Je pense qu’il est important pour tous les étudiants en médecine, dentaire, sage-femme, pharmacie, ou dans le milieu social, d’effectuer une garde au SAMU SOCIAL, car dans nos stages on ne se rend pas forcément compte qu’il existe une aussi grande précarité, un besoin tant profond et malheureusement non assouvi d’aide au logement, d’aide à l’éducation ...
Se rendre compte de la précarité et de la détresse de français ou d'immigrés est très important, ils sont à côté de nous, et n'ont parfois besoin que d'un peu d'aide et de contact pour s'en sortir.
On se rend compte de l'isolement des personnes et de la difficulté pour eux d'être pris en charge sur le plan santé, que ce soit par la précarité financière, ou par l'isolement lui-même qui fait que certains sans-abri qui pourraient accéder à des soins refusent.
Enfin, la précarité sociale engendre la précarité médicale.
mais ce n'est qu'une rustine, un coup d'épée dans l'eau, le lendemain le problème de précarité sera le meme (peut etre qu'il y a d'autres structures/travailleurs sociaux pour ça..).
Toute l'équipe était extrêmement sympa, les gens du camion m'ont expliqué plein de choses, et j'ai beaucoup appris sur les personnes en situation de précarité extrême.
J'ai eu le plaisir de rencontrer une équipe très humaine et de mieux comprendre les conditions de précarité à Paris.
(on se voit assez mal parler de la précarité, et des précédents dossiers à voix haute pour couvrir les bruits du camion alors qu'un SDF est juste à côté).
J'ai été étonné de voir de nombreuses personnes se présenter auprès du camion lorsque nous nous sommes arrêtés à côté de Lariboisière, l'organisation bénéficie d'une vraie reconnaissance de la part des personnes en situation de précarité.
L'expérience donne un autre regard sur la précarité en France, d'autant plus que cette population tend à croître, et sur une partie de la population active qui consacre sa carrière à leur service.
Cette expérience me semble importante pour un futur médecin pour comprendre le fonctionnement et les compétences du SAMU Social et permet de se rendre compte de la grande précarité des moyens dont dispose l'équipe mobile pour venir en aide aux personnes vivant dans la rue.
J'ai découvert les différents visages de la précarité, du jeune de 19 ans venu en France pour une vie meilleure, à la personne âgée de 62 ans alcoolisée , en passant par le trentenaire cumulant petits boulots payés au black pour essayer de sortir la tête de l'eau.
J'ai été déçue de voir a quel point le 115 est démuni face à la grande précarité.
Cette garde s'est avérée très intéressante : elle m'a permis d'avoir un angle du vue différent sur le problème de la grande précarité que nous sommes tous amenés a rencontrer lors de nos gardes aux urgences, mais aussi dans l'ensemble de l'hôpital.
Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.
Cette rencontre m'a montré à quel point un petit geste, un sourire, un chant, un regard respectueux pouvaient apporter à une personne en telle situation de précarité.
En tant que futur médecin nous serons confronté à des personnes de milieux sociaux différents et faire face à la précarité n'est pas évident.
J'ai alors pu découvrir, sur le terrain, la véritable utilité du SAMU social, à apporter de l'aide matériel, de la nourriture mais aussi du soutien moral, de la bienveillance et une écoute auprès des Sans Domiciles Fixes, isolés dans leur précarité.
La situation de précarité est très grande, l'insertion sociale inexistante et l'automie s'en trouve que difficilement trouvable.
J'ai trouvé que l'équipe de la maraude était motivée, et qu'elle avait l'air contente de recevoir des étudiants de médecine pour nous faire partager leur métier et nous expliquer les missions du samu social: principalement celle d'aider les gens à sortir de leur précarité (par exemple: ils ne distribuent pas de repas mais ils leur donne des adresses d'endroits où ils pourront manger, leur trouver un hébergement s'il y a de la place et leur conseiller de voir l'assistante sociale du centre pour essayer de trouver un logement à plus long terme).
