La double écoute s'est déroulée sans événement atypique, les appelants ont reçu pour la plupart une place en centre pour la nuit, de même dans le camion, la plupart des personnes demandant une place ont pu en avoir une, mis à part quelque uns à cause d'un manque de place dans les centres.
Cette nuit a été très interessante, elle m’a permis de comprendre les problemes de place en centre d'hébergement et de voir quels sont les persones qui necessitent le plus des places Plusieurs moments on été marquant: - Quand durant la double écoute, on m’a dit que sur 150-200 appels par soirs, seulement une dizaine de places d’hébergement sont disponibles - un homme qui a appelé la regulation pour trouver une place dans le même centre que sa femme qui avait eu une place un peu plus tôt dans la soirée mais malheureusement il n’y avait plus de place pour lui.
On a accompagné 3 personnes au centre d'hébergement de montrouge, il restait encore 18 places, j'ai trouvé cela dommage de refuser ces places aux personnes qui appellent le 115 tandis que lors de la maraude peu de personnes acceptent ces places d'hébergement.
Lors de la double-écoute, nous avons du décliner de nombreuse demandes d'hébergement en raison du très faible nombre de places disponibles (seulement 7 places pour homme au centre Romain Rolland par exemple). Une femme enceinte appelait pour pouvoir dormir dans un centre, l'écoutante lui a proposé une place dans un centre, mais la jeune femme préférait dormir dehors plutôt que d'être séparé de son conjoint.
Expérience très positive et à maintenir en place. Double écoute au 115 enrichissante mais parfois un peu frustrante car l'on doit refuser des hébergements par manque de place.
Alors que l'écoutant voulait absolument lui trouver une place dans un hébergement pour qu'il ne perde pas son travail et puisse s'en sortir au plus vite, le coordinateur ne voulait pas lui donner cette place. Ces arguments étaient notamment qu'un jeune de 19 ans n'avait pas sa place au SAMU social surtout s'il avait un travail car le SAMU social concernait en priorité les "grands cassés" c'est à dire les personnes plus âgées et sans travail. Finalement après l'intervention d'un autre coordinateur ce jeune à eu une place en hébergement. […] Par ailleurs, j'ai été marqué par le peu de place disponible en hébergement par rapport au nombre d'appel.
L'heure et demi de double écoute, n'est vraiment pas indispensable, les places en centre n'étant débloquées qu'à partir de 19h15, tous les appels précédant cet horaires se résument à expliquer que les places ne sont pas encore disponibles et qu'il faut rappeler, l'intérêt d'écoute est donc plus que limité.
En effet, lors de la double écoute, beaucoup d'appel aboutissaient à des refus à cause du manque de place dans les centres d'accueil. Je trouve très dur le système qu'il faille appeler chaque jour à une certaine heure en espérant avoir une place.
J’ai pu découvrir les dispositifs mis en place pour venir en aide au personne vivant dans la rue ainsi que la difficulté du 115 pour leur trouver des places.
Cela change beaucoup dans l'approche des personnes qui espèrent une place en hébergement d'urgence en nous voyant arriver, mais malheureusement c'est aussi souvent source de grandes déceptions, le nombre de places étant très restreint.
Durant la nuit, j'ai été particulièrement marqué par le manque de places face à un afflux de demande. […] Il avait l'air particulièrement fatigué, nous n'avons malheureusement pas pu lui procurer de place et j'ai senti la déception et une accumulation de fatigue en lui.. Un autre fait qui m'a marqué, pendant la nuit, en passant par Denfert-Rochereau-Alésia-Porte d'Orléans nous avons été interpellé à 3 reprises par des "anciens" (habitués du samu social depuis plusieurs années) qui nous ont arrêté pour obtenir une place en vain.
La garde commença par la double écoute du 115 où je fus surpris par le peu de places d'hébergement disponibles (5 places "femme" et 5 places "homme" ce soir-là).
Il y a peu de places d'hébergements,on a du souvent refuser des attributions à cause de ce manque de places.
Je n'avais aucune idée des dispositifs mis en place par l'Etat pour aider à la réinsertion sociale des plus défavorisés. C'est impressionnant bien que insuffisant en regard du nombre croissant de sans abris notamment le nombre de place disponible par nuit.
Les 2heures au service de double écoute ont été très dures, quasiment aucunes places d'hébergement même pour les familles avec enfants. […] On a distribuer pas mal de soupe et de café sur une grande place et le reste de la nuit on a eu des appels.
Ce passage au SAMU social est intéressant et il a sa place dans notre parcours d'étudiant en médecine. […] On découvre aussi le grand nombre de personnes sans domicile avec souvent une pénurie de places dans les centres d'accueil.
Au niveau de la double écoute, j'ai été surprise par une écoute qui concernait une femme enceinte de 8 mois qui demandait un logement pour la nuit et qui a été refusé faute de place et parce qu'elle avait un visa touristique ce qui ne semblait pas du domaine de compétence du 115. J'ai également été surprise par le "rush" de 19h15 où les places réservées à l'équipe de nuit sont disponibles et donc heure à laquelle les "habitués" appellent et les places se vident en 10 min, ne laissant pas de place pour les appels suivants. Au niveau de la maraude, j'ai été un peu déçue, le premier point négatif étant que j'étais à l'arrière du camion pendant la majeure partie de la maraude (les 3 places à l'avant étant occupées par les membres de l'équipe) et que cette distance ne favorisait pas les échanges avec l'équipe.
Je n'imaginais pas du tout l'organisation qui était derrière la gestion des places dans les foyers de personnes défavorisées. Je ne pensais pas non plus que les SDF devait renouveler la demande de place tous les jours et qu'il y avait une telle différence entre demandeurs et places disponibles.
Lors de la double écoute, j'ai été étonnée et triste de voir le nombre de refus d'hébergement en raison du nombre limité de places (25 places qui partent en 10 min à peine pour un centre par exemple), alors que tout le monde mérite une place au chaud et un endroit correct pour dormir et réaliser ses soins d'hygiène.
Je ne pensais pas qu'il y avait si peu de places en hébergement d'urgence et qu'autant de demandes étaient rejetées. C'est dur de devoir dire aux gens qu'ils vont devoir dormir dehors cette nuit faute de places.
La double écoute n'était pas à l'horaire le plus intéressant d'après mon accompagnatrice (il s'agissait de l'attribution des places de la nuit). […] Pour le reste de la nuit dans le camion, nous avons surtout emmené des usagers au logement : l'appel pour savoir si il reste des places est un moment angoissant pour tout le monde !
Pendant la nuit au SAMU social, il pleuvait beaucoup donc nous avons fait peu de rencontres, mais j ai quand même été étonné par le peu de places d hébergements disponibles, par le choix arbitraire mais nécessaire qu'ils doivent faire pour distribuer ces places .
C'est difficile au départ de se faire sa place entre des collègues mais ils ont tous été très acceuillants. J'ai été très peiné lorsque nous devions annoncer à des sans abris qui nous interpellés dans la rue que nous n'avions plus de places..
Pour la double écoute : Super sympa, donne très envie de faire du social, on a une bonne idée des problématique de place et du jeu de "chaises tournantes" qui se met en place.
Comme la nuit était déjà bien avancée nous lui avons proposé la seule place restante disponible. Arrivé sur place il a ouvert la porte de la chambre ou 3 personnes dormaient déjà et il a préféré rester dehors pour la nuit car je cite "Il ne souhaiterai même pas à son pire ennemi de dormir dans cette chambre ".
Cela commence lorsque les personnes dans le besoin essayent de joindre le 115 pendant des heures mais ne parviennent pas à obtenir un logement pour la nuit car les places sont plus qu'insuffisantes. Cela me fait notamment penser à un couple qui avait une place pour homme mais rien pour la compagne et qui ne pouvait se séparer... Ensuite même pour ceux qui obtiennent une place en logement (que ce soit en appelant le 115 ou des personnes rencontrées lors de la maraude), ce n'est qu'un solution d'urgence, temporaire, pour une nuit.
Nous lui avons d'abord donné de quoi se couvrir puis nous avions une place pour lui au centre Romain Rolland auquel nous l'avons amené avec un autre homme qui cherchait une place pour la nuit. […] Nous y sommes allés et comme il restait de la place à Romain Rolland pour lui, nous l'avons également emmené là-bas.
En effet, je ne savais pas vraiment comment ça se passait pour eux, qu'est-ce qui était mis en place et quel était le déroulement de leur journée, démarche quotidienne et fastidieuse pour avoir une place dans un centre d'accueil pour dormir. […] Le double appel du 115 m'a permis de voir vers où on renvoyait les gens lorsqu'il n'y a pas de places ou lorsqu'on veut préserver ces gens des centres d'hébergement d'urgence. Ce qui m'a beaucoup touché, c'était quand on a rencontré vers 2h30 un homme connu de l'équipe mobile qui n'avait pas trouvé de place en centre et à qui nous ne pouvions pas en donner non plus car les centres étaient complets.
Le besoin de papiers d'identité, l'instabilité des conditions de vie, l'insécurité, l'alcool, le moral et le manque de places en hébergement forment un cocktail détonnant qui empêche toute possibilité d'amélioration et certaines personnes se retrouvent à appeler le 115 depuis près de 15 ans sans aucun changement de leurs conditions de vie. Lors des doubles appels, j'ai pu me rendre compte que les "critères" pour obtenir une des places (peu nombreuses) pour un hébergement pour la nuit sont : appeler aux alentours de 19h, ou être malade, ou se faire ramasser par un camion avant 23h. De plus, ceux qui ont pu dormir 3 nuits de suite en foyer doivent se préparer à un refus pour faire un roulement dans l'attribution des places. […] Au cours de cette nuit, j'ai rencontré une femme SDF qui bien que ivre résumait bien la situation : hôpital ou prison puisqu'il n'y avait plus de places en foyer ! […] Le samu social est chargé d'une mission d'"urgence" qu'il remplit très bien à mon avis et qui est très utile; je trouve que le problème se situe dans la prise en charge en aval, notamment le manque de places en CHRS (foyer longue durée, apparemment le seul moyen de redevenir autonome, d'être abrité et d'espèrer une réinsertion, avec notamment un emploi).
Stage intéressant humainement et permet de connaître les structures mises en place par la ville pour les sans abris.
Cette nuit passée avec l'équipe du samu social m'a permis de découvrir les différentes actions sociales mises en place la nuit dans Paris afin d'aider les gens dans le besoin. […] Un moment plus difficile à surmonter fut la dispute entre deux personnes dans la rue à propos d'une seule et unique place en logement pour la nuit.
Cependant on en ressort un peu frustré devant le manque de moyen qu'on les équipes pour venir en aide aux personnes (place dans les foyers..). Durant la nuit que j'ai passé en maraude il a plu toute la nuit et passé 23h il n'y avait plus de place nul part, c'est a dire qu'on passait juste voir les gens sans les réveiller faute de pouvoir leur offrir qu'à manger.
Il n'y avait plus de place dans les hôtels pour les accueillir. […] C'est assez frustrant de voir le nombre de place d'accueil face au nombre de personnes qui dorment dehors et que se nombre diminue avec l'arrivée des beaux jours alors que la demande est toujours aussi forte.
Les places dans les centres d'hébergement sont limitées et il y a souvent beaucoup d'appels. C'est difficile de se rendre compte mais souvent derrière le téléphone les personnes sont en attente depuis 1h et ont appelé déjà plusieurs fois pour savoir s'il y avait une place. Très peu reçoivent une place. Les places sont attribuées selon l'âge, les fragilités et le nombre de nuit dehors.
La double écoute nous sensibilise aux problématiques quotidiennes des gens dans le besoin, et par exemple les couples qui vivent dans la rue sont souvent séparés par manque de place dans les différents foyers... […] Certains n’appellent pas le 115, se placent stratégiquement à un endroit ou les camions passent, lèvent la main et trouvent un place facilement alors que parfois des usagers qui appellent depuis des heures se voient refuser des places alors qu'il font la démarche d'appeler, d'attendre. Cette expérience restera riche d'enseignements, on se place au même niveau qu'eux sans jugement et sans a priori.
L'histoire d'un homme qui courait après notre camion pour nous demander une place pour la nuit dans un centre d'hébergement m'a bouleversé , car malheureusement il n'y avait plus de place et nous lui avons donné un sac de couchage à la place , il était très inquiet de savoir ou dormir . Une autre histoire m'a aussi beaucoup touchée , c'était un jeune homme de 22 ans , à la rue , sorti d'un foyer de province ,qui tous les soirs se battait pour avoir une place dans le centre d'hébergement Romain Rolland .
Au moment de ma garde au SAMU SOCIAL, s'achevait la période hivernale, signifiant moins de places d'hébergement disponibles pour autant de demandes. Les places partaient vite et la plupart des réponses données aux personnes appelant au 115 et sollicitant un hébergement étaient "nous n'avons pas encore de places disponibles veuillez rappeler dans 1 heure", "abritez vous dans une église ou un hôpital en attendant", sans aucune certitude que ces personnes ne dormiront pas une nouvelle fois, seule ou parfois avec toute une famille, dans la rue ou dans une gare.
Nous avons donné des cafés/soupes mais nous n’avions qu’une place en CHU pour le plus jeune (25 ans). C’etait touchant car il n’osait pas accepter la place pour ne pas laisser ses amis. […] Malheureusement, nous n’avons pas pu faire beaucoup plus pour lui que lui donner la place en CHU et lui conseiller une AS.
Peu de places finalement, beaucoup d'appels sans solutions.
Lors de la double écoute : Le Samu social de Paris reçoit la liste des places en hébergement disponibles pour la nuit à 19h12 précises, les personnes cherchant un logement pour la nuit le savent bien et appellent toutes en même temps, les premiers appelants auront une place et pas les autres...
