependant qu'une garde de ce type prends trop de temps dans la semaine d'un externe deja partagée entre son stage, son travail personnel et ses gardes dans son' service.
A voir si elle ne peut pas être mise dans un autre certificat ou il n'y a pas 18 gardes en 18 semaines.
Elle est d’origine ivoirienne et est en France depuis une semaine et ne bénéficie donc d’aucune couverture sociale. […] Quelques jours plus tard elle se présente aux urgences de la Pitié cette fois-ci, donc le compte-rendu du service d'accueil des urgences conclu « pas d’indication à une dialyse en urgence », alors qu’elle nécessiterait d’être dialysée deux fois par semaine de manière pérenne...
Il n'était pas retourné dans sa maison de retraite depuis une semaine.
Ce jeune venait d'arriver sur Paris depuis Marseille où il avait "séjourné " pendant 2 semaines.
Cependant, il faut avouer que cette nuit est pénible à assumer lorsqu'on est déjà dans un stage d'urgences où il faut effectuer souvent plus d'une garde par semaine.
Ce qui m'a marqué dans la double écoute était le cas des personnes hospitalisées régulièrement (notamment dialysés 3/semaine).
Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
un double écoute à partir de 16h serait je pense plus intéressante - Pourquoi faire coïncider cette garde à notre stage de réa ( a savoir celui où la majorité d'entre nous a 1 garde par semaine ) ?!
C’était assez intéressant, nous avons effectué plusieurs interventions dont une particulière sur une personne paraplégique en fauteuil roulant qui était à la rue depuis quelques semaines.
En double écoute du 115 on s'aperçoit du nombre important de demande, et de la difficulté de les satisfaire, il n'est pas forcément évident d'entendre dire que untel devra dormir dehors car il a déjà bénéficié de trois nuits en hébergement cette semaine.
Pour moi qui ai du faire cette garde un 1er janvier, 1 semaine avant un partiel, sachant que je suis en stage aux urgences avec environ 1 garde par semaine déjà, il a s'agit d'un véritable fardeau et je n'avais qu'une hâte : qu'on me ramène chez moi pour pouvoir dormir et réviser le lendemain.
Les hommes que nous avons rencontré dans la rue était très divers,l'un d'entre eux a été capable de me donner le jour de la semaine où je suis née à partir de ma date de naissance, il avait fait des études très longues, 8 ans de droit et 14 ans d'allemand.
Lors de la double écoute au 115, ce qui m'a le plus marquée est le manque de place par rapport à la demande : lorsque quelqu'un appelait, son dossier était examiné et si le demandeur avait eu une nuit en foyer dans la semaine, sa demande n'était pas prioritaire et il n'avait aucune chance d'obtenir une place cette nuit là (à moins d'être en grande détresse ou malade).
Vous mettez cette garde pendant le stage de réanimation où on passe 70h par semaine en stage sans aucun temps de repos.
Il semble que leur acharnement finisse souvent par fonctionner, au prix souvent de semaines à nouer petit à petit le contact avec des personnes parfois totalement coupées du monde.
De la femme jeune avec un bébé de 3mois qui sont dans la rue depuis 2 semaines et demandeurs de logement, a la personne à la rue depuis 15ans qui demande seulement un café.
Celui d'une femme fuyant un mari violent de l'âge de son grand père en Mauritanie, et qui, arrivée il y a une semaine à Paris, ne connaissait personne et avait des séquelles de violences physiques et sexuelles.
Le travail que font les équipes du samu social est vraiment très honorable et pas toujours facile, ils connaissent et s'intéressent vraiment à toutes ces personnes en détresse et les aident tous les jours de la semaine quel que soit leur histoire, leur passé et leur comportement et surtout en respectant toujours leur souhait.
Il s’agissait d’un homme qui venait du Burkina Faso, et qui était arrivé à Paris environ deux semaines avant cet appel.
Une intervention qui m'a profondément marqué était celle d'un homme qui ne pouvait plus marcher depuis 2 semaines.
Le seul regret que j'ai est que cette garde se déroule pendant le stage d'urgences réanimation, pendant lequel nous avons déjà beaucoup de gardes (c'était pour ma part la 3e garde de ma semaine) et de fait la fatigue accumulée la dessert un peu : il faudrait la mettre en D1 ou sur un stage avec moins de garde pour qu'on soit plus "en forme".
