Cette garde me paraît importante dans le cadre des études médicales car elle apporte un autre point de vue sur la manière dont on peut aider les autres.
Les missions qu'ils mènent peuvent paraître simples mais à travers la gratitude de ceux qu'ils aident on peut réellement mesurer leur importance primordiale.
Cette nuit m'a parut utile dans le sens où l'on se rend vraiment compte de la misère des gens que l'on ne voit finalement que de loin au quotidien.
Aucune réaction ne me paraissait adaptée..
Quelle surprise de rencontrer ces hommes et ces femmes qui paraissent invisibles dans notre quotidien !
Pour commencer nous avons répondu à un signalement, un homme d'une cinquantaine d'années qui avait paru fiévreux et mal en point aux équipes de jour. […] Elle paraissait si vulnérable dans ce monde de la nuit.
Beaucoup de respect à toutes ces équipes qui font ce travail très difficile avec énormément de conviction, c'est ce qui me paraît le plus dur quand au quotidien on à l'impression que rien ne changera pour tous ces exclus.
J'en suis revenu émerveillé; ça paraît bête, mais je me rends compte c'était la première fois que j'ai eu l'occasion de parler à des sans abris.
J'ai rencontré des personnes très intéressantes qui de vue paraissent complètement décaties..
Que ce soit de leurs fautes ou non, elles se retrouvent dans le besoin pour des éléments de la vie quotidienne qui nous paraissent basiques (un lit, une couverture, un contact).
La double écoute du 115 et le briefing de 20h m'ont paru un peu longues, car elles avaient plus un aspect administratif à mon sens.
On a parfois des surprises sur la personne que l'on a en face de soit, qui peut paraître très gentille et apprendre derrière qu'elle est déclarée "très dangereuse" et que donc on ne peut pas l'aider.
Cette expérience au SAMU social me paraît très utile pour avoir une idée de ce que vive les personnes de la rue, que nous rencontrons régulièrement dans les services hospitaliers. Il me paraît important qu'elle soit maintenue au cours des études médicales.
Ce système paraît injuste et inadapté.
Ceci étant, pour les étudiants ayant stage aux urgences, l'expérience peut paraître redondante puisqu'il s'agit d'une population à laquelle nous sommes deja confrontés toutes les nuits de garde, avec globalement les mêmes problématiques et les mêmes histoires tragiques.
Je pense particulièrement à l'un d'eux, un homme très soigné : rasé de près et qui paraissait en bonne condition physique, ayant la conversation facile.
Cette nuit au samu ne m'a pas paru très utile sur le plan médical mais également sur le plan humain.
Bref dans l'ensemble une très bonne expérience, un bon accueil et on apprend des choses sans non plus que ça paraissent trop long ou fatiguant.
Ça m'a paru être une structure à la fois nécessaire et insuffisante, ne pouvant pas régler les problèmes dans le fond, seulement secourir dans l'urgence et orienter.
Le fait qu’ils doivent appeler tous les jours pour maintenir leur « dossier à jour » m’a paru compliqué pour eux et doit leur imposer une importante pression.
La double écoute peut paraître frustrante au vu du nombre très réduit de place disponible en centre!
Ça m'a paru presque inutile.
Cette garde au SAMU Social me paraît être une bonne initiative.
Cette garde était très différente ans son ensemble : la premiere partie concernant la double écoute m'a parue difficile et particulièrement touchante car les personnes appelant sont dans la détresse et requièrent de l'aide.
Cette nuit au samu social m'a parue très intéressante, notamment la double écoute qui permet de vraiment ressentir et détecter la détresse des personnes qui appellent, et apprendre à connaitre leur histoire..
que l'on ne peut pas vraiment plus pour eux, que la plupart de ces personnes finiront où on les a trouvées, et qu'une couverture pour la nuit paraît être une bien brève solution.
Mon seul regret c'est de ne pas avoir pu plus discuter du parcours de chacun ms il paraissait déplacé de le faire.
Il paraît déjà qu'il y a un décalage entre les gens qui auraient besoin du samu social, trop nombreux, et le manque de personnes travaillant au samu social qui font du mieux qu'ils peuvent mais ne peuvent prendre autant d'appels.
La nuit m'a paru bien longue et j'en garde un souvenir assez désagréable.
Un homme nous a arrêté, il paraissait tout de ce qu'il y a de plus ordinaire, propre sur lui mais sans toit sous lequel dormir.
Pendant la nuit, nous avons été voir des personnes que l'équipe connait depuis longtemps, et ce rôle d'écoute et de suivi m'a paru fondamental.
On réalise aussi que les gens du 115 sont obligés de gérer des situations de façon "économique", "raisonnée", ce qui nous paraît parfois extrêmement difficile (j'entends par là des raisonnements comme "cette jeune femme a 25 ans, elle est en bonne santé, ça fait 4 nuits de suite qu'elle a un hébergement, pour cette nuit je ne lui en propose pas et elle va dormir dans la rue, tout en sachant qu'elle peut se faire agresser etc"...). Un point , néanmoins, me paraîtrait souhaitable: que de façon systématique on passe 15 mn en entretien avec le responsable du samu social avant de partir dans le camion, pour pouvoir exprimer nos éventuelles inquiétudes et être rassurés sur ce point.
Elle m'a fait comprendre l'importance de la présence du SAMU SOCIAL et de sa mission de tout mettre en oeuvre, dans la mesure des moyens disponibles (souvent insuffisants) pour briser cet isolement et permettre à ces personnes d'accéder à ce qui nous paraît trivial : des vêtements, de la nourriture, un endroit où dormir.
J'ai été déposé plus tôt car il n'y avait plus de signalements ni de places en foyer, j'ai pourtant vu et appris beaucoup de choses tout en ayant pu dormir une partie de la nuit, et un retour vers 1h me paraîtrait une meilleure solution pour profiter pleinement de l'expérience.
A l'arrivée, il était impossible de ne pas lui proposer un autre hébergement, son enfant paraissait aréactif et il commençait à faire froid.
Si toute la nuit m'a parue passionnante, je retiens particulièrement la double écoute car j'ai été très surprise de son déroulement. […] En fait, cet outil, qui ne remplace évidemment pas la rencontre en personne, m'a paru terriblement efficace pour soutenir des individus dont le moral est très aléatoire.
Pour conclure, l'instauration de cette garde au 115 est une très bonne initiative et me paraît indispensable pour un futur soignant.
Je me souviens à quel point ces gens m’ont paru différents les uns des autres.
On "connait" tous, on essaie de s'imaginer la pauvreté des gens vivant dans la rue, on la voit chaque jour au coin de tous les boulevards, dans le métro, ça nous paraît presque....
Il paraît que c'est tres rare, mais ca ne m'a pas dérangée, bien au contraire, d'etre face à cette réalité de la rue.
L'expérience sociale en soi ne m'a rien fait ressentir d'inhabituel ou de particulier, pour qu'un peu on se balade dans Paris et qu'on prenne le métro, on est déjà bien habitué à fréquenter et parler avec des gens en situation de détresse sociale et la contribution des maraudes au SAMU sociale m'a paru très peu significative (comme dit plus haut les gens sont hébergés quelques heures à peine, sans réel confort, puis reparte dehors pour plusieurs jours/semaines) hormis éventuellement les duvets et vivre donnés.