Après chaque arrêt ne signifiait pas forcément une place d'hébergement, du coup les gens étaient tristes ou parfois en colère contre ça... […] Mais le plus dur pour ceux qui ont pu passer la nuit en centre c'est de devoir, des demain, retourner à la rue à espérer dans le vide une place jusqu'à possiblement 2h du matin et ça c'est vraiment injuste...
Je trouve que la mise en place de cette garde est une très bonne chose nous qui ne voyons pas souvent le côté social à l'hôpital (ne restant que le matin). […] J'ai été surprise par le nombre très limité de places disponibles et par la rapidité à laquelle il n'y en avait plus.
Cette maraude permet de voir les différentes structures et les aides mises en places pour les sans abris, ça nous permet également de voir qu'on ne peut malheureusement pas régler tous les problèmes faute de place dans les centres d'hébergement.
Avant de venir à ma garde et au début de la double écoute du 115, on m'avait prévenu que les demandes d'hébergement étaient trop nombreuses comparé au nombre de places disponibles ; que certains SDF appelaient tous les jours mais qu'on ne leur accordait une place qu'au-delà d'un certain nombre de nuits passées dehors, pour que "ça tourne" et que ça ne soit pas toujours les mêmes qui dorment en hébergement. […] L'écoutante le met en attente et va voir son responsable : une place en hébergement stabilisé est disponible à la Boulangerie, c'est-à-dire une place sans limite de durée ou presque, afin de permettre à des personnes comme ce monsieur de se concentrer sur une recherche d'emploi et de logement. A l'annonce de cette place, le monsieur nous fait répéter, il s'agit d'une place pour plusieurs jours, plusieurs semaines voire plusieurs mois?
Et proposer des places d'hébergement qui sont bien vite remplies. Lors de la maraude, il pleuvait et toutes les places d'hébergement ont été attribuées très vite. […] Il ne restait qu'une place d'hôtel disponible et on a du choisir de l'attribuer à la famille avec l'enfant le plus petit.
Pour la partie téléphonique, j'ai pu apprendre que les personnes appellent autant pour savoir s'il y a une place pour dormir que pour parler. Et au marodage, j'ai vu que la travail consiste a voir si les personnes qui n'ont pas accès au téléphone, veulent avoir une place ou dormir la nuit aussi bien qu'une compagnie avec boisson chaude et écoute.
Je trouve juste dommage qu'il n'y ait pas plus de places d'hébergement pour la nuit, les haltes sont une bonne chose mais peu de personnes ont été prêtes à quitter leur duvet pendant la nuit pour une place où ils ne pouvaient pas dormir ...
Ce qui est dommage c'est le manque considérable de moyens : seulement 4 sacs de couchage a donné, peu de plats et surtout très peu de places d'hébergement. […] Nous avons du annoncer à une mère et ses 2 enfants qu'aucune place en centre n'était disponible pour passer la nuit, et donc la laisser avec ses enfants dans la rue en plein mois de décembre.
J'ai été surprise de l'opposition entre le moment de la double écoute où les appels se multipliaient pour trouver une place en logement qu'on ne pouvait pas donner, et la maraude où chaque fois qu'on proposait une place spontanément aux sans abris croisés dans la rue, elle était refusée, malgré la neige qui tombait cette nuit là...
Commencer la garde par une double écoute m'a permis d'appréhender différentes situations (des familles, des couples, des personnes seules, immigrées ou non...) et de comprendre que la mission du Samu social avait ses limites notamment en nombre de places d'hébergement. […] J'ai pu rencontrer des personnes de tous âges, majoritairement des hommes, français ou étrangers (ce qui parfois ne facilite pas la compréhension), la plupart ont eu des places en centre pour la nuit mais nous avons du refuser des places à deux jeunes hommes, de mon âge environ. C'était très frustrant, d'autant plus que quelques minutes plus tard, nous avons appris qu'un des SDF que nous avions emmené dans un centre quelques heures plus tôt était parti, libérant sa place.
J'ai appris les critères qui faisaient qu'on octroyait une place d’hébergement à une personne et non pas à une autre. […] Les places sont précieuses et se font rares. […] Seul problème, comme partout, manque de places. […] Dommage que l'aide soit contingentée par les places dans les centres d'hébergement et qu'il faille un quota de nuits dehors pour mériter une place dans un de ces établissements.
SAMU social font un travail humanitaire qui aide beaucoup les gens plus demunis mais malheureusement , il n ' y a pas assez des places disponibles pour recuiller tous les sdf qui appellent.
Une expérience très enrichissante tant sur le plan humain que sur la prise de conscience des moyens logistiquesont mis en place pour aider les sans abris.
J' ai été très étonnée de voir à quel point les places dans les centres d'accueil pour les SDF partaient rapidement. En une minute les 6 dernières places étaient déjà attribuées et il n'était que 20heures.
J'étais impressionné par le manque de place en centre lors de la double écoute, en 3min les places du soir sont attribuées, et des personnes qui attendent depuis une heure se retrouvent sans solution.
J’ai pu discuter avec la travailleuse sociale et l’infirmière intérimaire, dont c’était aussi la première maraude, de leur condition de travail, de la difficulté pour les sans abris de trouver une place en centre d'hébergement d'urgence tous les soirs ou une place plus stable et des problèmes sociaux, psychiatriques et d'addiction qui s'accumulent chez ces personnes et compliquent le travail du 115.
La double écoute peut paraître frustrante au vu du nombre très réduit de place disponible en centre! […] Quand il n'y avait plus de place on leur donnait une soupe, un café ou autre..
J'ai été particulièrement touché par un scène: un jeune sans-abri (une vingtaine d'année) demandaient une place dans un foyer mais ces derniers étaient complet, un autre sans-abri un peu plus vieux, réfugié, qui avait fait une demande de papier, a été prioritaire pour avoir une place dans un foyer.
Ceux-ci sont très vite identifiés et la gestion des hébergements est efficacement traitée par les operateurs (meme si des places ne sont évidemment pas toujours disponibles, ou accessibles). Evidemment en cas de pluie survenant au milieu de la nuit - comme ce fut le cas lors de ma garde -, les appels redoublent mais trop tard car peu de place restent disponible apres 20h (ou alors sur des sites moins appréciés des sans abris comme la mie de pain ou le boulanger). Il existe seulement 2 places qui permettent un hebergement avec un animal domestique ( sur le site de montrouge ).
Certains hommes - certes rares - seraient prêts à accepter une place en hébergement au prix de laisser leur femme dans la rue. Pour éviter cela, certains écoutants ont décidé de ne pas proposer de place à l'homme si une place n'est pas garantie pour la femme.
Certaines personnes n’appelant par exemple que pour une avoir une trace dans leur dossier et pouvoir bénéficier d’une place d’hébergement dans les jours à venir seulement, et ce souvent pour une seule nuit. Un autre point qui m’a interpellée est le nombre de places disponibles dans les différents centres, en total inadéquation avec la demande... Pour la partie maraude, j’ai parfois eu du mal à trouver ma place vis à vis des personnes rencontrées.
N'ayant pas trouvé de solution à son problème, les maraudeurs ont tenté de lui trouver une place d'hébergement dans un centre adapté. Après 1h30 de recherche, une place a été trouvé permettant ainsi à ce monsieur de ne pas passer une nouvelle nuit dehors dans le froid et sous la pluie.
Je me doutais bien que le nombre de place était limité mais j'ai trouvé assez dur de devoir annoncer aux personnes qui nous demandaient un abri qu'il n'y avait pas de place et qu'elles devraient donc rester dehors.
Nous sommes arrivé sur place, La Croix Rouge était la. […] Nous lui avons proposé une place pour se laver, dormir et trouver des vêtements : il a refusé.
Lors de la double écoute au 115, ce qui m'a le plus marquée est le manque de place par rapport à la demande : lorsque quelqu'un appelait, son dossier était examiné et si le demandeur avait eu une nuit en foyer dans la semaine, sa demande n'était pas prioritaire et il n'avait aucune chance d'obtenir une place cette nuit là (à moins d'être en grande détresse ou malade).
Chaque appel est différent mais un m’a marqué, celui d’un homme qui voulait une place pour la nuit, remerciant plusieurs fois l’écoutant à la fin de l’appel malgré le fait qu’il n’y ai plus de place dans les centres d’accueil… l’écoute de la personne, un élément essentiel. […] Cette nuit d’observation m’a permis de voir les actions mises en place pour les personnes sans-abris. […] Je voudrais ajouter le fait que les travailleurs sociaux ont une place majeure dans notre société actuelle, je trouve que c’est difficile car parfois le contact n’est pas toujours simple, mais ils savent montrer du respect à une personne.
À cause du nombre de place très limité à la fin de l’hiver, on ne peut proposer un foyer qu’à un petit nombre. Et ceux qui ont pu avoir une place n’en auront plus avant un moment. […] Mais aussi beaucoup de frustration car le travail qui a été fait cette nuit sera à recommencer demain, à cause d’un système que je trouve mal fait et trop compliqué (même la travailleuse sociale ne comprenait pas comment étaient attribuées les places !!).
Ce fut une très bonne initiative que de mettre en place des gardes au SAMU SOCIAL.
On se rend compte du peu de place libre dans les centres d'hébergement.
Le but était d'emmener le maximum de personnes dans les gymnases ou centres mis en place en urgence. […] Le SAMU social (volontaires et salariés) est bien-sûr une belle initiative, mais ne règle pas le problème de fond de tous ces gens vivant au quotidien dans la rue, sans proposition autre que des places en centre de quelques jours, voir mois pour les plus chanceux.
Lors des appels téléphoniques (double écoute), j’ai assisté à plusieurs refus de placement dû au manque de places dans les foyers. […] Ceux ci rappellent le lendemain, certains même tous les jours, le plus tôt possible dans l’espoir d’avoir enfin une place pour passer une nuit au chaud.
J'ai découvert que les missions du samu social sont bien plus que la simple recherche de place dans un foyer : les personnes composant l'équipe en maraude prennent le temps de discuter avec les personnes rencontrées dans la rue, et parfois nouer une véritable relation avec eux lorsqu'ils les voient plusieurs fois. […] Certains étaient très contents rien que du fait de pouvoir discuter avec nous autour d'un café, alors que d'autres, beaucoup plus exigeants, nous carrément insultés lorsqu'ils se sont vu refuser une place en foyer pour la nuit.
Ce fut une expérience enrichissante, j'ai appris de nouvelles choses et un peu plus sur les mesures sociales proposées aux personnes en situation précaire et la façon dont celles ci sont mises en place en pratique. Lorsque j'ai effectué ma garde, le plan Grand froid était déclenché, il y avait donc eu des places d'accueil dans des gymnases, hall d'expositions qui avaient été débloquées en plus de celles des centres habituels.
J'étais vraiment très choquée du nombre de gens qui appelaient le 115 tous les jours, et surtout du manque de places d'hébergement que le SAMU social était en mesure de proposer, par rapport à la demande. On se rend compte du véritable souci qui existe, notamment pour les familles, où les places sont très rares.
Une nuit au Samu social permet de se rendre compte de ce qui se passe vraiment dans la rue et de voir tous les dispositifs mis en place pour aider cette population.
Concernant la double écoute, de ce que j'ai vu les personnes qui appellent le Samu doivent se confronter à de très longues durées d'attente au téléphone ( certaines personnes que nous avions eu au téléphone avaient essayé d'appeler toute la journée sans succès et avaient attendu parfois jusqu’à 1h30 au téléphone )avant d'avoir une personne au bout du fil, pour se voir refuser une place en centre dans la grande majorité des cas devant le faible nombre de disponibilités dans les centres, ce que j'ai personnellement trouvé assez choquant. D'autant plus que l'attribution des places est soumise à des critères totalement subjectifs dépendant de l'interlocuteur. Le manque de personnel est peut être en cause mais devant le très faible nombre de places en centre je trouve ça regrettable de faire attendre au téléphone durant des heures des personnes en situation déjà précaire pour leur refuser dans la grande majorité des cas une place en centre, d'autant plus qu'on les invite à reproduire cette situation plusieurs fois par jour à des heures stratégiques, ce qui m'a donné l'impression de "ballotter " un peu les gens (désolée du terme) toute la journée en les incitant à passer leurs journées au téléphone pour un résultat négatif la plupart du temps. En ce qui concerne la maraude, je trouve et ça reste mon avis que devant les moyens importants mis en place ce système manque cruellement d'efficacité.
C'est à ce moment que l'on se rend compte de la réalité de la vie et des besoins des personnes pauvres, surtout avoir une place où dormir. […] Nous arrivons sur place où la police était déjà présente. C'est un connu des intervenants, la régulation nous dit qu'il y a une place pour lui en centre.
Puis après avoir partagé un gâteau avec l'équipe et après m'être informé brièvement sur l'histoire du Samu Social, place à la double écoute. […] La diversité des appels peut être surprenante et suscite à chaque fois une émotion différente, telle que de la peine avec une touche de colère lorsque les places manquent aux centres d'hébergement et parfois un sentiment partagé lors de l'annonce d'une possible place alors qu'on sait que le même combat des places aura lieu le lendemain.
L'écoute télephonique n'étais pas très interressante, simplement des gens qui apellent pour avoir une place en foyer.
De plus certains centres sont vétustes et les places dans ces centres sont souvent refusées par les SDF.
C'était aussi un peu dur au niveau des appels quand nous devions refuser une place dans un centre à certaine personne alors qu'il faisait froid.
J'ai également pu visiter le centre d'hébergement Je trouve dommage cependant qu'il manque autant de place pour les femmes que l'on doit laisser dans la rue !
Permet de beaucoup mieux appréhender les milieux défavorisés, et connaître les moyens mis en place et les choses à améliorer.
Les moyens mis en place étaient encore trop faible par rapport à la demande apparente.
Néanmoins, l'intérêt dans le cadre des études médicales ne me paraît pas évident et on a du mal à trouver notre place lors de cette garde.
