Le côté social est intéressant à aborder mais du point de vue médical pur cela a peu d'intérêt.
Elle permet d aborder un autre aspect de la médecine , un aspect plus social.
De manière général l'aspect social de la prise en charge des patients est quelquechose que nous avons peu l'occasion d'aborder dans nos stages hospitaliers (assistante sociale travaillant seule dans son bureau). Certaines situations rencontrées sont dramatiques (notamment situations de migrants fuyant les violences de leur pays et arrivant en France sans rien) et m'y confronter en vrai m'a fait prendre conscience de la réalité du quotidien de ces personnes et de leur courage, bien plus que lorsqu'on aborde le sujet à la télévision ou dans les journaux.
Au total donc une très bonne expérience, qui nous permet de voir plusieurs manières d'aborder les personnes isolées
La maraude est un moment privilégié de contact avec les personnes sans-abri, m'ayant permis de mieux comprendre comment les aborder et les aider.
Activité complémentaire et nécessaire dans la maniere d aborder un patient en rupture de lien social / service d urgences.
Elle nous permet d'interagir avec des personnes, que ce soit avec le personnel ou les SDF que nous n'aurions peut être pas abordé en dehors de ce contexte.
Cela apporte une autre vision des gens sans abris, et nous montre que des hommes et des femmes ne changent pas de trottoir mais au contraire abordent les gens dans le besoin pour un café, une soupe ou bien un hébergement.
Aller à leur rencontre dans la rue et s'adapter à chaque profil est un plus pour notre formation , ceux sont des personnes que l'on rencontre PArfois au urgence de l'hôpital et on ne sait pas toujours comment les aborder .
Cette nuit permet aussi de mieux aborder et comprendre le système du samu social et les sdf que nous croisons ensuite dans nos différents stages à l’hôpital.
Elle m'a permis d'aborder des gens à qui je n'osais pas parler et qu'il était plus facile de faire semblant de les ignorer que de faire le premier pas pour aller leur parler.
C'est l'occasion de faire des rencontres et de prendre vraiment le temps de discuter avec des hommes et des femmes vulnérables que l'on ne sait pas forcément comment aborder sinon.
En effet, cette garde permet aux étudiants d'aborder la dimension sociale et humaine de leur futur métier et de nous confronter à des situations qu'on a pas l'habitude de voir en stage à l'hopital.
Une expérience qui me semble indispensable dans le cursus, mais qui ne peut et ne doit pas être plus approfondi au vue de la densité déjà importante des sujets abordé au cours de notre formation.
Le planning de la nuit est bien pensé car permet d'aborder tous les aspects du 115 (écoute téléphonique, briefing des équipes, maraude, visite d'un centre d’accueil pendant la nuit).
La garde dans son ensemble a été très instructive car elle permet de voir comment les membres de l'équipe abordent les SDF.
La travailleuse sociale m'a le plus impressionnée, elle a une manière d'aborder les personnes dans la rue très naturelle et décontractée, qui permettait facilement à l'infirmière de s'immiscer ensuite dans la conversation pour poser quelques questions de santé auxquelles ces personnes n'aurait pas forcément répondu si la travailleuse sociale n'avait pas ouvert la conversation d'abord.
Cette nuit m'a aussi appris à savoir aborder et discuter avec les personnes en grande difficulté sociale refusant souvent le contact humain.
Ce qui nécessite une part de flexibilité pour les aborder.
Cette nuit m’a montrée comment aborder les gens sans a priori, mais aussi une grande satisfaction quand ces personnes étaient heureuses de trouver un endroit chaud où dormir au moins pour cette nuit.
Je trouve que c'est un intéressant pour nous d'aborder le sujet des sans-abris.
La facilité par mon équipe d aborder les personnes dans la rue m a impressionné et j espère un jour pouvoir en faire autant !
J'ai trouvé très pertinent d'intégrer cette expérience dans le cursus de médecine ; au-delà de la façon d'aborder un SDF en tant que tel, on apprend de manière plus concrète le respect de l'autre, de ses choix et de son libre arbitre ; en effet, les études de médecine tendent souvent à nous persuader que l'on sait mieux ce qui est bon pour les autres, et cela est loin d'être toujours vrai.
Ensuite nous nous sommes déplacés dans Paris parce qu'il y avait plusieurs signalements, j'ai pu ainsi voir comment agissait le SAMU social auprès des SDF, leur approche, leur manière d'aborder la conversation, de convaincre les gens de dormir dans un centre d'hébergement pour ensuite rencontrer une assistante sociale.
On y découvre des personnes très impliquées envers les autres, c'est un veritable don de soi que ce soit les ecoutants ou les maraudeurs, on aborde la rue d une autre façon, apprendre à écouter les autres, découvrir que apporter de l attention signifie énormément pour ces personnes C'est une expérience pas facile : il fait très froid, on voit beaucoup de misère mais on se sent heureux d échanger quelques paroles avec ceux qui en ont besoin et surtout de pouvoir leur apporter quelque chose A maintenir ++ De plus toutes les équipes sont très agréables et répondent volontier à toutes nos questions
Cela permet d'être confronté à une détresse sociale, qu'on sait exister mais dont on ne connait au final pas grand-chose, tout en étant encadrés par des professionnels qui en ont l'habitude et savent l'aborder.
C'est une garde qui permet d'aborder la situation des usagers du samu social sous un autre jour que celui du milieu hospitalier ou souvent, inconsciemment, on leur accorde une valeur sociale moindre.
Sur le plan médicale premièrement, elle permet d'aborder de façon concrète la prise en charge des patients en situation précaire, et comment un suivi et une prise en charge doit s'organiser en dehors du contexte de l'hospitalisation pour ces patients.
Marauder en camion permet d'échanger des expériences humaines avec les sans abri, mais aussi d'apprendre à les connaître (ils sont en grande détresse sociale, et les aborder n'est pas toujours aisé).
J'ai trouvé dommage d'être en "front line" et non en "back line" car les appels étaient très courts, et vite transférés en "back" dès que le fond du problème de la personne était abordé.
Il était difficile d'aborder les questions sociales, ne sachant pas de quoi il s'agissait.
C’est un travail difficile il faut savoir s’approcher des personnes qu’on n’aurait pas forcément abordé en tant que civile.
J'avais tendance à me méfier et à être sur la défensive quand certains venaient m'aborder.
Savoir comment leur parler, comment les aborder, ne pas les infantiliser, leur laisser une certaine autonomie, les laisser parler, les écouter.
En effet, les SDF ont des problématiques que l'on aborde pendant nos cours mais de manière très lointaine et "globalisante".
Cette garde au SAMU Social nous permet d'aborder cette dimension sociale justement qui me semble indispensable à notre profession.
Par contre, j'ai également été surprise de voir que pour 90% des personnes abordés dans la rue, le samu social n'était d'aucun recours pour ces personnes, ainsi le rôle du samu social reste véritablement limité à ceux qui sont en demande.
Ca m'a permis aussi d'aborder différemment ces personnes en difficulté, et d'avoir l'impression de pouvoir un peu mieux comprendre leurs difficultés.
J'ai vu comment aborder les gens en grande difficulté et quels soins leur prodiguer, en première intention.