Pour une nuit j'ai été en contact avec les gens que je croises, les gens oubliés.
Leur apporter du soutient avec la proposition d'un lieu ou dormir est essentiel pour ne pas que ceux qui n'ont plus la chance de dormir sous un tout se sentent oubliés.
J'ai fais medecine pour aider les autres, et cela m'a montré que parfois nous oublions la personne derrière la maladie ou la détresse.
On découvre un monde qu'on ne connait pas assez et qu'on a tendance à oublier voire ignorer.
Le Monsieur avait sans doute oublié d'aller faire les courses; quand il a vu le camion, il est venu...
Je n'oublierai jamais le regard de détresse d'une femme enceinte que l'on a du laisser.
Je n'oublierai jamais ma nuit de maraude au Samu Social de Paris.
Je n'ai malheureusement pas participer au briefing car on m'a en quelque sorte oublié : j'étais en double écoute et personne ne m'a prevenu que le briefing avait lieu...
J'avais oublié que les personnes SDF avaient une vie avant la rue...
Je ne suis pas prête d'oublier cette maraude, moment tellement éloigné de mon quotidien, on passe à un autre niveau, celui de la rue. […] Et je n'oublierai pas ma petite équipe : Fred, Sarah et Pauline, qui m'ont accueillie chaleureusement.
Je n'oublierai pas cette soirée qui m'a permis de poser un regard différent sur cette population marginale qui sont les "sans domicile fixe".
Se rappeler des oubliés !
C'est une expérience qui nous permet de développer nos relations humaines et d'éveiller en nous le côté humanitaire, que je trouve, qu'on oublie malheureusement trop souvent dans la pratique courante de la médecine.
Selon moi, cette nuit permet de ne pas oublier pourquoi nous avons choisi la médecine comme voie et les valeurs que ce futur métier implique.
L'expérience a été très enrichissante et m'a permis d'oublier mes préjugés sur la question, d'avoir un peu plus d'"art de la communication" avec les personnes en difficulté sociale, de réaliser l'existence de ce type de structure de soutien et du numéro 115, de cotoyer des personnes faisant un travail exceptionnel avec aussi peu de moyens.
Cela casse les préjugés que l'on peut se faire sur les personnes de la rue, qui, on a tendance a l'oublier, ont une histoire, et qui pour certains ont vécu dans les mêmes conditions que nous avant un événement qui aura changé leur vie.
Seules des structures pour les femmes battues et les prostituées sont prévues, les autres sont des oubliées de la rue.
Peut-etre est-ce parce que l'humanitaire a touours été une vocation pour moi, mais également parce que cotoyer la misère nous fait prendre conscience des "oubliés" de la société. En effet, pris dans le tourbillon de nos vies bien remplies nous oublions ceux qui n'ont rien et pourtant ils existent et sont de plus en plus nombreux dans notre société.
Toutes les rencontres durant cette nuit ont été marquantes mais il y en a une en particulier que je n'oublierais pas.
Renouer le lien avec l'humain, particulièrement dans des études et une faculté qui poussent à l'élitisme outrancier et au travail intensif de masse, est la seule manière de ne pas oublier cette empathie nécessaire à notre exercice médical, qui manque à certains praticiens.
Ils ne sont pas oubliés, contrairement à ce que l'on pourrait parfois penser en journée dans une ville grande et anonyme comme Paris!
Le froid qui m'a glacé cette nuit je ne l'oublierai jamais, comment vivre, dormir avec ce froid, comment ne pas perdre espoir ...
En résumé, une riche expérience, surtout humaine en ce qui me concerne, que je ne suis pas prêt d'oublier !
Une expérience enrichissante où l'on oublie, l'espace d'une nuit, notre confort quotidien, nos états d'âme dès que commence la rencontre avec les écoutants du 115 et se poursuit avec les maraudeurs.
C'était une très belle expérience, très humaine, une chose qui ne faudra pas oublier quand on sera médecin.
Ce fut une nuit très enrichissante pour moi et que je ne suis pas prêt d'oublier, en effet être confronter à la misère des gens, et constate qu'ils arrivent à vivre dans des conditions déplorables, m'a beaucoup touché.
Pour ceux qui n’ont plus rien, les oubliés de la vie.
S'il est vrai que cette expérience présente un intérêt certain pour la compréhension d'une situation que nous oublions ou refusons de voir chaque jour autour de nous, la rendre obligatoire ne fait qu'augmenter le ressenti négatif qu'il est possible d'avoir par rapport à ce contact humain - qui n'est dans ce contexte que forcé.
L'ambiance avec l'équipe était très sympa, ce qui m'a permis d'oublier un peu le froid qu'il faisait pendant la nuit.
Il y a un moment en particulier que je n'oublierai jamais: un SDF....
La seule chose que j'ai moins apprécié c'est le fait qu'ils m'aient oublié pour le briefing de 20h, auquel je n'ai pas pu participer.
La rencontre avec les SDF dans la rue est une expérience qu'on ne peut oublier, sous le vent la pluie et le froid on voit des hommes et des femmes allongés sur le béton.
J'aimerai également souligné le rôle pédagogique et de tampon vis à vis des policiers , qui ont visiblement oublié qu'ils possédaient non seulement un rôle de maintien, de l'ordre, mais aussi d'assistance aux personnes.
Je dois dire que j'allais un peu à reculons à cette garde qui au final est une expérience que je n'oublierai pas !
La réunion était intéressante car elle permet de faire le point sur les gens croisés la veille dans la rue etc J'ai été affecté à une équipe très sympathique, pédagogue et humaine avec Joris le conducteur, et je suis sincèrement navré j'ai oublié le nom de l'infirmière et de l'assistante.
Je n'oublierai jamais cette nuit !
Pas de signalement, donc nous avons comme son nom l'indique maraudé (d'ailleurs j'ai oublie de demander pourquoi on employait le terme de maraude qui a je trouve une connotation pejorative).
Un moment que je n'oublierais jamais: on a emmené une jeune femme (elle devait avoir mon âge) dans un centre pour qu'elle soit hébergée et nourrie pour la nuit; et on lui a donné l'adresse d'un centre qui pouvait lui procurer un suivi social.
Une soiree de partage, que je ne suis pas prête d'oublier.
Pour ces personnes, la quête d'un endroit où passer la nuit est quotidienne (on reconnait tout de suite les habitués du Samu social, certains bien connus dans les centres d'hébergement, d'autres se jetant quasiment sous les roues du camion pour être sûrs qu'on ne les oublierait pas de la nuit...) et les solutions pour les aider ne sont que temporaires, dans l'urgence, alors qu'il faudrait agir en amont, trouver des solutions plus pérennes.