On peut se poser la question de l'utilité du Samu Social au moment dans la double-écoute lorsque la plupart des demandes de logement pour la nuit sont refusées faute de place.
Ils proposent également une place en centre d’hébergement pour la nuit pour qu’il puisse prendre un repas et ne pas dormir dehors. Une assistante sociale, présente à bord du camion, discute avec le SDF pour tenter de faire un point rapide sur sa situation et l’informe de la possibilité d’un entretien le lendemain avec une assistante sociale du centre d’hébergement si il passe la nuit là bas, dans la limite malheureusement du nombre de places disponibles.
Durant ma double écoute j'ai pu être confrontée à la difficulté d'entendre dire qu'il n'y avait plus de places à l'hôtel pour de nombreuses familles. […] (beaucoup n'appelaient plus le 115 car trop d'attente au téléphone apparemment plus de 2h parfois) Certains ont été amenés à la Boulangerie, grand hangar (je ne comprends pas que l'on ne mette pas en place d'Assistante sociale dans cet endroit, pour que le matin certains soient un peu moins "laisser dans la nature" que la vieille...
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant. […] J'ai particulièrement été touché par l'histoire d'un jeune syrien d'une vingtaine d'années que nous avons pris en charge, qui a perdu toute sa famille à cause des évènements dans son pays, et qui est venu en France pour s'en sortir, seul, sans aucune connaissance de la langue et n'ayant aucun contact sur place.
Nous avons vu arriver quasiment en même temps 6-7 personnes cherchant désespérément une place ou dormir, ou à manger, et tous n'ont pas pu avoir une place...
Quand nous sommes partis en maraude après l'écoute téléphonique, la plupart des places en hébergement avaient déjà été attribuées. […] Pour vraiment aider ces personnes en difficulté, il faudrait un nombre de places en hébergement de longue durée plus important...
La plupart des gens qui ont appelé cherchaient un endroit pour dormir, mais quasiment aucune place n'a été accordé. […] Malheureusement, en ce moment, il est quasiment impossible de trouver une place dans un centre d'hébergement.
Je trouve que c'est déjà une très bonne œuvre sociale leur donner a manger, des duvets, de l'eau, du café, du té, etc. même si c'est très difficile leur trouver une place pour dormir la nuit car les places sont très limitées (une des difficultés principales pour le SAMU SOCIAL).
Beaucoup d'appels pour peu de places : "rappelez vers 19h... vers 22h... demain matin à 6h..." est souvent ce que l'on est contraint de répondre. […] Notre secteur sera le 18ème : on y trouvera une famille roumaine avec déjà une place en hôtel social dans le 78 pour la nuit, un couple soudanais que l'on conduira au centre Romain-Rolland. Ensuite c'est la maraude, on distribue de quoi manger, de quoi se couvrir, on recherche des places d'hébergement disponibles lorsque c'est nécessaire.
J'ai été touchée par le fait que nous ne pouvions pas proposer une nuit à l'abri à toutes les personnes qui ont appelé, faute de place. J'ai également remarqué que certains usagers sont pris en charge depuis des années par le 115 sans qu'une solution pérenne ait pu être mise en place pour eux. […] Nous avons également pris en charge, quand il restait des places d'accueil, des personnes de la rue qui nous ont interpellés en voyant passer le camion.
Ils vivaient dans la rue depuis plusieurs mois voir années et appelaient tous les jours le 115 pour avoir une place dans un foyer. […] Ce qui a été très frustrant c'est qu'il n'y avait aucune place pour ces familles ce soir. Nous ne pouvions que leur apporter une boisson chaude et leur dire que nous n'avions pas de places, ce qui était assez dur..
J'ai été frappée de constater que même lorsqu'on s'occupe des plus démunis, il y a toutes sortes de critères à remplir pour avoir droit à une place au chaud pour la nuit. L’écoutant doit venir "vendre" au coordinateur la personne qui a appelé en essayant de vanter son "mérite" à avoir la place plus q'un autre. […] En effet pour moi, tout le monde mérite sa nuit dans un lit, et même si le SSP essaie d'être le plus juste et le plus impartial possible, le jugement personnel intervient toujours un peu, et on répond alors qu'il n'y a plus de place pour la nuit à un homme jeune et dans la rue depuis quelques mois pour ensuite dire oui à une femme plus âgée dont la situation de précarité remonte à des années et qui , connaissant le système, arrive très bien à faire du chantage affectif aux écoutants.
J'ai enfin une idée plus concrète des différentes structures mises en place pour aider les plus démunis.
Plusieurs personnes refusent notre aide ou bien alors d’autres l´acceptent mais faute de place dans un logement social nous sommes obligés de les laisser dormir dehors, ce qui peut être assez frustrant.
On peut se poser la question de l'utilité du samu social lors de la double écoute lorsque la demande de logements pour la nuit sont quasi toutes refusés faute de place.
Pas de place réelle du médical mais une expérience humaine de premier ordre.
L'étudiant est très chaleureusement accueilli par toute l'équipe : à la fois standard et maraude La garde devrait durer moins longtemps : double écoute + maraude jusqu'à la pause suffisent amplement à mon avis puisqu'une garde au Samu social est obligatoire, dans le cadre de notre formation une garde au Samu devrait aussi être mise en place
On écoute les gens dans le besoin, on essaye de leur trouver une place à l'abri pour dormir la nuit.
Puis, peu à peu, le dialogue à pu s'instaurer et un climat de confiance s'est mis en place. Au final, on a pu leurs trouver une place en centre d'hébergement pour la nuit, les écouter, rigoler un peu avec eux et même chanter ensemble sur le trajet !!
Il faudrait plus de places, plus de moyens, plus de camions, plus de tout. Mais déjà, pour ce qui est en place, je dis bravo, continuez, et bon courage.
J'ai pu constater que malheureusement il n'y a pas assez de place pour accueillir les personnes qui le demandent et la majorité est obligée de passer la nuit dehors. J'ai été assez impressionnée car la majorité des appels que j'ai écoutés de 18h à 20h provenait de familles qui s'apprêtaient à passer la nuit dehors faute de place...
Cependant encore une fois nous avons été confrontés au problème logistique du manque de place. […] Elle m'aura ouvert les yeux sur "la misère du monde" mais surtout sur tous les moyens mis en place pour la réduire au moins à l'échelle parisienne .
J'ai ouvert les yeux sur le fait que les SDF de Paris ne sont pas "seuls", je n'avais pas conscience de tous les dispositifs mis en place pour leur venir en aide et c'est rassurant. […] Pour ma part je ne pense pas en être à la hauteur, je ne trouve pas assez de tolérance pour sourire à un père de famille roms qui préfère laisser sa femme(enceinte) et sa fille de 2 ans et demi dormir sur un trottoir par -1 degrés alors qu'ils ont une place d’hébergement dans les Yvelines, parce que la manche sur Paris lui rapporte plus par la présence d'une femme enceinte et d'un enfant en bas age ... je ne tolère pas qu'on puisse faire d'un enfant un business ou que l'on pique 3 places d’hébergements à des SDF qui les accepteraient volontiers.
Arrivés sur place, on apprend qu'elle est en France depuis 2 jours. […] Finalement le SAMU social a réussi à lui trouver une place dans un centre pour familles, mais malheureusement cette solution n'était que très transitoire, pour deux ou trois nuits tout au plus. L'assistante sociale a ensuite rempli un dossier afin d'essayer de mettre en place une solution plus durable pour elle, par l'intermédiaire du pôle famille du SAMU social...
Pendant la double-écoute en première partie de soirée j'ai été frappé par le peu de places d'hébergement face au nombre d'appels. […] Aujourd'hui les maraudes ont une place de plus en plus limitée dans l'exercice, le nombre de véhicules diminue, l'"urgence" comme ils l'appellent est progressivement remplacée par de la "stabilisation" où on propose plusieurs nuits d'hébergements pour une même personne alors que le "un pour un" (une personne, une nuit) était de rigueur dans le passé, ce qui laisse moins de places d'hébergements pour un usager qui serait recueilli par une maraude.
Les sans abris appellent pour un hébergement pour la nuit, et malheureusement certains sont confrontés a un manque de places lorsqu'ils appellent ,et sont donc obligés de rester dehors .. […] En hiver la situation est beaucoup plus difficile , et l une des personnes qui réceptionnait les appels hier m a expliqué que le plus difficile dans sa profession était de devoir dire aux gens qu il n y avait plus de places. […] D autre part, nombreux sont ceux qui refusent de se faire soigner, on m a dit qu un des SDF ne voulait pas se faire transporter dans un établissement avec prise en charge médicale , parce qu il avait peur de ne pas retrouver sa "place" en revenant s il partait .
Et à chaque fois qu'on s'arrêtait pour leur en donner, on leur proposait, s'il le souhaitait et sous réserve de places, une place d'hébergement dans un centre pour la nuit, beaucoup refusent de s'y rendre. […] On a essayé de les convaincre de la diriger vers un centre pour mineurs et pour le reste de la famille, une place isolée en centre (les places familles en centre sont plus pour les couples avec des jeunes enfants) mais le mari de la jeune fille mineure refusa.
J'ai compris que c'est dû au manque de places en centre d'hébergement d'une part, et surtout le manque de places en centre à taille humaine, où l'on a envie et non peur d'aller, comme le centre de Montrouge que j'ai pu visiter. Mais les personnes sans abri sont un peu éloignées de ces considérations, ainsi que du fonctionnement complexe de l'attribution des places par le 115, et j'ai senti l'équipe se heurter à la frustration des personnes que nous emmenions pour une nuit, sans avoir de réponse satisfaisante ou même réconfortante à des questions très simples : "pourquoi dois-je rappeler tous les jours pour qu'on me renvoie au même endroit chaque nuit? pourquoi nous laisser espérer en nous demandant de rappeler dans 1h30, puis encore dans 1h30, pour finalement nous annoncer qu'il n'y a plus de place?
Nous avons surtout passé 2h a faire la queue aux urgences de la pitié pour une plaie de la main et dans un centre d'accueille a attendre que une place se libère.
La garde a été très instructive, elle m'a permis de découvrir un domaine que je connaissais mal, de voir les solutions sociales mises en place pour les personnes en grande précarité, et surtout voir le décalage entre l'offre est les besoins.
La double écoute est enrichissante car elle permet de se mettre à la place des plus démunis et de se rendre compte de leurs difficultés quotidiennes.
J'ai été tout d'abord déconcertée par le nombre d'appel au 115 et le si peu de place dans les centres d'hébergement, qui est vraiment dérisoire par rapport à la demande. […] Les nouveaux appelant s'énervent et ne comprennent pas qu'on ne puisse pas leur donner une place, les habitués quand à eux ne s'opposent pas à ces refus, c'est leur quotidien..
Il y en a un qui a voulu dormir sur place, tandis que nous n'avons pas réussi à trouver l'autre. […] Dans l'équipe, il manquait un TS, par conséquent, c'est moi qui ai pris sa place à l'avant, les échanges étaient donc facilités.
Il y avait pas mal de personnes appelant pour avoir une place pour dormir mais il y avait aussi beaucoup de cas compliqués difficiles à gérer. Petit briefing à 20h dans une salle avec une place réservée pour l'étudiant en médecine!
Il nous demanda une place dans un CHU pour la nuit même s'il n'avait pas l'air d'en avoir besoin : trench beige, chaussures en cuir très bien cirées, il eut été difficile d'imaginer qu'une telle personne ne possède pas de chez soi. Après avoir trouvé une place à Montrouge, il monta à l'arrière du camion et raconta sa situation à l'assistante sociale.
J'ai été touchée par certains appels de personnes en détresse pour lesquelles on ne pouvait rien faire par manque de place dans les centres et à qui nous n'avons pas eu d'autre solution que de dire de rappeler le lendemain ou plus tard, c'est à dire de dormir par ses propres moyens dans la rue pour ce soir la. […] En bref cela m'a permis de me rendre compte que beaucoup de choses était mises en œuvre pour aider ces personnes mais que le nombre de places est encore clairement insuffisant , en bref on peut mieux faire.
Le gros problème c'est qu'il n'y a pas beaucoup de places dans les centres d'accueil par rapport au nombre de gens dehors, ce qui fait que en deuxième partie de nuit, plus aucune place n'est disponible et on a très peu de sacs de couchage (4 par camion) ce qui fait que parfois, on est obligé de refuser de donner à certaines personnes par manque de moyen
En effet les places d'hébergement à la nuitée sont très limitées et tous les jours ils doivent dire aux gens qui appellent que ce n'est pas possible de dormir en centre. Cela m'a encore plus interpelé concernant les très nombreuses familles que nous avons vu dans la rue au cours de notre tour avec le camion, avec souvent des enfants en bas âge dormant dehors et pour lesquelles les solutions sont encore plus inexistantes car il n'y pas de centre pouvant les accueillir la nuit, et que les places d'hôtel dédiées sont rarissimes.
Découverte du samu social qui fait un boulot formidable malgré les difficultés sociales importantes notamment le nombre de place d'hebergements.
En revanche, le nombre de place limité en centre d'henergement d'urgence, face aux nombre élevé de demande est étonnant et alarmant.
Sur place, l'équipe était très accueillante et c'était un vrai plaisir.
J'ai trouvé très intéressante la découverte de ce monde de la nuit , avec la difficulté des usagers à trouver un place par téléphone chaque nuit.
Un peu surprise de devoir orienter lors de la double écoute une famille dans des urgences afin qu'ils puissent être au chaud pour une nuit par manque de place dans structures accueils un vendredi soir.
L'accueil dans l'équipe est chaleureuse et il n'est pas compliqué de trouver sa place.
