Pas d'autre chose à signaler
Pas de problèmes majeurs à signaler durant la garde, si ce n'est évidemment la température glaciale qui semble être le principal dénominateur commun le plus préoccupant...
Aucune maraude puisque je n’étais pas dans le camion de maraude mais celui qui va où les gens sont signalés.
La personne suivante en revanche est un jeune qui a été signalé par des passant et qui ne souhaite pas être pris en charge.
L'homme avait signalé sa femme comme enceinte et vulnérable au 115.
On nous a signalé un SDF bd de l'Hopital.
Cette garde est une bonne expérience, je me suis rendue compte que j'avais quelques idées fausses: je pensais que les personnes qui appelaient étaient majoritairement des particuliers pour signaler la présence d'un SDF ou des SDF ayant un minimum de ressources enfaîte non, certains SDF même ceux complètement démunis appellent quotidiennement .
Nous avons passé la plupart de la nuit à aller à la rencontre de personnes qui avaient été signalées au samu par des habitants des arrondissements visités.
L'équipe était très accueillante mais la nuit s'est limitée à récupérer les personnes signalées pour les emmener dans des centres d'hébergement, parfois sans même discuter avec elles.
Il y avait peu de personnes qui nous ont été signalées ce soir là, nous avons tout de même accompagné un homme qui nous a fait signe en nous voyant au centre d'hébergement de la porte d'Orléans, que j'ai pu visiter.
Il serait bon de signaler au coordinateur chargé des équipes de faire attention de l'équipe dans laquelle il met les étudiants.
Outre le fait de pouvoir découvrir des modes de survie et des détresses souvent invisibles mais pourtant quotidiennes, cette maraude a eu la particularité de visiter deux cas d'ordres médicaux, et j'ai donc eu la sensations d'être un peu plus utile que pour les cas uniquement sociaux: une suspicion de Tuberculose sur une probable hémoptysie avait été signalée, et a parmi de mieu se rendre compte de la difficulté de prise en charge d'une personne cherchant à minimiser les symptômes pour ne pas aller à l’hôpital.
La garde est beaucoup trop longue, on tourne en rond dans tout Paris pour au final ne pas retrouver les SDF signalés durant la nuit la plupart du temps...
Pendant la maraude nous avons été voir des SDF qui nous avaient été signalés, nous leur avont trouvé une place en hébergement et nous les y avons emmèné.
Pendant cette nuit, j'étais dans l'équipe qui s'occupait des signalements, c'est à dire que dès qu'on nous signalait une personne dans la rue, il fallait aller avec le camion à sa rencontre.
Autant la partie "taxi social", consistant presque qu'exclusivement à amener les gens qui se signale au 115 dans les centre d'hébergement est pas la plus palpitante, autant la partie maraude où l'on va spontanément au contact des gens est très intéressante et très enrichissante sur le plan personnel.
Il serait beaucoup plus efficace de permettre aux sans abris de signaler eux mêmes leurs positions ou d'éduquer la population générale à signaler les sans abris qu'ils croisent dans la rue, plutôt que de mobiliser autant de personnel à errer dans les rues de Paris en cherchant au hasard.
Il avait été signalé lors du staff de 20h qu'une personne sans logement avait quitté son lit infirmier plus tôt que prévu mais que sa place lui restait réservée pour 24h.
On nous a signalé des personnes se trouvant dans des situations très variées: un homme qui avait été incarcéré jusqu'à récemment, une dame jeune qui ne parlait que l'anglais, un autre homme vivant dans la rue depuis plusieurs années et victime de vols et d'agressions physiques...
Quand le camion était à l'arrêt pour prendre en charge une personne qui avait été signalée, de nombreuses personnes sont venues d'elles-mêmes auprès du camion pour demander de l'aide.
Je n'ai absolument pas été déçue, d'une manière générale cette nuit a été très formatrice, tant au niveau relationnel avec les membres de l'EMA qui nous font partager leur expérience, mais surtout avec les personnes que l'on rencontre au fil de la nuit ou qu'on nous signale.
Arrêt à Yves Garel ou Montrouge pour déposer ceux qui ont accepté ou se sont signalés avec en perspective un repas, une nuit partagée avec d’autres sans abris et un petit déjeuner le lendemain et la possibilité de rencontrer médecin et assistante sociale.
Initialement nous sommes allés chercher des personnes signalées que nous avons amené a Romain Rolland (pour qu'elles y prennent un repas, une douche, qu'elles y dorment et puissent être examinées par un médecin) et au LHSS.