Je trouve l expérience suffisemment dure comme ca en plus du stage en réanimation toute la semaine qui peut être deja triste pour ne pas passer en plus son reveillon au SAMU social.
J'ai pu visité un foyer, j'ai été surprise par la propreté du lieu et par le fait que beaucoup des ces usagers n'étaient pas alcoolisés, l'un d'entre eux est venu dire bonjour à l'infirmier de l'équipe avec laquelle j'ai passé la nuit et était très heureux de lui dire qu'il a réussi à arreter l'alcool depuis plus de 6 semaines.
Toutes les semaines, une équipe passe le voir pour essayer de l'amener dans un centre ou lui donner un repas.
Il ne semblait pas surpris de nous voir arriver, au contraire, il avait l'habitude de voir le samu social, de jour comme de nuit, deux fois par semaine au moins.
J'ai été particulièrement marqué par un appel téléphonique de la part d'un jeune homme d'origine marocaine qui avait erré en Espagne pendant 3 semaines puis avait rejoint Toulouse, puis Paris, et qui a appelé le 115 pour la première fois.
je suis venu 1 semaine trop tôt.
Pendant cette nuit, j'ai ainsi aperçu des histoires de vies aussi diverses que celle d'un couple dont la femme, vulnérable en raison d'une fausse couche toute récente, cherchait à se mettre à l'abri avec son compagnon pour l'aider, celles de familles de migrants avec de tout jeunes enfants (notamment ce couple dont l'enfant n'avait pas plus de deux semaines...), celles de jeunes gens de mon âge, celles de personnes dont je n'aurais jamais soupçonné en les croisant en journée qu'elles vivaient dans la rue...
L'aide apportée par le Samu social n'est pas simplement de trouver un logement pour la nuit ou pour la semaine, certaines personnes ne le voulaient d'ailleurs pas.
En effet, j'avais déjà fait des maraudes et servi des repas mais j'étais plus en contact avec des "habitués" et non des personnes arrivées en France depuis moins d'une semaine ce qui m'a permis de savoir comment elles étaient prises en charge, la difficulté de la barrière de la langue, les rapports conflictuels avec les forces de l'ordre.
La plupart des "interlocuteurs" étaient connus, c'est-à-dire qu'ils avaient déjà été hébergés dans la semaine précédente. […] Il nous a dit qu'il était dans la rue depuis 3 semaines.
Arrivé en Europe il y a 2 semaines.
C'est aussi frustrant car on ne peut pas vraiment être à ses côtés et certaines sont en danger (une mère de 19ans avec un bébé de 3 semaines sans logement pour la nuit en février par exemple).
De voir également à quel point la vie de certains peu basculer en un rien, comme par exemple celle d'une mère que nous avons recueillis avec ces deux enfants, l'un de un mois l'autre cinq ans, à la rue depuis plusieurs semaines après que sa mère l'ait mise dehors.
Il ne recevra sa première paye que fin mars et à rendez-vous avec l'assistante sociale la semaine d'après.
Le samu social lui a trouvé une place sur la péniche pour une semaine.
La situation qui m'a le plus marquée était lorsque dans le camion du samu, l'homme que l'on emmenait en centre d'hébergement m'a dit au décours de la conversation "on va partir en normandie avec ma femme et nos deux enfants pendant une semaine.
L'expérience sociale en soi ne m'a rien fait ressentir d'inhabituel ou de particulier, pour qu'un peu on se balade dans Paris et qu'on prenne le métro, on est déjà bien habitué à fréquenter et parler avec des gens en situation de détresse sociale et la contribution des maraudes au SAMU sociale m'a paru très peu significative (comme dit plus haut les gens sont hébergés quelques heures à peine, sans réel confort, puis reparte dehors pour plusieurs jours/semaines) hormis éventuellement les duvets et vivre donnés.
Pour une semaine parfois moins ..
Un cas qui m'a marqué : Mr D, 72 ans qui venait d'être hospitalisé 3 semaines en médecine interne, est sorti avec "RAD avec traitements et examens complémentaires à programmer en ville", et une radio pour suspicion de fracture programmée dans 1 mois.