Double écoute 115 : Ce qui m'a le plus marqué pendant ces 2h est le moment où les places des centres d'accueil ouvrent (la période hivernale terminée, le nombre de places est très réduit) et en moins de 10 min toutes sont pourvues... […] D'ailleurs, le SAMU a mis en place un système de veille pour rendre visite régulièrement à ceux qui en sont demandeurs, pour prendre des nouvelles etc. […] Une place dans un logement social pour la nuit, un café, une écoute, ou tout simplement un sourire c'est une première main tendue !
Au standard lors de la double écoute, j'ai été surprise par la compréhension des usagers qui appelaient pour trouver un toit pour la nuit et qui se le voyaient refuser par manque de place. […] Le nombre de places est très restreint et plusieurs critères sont pris en compte dans le choix des places attitrées, l'âge et l'état de santé sont les principaux.
On a pris un monsieur en charge qui souffrait d'un syndrome de Korsakoff et on lui a trouvé un place pour dormir mais 3h de négociations ont été nécessaire pour finalement qu'il puisse dormir une seule nuit.
La partie la plus intéressante était la maraude car en début de soirée pendant la double écoute, beaucoup d'appels sont des habitués qui appellent pour avoir une place lors de leur mise à disposition.
Peut-être faudrait-il mettre en place une aide de fond et pas seulement ponctuelle chaque nuit?
J'ai été cependant choquée par le peu de places disponibles en région parisienne pour accueillir les personnes appelant en journée.
Je ne savais pas avant de faire cette garde qu'il y avait autant de dispositifs mis en place pour venir en aide aux SDF.
la double écoute m'a fait me rendre compte le peux de place et d'aide que peux apporter le 115 malgré lui car les moyen is en place sont largement insuffisant, cela m'a déconcerté.
Le plus dur était la frustration de voir autant de personnes sans ressources à qui on ne pouvait pas proposer de logement pour la nuit (sachant qu'il faisait TRES froid) faute de place. […] En découvrant toutes les dispositions mises en place par l'Etat (cartes restaurants, douches et lieux de repos publics, hébergement, assistantes sociales), il est donc plus facile d'informer et d'orienter le patient vers une meilleure prise en charge sociale.
Espoir car j'ai pu me rendre compte à la fois sur la double écoute et le terrain l'espoir des défavorisés d'être accueilli à tout prix dans un centre; le refus suite à des fautes de place me faisait la plupart du temps de la peine. Ce qui nous emmène à la détresse d'une mère en pleur et de sa fille qu'on a eu au téléphone et qui, faute de place, ne savait pas où dormir cette nuit… Savoir qu'on va laisser des familles dans le froid cette nuit, ça fait quand même quelque chose.
Les places en centre d'hébergement sont rapidement prises d’assaut, les places supplémentaires sont discutables avec la coordinatrice.
Nous mettons en place également des groupes de parole qui les aident à se libérer, ayant pour la plupart un passé assez lourd (femmes battues, réfugiées, victimes de mutilation...). […] Nous agissons aussi auprès des femmes prostituées au bois de Vincennes en collaboration avec AIDES: nous mettons en place des consultations gynécologiques avec sage femme présente.
Lors de la maraude j'ai pu également visiter 2 centres d'hébergement, ce qui m'a permit de me rendre compte des conditions d'accueil et des moyens mis en place pour les usagers (qui très disparate selon les centres par ailleurs). L'équipe m'a expliqué beaucoup de choses sur leurs actions, les répartitions des places dans les centres etc.
La place dans les hébergements sont rares et manquent, c'est humainement difficile de passer sa nuit à expliquer aux SDF qu'on peut leur servir un café, discuter un peu, mais ne pas leur proposer de place où dormir (parce qu'ils y ont déjà dormi 6 jours plus tôt par exemple) Voire dans le pire des cas, ce sont les sans abris qui refusent certains hébergements car les conditions y sont trop difficiles (vol, violence..)
Cette garde permet également de voir qu’elles sont les mesures mises en place pour aider les sdf, sur tous les plans.
Ce qui m'a marqué durant la double écoute c'est que certaines familles avec plusieurs enfants en bas âge continuent à dormir dans la rue en raison du nombre encore insuffisant de places d'hébergement.
J'ai été très touchée par le nombre de personnes dans la rue, et surtout le nombre de jeunes, de mon âge ou presque, alors qu'il n'y a que peu de places dans les foyers..
Le fait d être confronte à ce genre d ateliers remet rapidement les idées en place et permet de prendre du recul sur nos petits problèmes du quotidien.
Cette nuit m'a permis de comprendre l'organisation et la répartition des places dans les centres d'hébergement.
Les missions sont souvent compliquées car les places d'hébergement manque surtout passée la trêve hivernale.
Je me doutais bien avant la garde que les moyens étaient très limités et les places de logement peu nombreuses mais de voir les chiffres et d'entendre les histoires des personnes au téléphone me l'a encore plus fait prendre conscience.
En cette nuit froide et pluvieuse de février, nous avons quand même du laisser des SDF dans la rue du fait du manque de place dans les centres d'hébergement.
un peu difficile de s'y retrouver sur place alors que l'on ne m'attendait plus Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu participer à la maraude dans le camion.
Cela m'a aussi permis de constater avec désolation qu'encore de nos jours dans un pays comme le nôtre il n'existe toujours pas assez de place pour héberger dignement tous les sans abris.
Ce qui me dérangeait, c'était quand il fallait mentir au téléphone pour prioriser les placements sans décourager les familles ("plus de place ce soir réessayer demain").
Du fait du peu de nombre de place, celle-ci devait juger, suivant la gravité, son impression personnelle de la personne, l'âge et de la nécessité de l'appelant, de l'attribution d'une de ces places ou non. […] Frustrant de savoir que certains, ce soir, faute de places et de moyens, dormirons dehors. […] IL n'y a plus de place d'hébergement, du coup impossible de le recueillir.
Bien sûr, j'ai été scandalisée par ces soit-disantes solutions : 5 places par jour pour les femmes, 2 places pour les couples, 8 places pour les hommes en moyenne... […] Et quand enfin ils ont une place, le lendemain il faut tout recommencer !
L’intervalle de temps est serré pour les sans-abris qui n’ont pu dénicher un logement dans la journée : pour peu qu’ils appellent avant que la liste des places disponibles ne soit communiquée à la régulation du Samu social, on leur conseille de rappeler plus tard ; une fois cette liste disponible, les places sont pourvues en quelques minutes. Conséquences : la file d’attente téléphonique s’étire dans des proportions déraisonnables, et les chanceux - comme les places - se comptent au compte-gouttes. […] En quelques heures, nous assistons une jeune femme seule à la rue depuis quatre jours et l’installons dans un petit hôtel où elle restera quelques jours ; nous distribuons des gants, des chaussettes, des duvets à des sans-abris qui affrontent cette nuit un froid humide, pénétrant l’enchevêtrement des couches ; à d’autres nous trouvons une place dans un hébergement d’urgence et les y accompagnons. […] Mes pensées s’éclaircissent pour laisser place à l'indignation. […] Révolte contre les énergumènes qui vous disent à la radio que si les gens sont dans la rue c’est parce qu’ils le veulent car les places d’hébergement ne manquent pas, qui trimballent leur mots masqués "responsabilisation", "égalité des chances" et "sens de l’effort" partout où ils vomissent leur catéchisme bien appris dans une ponctuation stoïque.
C'était cependant assez dur de devoir refuser des lits à la grosse majorité des personnes qui appelait par faute de places.
En effet, comme le jour précédent, toutes les places d'un des principaux centres, "la boulangerie", étaient indisponible du fait de travaux dans les locaux.
J'ai été particulièrement frappée par le peu de place disponible dans les centres d'accueil, notamment pour les couples ne souhaitant pas être séparés.
Cette garde permet de comprendre le fonctionnement du Samu Social, l'investissement des équipes, les problèmes auxquels ils sont confrontés comme le manque de place dans les centres de logement...
Ce qui m’a plu : Aller voir les personnes, échanger, trouver une place dans un hébergement pour la nuit, expérience de l’equipe Ce qui ne m’a pas plu : assister à un réunion des salariés (1h)
Je trouvais intéressant de voir toute la prise en charge mise en place pour aider.
Pendant la double écoute, l'écoutant est souvent obligé de refuser des gens n'ayant qu'un nombre de place d'hébergement très limité, surtout pour l'accueil des femmes.
L'appel dure moins de 2 minutes, la personne s'identifie, on regarde son profil et on lui trouve une place dans un des centres permettant de les héberger pour une nuit ou plus, le nombre des places étant très limitées.
-Concernant la double écoute ou les personnes rencontrées en maraudes: Surpris par le comportement des gens qui semble similaire à une partie de la population retrouvée aux SAU: impression de droit absolue, non pas à la santé, mais au bénéfice complet et permanent du système d'aide mis en place, avec de nombreux appels se ressemblant commençant par " allo, c'est pour une place" et se terminant en fonction de la réponse par "merci vous êtes la fée de ma soirée" ou "va crever salope" ...
Belle expérience, c'est certain: la rencontre de caractères différents, les besoins de base qui varient selon les gens et qui, parfois, étonnent: pour l'un ce sera un gel douche, pour l'autre, ce sera plutôt une place dans un lit au chaud et non au dessus d'une plaque d'égout emmitouflé dans des vêtements peu chauds... Ce que l'on remarque c'est que tout de même certaines personnes préfèrent rester dehors, alors même que l'on leur propose une place pour dormir..
Je n'ai pas apprécier la double écoute lors de laquelle nous n'avons fais que refuser des logement à des gens en nécessité faute de place. Notre place dans cette garde en tant qu'étudiant en médecine et surtout observateur est cependant inadapté à mon sens.
J'ai été choquée par le manque de moyens dont disposent le samu social et la ville de Paris pour faire face au nombre exorbitant de sans-abris : 4 camions par nuit, 4 sacs de couchages par camion, très peu de nourriture solide, peu de centres, peu de places. […] Elle m'a ensuite confié qu'elle a tout fait pour leur trouver une place dans le centre d'hébergement de La Boulangerie, hangar de 300 personnes abîmées par la rue, pour qu'ils comprennent que la rue n'est pas une blague.
Je trouve également frustrant le fait que le nombre de places dans les centres d'accueils soient si restreintes. Lors de ma garde, toutes les places étaient pourvues dès minuit, ce qui rend très difficile psychologiquement parlant d'aller à l'encontre de ces personnes vivant dans la rue et de ne pas pouvoir leur proposer un endroit où dormir décemment.
Pendant la maraude, nous sommes allés à la rencontre des personnes dormant dans la rue et leur avons proposés de passer la nuit dans un centre d'hébergement. 2 situations m'ont cependant marquées : - la première durant la double écoute, où nous n'avions que quelques places à offrir pour passer la nuit dans un endroit confortable : lorsque nous avons offert une place à une femme qui dormait dehors depuis presque 2 mois, elle nous a remerciées comme si nous étions Dieu...
J’ai ensuite longuement discuté avec elle sur le même sujet, sur le types d’appel qu’ils reçoivent, sur les différentes places d’hébergement qu’ils peuvent proposer et sur les différents types de personne qui sont dans la précarité (perte d’emploi, expulsion d’un logement, migrants). […] J’ai pris conscience du très faible nombre de places disponibles dans les centres d’herbergrment d’urgence ainsi que dans les herbergements en hôtel pour famille alors que malheureusement le nombre de familles avec des enfants très jeunes, à peine sortis de maternité qui ne peuvent pas avoir de place est important.
Il n'y a pas de places et pas d'argent. Ça m'a particulièrement frappé quand à 19h15 les trois seules places proposées par le principal centre d'accueil (même s'il y en a eu d'autres plus tard) ont été pourvues en 15 secondes. Et je parle de places acceptables car plus tard dans le camion l'IDE m'a dit "la Boulangerie c'est très dur, si c'est pour un jeune par exemple qui n'est pas dans la rue depuis longtemps, je l'enverrai pas là bas, il serait TRAUMATISÉ, pareil pour un vieux, il se ferait tout voler et il saurait pas se défendre".
Les signalements et la maraude : Tout simplement incroyable, une capacité à établir le contact, une poignée de main, de l'affection mais pas de pitié, un café chaud, une soupe, éventuellement une place en centre d'hébergement pour la nuit pour les plus fragiles, ou pas... car les places sont chers dans les centres d'hébergement de qualité, et à Paris il n'y en a guerre. A part dans certains endroits comme la "Boulangerie" dans le 18ème, véritable usine de 400 places en dortoir, ou par honte, les responsables ont mis un service de sécurité à l'entrée pour faire régner l'ordre et accessoirement ne pas laisser rentrer les travailleurs du Samu Social histoire de cacher l'horreur qui règne dedans.
Malheureusement on se rend tout de suite compte qu'il n'y a plus de place à l'heure à laquelle on arrive et que les appels reçus essuient malheureusement des refus. Mais malgré cette absence de place les écoutants proposaient des alternatives autant qu'ils le pouvaient pour ne pas laisser les personnes entièrement dans le dénuement. […] Je me souviens de toutes les personnes rencontrées cette nuit, celles qui m'ont le plus marquée sont d'abord une jeune femme que nous devions aller chercher à la sortie d'un métro, et une fois arrivés sur place nous nous sommes rendus compte qu'elle était avec un nourrisson, cela étai surprenant et faisait une drôle d'impression.
Le plus difficile c'est quand il reste une seule place dans tous les foyers. Il s'agit de faire un choix en se basant entre autre sur l'état de santé de l'interlocuteur, sa situation ce jour et la date de sa dernier nuit dans un foyer afin d'évaluer s'il "mérite" cette place ou si il vaut mieux la garder pour quelqu'un d'autre. […] Alors qu'ils regroupaient leurs affaires pour qu'on les emmène en foyer il a fallu leur dire qu'ils passeraient la nuit dans la rue parce qu'il n'y avait plus place nulle part.
