Avant de venir à ma garde et au début de la double écoute du 115, on m'avait prévenu que les demandes d'hébergement étaient trop nombreuses comparé au nombre de places disponibles ; que certains SDF appelaient tous les jours mais qu'on ne leur accordait une place qu'au-delà d'un certain nombre de nuits passées dehors, pour que "ça tourne" et que ça ne soit pas toujours les mêmes qui dorment en hébergement. […] L'écoutante le met en attente et va voir son responsable : une place en hébergement stabilisé est disponible à la Boulangerie, c'est-à-dire une place sans limite de durée ou presque, afin de permettre à des personnes comme ce monsieur de se concentrer sur une recherche d'emploi et de logement.
L'équipe de maraude était disponible et m'a expliqué longuement le fonctionnement de leurs rôles respectifs, m'a fait visité une structure d'accueil et m'a permis de prendre pleinement part à la maraude.
Un des cadres me demande de rester, il ira voir si un second camion est disponible pour accueillir un observateur pour la nuit.
La nuit finit par une maraude plus habituelle à Daumesnil, près du frigo solidaire, où on a pu repartir les derniers repas et duvets disponibles.
Il ne restait qu'une place d'hôtel disponible et on a du choisir de l'attribuer à la famille avec l'enfant le plus petit.
L'équipe était très sympathique et disponible avec tout le monde, cette expérience m'a aussi permis de mieux comprendre le fonctionnement du SAMU social, de comprendre quelles sont les personnes a qui ont propose un hébergement pour la nuit, une prise en charge médicale...
La nuit passée avec le Samu Social de Paris aura été pour ma part une expérience enrichissante sur le plan humain, tout d’abord grâce à la gentillesse des équipes, accueillantes et disponibles pour répondre aux questions.
-La double-écoute : très intéressant, la personne que j'observais était très disponible.
Lors de la tournée dans le camion, j'ai ainsi pu constaté que la plupart des arrêts se soldaient par une impossibilité à subvenir à la plupart des besoins : pas d'hébergement disponible pour la nuit, pas de vêtements d'enfant à proposer, juste du café, un sourire, et des conseils de redirection vers une assistance sociale et des centres fournissant nourriture, vêtements, et douches.
Un autre point qui m’a interpellée est le nombre de places disponibles dans les différents centres, en total inadéquation avec la demande...
Par ailleurs, j'ai été marqué par le peu de place disponible en hébergement par rapport au nombre d'appel.
L'équipe s'est montrée très disponible (notamment l'infirmière qui était avec moi, une habituée de longue date du SAMU social) pour répondre à toutes mes questions dans l'ambulance.
Cette nuit a été très interessante, elle m’a permis de comprendre les problemes de place en centre d'hébergement et de voir quels sont les persones qui necessitent le plus des places Plusieurs moments on été marquant: - Quand durant la double écoute, on m’a dit que sur 150-200 appels par soirs, seulement une dizaine de places d’hébergement sont disponibles - un homme qui a appelé la regulation pour trouver une place dans le même centre que sa femme qui avait eu une place un peu plus tôt dans la soirée mais malheureusement il n’y avait plus de place pour lui.
L'écoutant était disponible pour moi mais j'avais du mal à saisir si oui ou non il y avait des critères bien stricts de décision...
Quelle fut mon étonnement quand au moment de partir, on m'annonça que nous aurions tout au plus 7 places de disponible pour accueillir dans les centres d'hébergement toutes celles et ceux qui le demanderaient.
Choquée par la double écoute, car c'est impressionnant de voir le contraste entre le nombre de personnes qui appellent chaque soir et le nombre de places disponibles, ridiculement petit.
En fait les vivres et les affaires disponibles chaque soir ne sont pas systématiquement données, et ne sont pas forcément non plus données aux gens qui ne pourront pas avoir de logement pour la nuit.
La maraude: Anne l'assistance sociale, Eric le chauffeur et Marc l'infirmier; équipe génialissime très disponible pour tout m'expliquer.
Ensuite c'est la maraude, on distribue de quoi manger, de quoi se couvrir, on recherche des places d'hébergement disponibles lorsque c'est nécessaire.