Je ne m'étais pas préparée à toute cette précarité et sincèrement, le fait de voir ces gens qui survivent dans la rue, ça m'a fait un choc.
En effet, le suivi des appelants, leur histoire ainsi que l’historique de leur hébergement, m’a réellement fait prendre conscience de l’immense précarité.
J'ai eu l'occasion de côtoyer des personnes qui vivent dans une grande précarité, certaines s'accrochant au lien social, ayant encore des projets et d'autres totalement isolées, n'ayant plus la force ou l'envie de communiquer.
Cette nuit m'aura été extrêmement bénéfique, tant au niveau de rencontres avec des professionnels engagés et bienveillants qu'avec des personnes en situation de précarité extrême d'origine et de confession diverses.
Pour d'autres femmes on constate que les pères les abandonnent quand elles tombent enceinte car le couple est trop précaire pour assumer un enfant, mais les femmes n'ont pas le choix et se retrouvent dans une précarité encore pire.
Je trouve cette garde très intéressante, à la fois en tant que soignant (car parfois difficile de communiquer avec des gens d'autres milieux sociaux, surtout des gens en grande précarité) mais aussi en tant que personne propre.
Voilà mes quelques expériences sur la précarité.
Le 115 téléphonique ne m'a pas vraiment plus, on se croirait gestionnaire d'un hôtel, les gens appelaient pour savoir si on allait leur trouver un lit, je trouve ce point là, assez "bouche-trou", car oui on leur trouvait parfois des lits pour une soirée, mais on ne réglait quand même pas le problème de la précarité sociale, ni de la réinsertion sociale.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
Nous avons recueillis des personnes en situation de grande précarité et avons eu la chance de leur annoncer qu'il y avait une place pour eux afin qu'ils puissent manger et dormir au chaud sous un toit, ne serait ce que pour une nuit.
La double écoute et les maraudes ont été très instructives car elles m'ont permises de voir sur un autre plan la précarité sociale qui peut exister en France.
Cette expérience m'a montré à quel point la précarité pouvait toucher n'importe qui, et qu'il sera important dans notre future vocation d'être vigilants aux personnes qui pourraient avoir besoin d'aide afin de leur proposer un suivi social pour ne pas qu'elles soient seules.
Je connais la pauvreté et la précarité et franchement j'avais tout sauf envie de retourner dans ce monde, de cette manière.
J’ai ensuite longuement discuté avec elle sur le même sujet, sur le types d’appel qu’ils reçoivent, sur les différentes places d’hébergement qu’ils peuvent proposer et sur les différents types de personne qui sont dans la précarité (perte d’emploi, expulsion d’un logement, migrants).
L'un d'eux a dit une phrase qui m'a marquée : "il faudrait quand même pas que les personnes dont le travail est d'aider les gens dans la précarité se retrouvent eux même en situation précaire", ce qui me semblent important, parce qu'en les écoutant, en effet, ils ne donnaient pas l'impression de disposer d'avantages sociaux importants, même si je ne connais pas du tout la réalité de leur métier.
La précarité de ces personnes et la diversité de leurs profils m'ont beaucoup marquée.
Cette expérience est très positive et enrichissante, car c'est un contact avec la précarité et le milieu de la rue que nous ne connaissons pas.
J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
Cela révèle, pour rester dans le jargon médical, le caractère symptomatique et non étiologique de la lutte contre la précarité.
Seul le chauffeur était agréable, les 2 autres semblaient juste préoccupée par ce qu'elles avaient fait le week-end précédent, j'ai juste eu droit à quelques clichés de l'étudiant en médecine qui n'a soit disant jamais vu de personne en précarité.
Durant le nuit de maraude, nous avons été envoyé sur le signalement d'une femme en précarité, Me M., qui venait de quitter un hôpital parisien pour une cure de désintoxication d'alcoolisme.
Les équipes savent que la prise en charge à long terme n'est pas la mission du Samu Social, mais cette précarité est lourde.