Elles étaient en France depuis 10 jours et ne parlaient ni français ni anglais, il a donc fallu appeler ISM interprétariat pour leur expliquer que, malheureusement, comme elles étaient à la rue depuis moins d'un mois, elles ne pouvaient pas bénéficier d'une place d'hôtel pour familles du Samu Social. […] Après avoir appelé le centre de régulation pour savoir s'il y avait des places pour cette famille, l'infirmière a appris que cette famille avait été prise en charge milieu février par le Samu Social du 77 et non pas celui du 75. […] ,mais il n' y a pratiquement plus de place dans les centres d'accueil (lors de ma nuit de garde, seul un sans-domicile parmi ceux qu'ont a rencontrés a pu avoir une place dans un centre). Parler avec les gens, essayer de leur trouver une place puis devoir repartir en les laissant dans le froid était vraiment frustrant.
Nous avons aussi amener 5 SDF au centre d'hébergement de Romain Rolland, dont 4 qui se sont présentés tous les 4 ensemble, on leur a alors dit que pour avoir plus de chances d'avoir un hébergement pour la nuit il ne valait mieux pas qu'ils se présentent tous en même temps (car c'est rare d'avoir 4 places d'un coup et si par exemple on n'en a que 2 on ne leur dira pas et on leur donnera une réponse négative pour l'hébergement car sinon cela risquerait de créer des tensions si seulement 2 sur les 4 obtenaient une place par exemple) mais finalement par chance ils ont eu une place tous les 4! […] Nous en avons croisé au moins 4 autres pour lesquels malheureusement il n'y avait plus de places d'hébergement, nous leur avons donc distribué des soupes et boissons chaudes ou duvets.
L'intérêt de cette garde réside dans la découverte d'un milieu associatif qui place l'essentiel de son action dans la conservation du lien social parmi les populations les plus fragiles.
C'est intéressant de voir les deux côtés de leur intervention : à la fois la répartition des places en centre et la manière de gérer aux mieux cette répartition, puis sur le terrain la maraude.
En ce qui concerne la double écoute, ce qui m'a marqué c'est le peu de places en centre pour le nombre de demandes (elles peuvent partir en quelques secondes).
La garde m'a permis de me rendre compte de l'ampleur de la pauvreté à Paris et du décalage entre les aides que je pensai être fourni comme des lieux convenables et en quantité suffisante pour dormir et la réalité qui est le manque de place et le manque de moyen pour faire face à ce phénomène.
Cependant, quoi que les efforts déployés soient admirables, l'impression générale reste amère : il me semble que ces secours supposés d'urgence deviennent pour beaucoup des appelants une aide quasi-quotidienne, et que des solutions plus durables n'arrivent que rarement à se mettre en place.
Cette nuit faisait parti des première nuits froides de l'année et cela m'a permis de constater les difficultés d'organisation auxquelles est confronté le personnel du SAMU social alors que les places d'hiver ne sont pas encore ouvertes.
Elle permet, outre le fait de mieux se rendre compte de la situation très précaire de bon nombre de personnes exclues socialement, de voir la réalité du terrain et toutes les difficultés auxquelles doivent faire face les professionnels du samu social (manque de place, difficultés matérielles, etc...)
La première partie double écoute est assez frustrante du fais du manque de place d’hébergement et du peu de possibilité offerte aux appelants.
J'ai appris plus tard qu'il connait la rue depuis 50 ans et 1 ans qu'il a une place en maison de retraite.
On a également pu trouvé une place en foyer pour la nuit à 2 femmes.
Les personnes démunies se retrouvent donc parfois déçues par rapport à leurs attentes, notamment les familles pour lesquelles il y a très peu d'hébergement: par exemple un jeune couple avec un bébé d'1 an que nous avons rencontré dans la nuit, qui se voit proposer un café à la place d'un hébergement, la mère en pleurs devant nous.
J'ai trouvée l'équipe très a l'écoute pour des personnes qui en ont besoin même quand il n'y a plus de place pour les héberger cette nuit la.
Les moyens matériels ne sont pas suffisants (pas assez de place dans les foyers notamment) et ce système ne permet de sortir les personnes de la rues.
La nuit débute avec un signalement d'usager pour une famille prenant place avenue des Champs Elysées. […] Une demi heure plus tard, nous partons en les laissant à la même place.
Malheureusement à cette heure là, les places en centre ne sont pas encore libérées, il faut donc rappeler dans 1heure... A partir de 19h nous pouvons enfin attribuer des places pour la nuit.
D'abord la double écoute, pas évident d'entendre les voix pleine d'espoir des personnes appelant pour passer la nuit au chaud, à qui l'on doit dire qu'il n'y a plus de place disponible. […] Le samu social lui a trouvé une place sur la péniche pour une semaine.
La double écoute était interessante pour se mettre dans le bain, il y a toutes sortes de gens qui appelent, des "habitués" qui veulent une place dans un centre pour la nuit aux familles qui ont besoin d'une chambre d'hotel, avec toutes les difficultés qui se posent quand il n'y a plus de place.
J'ignorais qu'il existait des places réservées au samu et des places réservées à d'autres organisations dans les centres d'hébergement (je ne m'étais jamais posée la question, mais en y réfléchissant c'est logique).
Malheureusement, le nombre de places est très insuffisant par rapport à la demande et d'autant plus pour une ville comme Paris. Lors d'un appel, l'interlocutrice a du refuser un hébergement par manque de place, cela m'a semblé difficile à entendre et à accepter.
Quelle fut mon étonnement quand au moment de partir, on m'annonça que nous aurions tout au plus 7 places de disponible pour accueillir dans les centres d'hébergement toutes celles et ceux qui le demanderaient. […] Ma deuxième surprise fut quand je découvris notre camion qui nous guiderait dans les ruelles du 11° arrondissement. 5 pauvres places, 2 burritos, 2 thermos, 10 verres et quelques gâteaux seront nos seules réserves pour réchauffer le coeur de la nuit.
Problème, les places de centres il y en a peu, et elles sont par conséquent remplies très rapidement et pas forcément par les personnes qui me semble (encore une fois c'est mon ressenti personnel) les plus fragiles. Aussi se retrouve-t-on très rapidement sans place à proposer.
La garde a commencé par une double écoute au 115 qui m'a perturbé sur plusieurs points : - le nombre aussi faible de places d'hébergement libres en centre - le refus d'hébergement avec écoutante expliquant qu'on ne peut pas proposer un hébergement plusieurs nuits d'affilée ou du moins, que ces personnes ne sont pas du tout prioritaires - le nombre de places d'hébergement plus faible attribué aux femmes. […] Nous avons du aller à l'encontre d'une famille, composée d'une mère et de ses deux enfants de 3 ans et 9 mois qui dormait dans la rue alors qu'il faisait vraiment très froid et qu'ils possédaient une place d'hébergement en hôtel.
Concernant l'attitude sur place des intervenants, je l'ai trouvée adaptée, ne jugeant personne, écoutante sans être envahissante. Malheureusement parfois, impuissante, quand on ne trouve aucune place pour quelqu'un qui ne demande pas souvent mais qui ce soir là a réellement besoin d'un endroit où dormir, pour quelqu'un de calme, poli, qui n'a jamais posé de problème dans les centres d'accueil. Mais peut-on vraiment affirmer qu'un homme 'mérite' plus une place qu'un autre ?
Je m'assois derrière (c'est la place des observateurs) mais si j'ai envie je pourrai passer devant plus tard. […] Il nous demande de faire quelque chose pour elle de lui trouver une place dans un centre afin qu'elle ne dorme pas dehors. Un coup de fil plus tard une place est trouvée, malheureusement madame ne souhaite pas retourner dans ce centre et préfère encore rester dehors.
Au téléphone, quand on sait qu'il n'y a quasiment plus de places et que les gens appellent,c'est difficile . […] Finalement on a trouvé une place pour 3 d'entre eux , le 4eme préférant rester dans sa voiture ce soir là . Nous avons ensuite été à un autre signalement , avec qui on a pu aussi parler un petit peu, et qui a eu une place aussi.
Déjà la double-écoute me permettait de mesurer l'ampleur du phénomène : plus de 2000 appels dans la journée, quand à mon arrivée on annonçait 10 places libres dans un des refuges. Très vite on me fait comprendre que le 115 n'a pas vocation à loger tous les SDF, mais n'est qu'une solution de dépannage : un même SDF ne pourra espérer que 2-3 nuits par semaine dans un centre d'hébergement, peut être plus en cas de situation critique, mais les places d'hébergement de moyenne et longue durée sont rares. De plus, la qualité intrinsèque de ces refuges est très variable : quand certains proposent des chambres de 2-3 personnes, un personnel qualifié, les services d'assistantes sociales, d'autres se résument à d'immenses dortoirs de 300 places où violences et vols sont monnaies courantes. C'est ainsi que certains SDF refusent une possible place dans la fameuse Boulangerie, et préfèrent dormir dans la rue. […] Le camion du Samu social attire les SDF, on vient y chercher une place en refuge (qui arrivent au compte goutte au fur et à mesure de la soirée), de la nourriture, quelques vêtements, de manière plus inattendue des préservatifs...
La place de la République brillait de lumières bleues.
Entre la découverte de vrai structure d'accueil pour les personnes les plus vulnérable et la cruauté du manque de place dans celle-ci et des efforts qu'il reste à faire...
Difficile aussi de devoir sélectionner les gens pour les places (lors de la double écoute) et encore une fois on se sent impuissant face à la détresse des personnes à aider
Cette garde permet de voir la vie cachée de la nuit, et surtout de se rendre compte qu'il y a énormément de demandes d'hebergement qui ne peuvent etre satisfaites par manque de place.
Il a pas voulu venir au centre car sinon il perdait sa place dans une cabine téléphonique, il a juste accepté un café et une couverture.
Cette garde m'a également permis de réaliser l'insuffisance des moyens pour leur venir en aide, les héberger dans les meilleurs conditions et le peu de place disponibles pour l demande
J'ai beaucoup appris sur les incohérences des mesures administratives pour accéder à un centre d'hébergement (délai d'un mois, passage aux urgences pour accéder à un centre, obligation d'appeler tous les jours pour avoir une place...), les mécanismes d'exclusion, l'inaction politique face aux sans abris...
Le fait de revêtir le manteau du Samu Social m'a permis de me sentir plus à l'aise face aux SDF; ma culpabilité et mon sentiment d'impuissance étaient moindres, et j'ai donc pu apprécier cette rencontre avec plus de simplicité car la gêne habituelle a laissé place à la seule joie de pouvoir leur apporter un peu de réconfort.
L'équipe avec laquelle j'ai effectué la maraude m'a tout de suite intégré à son travail en m'expliquant leur rôle à chacun et j'ai rapidement trouvé ma place au sein de l'équipe.
Il est assez compliqué d’écouter tous les problèmes d’une personne et de lui refuser un logement par exemple faute de place.
Finalement, nous lui avons trouvé une place à Romain Rolland, mais seulement pour cette nuit la...
J'ai cependant été surprise des moyens dont dispose le samu social, notamment le peu de place d'hébergement et le fait que ce n'est valable qu'une seule nuit, je pensais qu'il proposait des solutions plus durables.
Malheuresment j'ai evidamment assisté à des refus de prise en charge parcque manque de place.
Et si un jour je suis à leur place, pour diverses raisons, j'aimerais bien être soutenu de la même manière.
L'envie d'aider et l'altruisme des travailleurs contrastent vraiment avec le peu de moyens mis à disposition pour le SAMU Social et le nombre de places d'hébergement très limité par rapport à l'immense demande.
J'ai trouvé la double écoute intéressante mais un peu trop courte à mon sens ; j'ai eu un appel très long en langue étrangère que je ne comprenais pas, et 3 appels ultra-courts d'habitués qui rappelleraient plus tard dans la soirée car nous n'avions pas de place à ce moment là. […] J'ai été assez déçue du faible nombre de signalements trouvés sur place, car nous n'avons eu que peu de contacts avec des sans-abris durant la nuit.
Ca a été finalement une agréable surprise de voir que les aides mises en place pour eux sont quand même assez nombreuses, mais j'ai été très surprise par le fait que la plupart des personnes rencontrées pendant ma garde ont refusé toute forme d'aide, pour un hébergement pour la nuit mais aussi pour une soupe ou un sac de couchage! Cela montre à quel point il nous est impossible de nous mettre à leur place et d'imaginer même vaguement ce qu'ils ressentent tous les jours.
Lorsque que l'infirmière a appelé pour avoir une place en LHSS, le médecin avait refusé le patient sous prétexte qu'il risquait de rester trop longtemps dans la structure, alors qu'on lui avait bien précisé que le patient était vulnérable santé, et qu'une assistante sociale avait déjà entamé des démarches pour trouver une solution durable. L'on m'a expliqué que ce genre de situation serait finalement assez fréquent, tandis que certaines personnes sans soins à faire occuperaient souvent des places de LHSS (témoignage de personnes qui y auraient déjà travaillé)...
La première chose qui m'a marquée dans cette garde, dès la double écoute, est la disproportion énorme entre le nombre d'appels reçus et le nombre de places à la disposition des sans-abris. Les écoutants étaient obligés de refuser des places à 90% des appelants au cas où d'autres, qui seraient dans une situation encore plus difficile, feraient appel à eux.
C'est aussi interessant de voir l'organisation du samu social et les dispositifs d'aide mit en place.
En effet, ne connaissant pas le fonctionnement, lorsqu'ils ont appelé pour avoir un logement, il n'y avait déjà plus de place et nous avons du laisser certains d'entre eux dans la rue alors que c'est eux qui ont le plus besoin d'être encadrer.
Le manque de moyen des équipes est assez sidérant, en fait ils ne peuvent répondre à la demande que d'une infime partie des usagers, par manque de place dans les SHU, par manque d'écoutants...
Cette garde a mis en lumière toutes les actions et les infrastructures que la mairie de Paris a mis en place afin d'aider les sans-abris, et dont je n'avais aucune idée.
