Les appels au centre téléphonique m'ont énormément touchés.
ça m'a beaucoup touchée
J'ai d'abord fait la double écoute et j'ai déjà été très touchée par les appels.
La gentillesse, la chaleur de leur accueil sans avoir à mentionner le professionnalisme de l'équipe de maraude m'a vraiment beaucoup touché.
Ce qui m'a beaucoup touché, c'était quand on a rencontré vers 2h30 un homme connu de l'équipe mobile qui n'avait pas trouvé de place en centre et à qui nous ne pouvions pas en donner non plus car les centres étaient complets.
Ce qui m'a surement le plus marqué c'est la détresse et le désarroi des personnes qui appelaient le 115, notamment celui qui m'a le plus touché est un jeune adolescent qui a appelé qui venait d'arriver seul sur paris, sans logement ni connaissance, et qui semblait désorienté.
Un homme m'a particulièrement touchée.
J'ai surtout été touché par la condition des femmes (jeunes) qui vivaient dans la rue, elles n'ont pas de première nécessité (sous vêtements, protections hygiéniques) on leur a donc proposé quelques paires de chaussettes et de culottes.
Je me suis aussi rendue compte de l'importance que les SDF accordent à leur biens mais pas à leur santé, seulement si ça touche une partie de leur corps qui fonctionnelle.
J'ai été touchée par le fait que nous ne pouvions pas proposer une nuit à l'abri à toutes les personnes qui ont appelé, faute de place.
Cette nuit nous avons été confrontés à un cas qui a beaucoup touché l'ensemble de l'équipe : 2 jeunes femmes ont appelé le 115 pour signaler un homme à priori sans abris, complètement perdu.
J'ai d'abord été touchée, pendant la double écoute du 115, par la chaleur et la patiente dont faisaient preuve les équipes.
Une autre histoire m'a aussi beaucoup touchée , c'était un jeune homme de 22 ans , à la rue , sorti d'un foyer de province ,qui tous les soirs se battait pour avoir une place dans le centre d'hébergement Romain Rolland .
Aisée, une maison de 200 metres carrée, un divorce, une dépression, sous curatelle, arnaquée par sa tutrice, puis expulsée de son logement et dans le rue depuis un an elle nous a beaucoup touchés par son courage et sa détermination à se battre et à récupérer son logement malgré des ennuis de santé.
J'ai été très touchée par l'histoire de cette femme.
Moment m'ayant particulièrement touchée : 2 jeunes ont appelé le 115 pour venir en aide au "Père Pierrot" un homme vivant depuis 2 ans dans la rue, parlant de lui (Pere Pierrot) à la 3eme personnes et disant de tous (inclus sont frère et son fils qui l'ont laissé dans la rue) qu'ils sont "gentils comme tout !".
Certaines personnes m'ont touchée pendant cette nuit lors des maraudes, j'ai vu des gens que j'avais déjà croisé (sans y faire attention) lors de balades.
La gentillesse de l'écouteuse me touche, elle reconnait le sans abri à sa voix, demande de ses nouvelles, de sa santé, essaie de l'aider et principalement (la raison de l'appel) de lui trouver un abri, un lit, pour la nuit.
J'ai été touchée par un jeune SDF de 30 ans, ancien cuisinier, qui a accepté d'être pris en charge alors que depuis plusieurs semaines il refusait.
J'ai été particulièrement touchée par deux familles que j'ai rencontré dans la nuit et à qui nous avons pu trouver un hébergement d'urgence pour la nuit: une mère et sa fille de un an; un père, ses 3 enfants et sa femme enceinte.
L'histoire d'un des sans-abris qu'on a vu cette nuit m'a particulièrement touchée.
J'ai particulièrement été touchée par un jeune étudiant de mon âge, poursuivant des études supérieures mais n'ayant pas de logis et vivant des produits jetés des supermarchés.
Beaucoup ne peuvent pas toucher le RSA.
