Heureusement qu'ils existent ce genre d'aide, bien que malheureusement ce n'est pas possible de répondre à toutes les demandes du fait d'un manque de moyens financiers et d'un manque de logement notamment.
Dans notre cursus nous n'avons pas ou peu l'occasion d'apprendre à véritablement "parler" aux gens qui sont en face de nous, de s'intéresser à leur histoire, leur environnement, leur quotidien, leur entourage etc, souvent par manque de temps mais aussi parfois malheureusement, par indifférence.
Malheureusement la vie dans la rue rend les démarches administratives et les lien sociaux très compliqués.
Malheureusement à cette heure là, les places en centre ne sont pas encore libérées, il faut donc rappeler dans 1heure...
Malheureusement, le nombre de places est très insuffisant par rapport à la demande et d'autant plus pour une ville comme Paris.
Cette nuit a été très interessante, elle m’a permis de comprendre les problemes de place en centre d'hébergement et de voir quels sont les persones qui necessitent le plus des places Plusieurs moments on été marquant: - Quand durant la double écoute, on m’a dit que sur 150-200 appels par soirs, seulement une dizaine de places d’hébergement sont disponibles - un homme qui a appelé la regulation pour trouver une place dans le même centre que sa femme qui avait eu une place un peu plus tôt dans la soirée mais malheureusement il n’y avait plus de place pour lui.
Malheureusement, en raison de la pluie et du froid, de nombreux appelants s'étaient abrités dans des lieux auxquels nous n'avions pas accès, et nous n'avons donc pas trouvé ce monsieur.
Malheureusement pour beaucoup les solutions sont moindres et en raccrochant le téléphone on a cette sensation à la fois de honte et de tristesse.
Nous savons tous qu'il y a des gens qui dorment et vivent dans la rue, on en voit tous les jours et cela fait malheureusement presque parti du quotidien...
J'ai été étonnée du manque de moyens dans les centres, je me souviendrais d'un soin infirmier d'une plaie du pied, avec un infirmier consciencieux qui ne pouvait malheureusement pas faire un soin de la qualité qu'il aurait voulu : manque de matériel, manque de temps, mais quand même le sentiment d'avoir été utiles, en attendant le médecin qui passait le lendemain matin.
Malheureusement il n'a pas eu de chance ce soir là; il n'y avait plus de place.
L'histoire d'un homme qui courait après notre camion pour nous demander une place pour la nuit dans un centre d'hébergement m'a bouleversé , car malheureusement il n'y avait plus de place et nous lui avons donné un sac de couchage à la place , il était très inquiet de savoir ou dormir .
Malheureusement, je me suis aperçue qu'on ne pouvait pas aider tout le monde, en effet, au bout d'un moment dans la nuit, il ne restait qu'une place en hébergement dans un centre et on a croisé 2 amis qu'on ne pouvait pas séparer donc on leur a donné des sacs de couchages, de la soupe et un café mais on n'a pas pu leur trouver un lieu pour dormir la nuit...
Malgrés cet episode, ça réchauffe quand même le cœur de pouvoir apporter une soupe ou donner une clope à un SDF, de partager et de lui donner le sourire rien qu'en arrivant vers lui, malheureusement je n'ai pas pu trop profiter de cela car lors de ma nuit 2 camionnettes de maraudage étaient bloquées (panne, situation difficile) et l'on a du se transformer en maraude de signalement, ce qui correspond à faire la navette.
Lors de ma double-écoute, nous avons surtout eu des appels de personnes demandant un hébergement pour la nuit, et malheureusement peu de demandes peuvent être satisfaites.
Je n'ai malheureusement pas vu d'autres centres, j'aurai aimé voir les dortoirs de 100 lits pour me rendre un peu plus compte des conditions de vie.
Les sans abris appellent pour un hébergement pour la nuit, et malheureusement certains sont confrontés a un manque de places lorsqu'ils appellent ,et sont donc obligés de rester dehors ..
Il n'y a pas eu de brieffing malheureusement, car nous étions samedi soir.
Mais malheureusement les places ne sont pas illimitées.
Je n'ai pu assisté qu'à une seule double écoute malheureusement ( arrivée en retard ) , la maraude que j'ai effectué étais dans les quartiers chic de Paris donc je n'ai pas pu voir beaucoup de SDF mais avec le peu que j'ai vu (4 ) cela m'a vraiment donné une autre vision j'ai pu voir qu'il y avait des Sdf de tout âge ( 18ans à 65 ans ) qu'on pouvait à la fois rencontré des personnes qui ne voulaient absolument pas d'aide et d'autres au contraire qui suppliaient qu'on leurs trouve une chambre pr la nuit , des étrangers mais aussi des français qui ont perdu leur travail et leur domicil .
Nous avons engagé la conversation avec lui : il nous a raconté qu'il avait fait dans sa jeunesse des études pour devenir professeur de littérature, dans la faculté de Jussieu, mais qu'il avait malheureusement échoué.
Malheureusement...