Ce n'est pas facile d'annoncer aux gens que l'on ne peut rien faire pour eux parce qu'il manque des places dans les centres d'hébergement .
C’est toute une organisation de soutien, de visite, de transport, de centres de logements et médicaux qui est mise en place.
Je me rappelle avoir été très surprise par le nombre de mères avec enfants en bas âge à la rue et qui avait du mal à trouver un toit, pour lesquelles il était difficile de trouver une place.
Cette maraude est très intéressante tant du point de vue relationnel que pour se rendre compte de l'organisation mise en place.
Je trouve que le SAMU SOCIAL a une vrai place dans la société afin d’aider les gens dans la détresse.
J'ai commencé par la double écoute; j'ai été surprise par le peu de places disponibles que le Samu social a à disposition pour les personnes isolées, entraînant une sélection très difficile et parfois frustrante.
J'ai été surpris du manque de place disponibles dans les foyers d'accueil, de la nécessité de trier les usagers, de contextualiser les demandes et de faire alterner les usagers reçus dans les centres afin que le plus grand nombre puisse y dormir régulièrement.
L'atelier double-écoute est un peu difficile, il faut prendre du recul sur des situations difficiles pour prendre des décisions très tranchée sur la suite de la prise en charge des gens, car les places disponibles dans les différents centres d'hébergement ne sont pas du tout adaptées à la demande.
J'ai pu voir que les maraudes n'étaient pas là seulement pour trouver des places d'hôtel mais aussi pour créer un contact amical et réconfortant pour ceux qui le veulent.
Le début de la maraude était un peu compliqué, une des personnes était mécontente de se retrouver encore avec un étudiant dans le pattes et nous l’a fait savoir ouvertement lors du débriefing, donc pas facile de trouver sa place dans ces conditions.
Cela m'a permis de réaliser l'ampleur du manque de moyen des services d'aide sociale (plus de places d'accueil disponibles dès 19h30) et d'aller au contact de personnes habituellement invisibilisées par la société.
Mais par dessus tout, c'est la résignation d'une grande part des "usagers", qui refusent systématiquement de l'aide, notamment les places en foyer, qui m'a marqué et m'a fait réaliser ce qu'est la détresse sociale.
Les appels laissaient la place a beaucoup d'émotions contradictoires pour les appelants mais aussi pour moi.
La première partie de la soirée se déroule en double écoute avec un TS qui répond aux demandes des appelants, cherchant tous une place pour passer la nuit au chaud, ou du moins sous un toit. […] Mais attendre 1h30 au téléphone pour entendre se faire refuser une place pour manque de lits, et raccrocher avec 1000 mercis et bonne soirée madame, moi la première, j'en serais incapable.
Nous avons discuté avec des sans abris des rues de Paris, redirigé un monsieur dans un parcours de soin, tenté de convaincre un couple qui avaient une place en centre d'accueil d'urgence, amené dans ce même centre 4 messieurs. L'histoire qui m'a le plus marqué est celle d'une dame, ingénieure en bâtiment dans son pays d'origine qui vit dans la rue et qui nous raconte son histoire avec le sourire, elle a refusé la place en centre d'accueil et a demandé seulement un café et le nécessaire de toilette.
Au départ, je ne voulais pas du tout assister à cette garde, par manque de motivation, finalement une fois sur place, j'ai appris à découvrir un autre monde, pas celui que je vois tous les jours en sortant du métro. […] En tant que maraudeur, j'ai préféré ce contact social avec la personne, avec la TS qui tente d'expliquer à la personne tout les moyens mis en place pour le réinsertion sociale, même si nous on ne pouvait offrir qu'un café ou un petit plat chaud, je pense que ça donne du réconfort à la personne.
Nous avons reussi a trouver des places pour les 3 acolytes, dans des centres differents puisqu'il n'y avait pas de place pour les 3 dans un seul centre ( et l'une d'entre eux etant une femme), et à les convaincre de se separer pour quelques jours, et de se debarrasser de toutes leurs affaires, pour avoir une chance de se decontaminer definitivement.
24 mai 2011-18h- arrivée au samu social de paris- salle d'écoute du SSP, Manuela , 32 ans, enceinte de 3 mois ,appelle, voila la troisième nuit qu'elle passe dehors, notre seule aide apportée ce soir sera l'écoute, pas de bonne nouvelle quant à une place en foyer pour elle, ce soir sera une nouvelle nuit sans toit ... […] Le camion redémarre, Bernard, 55 ans, nous interpelle, cherchant un endroit où passer la nuit , Bernard montera avec nous, "on est comme même mieux dedans que dehors" seront ses seuls mots 4 femmes seront refusées faute de place dans les foyers de Paris, ville lumière... 23h- direction le foyer, visite du foyer.
Malheureusement, je me suis aperçue qu'on ne pouvait pas aider tout le monde, en effet, au bout d'un moment dans la nuit, il ne restait qu'une place en hébergement dans un centre et on a croisé 2 amis qu'on ne pouvait pas séparer donc on leur a donné des sacs de couchages, de la soupe et un café mais on n'a pas pu leur trouver un lieu pour dormir la nuit... […] Finalement, on a trouvé une place pour lui dans un centre d'hebergement pour mineur.
La difficulté également de devoir expliquer aux usagers le manque de place dans les structures d'accueil de nuit, ou encore l'appréhension de certaines de leurs réactions.
N'ayant pas fait ma garde pendant la période "hiver", le nombre de places d’hébergement était assez limité et nous avons du refuser beaucoup de personne lors de la double écoute, pas facile de dire non à un toit à quelqu’un qui dort dans la rue...
On se rend compte des problèmes que peuvent rencontrer les usagers et les travailleurs du SAMU SOCIAL, ce qui est le plus frappant étant le peu de places de logement disponibles pour énormément de demandes.
Grâce à la double écoute et à la maraude, ce qui saute le plus aux yeux est qu'il n'y a pas assez de places d'hébergements, et que les femmes seules ou avec enfants semblent très vulnérables.
Elle m'a aussi permis de voir que les moyens à disposition du Samu social sont assez limités (places d'hébergement, denrées alimentaires).
On se rend compte que beaucoup de personnes appellent et malheureusement il y a parfois plus de places disponible dans les centres d'hébergement pour certains.
Deux détails seraient cependant selon moi à améliorer, - les places en foyer sont rendues disponibles à partir de 19h15, ce qui signifie que les appels de 18h à 19h se limitent à "j'entends bien votre demande monsieur mais je vous invite à rappeler plus tard..."
J’espère que plus de moyen sera mis en place pour que le samu social puisse venir en aide à plus de gens dans le besoin.
Jamais laissée toute seule, toujours prise en charge La partie double écoute étant celle qui m'a le plus intéressée: car c'est celle qui permet de proposer de vraies solutions: une place, une endroit pour manger.
J’ai été étonnée du nombre d’appels reçus par le 115 et aussi par le peu de places fournies, n’étant pas en plan Grand Froid.
A chaque intervention, les membres de l'équipe ont pu m'expliquer les différentes situations auxquelles nous étions confronté à partir de leur expérience personnelle au sein du Samu et les différents moyens qui pouvaient être mis en place.
Entendre des gens décrire leur situation, devoir leur annoncer qu'ils passeront la nuit dehors par manque de place, les supplications de certains car ils ont de jeunes enfants....
Cette expérience m'à beaucoup marquée et touchée, le plus dur était de dire à des personnes qu'ils allaient passer la nuit dehors parce que toutes les places des foyers d'accueil étaient prises..
c'est véritablement effrayant de se rendre compte qu'il y a des familles entières à la rue, des migrants pour la plupart et qu'il y a de la place en centre d'hébergement pour à peine 10% d'entre eux.....
J'ai été confrontée à quelques situations téléphoniques difficiles où nous devions dire aux gens de rester dirmir dehors mar manque de place.
Elle sont rapidement obligées de devoir dire non aux personnes appelant pour un hébergement au vue de la quantité limité des places.
Mon meilleur souvenir, c'est d'offrir un café chaud (à d'offrir d'une place dans un centre pour la nuit) et de le voir heureux d'avoir quelqu'un avec qui discuter.
Cette garde au samu social a toute sa place dans nos études de médecine.
Je ne connaissais que de nom l'existence d'un samu social sans en connaitre ses missions, et cette nuit m'a permis d'en apprendre plus à ce sujet, et d'avoir un aperçu des différentes aides et structures mises en places pour aider.
J'ai pu voir à quel point donner une réponse était compliqué car vu le nombre extrêmement limité de places en centre on est souvent contraint à refuser ceux qui en auraient le "moins" besoin, quand bien même ils sont nécessiteux.
L'équipe sur place était très sympa, acceuillante et répondant facilement à mes questions.
La rencontre avec les gens dans le besoin était enrichissante humainement, j'ai pu faire un peu le tour de tous les cas mais ça m'a fait mal quand une personne nous a suppliés de l'heberger alors qu'il n'y avait plus de place...
J'ai donc appris énormément durant cette nuit, mais ne renouvellerai pas cette expérience; car toute les nuits la même galère recommence pour les personnes que l'ont place en centre pour une nuit.
Le coup de feu de 19h15 pour les places dans les lieux d'hébergement montraient bien les difficultés sociales surtout pendant ce moment de grand froid.
Nous lui avons donnés RDV et sommes partis le chercher afin qu'il passe la nuit dans un centre d'hébergement adapté à son âge et à sa fragilité, ce qui malheureusement n'est pas toujours possible faute de place...
Ce qui m'a le plus pendant la double écoute, ce sont les familles avec enfants en bas âges à qui on ne peux pas offrir un logement faute de place.
Pour cette première maraude je pense avoir été chanceux, je suis tombé dans un trio très sympathique qui a su m'intéresser à son travail et aux motivations qui l'animaient, qui a su m'intégrer sans me laisser à ma seule place d'observateur.
On se rend compte de l’importance de la demande d’hébergement pour la nuit comparée aux places disponibles.
Un bémol cependant est le manque de place dans les centres d'hebergement , de matériel, d'aide financiere, qui limitent le travail des employés du 115.
Cette famille m'a touché car il venait de se faire voler tous leur bagages alors qu'ils sont demunis, malheureusement le week-end il n'y a pas beaucoup de place pour les familles, donc ils ont du dormir dans la rue.
Le plus frustrant durant cette nuit, c'est de ne pouvoir accueillir tout le monde en centre, avec un repas chaud et un toit pour dormir, manque de place et trop de demande.
Une pointe de colère et d'injustice de voir toutes ces personnes (seules ou familles) à qui l'on répond "pas de place dans un hébergement ce soir, rappelez demain".
Partie double écoute : on se rend compte qu'avoir une place pour la nuit en foyer est un privilège que les écoutant tentent d'attribuer le plus équitablement possible. […] Il était assez alcoolisé et refroidi, nous avons donc pu lui trouver une place au refuge Romain Rolland où on l'a examiné et nourrit et laissé pour la nuit.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels. […] Dans l'ensemble, nous étions plutôt bien accueillis, j'ai été impressionné de voir le nombre de personnes que connaissait l'infirmière et l'assistante-sociale, nous n'avons emmené que 2 personnes dans des centres d'hébergement, beaucoup ne souhaitaient pas y aller (et les places étaient rares par ailleurs), nous distribuions donc des soupes chaudes et discutions.
Concernant la double écoute, de 18h à 20h, tout le monde cherchait un endroit où dormir, alors les conversations qui en découlaient étaient très brèves, ce que je regrette un peu (Nom, prénom, date de naissance, pas de place rappelez plus tard !) […] Un autre point corrélé au dernier m'a marqué, c'est le nombre de place par rapport au nombre de demandant, juste ahurissant.
Ce qui en ressort est le manque de place. Il est stipulé qu'il n'y a pas de place pour les familles dans les centres d'accueil et qu'il faut donc les rediriger vers les urgences, seule solution trouvée.
La double écoute est très utile pour la maraude qui va suivre, elle permet de se rendre compte du nombre de personnes qui appelle à partir de 19h pour tenter d'avoir un place dans un centre pour la nuit, et surtout d'imaginer l'angoisse quotidienne de ne pas savoir où l'on va dormir. […] Il n'y a que trois places à l'avant donc on est forcément à l'arrière avec les personnes, pour ma part cela s'est bien passé mais je trouve cela un peu délicat car tout le monde le vit différemment et on peut se sentir "coincé" en n'osant pas dire -par respect- que l'on ne préfère pas être à l'arrière..
Après un appel de Laurence, travailleur social de l'équipe, le centre d'hébergement le plus proche, nous confirme qu'il y a de la place pour cette nuit. […] J'ai été satisfait de faire cette garde au SAMU social, voir concrètement le travail des équipes sur place, leur manière de travailler.
La plupart des usagers qui appellent pour obtenir une place dans un centre sont en effet éconduits, le nombre de place étant insuffisant.
Mais malheureusement les places ne sont pas illimitées. […] En effet, nous n'avions plus de place pour un monsieur pour dormir au chaud, d'abord très agréable, il est devenu d'un coup agressif, surtout verbalement, l'équipe m'a fait signe de m'éloigner car je le tenais par le bras.
C’est difficile d’entendre comme justification de refus « vous avez déjà dormi au chaud hier soir, ce soir vous n’avez pas de place, vous devez dormir dehors », même si l’on se rend compte par la même occasion qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, et que c’est chacun son tour.
Très vite je me rend compte que, ce n'est pas "la place" en centre qui compte pour la plupart des appelant, c'est un RDV pratiquement quotidien, un passage inévitable pour dormir, manger ou bien même parler. […] pas de place en lit infirmier, ni LHSS pour cause d'éloignement ( il avait insulté quelqu'un du centre). […] Le manque de place dans les centres d'hébergements sont des situations vécu comme difficile : soupe chaude et duvet, ce sera tout pour cette fois ci..
