Les divers intervenants issus de différents corps de métier m'ont tour à tour expliqué leur rôle dans le fonctionnement du samu social, un organisme dont je me faisais seulement une vague image jusque là, sans réelle idée du but de sa création.
Des questions concernant leur métier mais même des questions plus personnelles sur la gestion d’un travail de nuit avec des situations parfois difficiles. […] Montrer qu’on fait avant tout se métier pour aider les autres ; Répondre aux appels comme faire le premier pas.
Ç' est un grand atout pour notre formation, une ouverture d'esprit et un apprentissage sur le terrain du travail d'équipe qui nous servira incontestablement dans la pratique de notre métier mais aussi dans notre vie personnelle.
Quand on a choisi le métier de soignant, même si on choisit de le pratiquer dans un milieu où l'argent est au premier plan, comment peut-on oublier LA mission principale de notre profession?
En revanche, j'ai entraperçu cette nuit quelques raisons qui peuvent faire qu'on tienne le coup dans ce métier : déjà c'est un métier de proximité avec les personnes, les plus démunies qui plus est ; et en plus, comme le 115 de Paris intervient dans ce secteur uniquement, les travailleurs du 115 connaissent personnellement bien la plupart des SDF de la ville (le logiciel informatique permet en plus d'avoir des nouvelles d'une personne même si c'est une autre équipe qui s'en est occupé cette fois là) et ont ainsi une relation durable avec eux.
Dans notre métier, on travaillera souvent avec des personnes défavorisées et il faut qu'on n'aie pas trop de préjugés.
Elle montre une autre facette du métier de médecin en dévoilant la part d'assistance et de protection des membres les plus fragiles et les plus exclus de notre société.
J'ai découvert des personnes passionnées par leur métier, et qui sont parvenues à me transmettre cette passion.
Plus qu'un simple engagement citoyen, ou une volonté "associative", c'est clairement un métier qui nécessite des qualités particulières.
C'est d'ailleurs c'est tout à l'honneur des travailleurs d'exercer ce métier usant psychologiquement, physiquement et frustrant.
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
Je tire mon chapeau à ceux qui font ce métier.
Je pense réellement que cette nuit est importante pour nous, et indispensable pour notre futur métier qui inévitablement nous amènera à croiser des personnes dans la difficulté ou l'exclusion.
Je crois qu'apprendre à parler et à écouter les gens, tous les gens, même ceux qui ne nous ressemble pas (surtout eux en fait) est une condition nécessaire au bon exercice de mon futur métier.
Je tire mon chapeau à ceux qui font ce métier.
Je pense que d’autres personnes devraient aussi participer aux maraudes, en particulier les personnes travaillant dans les associations apportant les financements ; en une seule nuit il est facile de constater le manque des moyens, pour ces personnes faisant un si beau métier.
Je suis contente d'avoir fait cette soirée, même si je ne peux pas dire que je n'ai plus du tout d'aprioris sur les sdf, cela a permis de faire évoluer ma vision sur eux et mon regard n'est plus le même et c'est important à la fois pour mon futur métier et personnellement.
Ca a été une très belle expérience humaine, j'ai rencontré durant ma nuit de très belles personnes, des personnes dévouées envers leurs métiers, des gens reconnaissants de ce que ces personnes leur apportent.
C'était la première fois que je découvrais ce métier, je n'avais aucune idée de quel était le travail du SAMU social mais j'étais curieuse.
Cela m'a fait prendre conscience que notre métier est tellement chronophage qu'on ne prend plus le temps de se poser pour lire un livre, méditer, penser à autre chose qu'à la médecine et s'ouvrir l'esprit aux autres arts.
Premièrement je tiens à dire que j'admire tout le monde qui y travaille quotidiennement, ce n'est vraiment pas un métier facile qui nécessite du courage et une forte empathie envers toutes les personnes rencontrées pendant la nuit.
Une garde donc très formatrice, car elle sensibilise à la réalité de la rue et elle permet d'acquérir une certaine ouverture d'esprit supplémentaire que je pense nécessaire pour notre métier.