J'ai cependant été frustré de voir que nombre de demande n'aboutissaient pas et stupéfait de comprendre au téléphone que des familles passaient littéralement leur journée entière à tenter de joindre le 115, sursaturé d'appels, comme on le leur demande dans le seul vague espoir de voir leur dossier priorisé, ils deviennent esclaves du système destiné à les aider, ne pourraient ils pas simplement se signaler via une application plutôt que d'appeler sans espoirs pour la nuit qui vient? Ce système en particulier m'a, vous l'aurez compris, révolté, comment s'occuper de ses enfants , se trouver une situation stable au niveau financier tout en pointant tous les jours, tel un détenu libéré sous contrainte de se signaler chaque jour qu'il vit aux autorités, et cela parfois plus de 6 mois durant, et avec des femmes enceintes souvent, et avec des nourissons parfois.
On a passé pas mal de temps avec un sdf qu'on nous avait signalé en début de soirée, une fille de mon âge sortant tard de son boulot l'avait vu et avait appelé pour la 1re fois le 115.
' De plus, dans la nuit, je signalais parfois des personnes mal-habillé sur la rue (ce que on m'avais demandé de faire), mais ils voulaient juste aller chercher les personnes qui avaient appelé au 115; des personnes qui étaient souvent même plus à l'endroit.
Nous avons principalement été à la rencontre de personnes en difficulté dans les 18ème et 19ème arrondissements, mais nous n'avons pas vraiment été aidés par la pluie, il a été difficile de trouver les différentes personnes signalées.
Lorsque j'ai suivi l'équipe mobile, que j'ai trouvée très dynamique et motivée, nous sommes allés chercher plusieurs personnes ayant été signalées pour les conduire dans les lieux d'hébergement, que j'ai pu visiter et qui ne sont pas tous des endroits agréables.
Pour être honnête je n'avais jamais songé à signaler quelqu'un au 115, il est certain que cette garde nous donne un autre regard sur ces situations difficiles, nous permet de faire à l'avenir plus attention.
Cette nuit nous avons été confrontés à un cas qui a beaucoup touché l'ensemble de l'équipe : 2 jeunes femmes ont appelé le 115 pour signaler un homme à priori sans abris, complètement perdu.
Avant de partir en maraude j'ai eu un aperçu de la difficulté en terme de moyens et de temps pour obtenir un logement social, ainsi que des conditions pour le conserver (ne pas accueillir d'autres personnes, signaler lors d'un départ en vacances, etc...).
Avant de partir en maraude j'ai eu un aperçu de la difficulté en terme de moyens et de temps pour obtenir un logement social, ainsi que des conditions pour le conserver (ne pas accueillir d'autres personnes, signaler lors d'un départ en vacances, etc...).
Ce qui m’a étonné surtout, parce que je n’en m’attendais pas à cette approche, c’est le fait de laisser les gens tranquille quand ils dorment, même s’ils ont été « signalés », avec nos réflexes de futurs médecins on aurait plutôt envie de vérifier que la personne est plus pub moins en bonne santé et e qu’il faut faire pour la soigner, c’est vrai que dans notre domaine on fini par s’éloigner de la question centrale qui est de prendre soin de la personne et se préoccuper donc plus de ses attentes et d’en son confort plutôt que de ses besoins « physiologiques » qui en fin de compte pour la personne ne recouvre souvent que peu d’importance.
Nous avons rencontré majoritairement des familles étrangères qui s'étaient signalées.
La première est celle d'une femme qui avait signalé qu'un sans domicile de son quartier était probablement blessé (elle l'avait vu boiter). […] L'habitante qui l'avait signalé ne comprenait pas que le Samu Social ne puisse pas le forcer à se soigner ou à aller à l'hôpital.
Nous sommes allés voir un homme qui avait été signalé par un passant dans la rue aux alentours de 21H.
J'ai été marquée par l'implication des membres de l'équipe qui connaissaient déjà la plupart des personnes que l'on nous signalait, les reconnaissant en entendant le lieu où ils devaient se situer, et connaissant pour chacun leurs caractéristiques, habitudes ...
Elle nous avait été signalée. […] C'est peut etre une "déformation professionnelle", mais je me suis dit qu'on pouvait faire plus: être plus efficace, , regarder plus de rues, chercher plus longtemps les gens signalés.
Il nous est aussi transmis que cette femme s'était enfuie la veille de l'hôpital après avoir été été signalée par un psychiatre comme dangereuse pour elle et pour autrui.
La croix rouge, le départ du signalé, ou l'impatience du signaleur.
L'équipe a pris des photos des lieux pour signaler cela : en effet, la porte de sa chambre est forcée (chambre apparemment payée 800€/mois par l'Etat français), sans serrure, avec des SDF qui dorment par terre à l'intérieur, plus de douche car cassée, une seule chaise cassée, des matelas avec des champignons de moisissure posés par terre, une odeur nauséabonde, des murs prêts à s'effondrer devant l'humidité des lieux...