Il préférait rester dehors pour s'occuper de son ami plutôt que de dormir au chaud. Lorsque nous leur avons proposé d'un lit pour la nuit, ils ont refusé et ont préféré rester ensemble.
On découvre le fonctionnement du SAMU social et on s’aperçoit, par exemple, que les centres d'accueil n'ont souvent rien d’accueillant et que de nombreux SDF préfèrent refuser un hébergement dans ces centres.
La maraude est le moment que j'ai préféré pour le côté humain .
J'ai rencontré un homme qui préférait dormir dans la rue que d'aller dans l'un des centres d'hébergement en raison des nombreux vols et agressions qu'il avait subi là-bas.
Par ailleurs, la visite du centre de Montrouge nous permet de nous rendre compte de la promiscuité reignante et de comprendre pourquoi certains sdf préfèrent rester dehors plutot que d'y dormir.
Globalement, je préfère la garde au samu social aux double écoutes à SOS amitié et au CFCV .
Malheureusement avec toutes les gardes du stage et les gardes que nous rajoute la facture j’aurai préfère ce soir là me reposer plutôt que de me rajouter encore des heures parmi les nombreuses que l’on nous demande déjà...
Elle préférait rester dans le froid mais avec lui.
Par contre, certains sans-abris, certes rares, refusaient notre aide, et préféraient dormir dans le froid.
Le plus dur à accepter en tant qu'aidant et qui génère une certaine frustration, c'est lorsque les personnes refusent qu'on leur vienne en aide, refusent d'être héberger et préfèrent rester dans la rue. […] Au fil de l'entretien, les personnes dans le besoin s'ouvrent un peu plus, se dévoilent un peu plus et acceptent notre aide et on se rend compte également que derrière l'image qu'ils donnent de personne solitaire, préférant être seul ( les personnes disent qu'elles préfèrent être seule, elles n'ont pas envie de parler), ils ont un réel besoin de parler, de se confier, de se sentir écouter.
J'ai préféré la double écoute où on essayait d'en savoir plus sur ceux qui appelaient plutôt que la maraude pendant laquelle il ne s'est pas passé grand chose.
Seul reproche : les structures d'accueils des SDF sont très précaires, et bon nombre de personnes préfèrent rester dehors plutôt que d'y aller.
Arrivé sur place il a ouvert la porte de la chambre ou 3 personnes dormaient déjà et il a préféré rester dehors pour la nuit car je cite "Il ne souhaiterai même pas à son pire ennemi de dormir dans cette chambre ".
Nous avons ensuite pu en déposer certains dans les centres d'accueil pour la nuit, bien qu'une partie préfère dormir dehors que de côtoyer les centres où la sécurité n'est pas toujours facile à assurer.
Il y a des habitués, qui acceptent les repas et hébergement depuis plusieurs mois, des gens qui préfèrent rester dehors avec toutes leur affaires, des gens qui ont clairement besoin de soins medicaux.
J'aurais préféré passer plus de temps à visiter les centres plutôt de que de rester dans le camion.
Une femme enceinte appelait pour pouvoir dormir dans un centre, l'écoutante lui a proposé une place dans un centre, mais la jeune femme préférait dormir dehors plutôt que d'être séparé de son conjoint.
J'ai de loin préféré la partie double écoute où un vrai dialogue s'instaurait avec les appelants.
Certains se sont forgés une "carapace" au cours du temps, et préfère se débrouiller eux mêmes plutôt que d'être aider par le Samu Social.
Cette expérience est assez enrichissante, on découvre que beaucoup de personnes même si on leur a trouvé un logement préfèrent rester là où elles sont.
C'était très intéressant, les gens sont souvent content de voir le SAMU social mais je m'attendais à une demande d'aide de la part des usagers plus importante ; beaucoup préfère ne pas venir en centre.
Certaines personnes préféraient même de rester à la rue que d’aller dans certains hébergements, c’est dire à quel point l’état dans lequel doivent être les lieux.
J'ai été étonnée de voir que beaucoup de personnes dans la rue n'étaient pas intéressées pour être loger pour une nuit et préféraient rester dormir dans le froid!