Il n'est pas trop compliqué de trouver sa place au sein de l'équipe, qui est tout à fait disponible à répondre aux interrogations de l'étudiant.
Je ne pensais notamment pas qu il était si difficile d'obtenir une place en foyer et qu'il fallait appeler le 115 dès le matin tôt.
Cela est dû au fait que la plupart des appels que j'ai entendus étaient des appels pour avoir une place en foyer/hotel pour la nuit.
Le manque de moyen pour accueillir et s'occuper de ces personnes est assez flagrant : il y a peu de place dans les centres, et celui que j'ai vu était assez vétuste.
Mais en même temps, cette nuit m'a empli de frustration dans le sens que finalement beaucoup n'ont pas eu la chance d'avoir une place pour pouvoir dormir au chaud et aussi que malheureusement la prise en charge du 115 se résume souvent à du court terme, et je trouve cela très frustrant, même si les équipes font du mieux qu'elles peuvent pour à leur échelle aider ces personnes démunis à se réintégrer dans le système.
En effet, très peu de places sont disponibles chaque soir en comparaison au nombre de demandes.
Je me suis rendue compte de toutes les aides mises en places pour aider ces personnes dans le besoin.
Personnellement j’ai trouvé le concept vraiment super, chest juste dommage qu’il n’y ait pas plus de place pour héberger les familles qui se retrouvent en difficulté même si je suis plus que consciente que c’est un problème majeur étant donné le nombre de réfugiés qui viennent chercher refuge en région parisienne.
L'écoute est très intéressante car on se rend compte du nombre de personne à la rue et du peu de place dans les foyers.
C'est une expérience humaine très importante qui a amplement sa place dans la formation des futurs médecins et même la vie de toute personne.
La double écoute était enrichissante, cela m'a permis de voir comment sélectionner les personnes qui iraient dormir dans une chambre, de voir l'énorme demande pour trouver une place pour la nuit.
J’ai commencé ma garde par la double écoute où j’ai trouvé difficile d’annoncer à des gens qu’ils devaient dormir dans la rue car il n’y a pas de place pour héberger.
Les conditions des maraudes ne m'ont pas semblé facile, les difficultés pour trouver une place en centre, de l'envie de donner plus mais peu de moyen..
Après de longues négociations, il ira finalement aux urgences avec les pompiers, son ami, en larmes au moment de le laisser partir, ayant quant à lui une place en centre d'hébergement.
Par contre, je me suis aussi rendue compte des nombreuses structures (centres d'accueil, maraudes par plusieurs enseignes,..) mises en place pour ces personnes à la rue.
Concernant ma garde au SAMU SOCIAL de paris le 1er septembre 2017, j'ai tout d'abord pu écouter une travailleuse sociale de 18h à 20h qui orientait des sans abris en quête d'hébergement, les places d'hébergement étaient très limitées et fournies après 19h15 en fonction du nombre de nuit dehors, de l'existence ou non de pathologies chroniques chez le sans abris, et l'existence de danger immédiat pour la personne ou non. L'écoutante avec qui j'ai fait la double écoute était agréable et accueillante, ensuite elle transmettait l'information au coordinateur qui lui fournissait ou non une place en fonction de la situation. […] On a également pu trouver une place à trois familles : une femme enceinte, une femme seule avec un bébé d'un an et une petite fille de 8 ans, et un couple de jeunes roumains avec un enfant d'un mois. […] J'ai trouvé cette expérience intéressante, dans le sens ou je m'attendais à beaucoup plus d'agressivité de la part de ces personnes en détresse, qui avaient l'air très reconnaissantes de ce que leur fournissait le SAMU SOCIAL on pouvait voir beaucoup de solidarité entre eux, un homme âgé nous a dit de prendre le jeune qui l'accompagnait en hébergement quand il ne restait plus qu'une place par exemple.
Quartier historique, très bien mis en valeur la nuit par les éclairages mis en place par la mairie, dans lequel les touristes et les parisiens se baladaient en masse ce soir là, malgré la fraîcheur de cette soirée du mois d'août. […] Et me voir passer devant eux, en la place des passants du parvis de Notre Dame ce soir là, m'a profondément touché. […] Mais non, les places en foyer sont rares, et parfois, ou plutôt souvent, il n'y a que de maigres consolations : une soupe, des chaussettes, de l'eau...
Les manques de places, les méthode pour déterminer qui a la plus besoin de la seule place restante et du coup dire aux autres que ce n'est pas ce soir qu'ils auront un toit. […] Dit comme ça ça n'a aucun sens, il faut savoir que les camions du Samu patrouille dans un secteur pour aider des sans-abris, leur donner à boire, à manger, leur parler et parfois s'il reste de la place dans des centres, leur proposer un toit.
Accueil très agréable. 2 choses m'ont particulièrement surprise pendant la double-écoute : -l'écart entre la demande d'hébergement et les places à pourvoir -la diversité des personnes appelant le 115 (personnes jeunes avec parfois un emploi, en cours de régularisation ou régularisées, ou à l'inverse des SDF qui sont depuis plus de 10 ans dans la rue...)
On se rend compte de la difficulté de vivre à la rue, pour la plupart de devoir attendre tous les soirs d’appeler le 115 ou d’attendre une maraude, dans l’espoir d’avoir une des minimes places qui reste dans un centre d’hébergement.
Je ne m'attendais pas non plus à ce que les places en hébergement soient autant gérés en flux tendu.
En revanche j'ai été frappé par le nombre de personnes que l'on ne peut pas prendre en charge à cause du manque de place dans les refuges disponibles et du nombre de demandes au 115 (le 115 est vraiment surchargé).
Il y a peu de place dans les foyers et on doit souvent annoncer aux gens qu’on ne peut rien faire pour eux.
Cette nuit de maraude me laisse avec un sentiment de frustration : en 7 heures de maraude nous n'avons aidé que 4 personnes et laissé beaucoup d'autres dans le froid, par manque de place dans les hébergements d'urgence mais aussi par manque de temps et par une organisation peu productive.
Pendant cette garde, j'ai découvert le monde des sans-abris : le mode "d'attribution" des places pour la nuit (le moins arbitraire possible) et la prise en charge sur le vif des personnes croisées pendant la maraude.
Pendant la double écoute, j'ai été émue par la détresse des personnes qui appellent pour la majorité quotidiennement pour une place en centre, certains après avoir été chassés des urgences de nos CHU.
Malheureusement, trouver 7 places en hebergement est très compliqué.
La double écoute m’a aussi beaucoup plue, j’ai pu comprendre un peu mieux l’organisation pour attribuer les différentes places, mais j’ai trouvé cela très difficile émotionnellement, très frustrant!
La première partie de double écoute est assez révélatrice du manque de place pour les logements sociaux, l'écoutante m'a expliquer énormément de choses en ce qui concerne le rôle du samu social ce qui a rendu cela très intéressant.
Cette aide ne peut quasiment pas être apportée (limite des places de logements) et reste à l'appréciation de l'écoutant.
Ce qui m'a moins plu concerne la double écoute au 115, ou du moins j'ai trouvé difficile le travail des écoutants qui doivent refuser aux sans abris une place en centre d'hébergement.
Voir les moyens employés pour aider des gens à avoir une place où dormir le soir, la générosité et la bonne humeur des équipes du samu social, se rendre compte que beaucoup de gens sont en grande détresse tous les jours a cause de leur situation précaire...
J'ai été particulièrement marquée par 3 personnes rencontrées : Une appelante tibétaine qui ne pouvait pas avoir de place cette nuit là, parce qu'elle était jeune, en bonne santé et qu'elle avait déjà dormi à l'abri les nuits précédentes, critères rédhibitoires pour obtenir un lit. […] Heureusement, on a réussi à obtenir pour elle une place pour la nuit dans un bon centre d'hébergement et l'assurance que sa fille allait bien et qu'elle la verrait dès le lendemain matin.
Au cours de la maraude, l'équipe a reçu un appel de la coordination indiquant qu'une femme bien connue du 115 avait appelé pour demander une place. […] : si l'on s'était arrêté lorsqu'on a re-croisé cette dame, l'équipe aurait pu lui proposer la place en centre qui lui était réservé mais elle ne demandait à ce moment plus rien.
Par contre j'ai été frappée par le nombre d'appels d'habitués qui dégainent leur nom et date de naissance dès que le téléphone décroche, et par le manque cruel de places. […] Globalement de ce que j'ai pu voir (les différentes personnes sollicitant de l'aide) je reste assez attristée par la misère sociale et en même temps optimiste au vu de tous les moyens mis en place pour les aider (même si ça reste insuffisant...).
Malheureusement, il y a un nombre très limité de places et l'écoutant avec qui j'étais m'a expliqué qu'il fallait parfois refuser des places à certaines personnes pour les garder pour des personnes plus vulnérables qui appellerait certainement après.
Le plus dur sera de leur annoncer qu'il n'y a plus de place dans les centres d'accueil et qu'ils devront malheureusement passer la nuit dehors, encore... […] Malheureusement, le plus difficile aura été de constater que l'on est limité, par manque de personnel, par manque de moyens, par manque de places dans les centres.
Et pourtant, ce fut dur d'entendre l'écoutante du 115 répéter qu'ils n'avaient plus de place en centre d'hébergement aux appelants, tant de "demandes non pourvues". […] Que ce soit un bolino ou un café bien chaud, un duvet ou une paire de chaussette, une place en hébergement ou une simple discussion : le constat est clair, l'isolement est violent, le cercle vicieux de la rue est une menace, il faut s'en préserver.
Le second étant que le travail social s’inscrit véritablement dans une structuration sociétale supérieure (manque de place d'hébergement, rationalisation de l'aide, enjeux politiques nationaux et internationaux ...). […] Au plan personnel, cette expérience m’a permis de confirmer la vision que j'avais du travail social, que j'avais entraperçue à travers ma propre expérience médicale ; tout en ne m’ôtant pas certains questionnements sur la place, et sa fonction sociétale, de ce travail social et donc sur celle du nôtre.
A la fois un retour à la triste réalité du manque de places en hébergement d'urgence, illustré par le nombre de refus de l'opératrice du 115 aux nombreux appels d'usagers de la soirée; et la surprise de voir le sourire et la courage des gens rencontrés dans la rue (parfois toute une famille) qui tiennent le coup et sont reconnaissants du peu de réconfort que nous avons pu leur apporter en passant 5 minutes avec eux et en leur offrant un café.
Cependant, la dernière personne que nous avons rencontré a du dormir dehors, et j'ai trouvé cela très dur de lui apprendre qu'il n'y avait plus de place de libre pour dormir, et qu'il allait devoir passer encore une nuit dehors...
Les centres d'hébergements n'ont pas assez de place pour tout ceux qui en ont besoin, certains doivent passer plusieurs nuit dehors avant de pouvoir y redormir.
Les places étant très limitées, il y a malheureusement beaucoup de personnes qui n'ont pas de réponse positive.
Il n’y avait plus de places en centre d’hébergement, et lorsque nous lui avons proposé de la nourriture, une boisson chaude ou un duvet, l’homme a refusé en nous répondant que nous devrions garder cela pour d’autres personnes qui en avaient vraiment besoin.
Il faisait entre -5° et -10° cette nuit là, c'est leur santé qui était en jeu en refusant une place en centre, mais malgré tout personne ne peut les forcer à faire ce que nous croyons être bon pour eux.
Le deuxième point négatif était qu'il n'y avait que 3 places a l'avant et que j'ai du monter seul a l'arrière.
Du fait que les personnes vues étaient déjà connues, je n'ai pas pu appréhender précisément l'impact du rôle des assistantes sociales auprès des usagers (une liste des aides proposées et des choses mises en place ne serait peut-être pas intéressant, mais quelques exemples ou grandes orientations seraient utiles dans la plaquette de présentation).
Et les personnes qui appelaient étaient plutôt insistantes ca ne doit pas être évident de dire non à chaque fois mais il est bien évident qu'il n'y a pas assez de places pour tout le monde..
La double écoute est elle aussi très intéressante et fait vite ressortir la pénurie de place dont souffre Paris.
Cette garde fut enrichissante sur le plan humain, en effet à l’hôpital la plus grande place est faite pour l'urgence et ses soins, l'aspect social étant laissé pour l'après voire abandonné.
Je me suis donc posé la question de savoir s'il serait possible de mettre en place des systèmes plus efficaces, moins couteux et plus bénéfiques pour les SDF.
Ce qui m'a le plus marquée, c'est le manque de places d'hébergement mises à disposition pour le samu social.
J'ai été impressioné par le nombre d'appel en attente lors de la double écoute, et de la grande dissociation entre ce nombre et le nombre de places en foyer pour la nuit.
Il y a si peu de place et pourtant le centre principal va fermer.
-Ascenseur émotionnel pendant la double écoute: de la joie à l'obtention d'une place dans un centre d'hébergement à la tristesse voir colère lors des refus.
Cette garde n'a pas été facile tout le temps : je prends pour exemple un jeune homme d'une trentaine d'année souhaitant rentrer à Montrouge (Centre d'hébergement du SS) et n'ayant pas de place.
La récompense pour avoir patienté de longues heures en appelant le 115 dans l'espoir d'avoir une place pour la nuit.
On se rend compte des moyens mis en place pour les aider , des moyens qui sont insuffisants mais qui existent.
En effet c'était une autre approche de l'autre, un aperçu de l'entraide et du travail mis en place par l'équipe du samu social et de leur motivation.
Concernant la double ecoute, ce fut interessant de voir comment etait reparties les places d'hebergement en fonction du profil et des besoins de chaque personne.
Tout d'abord l'écoute des appels du 115 m'a fait prendre conscience de la difficulté pour les personnes sans domicile fixe de trouver un hébergement pour la nuit et celle des travailleurs sociaux d'apprendre à ce gens qu'ils devront dormir dehors faute de place...