Que les TS soient polis et réconfortants, certes, c'est leur métier.
On voit qu'ils aiment leur métier et ils m'ont partagé leur passion.
Le coté social de notre futur métier de médecin n'est pas aussi omniprésent qu'au SAMU Social.
Sinon je remercie mon équipe, pour avoir partagé cette nuit avec moi, et me montrer le plaisir qu'ils avaient à faire ce métier qui est assez difficile.
En tous cas je remercie la faculté Paris 6 et le samu social de nous avoir permis de faire cette expérience qui est indispensable pour quiconque se destine au métier humain qu'est celui de médecin.
- Briefing de 20h: rien a dire en particulier - Maraude: les personnes qui font ce métier ont beaucoup de mérite car ça ne doit pas être facile tous les jours.
Mais après le brief auquel je n'ai pas assisté, hormis la fin pour me donner un trinôme, qui n'était pas motivé à me former, me transmettre ce pourquoi ils font ce si dur métier, tant psychologiquement que physiquement avec les horaires décalés J'ai été dans le 16 ème avec une infirmière peu contente d'être là, une assistante sociale malade et un ambulancier qui n'écoutait que sa musique latino, qui ne se donnait même pas la peine de descendre du camion avec nous 3 dames qui allions offrir quelques denrées et un peu de réconfort aux Sdfs, loins d'être tous bien attentionnés, violents ou dragueurs.
Même si notre métier ne permet pas de porter un jugement sur le patient que l'on a en face de nous, nous le faisons parfois sans le vouloir et les SDF font partis de ces personnes jugées.
Ils étaient tous très gentils, de bonne humeur, et enclins à expliquer leur métier.
J'ai trouvé très interressant de connaitre son avis et son ressenti sur son métier. […] Ils connaissent bien leur métier et il est difficile, donc finalement je pense qu'ils gèrent bien.
D'abord agréablement surprise par l'engagement de l'équipe, leur réactivité et leur connaissance du terrain (c'est bien un métier !).
Je crois que cette soirée m'a poussée à me rappeler les raisons de mon choix de métier, mais également les moyens que je pourrai avoir dans le futur pour soutenir les gens moins favorisés que moi.
L'un d'eux a dit une phrase qui m'a marquée : "il faudrait quand même pas que les personnes dont le travail est d'aider les gens dans la précarité se retrouvent eux même en situation précaire", ce qui me semblent important, parce qu'en les écoutant, en effet, ils ne donnaient pas l'impression de disposer d'avantages sociaux importants, même si je ne connais pas du tout la réalité de leur métier.
Toujours de façon brutale, alors que "tout allait bien avant", qu'ils avaient un métier, un logement, une vie normale..
La prise de décision était vraiment conflictuelle dans l'équipe et cela m'a permis de voir toute la difficulté du métier.
Sincèrement je suis admirative du travail fourni par l'ensemble de l'équipe de nuit (ça reste un métier fatiguant), et je trouve ça génial qu'il subsiste encore un minimum de solidarité en France.
., le briefing de 20h, la discussion avec les équipes, le café pré-ballade, je monte enfin dans le camion du SAMU pour la maraude en compagnie de H. le conducteur/traducteur au 2 ans de métier, S. l'infirmière au 33 ans d'expérience et enfin M. l'assistante sociale pas beaucoup plus âgée que moi.
en même temps, une profonde admiration pour toutes ces personnes, les travailleurs sociaux, les écoutants, qui ont fait de leur métier, cette main tendue vers les personnes les plus démunies...
Autant sur le plan personnel que humain que sociétaire que rélationnel (entre les différents métiers sociaux et médicaux qui au final ont le même but mais ne s'écoutent pas).
Qu'en est-il alors des gens qui ont décidé d'en faire leur métier !
Jusque là tout s'est très bien passé, je pouvais poser des questions et j'avais l'impression qu'elle était contente de présenter son métier et de m'apprendre les differents moyens de prise en charge ainsi que les limites du 115.