Ca peut arriver à chacun d'entre nous : par exemple, un monsieur qui venait d'être licencié, il était logé par l'entreprise où il travaillait donc il perdait son travail ET son logement...
Chapeau aux personnes qui travaillent au 115, vous faites un travail dur mais à la fois extraordinaire !
On peut voir des sans-abris tous les jours en allant travailler, dans le métro comme dans la rue.
Les équipes sont vraiment hyper agréable ce qui permet de travailler dans la bonne humeur.
La première personne que nous sommes allées voir était seule et ne travaillait plus car elle était trop fatiguée a cause de ses nuits dans la rue.
Elle a changé ma vision des sans abris avec qui je n'avais été en contact que via le service des urgences où j'ai travaillé cette année, et où l'on accorde que peu de temps à ces personnes qui sont dans le besoin.
Premièrement je tiens à dire que j'admire tout le monde qui y travaille quotidiennement, ce n'est vraiment pas un métier facile qui nécessite du courage et une forte empathie envers toutes les personnes rencontrées pendant la nuit.
Il faut vraiment avoir un sens aigu de l'humain et de la compassion pour travailler au SAMU SOCIAL, qu'il s'agisse du travailleur social ou du chauffeur du camion.
La situation qui m'a le plus marqué est un homme de 25 - 30 ans qui travaillait dans la restauration et qui n'avait pas assez d'argent pour se louer une chambre d'hôtel ou louer un appartement.
Les médecins qui travaillent en partenariat avec le Samu Social sont souvent retraités et sont pour certains des amis personnels du Dr Emmanuelli.
Mon expérience au samu sociale la nuit dernière fut un peu particulière car j'ai travaillé dans ce lieu en tant qu'écoutante en 2014-2015.
L'on m'a expliqué que ce genre de situation serait finalement assez fréquent, tandis que certaines personnes sans soins à faire occuperaient souvent des places de LHSS (témoignage de personnes qui y auraient déjà travaillé)...
Il est intéressant de connaître le fonctionnement du samu social, de pouvoir observer en double-écoute comment gérer les demandes et le relationnel, ou de voir dans les camions en intervention ce qu'il s'y fait, de comprendre comment le travailleur social et l'infirmière travaillent, et de rentrer en contact avec ces personnes en pouvant leur apporter quelque chose (vêtements, couverture, nourriture, hébergement).
J'admire le courage de ces gens qui n'ont rien et pourtant garde le sourire, j'admire également le personnel qui s'occuppent des lits infirmiers, des foyers qui travaillent dans des conditions très difficiles, et le personnel du samu social qui s'efforce d'exercer leur mission avec peu de ressources humaines et matérielles.
J'ai eu l'occasion d'entendre (lors de la double écoute au 115), puis de rencontrer des gens, de 20 à 60 ans, parfois possédant des diplômes, qui ont travaillé, et qui ont simplement "tout perdu" rapidement.
Pour finir, ce fut une très bonne experience et meme si la plupart d'entre nous ne travaillera jamais au Samu Social je pense que cest bien de l'avoir vécu au moins une fois dans sa vie.
La rencontre de toutes ces personnes qui travaillent la nuit pour apporter leur aide aux plus démunis.
J'ai un profond respect pour ces gens qui travaillent dur pour tenter d'aider les autres, avec des moyens trop souvent insuffisants.
Cette garde a pour moi toute sa place dans notre cursus d'étudiant en médecine, et elle permet parfois de voir plus clairement et plus concrètement les raisons pour lesquelles on fait ces études et travaille durement chaque jour.
Cet homme avait été pompier et militaire, puis avait travaillé dans un cirque.
J'ai été satisfait de faire cette garde au SAMU social, voir concrètement le travail des équipes sur place, leur manière de travailler.
Les liens tissés entre les usagers du SAMU Social et les personnes qui y travaillent sont réciproquement très respectueux.
J’ai travaillé pendant très longtemps au SAMU social !
L'infirmière a plutôt bien réagi même si elle était réticente à ce que je l'examine - ce que je ne comprend pas, les pompiers avaient finalement besoins de beaucoup plus d'informations et j'avais l'habitude de ce genre d'examens après un stage en Urgences-Réanimation - il faudrait peut être sensibiliser les infirmières à nous encourager à travailler ensemble.
C'est toujours agréable et réconfortant de travailler (plutôt d'assister dans mon cas) avec des gens qui ont la volonté d'aider autrui et d'aller à la rencontre de l'autre, rencontre qui s'avère parfois difficile.
En revanche, je ne pensais pas que l'organisation était si poussée : chaque permanencier téléphonique a accès à l'historique des appels et des nuits que la personne a passées dans l'un des centres avec lequel le samu social travaille.
Nous avons tous conscience qu'il y a des gens qui vivent dans la rue, mais cette garde nous fait voir la réalité en face : personnes qui travaillent mais ne gagnent pas assez pour se loger, jeunes en rupture familiale, divorce sans relogement....
Je pensais naïvement que les gens qui travaillent au samu social étaient bénévoles, il n'en est rien, ils sont salariés.
On pourrait facilement croire que certains sans-abris le sont par choix, par besoin de liberté, de non-volonté de travailler, et que lorsque l’on veut s’en sortir, on s’en sort ; la réalité s’avère tout autre, la grande majorité des usagers que nous avons vu cette nuit ont perdu leur travail, ont par la même été délaissés par leurs familles, ont perdu leur logement, et ont essayé sans succès de retrouver du travail.
Je suis admirative de leur dévouement, de leur choix de faire des maraudes alors qu'ils pourraient très bien travailler dans des contextes plus faciles et confortables.
Venu d'Afrique du Sud sur un bateau de croisière sur lequel il travaillait au sein d'un casino.
Ayant déjà fait des maraudes par le passé (que je trouve beaucoup plus intéressant d'un point de vue humain lorsque géré par une association (et dont les membres ne sont pas rémunérés pour leur travail) j'aurais pu travailler mon UE1 et n'aurait pas passé ma soirée en mode taxi qui visite le 16e avec une équipe tellement inactive qu'elle passe sa soirée à faire des batailles d'eau et des concours de blind test
Là-bas bien intégrés, le mari travaille (quel travail ?)
Cette garde au SAMU SOCIAL m'a donné envie de travailler dans le domaine plus tard...
Travailler au Samu Social est un pas vers ces personnes qui ont souvent besoin et parfois envie de notre aide.
Il faut en effet faire preuve d'une grande force morale pour travailler en prise direct avec les plus démunis de notre société.
Pas facile de "travailler dans la misère".
Jusque là ces personnes" travaillent" et n'ont pas besoin de notre aide.
J'ai l'impression que les personnes qui travaillent au Samu social ont un rapport plus conscient et actif par rapport à la culture.
Lui il travaille dans la restauration, il a son gamin chez ses parents, et tout ce qu’il souhaite pour 2012 c’est un logis pour vivre avec lui.