Durant cette garde, j'ai également été impressionné par la gentillesse, la bonne entente et humeur avec la majorité des SDF.
L'équipe était vraiment très sympa et très disponible, aussi bien au centre d'écoute que durant la maraude.
S'il était possible de faire plusieurs nuits durant notre parcours, je suis certaine que beaucoup entre nous le ferai.
Durant la nuit, nous n'avons pas eu beaucoup de signalements, nous avons fait principalement de la maraude.
L’ensemble de l'équipe a été accueillante et sympa durant toute cette garde. […] Un moment mémorable pour moi durant cette maraude: 1.
Durant le trajet, l’infirmière et l’assistant social discutaient et posaient des questions pour effectuer une première évaluation. […] Cela m’a fait rappelé des expériences similaires que j’avais pu vivre durant mes 5 années d’exercices professionnelles en tant sage-femme échographiste spécialisé en gynécologie-obstétrique et en médecine fœtal. […] Durant la première partie de nuit, nous avons eu plusieurs cas similaires mais celui que j’ai évoqué était le cas le plus marquant.
Durant ma garde je suis vraiment passée par plein d'émotions : l'incompréhension au début des personnes refusant catégoriquement notre aide, la tristesse et la pitié envers certaines personnes qui nous racontaient comment ils en étaient arrivés à finir à la rue, tout ça contrastant avec la joie ressentie quand on les avait amenés au centre d'hébergement et qu'ils semblaient heureux d'être avec d'autres à déguster un repas chaud.
Durant cette nuit, j'ai vraiment vu ce qu'ils enduraient, quel type de profil ils avaient.
Durant cette nuit, j'ai vraiment vu ce qu'ils enduraient, quel type de profil ils étaient.
Ca a été une très belle expérience humaine, j'ai rencontré durant ma nuit de très belles personnes, des personnes dévouées envers leurs métiers, des gens reconnaissants de ce que ces personnes leur apportent.
Durant cette garde, je me suis vraiment rendu compte que les comportements les plus simples et les plus spontanés : un sourire, une parole, un simple geste, une écoute peuvent redonner à ces personnes énormément de chaleur et de courage.
Durant toute l'opération, je ressens une sensation de malaise : le contraste est saisissant entre les personnes installées aux terrasses de café et cette famille située à quelques mètres, à qui il manque l'essentiel.
Cet homme qui a réussi a vivre dans ces conditions durant toutes ces années était frappé d'une culture artistique que je n'avais jamais vu; il nous a parlé des œuvres de Picasso, d'Hammerschoi ou de Paul Cézanne, cité des poèmes de Lamartine et même des sculpteurs dont le nom m'échappe.
Cette nuit a été très interessante, elle m’a permis de comprendre les problemes de place en centre d'hébergement et de voir quels sont les persones qui necessitent le plus des places Plusieurs moments on été marquant: - Quand durant la double écoute, on m’a dit que sur 150-200 appels par soirs, seulement une dizaine de places d’hébergement sont disponibles - un homme qui a appelé la regulation pour trouver une place dans le même centre que sa femme qui avait eu une place un peu plus tôt dans la soirée mais malheureusement il n’y avait plus de place pour lui.
J'ai été assez déçue du faible nombre de signalements trouvés sur place, car nous n'avons eu que peu de contacts avec des sans-abris durant la nuit.
Durant la nuit, l'équipe que j'ai pu joindre était assignée à de la maraude "pure", c'est-à-dire qu'ils ne font que tourner dans les rues à la recherche de personnes pouvant nécessiter l'aide du SAMU SOCIAL, sans avoir à répondre aux signalements de la régulation.
J'ai côtoyé une formidable équipe durant cette garde.
Durant ma nuit, j'ai eu personnellement affaire avec des personnes très gentilles et aimables, et qui n'avaient pas la moindre once d'agressivité, et nous avons pu dans le camion discuter de sujets divers et variés.
J'ai particulièrement apprécié une intervention durant laquelle j'ai discuté avec une jeune sans abri, qui devait d'ailleurs avoir à peu près mon âge.
Durant la maraude, j'ai rencontré des personnes dan la rue ,qui tout les soirs avaient la même inquiétude pour savoir ou dormir ,ou manger, ou se laver et le fait de leur parler ,de les laisser se confier nous rend plus conscient de la situation de tant de gens en France pour qui chaque jour est un combat pour une vie digne .
Durant cette nuit, on a pu aider de nombreux personnes dans le besoin.
J'ai été très bien accueilli par l'équipe, aussi bien durant la double écoute que pendant la maraude.
Nous avons essayé de le lever mais il n'a pas pu rester debout et a perdu connaissance durant quelques secondes puis vomis une seconde fois.