Malheureusement, il y a un nombre très limité de places et l'écoutant avec qui j'étais m'a expliqué qu'il fallait parfois refuser des places à certaines personnes pour les garder pour des personnes plus vulnérables qui appellerait certainement après.
Ceci montre donc qu'i reste des progrès à faire au niveau de la prise en charge sociale des personnes en difficulté et que de belles paroles ne suffisent malheureusement pas à régler tous les problèmes.
Malheureusement, j'ai été affecté dans la seule équipe de maraude "pure", qui tournait cette nuit dans un quartier plutôt bourgeois avec aucune personne dans les rues.
J’ai pris conscience du très faible nombre de places disponibles dans les centres d’herbergrment d’urgence ainsi que dans les herbergements en hôtel pour famille alors que malheureusement le nombre de familles avec des enfants très jeunes, à peine sortis de maternité qui ne peuvent pas avoir de place est important.
Cet homme était particulièrement touchant car il était très honnête, et malheureusement il nous expliquait qu'il avait des idées suicidaires et ne s'en cachait pas, tout en sachant que ce n'était pas la meilleure des solutions.
La difficulté ultime de la mission tient malheureusement à ce que le temps d'aller chercher les uns et les autres, l'arrivée au Centre s'avère très tardive (4h du matin) quand on sait qu'il faut libérer les chambres à 10 ou 11h.
Malheureusement parfois, impuissante, quand on ne trouve aucune place pour quelqu'un qui ne demande pas souvent mais qui ce soir là a réellement besoin d'un endroit où dormir, pour quelqu'un de calme, poli, qui n'a jamais posé de problème dans les centres d'accueil.
Un coup de fil plus tard une place est trouvée, malheureusement madame ne souhaite pas retourner dans ce centre et préfère encore rester dehors.
J'aurais aimé discuter avec eux pour connaitre les raisons qui les ont amené dans la situation dans laquelle ils sont actuellement, malheureusement nous n'avions pas de temps et puis ce serait trop long de raconter tout une vie en 15 min de trajet.
Quand on s'est rendu sur le lieu de signalement, on a prit toutes les identités et dates de naissance de chacune des personnes et on s'est rendu compte que malheureusement une des personnes était mineure, et que par conséquent aucun centre ne l'accepterait.
malheureusement j'ai bien peur que le cadre de l'hôpital ne soit pas en faveur d'une bonne entente car ces gens doivent être habitués à recevoir des soins pas forcément très "aimables" de la part du personnel soignant alors qu'ils accueillent plutôt bien les travailleurs du samu social qui sont formés pour être à l'écoute,et pour les aider, et qui ont tout leur temps a leur consacrer (contrairement à l'hôpital ou c'est plus speed...).
Malheureusement ils n’ont aucun moyen de prendre des nouvelles.
La double-écoute a été plus "choquante" pour moi, en particulier un appel : il s'agissait d'un couple dont la femme était enceinte de 2 mois ; après avoir récupéré les informations liées à leur santé etc, l'écoutante les a informé que malheureusement il n'y avait pas de place dans un centre d'hébergement pour eux cette nuit là, et que donc ils devraient repasser une nuit dans la rue.
Parce que derrière tout ça, la réalité est malheureusement bien triste pour toutes ces personnes, qui sont dans un cercle vicieux où il est difficile et très compliqué de remonter à la surface.
Plein de sentiments mélangés : pas vraiment une "prise de conscience", puisque, malheureusement, on se rend bien trop souvent compte de la misère qui nous entoure, mais plutôt, être obligée de regarder la vérité en face, sans faux-semblant, admettre que nous mêmes, nous ne nous rendons pas compte de ce que l'on a, tout ce que l'on prend pour acquis...
Malheureusement ces personnes qui vivent aux pieds de nos immeubles font parties du quotidien et notre esprit les intègre au paysage.
Il n'y avait malheureusement plus de place dans les centres d'acceuil donc l'infirmier lui a suggéré d'aller à l'hopital (hospitalisation en psy) ce qu'il refusa.
Durant cette nuit j'ai pu découvrir l'association 115, avec son organisation et le dévouement de ses professionnels qui avec peu de moyens tentent de mettre à l'abri les personnes les plus vulnérables, et avoir un peu plus d'informations sur les différents problèmes que rencontrent les sans abris, malheureusement j'ai aussi encore une fois pu voir le mépris de certains professionnels de la santé et du social pour les étudiants en médecine, qui ne souhaitaient pas faire partager leur quotidien ni leur expérience.
Elles étaient en France depuis 10 jours et ne parlaient ni français ni anglais, il a donc fallu appeler ISM interprétariat pour leur expliquer que, malheureusement, comme elles étaient à la rue depuis moins d'un mois, elles ne pouvaient pas bénéficier d'une place d'hôtel pour familles du Samu Social.
J'aurais pu essayer de croire à un jeu d'acteur mais malheureusement il ne jouait pas.
Malheureusement, ce jour-là, le 115 du 93 était surchargé et les appels basculaient vers celui de Paris.