De plus certains sans-abris font preuve d'une dignité plus que remarquable, dans le froid sans rien, ils refusent un sac de couchage ou même un café ou une place dans un centre disant qu'ils ont tous ce qu'il leur faut et surtout disant de garder tout cela qui sont dans des situations pire que la leur !!
J'étais réticent au départ, à propos de cette fameuse garde et finalement, je trouve qu'elle a été très importante pour notre cursus afin de nous sensibiliser, d'une part à la détresse de certaines personnes (plus nombreuses que l'on peut le penser), que l'on peut être amené à soigner/rencontrer plus tard lors de notre exercice médical, mais aussi des moyens mis en places pour nous aider à les conseiller et surtout les aider le plus possible.
en été le manque de place est vraiment important ce qui empeche très tot de pouvoir emmener des personnes le souhaitant en centre.
Je suis contente de voir que de tels moyens sont mis en place pour les personnes les plus démunies, et que des gens travaillent chaque jour (et chaque nuit) pour les aider.
J'ai été étonné de découvrir le nombre de mesure mise en place pour pouvoir aider les gens, même en dehors du SAMU sociale, j'ai appris qu'il y avait de nombreux endroits pour les repas, les douches...
C'était aussi l'occasion de visiter un centre d'hébergement d'urgence et de voir comment se réalisait la répartition des places.
On s'est fait insulter une fois car il n'y avait plus de place dans les centres, je me suis sentie impuissante.
C’était une très belle expérience pour moi, qui m’a permis de mieux réaliser l’état des sans abris et de se mettre reellement à leur place en les côtoyant quelques instants.
Une soirée vraiment très enrichissante donc je remercie à toute l'équipe du SAMU SOCIAL de m'avoir fait partagé l'expérience et merci à la faculté d'avoir mis en place ces gardes.
J’ai fait ma nuit au samu social pendant le pic de grand froid, où plein de places ont été mis à dispo dans les gymnases, les centres...
Les écoutants de la plateforme d’appel ne pouvaient souvent pas orienter les familles vers des centres d’accueil, faute de place.
Malheureusement les lignes sont saturés, ainsi que les foyers, beaucoup de personnes n'ont pas la chance de trouver une place, il est difficile de repartir et les laissés dans leurs situations.
Nous avons ensuite rencontré 3 jeunes à qui nous avons pu proposer des places en centre d’accueil pour la nuit et nous les y avons emmenés.
Cette garde m’a permis de réaliser à quel point l’action du samu social est remarquable et nécessaire mais aussi à quel point les moyens aujourd’hui ne sont pas suffisants au vu du nombres de personnes à la rue qui contraste avec le nombre de places très restreint dans des centres d’hebergement.
Ensuite, ce fut très formateur pour moi de découvrir l'oeuvre des infirmiers et des travailleurs sociaux dans le cadre de ces maraudes, ainsi que celui des écoutants du 115 : veiller au suivi régulier, patient et persévérant, social et sanitaire de chacun, attribuer des places pour dormir selon leur travail, leur santé, leur fragilité et leur fatigue.
Au-delà de leur apporter à manger et de leur proposer une place en centre d'hébergement, ils entretenaient un véritable lien social, voire une certaine amitié.
Le format de la garde est idéal, nous permettant de découvrir dans un premier temps les double-écoutes et le système de places en foyer/boulangerie, puis ensuite la réunion de débrief et l'organisation des camions et enfin les maraudes et les envois sur signalements.
Cette expérience est enrichissante et permet de voir les moyens mis en place pour aider les personnes dans le besoin.
Pendant la maraude nous avons été voir des SDF qui nous avaient été signalés, nous leur avont trouvé une place en hébergement et nous les y avons emmèné.
J'ai pu voir que les places d'hébergement sur Paris était précieuses mais je m'interroge sur la pertinence des orientations téléphoniques et sur le manque de lien entre les équipes du 115 et les services d'urgences médicales.
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
Ce qui m'a vraiment marqué c'est le nombre de personnes qui viennent à la rencontre du samu social pour demander un logement pour la nuit, et malheureusement se voit refuser pour cause de manque de place dans les centres.
La nuit que j'ai passée était calme, les deux SDF que nous étions censés voir n'étaient pas restés sur place, si bien que je n'ai pas vu grand chose, mais le fait de voir l'envers du décor m'a plu.
J'ai trouvé intéressant d'avoir pu voir en fonction de quels critères étaient attribuées les places dans les centres d'hébergements (nombre de nuits d'affilée déjà passées dehors, homme ou femme, individus +/- fragiles...), ainsi que d'avoir pu visiter un de ces centres.
Concernant la doublé ecoute, j'ai ete surprise par le nombre d'appels, ainsi que par le peu de places des centres, et les conditions de nuit dans certains d'entre eux.
Il est probable que la mise en place d'une meilleure communication entre le SAMU social et les équipes de secours (BSPP/SMUR) serait un gain net pour les deux parties. […] Enfin, je me demande quel serait le succès de lieux de "semi-non-droit", des sortes de squats mis en place par l'état où chacun pourrait disposer d'une parcelle à lui, avec règlement minimaliste, hygiène minimaliste, un lieu où l'on respecte le besoin de liberté d'une population à part, tout en lui proposant une première étape vers le retour à "notre" société.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
Lors de la double écoute, mon écoutante a été vraiment très gentille avec moi et m'a bien accueillie, elle a toujours été très professionnelle et à l'écoute de la personne au bout du fil mais j'ai bien compris qu'elle était désabusée d'un système où ils reçoivent toujours plus d'appels, toujours plus de situation de détresse avec de plus en plus de familles et aucun moyen d'y faire face car il y a de moins en moins de place dans les hébergements de nuit et qu'ils doivent trier qui est prioritaire pour un hébergement de nuit. […] Je suis tombée sur une équipe également sympa et accueillante, qui fait vraiment attention aux SDFs croisés dans la rue mais à qui également elle ne peut proposer parfois qu'une boisson chaude ou une soupe et aucune place en centre d'hébergement pour la nuit.
On prend un café ensemble le temps que l'équipe trouve une place. […] L'équipe revient, ce soir il n'y a pas de place dans un foyer de femmes ce sera la caserne mixte de Reuilly Diderot. […] Le manteau est censé nous prévenir de tout contact extra professionnel: il n'y a pas de place en foyer, pas d'endroit où manger? […] La loi l'en empêche et ceux qui la contourne risquent leur place. […] S'il ne reste plus de place, l'alternative c'est la rue, c'est le froid, la solitude souvent, c'est la violence parfois surtout pour les femmes.
Je n'ai rien à redire sur le rôle et la place du Samu social qui est indispensable pour ces prises en charge urgentes.
J'ai également pris la mesure des problèmes qu'il reste à régler pour ces équipes : le problème évident du manque de places, les foyers indécents ( surtout "la boulangerie"), le principe de l'aide d'urgence -d'une nuit seulement- qui n'offrent peu de perspectives pour les personnes qui en bénéficient, les problèmes que doivent relever les travailleurs sociaux des camions (personnes sans papiers qui ne peuvent pas trouver de travail et SDF qui attendent pendant des mois une aide social "en cours de traitement").
Malgré cela, j'ai été marquée par le manque de ressources disponibles pour aider les personnes faisant appel à eux; notamment le manque de places en hébergement d'urgence, saturés avec l'arrivée du froid, forçant les écoutants à "trier" les personnes en fonction de l'urgence de leur situation, alors que tous sont gravement en difficulté.
Quand nous sommes arrivés sur place, on a trouvé une mère avec sa fille de 3 ans qu'elle portait sur le dos.
J'ai été légèrement choqué de constater que des appels enregistrés de la journée notifiaient des familles avec bébé de moins de quelques mois qui souhaitaient un logement sans recevoir les places réservées pour une nuit par le centre romain rolland, et qu'elles ont été donné à des hommes dans la trentaine bien portant croisés dans la nuit en maraude.
: -cela permet de mieux comprendre la situation de nombreux sdf que l'on croise régulièrement en stage au SAU, -j'ai eu l'occasion d'assister à des prises en charges variées (transport simple / consult. infirmière + place en foyer médicalisé / maraude / distribution de nourriture et de vêtements ou couvertures), -l'équipe dans les bureaux autant que sur le terrain est habituée à encadrer des observateurs, et très accueillante, une remarque : au lieu de nous faire lire au début de la garde le carnet réalisé pour les externes (le genre qu'on aimerait recevoir au début de chaque stage), pourquoi ne pas le fournir avant par mail ?
Le numéro du 115 était constamment saturé et nous n'avons malheureusement pas pu trouver de place pour tout le monde mais ce que je retiendrais surtout, c'est le courage des équipes qui affrontent la détresse au quotidien et la gentillesse de toutes les personnes que nous avons rencontré.
Cette nuit fut très intéressante, tout d'abord la double écoute m'a permis de réaliser que les appels ne venaient pas seulement de personnes ayant besoin d'une place pour la nuit mais également de personnes en détresse sociale générale ayant parfois déjà un lieu où dormir mais ayant besoin de parler d'eux, ou de situations délicates (jeunes filles immigrées enceintes).
L'équipe de maraude était vraiment sympathique, j'ai eu un très contact avec eux mais aussi avec les personnes que nous avons rencontrés : j'avais peur de ne pas trouver ma place et au final, j'ai adoré disctuer avec eux, les écouter, connaitre leur histoire...
J'ai pour ma part était très bien acceuilli par l'équipe sur place, ils sont très prévenants à notre égard et on sent un réel interet de leur part de nous montrer leur travail et de nous integrer à leur équipe même pour une nuit.
On a vu environ 15sdf au total, certains a qui on a pu attribuer un hebergement, d'autres (vers la fin de la nuit) a qui on a servi un cafe et d'autres que l'on a transporte a l'hopital faute de place en centre d'accueil.
La double-écoute permet de se rendre compte des situations sociales complexes et de la précarité de beaucoup d'individus, en contraste avec le nombres très (très très) réduit de places d'hébergement disponibles à Paris.
Arrivée là bas, j’ai participé à l’écoute active, et j’avoue avoir été un peu chamboulée, tellement d’appels et si peu de places.
J'ai pu découvrir comment le 115 fonctionne, comment les places sont attribuées pour la nuit et j'ai même eu l'occasion de "visiter" un des centres d'accueil.
Faute de place dans l'Equipe Mobile d'Aide(EMA) du Samu Social, j'ai fait ma garde à l'ancien Hospice Saint Michel (Lit Halte Soins Santé) situé près du métro Saint Mandé dans le 12ème arrondissement.
et l'organisation, mais il y a peu de place pour nous (peut être parce que c'est le début) ce qui rend la garde purement observationelle et au final un petit peu ennuyeux pour un début de d3 où nous avons l'habitude d'être actif avec un vrai rôle à l'hôpital !
La double écoute m'a moins plu dans le sens où c'était très frustrant de se rendre compte du nombre d'appels passés par rapport aux places disponibles dans les centres d'hébergement.
Le manque de places dans les structures d'hébergement force à prioriser les demandes.
J'ai aussi été touchée par ces nombreux appels de personnes demandant un hébergement pour la nuit, alors qu'il n'y a que très peu de places disponibles.
La double écoute était finalement très administrative (création de dossiers, appel des chu pour la disponibilité des places...), j'ai trouvé plus intéressante la partie maraude.
Mais il est deja tard et il ne reste plus de place dans les centres d'accueil de nuit...
Le nombre de places dans les centres d'accueil est très restreints malgré une demande si grande.
Temps de double-écoute peut-être un peu long, car à cette horaire 18h-19h, ce sont souvent des gens qui appellent en avance car ils savent que la ligne est saturé avec beaucoup de temps d'attente et donc un risque de rater les places d'hébergement dès qu'elles seront disponibles à 19h15.
Pourquoi ce cinéma perpétuel de devoir dire aux usagers qui appellent de rappeler à une certaine heure (« 19h45 parce qu'on a les places pour ce centre à 19h45 », « 23 heures parce qu'on a les places pour tel autre à 23 heures »...), et comment ne pas s'étonner ensuite de l'embouteillage téléphonique à ces horaires-là ??? Pourquoi n'a-t-on connaissance de ces places disponibles qu'à 19h45 ou 23 heures ? Ne serait-il pas possible, surtout dans les centres comme l'affreuse « Boulangerie » où il reste manifestement des places libres tous les soirs, de changer le système, d'avancer ces horaires ? Ou d'attribuer les places plus tôt, sur la base de quelques prévisions toujours réalisées ? Ou même de se mettre à attribuer des places pour plus d'un soir ?
Une place lui était réservée dans l'établissement Romain Rolland, mais l'homme en question ne souhaitait pas nous suivre puisqu'il attendait un véhicule de la croix rouge qui devait l'emmener dans un autre centre d'accueil plus proche. […] Cet épisode m'a choqué car je ne comprenais pas la réaction de cet homme qui refusait une place au chaud et préférait retourner dans la rue pour dormir.
Le principal problème rencontré par les agents recevant les demandes de logement pour la nuit est le nombre restreint de place qu'ils ont à proposer. […] A l'inverse, le nombre de nécessiteux que nous avons dû laisser dans la rue par manque de place dans les centres témoigne de l'insuffisance de moyens/ d'infrastructures du SAMU social.
Or le nombre de places en hébergement est extrêmement faible de 7 à10 places maximum par nuit pour un nombre exponentielle de demande.
J'ai vite été choquée de constater l'importance du nombre d'appel à l'aide des personnes sans abris avec malheureusement si peu de places vacantes dans les foyers.
Souvent les histoires de ces gens sont difficiles, il faut être a l'écoute sans vouloir porter leur malheur a leur place.
On comprend ainsi la prise en charge des SDF et le problème de places dans les hébergements.
Cependant expérience très triste, surtout en le soir du réveillon, ou on a dû expliquer à certains qu on n avait pas de solution a leur proposer pour se loger ce soir faite de place.