J'ai surtout été marquée par un sans abris en particulier durant cette garde.
J'ai été aussi très très choquée durant ma garde des différents centres, non pas forcement pas l'état d'hygiène (bien que peu désirable dans certains centres), mais par l'activité de certain qui vont prochainement fermer...
Ce sont au final les rencontres que j'ai faites durant cette soirée qui m'ont rendu cette garde agréable !
Je pense qu'il ne faudrait pas seulement évoquer la situation de ces personnes dans les médias en hiver mais plus souvent durant l'année car il y a moins de financement en été qu'en hiver pour débloquer des hébergements du coup l'hiver n'est pas forcément la période la plus difficile pour ces personnes là comme nous pourrions le croire.
Durant la maraude, un des usagers s'est gentiment moqué du samu social en disant que le duvet qu'on lui avait donné la semaine passée ne protégeait pas du tout du froid.
Durant cette nuit, beaucoup de choses m'ont marqué.
Une histoire, durant cette double écoute, m’a réellement marqué : une femme venant de Mayotte pour faire soigner son fils de 32 ans, épileptique avec un réel retard mental nous a appelé.
C'est un exemple parmi tant d'autres durant la nuit, et cela m'a fait relativement de la peine, comme le fait de savoir que quelqu'un qui vit dans la rue dans un autre département que le 75 ne peut bénéficier des hébergements du SAMU SOCIAL 75, alors même qu'il se trouve à Paris momentanément.
Le manque de personnel est peut être en cause mais devant le très faible nombre de places en centre je trouve ça regrettable de faire attendre au téléphone durant des heures des personnes en situation déjà précaire pour leur refuser dans la grande majorité des cas une place en centre, d'autant plus qu'on les invite à reproduire cette situation plusieurs fois par jour à des heures stratégiques, ce qui m'a donné l'impression de "ballotter " un peu les gens (désolée du terme) toute la journée en les incitant à passer leurs journées au téléphone pour un résultat négatif la plupart du temps.
Je m'attendais donc à des appels difficiles, durant lesquels il faudrait annoncer à la majorité des appelants qu'ils devraient passer une nouvelle nuit dehors.
Cette histoire n'est qu'une histoire parmi toutes les autres que j'ai entendu durant cette nuit en maraude dans les rues de Paris.
Durant la nuit, les signalements nous conduisent à des SDF connus des équipes ou inconnus, qui ne veulent pas forcement aller dans un logement pour la nuit mais qui se contente parfois d'un simple café chaud, d'une bouteille d'eau, d'une cigarette, ou d'une discussion.
Ce système en particulier m'a, vous l'aurez compris, révolté, comment s'occuper de ses enfants , se trouver une situation stable au niveau financier tout en pointant tous les jours, tel un détenu libéré sous contrainte de se signaler chaque jour qu'il vit aux autorités, et cela parfois plus de 6 mois durant, et avec des femmes enceintes souvent, et avec des nourissons parfois.
Durant ma nuit, j'ai plus passé de temps dans le camion qu'à voir des personnes.
Durant cette nuit j'ai pu découvrir l'association 115, avec son organisation et le dévouement de ses professionnels qui avec peu de moyens tentent de mettre à l'abri les personnes les plus vulnérables, et avoir un peu plus d'informations sur les différents problèmes que rencontrent les sans abris, malheureusement j'ai aussi encore une fois pu voir le mépris de certains professionnels de la santé et du social pour les étudiants en médecine, qui ne souhaitaient pas faire partager leur quotidien ni leur expérience.
Un centre vraiment clean, le plus accueillant apparemment et effectivement, ils nous racontent sur le chemin du retour et durant la pause, des histoires atroces à propos des autres centres, la boulangerie, la Péniche et on comprend alors que toutes les nuits ne sont pas aussi calmes.
Les coordinateurs, les standardistes mais surtout les équipes de maraude avec qui on passe le plus de temps durant cette nuit. […] L'équipe m'apprend que le mois passé, un chauffeur a vu son contrat se terminer car il a donné un chaton à un homme seul dans la rue durant la maraude... […] Cette frustration se manifeste différemment mais je crois qu'elle est bien la source de la fatigue des équipes (j'apprends durant la garde que le turn over au sein du samu social est très important et que les gens restent rarement plus de 6 mois), de la résignation souvent ou de la colère parfois des usagers.
Population qu'il n'a absolument pas croisé durant sa garde!!
Durant le nuit de maraude, nous avons été envoyé sur le signalement d'une femme en précarité, Me M., qui venait de quitter un hôpital parisien pour une cure de désintoxication d'alcoolisme.