J'ai trouvé difficile d'en laisser certaines derrière nous, faute de lits disponibles, d'autant que cette nuit était froide et pluvieuse.
En ce qui concerne la structure en elle même, j'ai trouvé que la double écoute est bizarrement pensée, avec des personnes en attente qui n'obtiennent pas d'hébergement alors qu'elles patientent depuis une heure juste parce qu'elles ont une minute d'avance sur le verdict des places disponibles dans les différents sites d'hébergement.
Tout d'abord, j'ai trouvé toute l'équipe très sympa, accueillante ,motivée et disponible pour répondre à la moindre question.
La nuit à côté commencé par un tour des personnes qui devaient être hébergée dans les différents centres disponibles.
J'ai pu comprendre le fonctionnement interne et les missions du samu social grâce à une équipe très disponible qui répondait à toutes mes questions.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels.
Une rencontre m'a marqué; un monsieur de 45 ans vivant dans la rue depuis plusieurs années, qui connaissait très bien le samu social ainsi que toutes les structures disponibles pour lui.
J'ai également été surprise par le "rush" de 19h15 où les places réservées à l'équipe de nuit sont disponibles et donc heure à laquelle les "habitués" appellent et les places se vident en 10 min, ne laissant pas de place pour les appels suivants.
Quant aux "nouveaux" on s'assure qu'à leur arrivée dans les centres d'hébergement tous les moyens soient mis en oeuvre pour que leurs besoins spécifiques soient pris en compte, allant même jusqu'au recours à des interprètes disponibles 24h/24.
J'ai rencontré une équipe multidisciplinaire soudée très sympathique et disponible.
Le système est totalement déséquilibré entre les innombrables demandes et le peu d'offre disponible.
Deux choses sont frappantes dès les premiers appels : la première est la différence entre la demande vis à vis d'hébergements d'urgences et le manque de ressources disponibles.
L’intervalle de temps est serré pour les sans-abris qui n’ont pu dénicher un logement dans la journée : pour peu qu’ils appellent avant que la liste des places disponibles ne soit communiquée à la régulation du Samu social, on leur conseille de rappeler plus tard ; une fois cette liste disponible, les places sont pourvues en quelques minutes.
J’ai pris conscience du très faible nombre de places disponibles dans les centres d’herbergrment d’urgence ainsi que dans les herbergements en hôtel pour famille alors que malheureusement le nombre de familles avec des enfants très jeunes, à peine sortis de maternité qui ne peuvent pas avoir de place est important.
Les différentes personnes avec lesquelles j'ai eu l'occasion de dialoguer se sont montrées très disponibles que ça soit pour me montrer le logiciel utilisé par le 115, pour partager une histoire de vie qui les avait particulièrement marqué, ou pour me faire visiter les locaux d'un centre d'hébergement (celui de Romain Rolland à Montrouge).
L’ensemble de l’équipe était disponible pour répondre à l’ensemble de mes questions et il régnait dans la plateforme une très bonne ambiance malgré les appels qui nous confrontaient souvent à des situations difficiles auxquelles le SAMU social ne pouvait pas répondre favorablement.
Pour les sans abris, l’attente interminable au téléphone pour savoir s’il reste une place disponible en centre pour la nuit, et le fait qu’il faudra de toute façon recommencer le lendemain car les places sont attribués pour une seule nuit le plus souvent..
Lors de la double écoute j'ai trouvé important le fait de tenter de répondre aux appels à l'aide de ces personnes bien que malheureusement par rapport au nombre de places disponibles pour un hébergement les moyens étaient très limités et souvent la réponse n'était pas celle à laquelle aspiraient ces personnes.
Ils savent qu'on est à l'écoute, disponibles.
Le dialogue est nu : l'on décroche, une date de naissance est lancée, un moment d'attente s'ensuit, la liste des places disponibles défile sous nos yeux..
Livret d'information à lire (lequel devrait être disponible pour les étudiants avant la garde, car il explique très bien et donne des conseils quant à ce qu'il faut amener et ce qu'il faut faire qu'il serait bon de connaître au préalable).
Pourquoi n'a-t-on connaissance de ces places disponibles qu'à 19h45 ou 23 heures ?