Nous avons aussi été confrontés à des personnes refusant une aide plus poussée comme des soins médicaux en centre et qui d'une certaine manière préféraient continuer à vivre dans l'exclusion par perte d'espoir sûrement, c'est l'aspect le plus difficile à accepter.
Ce que j'ai préféré, et je sais que ça semble paradoxal, c'est d'écouter les appels téléphoniques.
Même si je n'avais pas fait grand chose pendant cette garde étant donné qu'on a reçu pas mal d'appels pour des personnes qui au final n'étaient plus présentes lorsqu'on arrivait ou alors ne voulaient pas d'une place en refuge malgré le grand froid ; cette garde m'a malgré tout permis de comprendre un peu mieux la psychologie des personnes sans-abri qui préfèrent bien souvent rester dans la rue, un environnement qui leur est familier, plutôt que d'accepter d'être pris en charge par le SAMU social et les assistant(e)s social(e)s.
Malgré cela, nous avons rencontré un SDF indien qui ne parlait pas français, le regard totalement hagard, quasi mutique qui ne voulait pas venir avec nous et préférais dormir sous son pont malgré le fait que nous avons communiqué avec lui par l'intermédiaire d'une traductrice au téléphone...
En effet, il existe bien des centres pour loger la plupart des personnes cependant quand on voit la qualité de l'hébergement à La Boulangerie, on comprend pourquoi tant de monde préfère rester dans le froid au lieu de s'entasser dans un local insalubre et non sécurisé.
Je n'avais pas envie de monter dans un camion dans le froid, j'aurais préféré rester avec mes potes, en cette période de fêtes après les partiels.
Dès les premiers contact dans la rue je me rends compte que parmi les plus démunis il existe de nombreuses personnalités; tandis que certains nous font de grand signe pour qu'on viennent s'occuper d'eux en nous remerciant, d'autres semblent plus fatalistes et préfèrent ne rien savoir.
Nous avons donné du café chaud à des SDF dont beaucoup préféraient rester dormir dehors plutôt que de devoir affronter les foyers...
C'était assez gratifiant de pouvoir apporter notre aide, qui j'ai pu m'en rendre compte, ne se limite pas à une soupe ou à un café mais surtout à un dialogue indispensable à la lutte contre l'isolement de ces personnes qui préfèrent souvent rester seules.
C'est pour cela que j'ai préféré la double-écoute où on essaye de trouver des solutions à plus long terme, en prenant contact avec des assistantes sociales, en aidant les personnes dans leurs démarches administratives et où il y a un réel suivi des gens.
Ils préféraient passer la nuit dehors, seuls.
Mais tout le monde ne connait pas ce service et certains préfèrent rester faire la manche plutôt que d'être héberger, certains préfèrent rester en couple plutôt que d'être séparé.
La plupart des personnes que nous avons rencontrées se contentaient de nous demander le très strict minimum, expliquant qu'elles préféraient passer la nuit dehors plutôt que dans un centre (dont certains mettent les sans abris dans des conditions de vie encore plus difficiles pour la nuit selon eux), que cela leur permettait de montrer qu'elles pouvaient faire face à l'adversité d'elles même, qu'elles avaient encore l'espoir de réussir à passer ce cap on ne peut plus difficile.
Comme beaucoup d'autres externes ( j'imagine ), le patient SDF n'est pas celui dont je préfère m'occuper lorsque je on suis de garde aux urgences où que ce soit.
Ce qui m'a un peu marqué, c'est le fait que tous ne cherchent pas, malgré le froid qu'il faisait cette nuit, un endroit où dormir au chaud, même certains préféraient rester dehors.
Sans doute très habitués à leurs conditions difficiles, ils préfèrent rester dans la rue.
Je n'entends pas par là blâmer notre modèle de société, conscient que certains SDF préfèrent parfois rester dans la rue et que d'autres, pour des raisons de maladie mentales évoluées ont une propension pathologique à revenir dans l'instabilité même s'ils sont accompagnées et aidés à avoir une vie stable.