C'est l'événement qui m'a le plus marqué pendant la nuit car je ne pensais pas être confronté à autre choses qu'à des sans-abri et la situation de cette dame m'a touché.
Au final, j'ai été très touché par cet Écossais et très content d'avoir fait cette expérience en compagnie d'une équipe extrêmement compétente et sympathique.
J'ai été très touchée par la simplicité de cet échange, il ne devait pas être beaucoup plus vieux de moi et malgré l'éloignement manifeste de nos vies, je me suis identifiée à lui.
La diversité des appels peut être surprenante et suscite à chaque fois une émotion différente, telle que de la peine avec une touche de colère lorsque les places manquent aux centres d'hébergement et parfois un sentiment partagé lors de l'annonce d'une possible place alors qu'on sait que le même combat des places aura lieu le lendemain.
J'ai été particulièrement touchée par un homme de 25 ans, arrivé d'Afrique en 2009, qui s'était débrouillé seul jusque-là.
En bref, cette nuit nous esquisse la réalité crue des rues, une misère triste et souvent alcoolisée, une misère avec un perpétuel lendemain perpétuellement identique, une misère qui touche ceux qui ont été 'comme nous', et qui malgré la bonne volonté des multiples associations, centres, intervenants (vraiment beaucoup, ça m'a étonnée), n'apparaît pas trouver de solution à long terme.
, d'autres ont vécu des situations dramatiques (une femme battue, des réfugiés politiques -ce qui me touche beaucoup parce que ma famille est aussi réfugiée politique, etc.)
Je pense que ce qui m'a le plus touché est le fait qu'elle soit une fille de mon âge, j'espère de tout mon coeur qu'elle parviendra bientôt à une solution ...
J'ai été très touchée par un canadien, venu en France il y a 3 ans et qui a pris la décision de repartir dans son pays mais qui s'est fait volé ces papiers.
Leur gentillesse, leur accueil et leur disponibilité, tant envers les externes qu’envers les personnes en difficulté m’ont beaucoup touché.
J’ai été particulièrement choquée par la situation des femmes sans-abris ; elles sont bien moins touchées par la précarité que les hommes, c’est pourquoi les centres d’accueil leur réservent bien moins de places, et celles-ci sont donc rapidement prises, d’autant plus que le nombre de femmes dans la rue est actuellement en augmentation… C’était vraiment très dur de devoir annoncer à de petites mamies de 70 ans qu’elles allaient devoir passer la nuit dehors, par le froid qu’il faisait, car il n’y avait tout simplement plus de places pour elles… En résumé, c’est une expérience que je recommande à tous, elle permet d’ouvrir les yeux sur la misère qui existe dans notre société, réputée pourtant pour sa puissance économique.
Pour ne citer que quelques exemples de ce que m'a apporté cette expérience de confrontation à la réalité et d'interaction directe avec des personnes vivant dans la rue, je mentionnerais les points suivants : 1) l'impact émotionnel fort et marquant à long terme (en écoutant un jeune homme "tombé à la rue depuis très peu de jours" me raconter son histoire, sa situation, son désarroi à faire la manche pour la première fois, son épuisement à n'avoir trouvé le sommeil nulle part depuis 4 jours, etc...j'ai été profondément touchée, pour ne pas dire bouleversée, et j'ai le sentiment qu'un souvenir marquant comme celui-là, avec la charge émotionnelle qui y est associée, gardera longtemps -toujours ?
Dans ses yeux on lisait la peur du lendemain et de la solitude, l’angoisse d’élever son enfant en ne sachant pas où dormir le soir et j’ai réalisé que cette situation pouvait tous nous toucher et qu’on pouvait se retrouver propulsé dans ces difficultés plus vite qu’on ne le pensait.
Cela m'a beaucoup touchée, je ne "les" verrai plus de la même façon.
Et me voir passer devant eux, en la place des passants du parvis de Notre Dame ce soir là, m'a profondément touché.
Une brèce histoire qui m'a touchée.