j'aurais aimé assister à un tel entretien pour suivre le reste de "la prise en charge" et voir jusqu'où elle va.
Il a une soeur en maison de retraite qui ne peut pas l'accueillir et un suivi par une assistante sociale de l'hôpital.
Les équipes sont très sympathiques, je regrette simplement le manque d'informations au préalable fournies sur les différentes formations suivies par les métiers qui constituent l'équipe (notamment le métier d'éducateur social et les nuances inter-professionnelles dans la catégorie des travailleurs sociaux).
Lorsque j'ai suivi l'équipe mobile, que j'ai trouvée très dynamique et motivée, nous sommes allés chercher plusieurs personnes ayant été signalées pour les conduire dans les lieux d'hébergement, que j'ai pu visiter et qui ne sont pas tous des endroits agréables.
Est-ce qu'ils ont vraiment respecté la periode de decontamination et suivi leur traitement?
Le personnel était vraiment charmant, j'ai été extrêmement bien accueillie, et ceux que j'ai pu suivre mon montré une véritable volonté de me présenter leur travail, c'était très agréable.
Tout est suivi.
On m'a tout de suite bien accueillie, et bien expliqué à chaque fois la situation de l'usager qui appelait, les différentes solutions à lui proposer, son suivi. 2ème étape : le briefing.
Ce n'était pas évident de trouver la bonne "distance" à adopter, ou une réponse appropriée à chaque situation, mais étant avec 2 membres de l'equipe avec beaucoup d'expérience, il n'y eu aucun soucis (il suffisait de suivre les consignes).
J’ai également pu voir des profils de personnes avec des pathologies psychiatriques en rupture de traitement et comment faire pour les aider pour un suivi pour le futur.
Suit le briefing.
La double écoute est très utile pour la maraude qui va suivre, elle permet de se rendre compte du nombre de personnes qui appelle à partir de 19h pour tenter d'avoir un place dans un centre pour la nuit, et surtout d'imaginer l'angoisse quotidienne de ne pas savoir où l'on va dormir.
Je connaissais déjà ce monde, me suit déjà engagé par le passé.
Je pense que c'est lié à l'équipe que j'ai suivis ce soir la.
On a pu ramener en hébergement 4 hommes sans abris, un homme âgé suivi à Saint Anne avec un syndrome cardinal postérieur qui avait donc des difficultés à marcher, deux frères très alcoolisés mais très chaleureux, et un jeune homme de 22 ans avec des antécédents psychiatriques sous curatelle, très touchant, qui avait l'air très fatigué et déprimé. […] Elle a pu fuir la prison enceinte de 8 mois mais son mari n'a pas pu la suivre et désormais elle est seule et enceinte en France.
Certes il existe un suivi social, mais qui me parait dérisoire quant aux autres difficultés que peuvent rencontrer les sdf.
Toutes les réponses sont retranscrites dans le logiciel, cela permettra à l'équipe, tels des anges-gardiens, de suivre cette personne, de l'orienter, de la guider vers les bonnes personnes et petit à petit de lui redonner un logement, un travail, une vie !
Un autre problème rencontré est celui du suivi des personnes le lendemain matin.
De l'inconnu du 115, arrivé en France il y a un mois, qui dormira pour la première fois dans un centre au 115 - et qui s'entendra dire au moment de l'entretien que nous n'avons pas de solution pour l'héberger quotidiennement jusqu'à son rdv d'enregistrement de demande d'asile dans un mois - aux vieilles connaissances de l'association, suivies depuis plus de 10 ans, les vieux de la vieilles.
Il y a les personnes "habituées" que l'on passe voir, mais on sait d'avance qu'elles n'accepteront rien d'autre qu'une soupe et un sac de couchage, d'autres sauteront directement dans le camion afin de nous suivre jusqu'à l'un des centres d'hébergement sans la moindre nécessité de persuasion.
Avec un peu de "chance", on tombe sur un appel faisant l'objet d'un signalement pour la Maraude qui suivra. 20h, briefing où nous rencontrons entre autre l'équipe avec qui nous marauderons le reste de la nuit.
On descend sur le trottoir pour venir à sa rencontre, étant la première personne quand il arrive, il attrape mon avant bras et me tire sur le boulevard, me demandant de le suivre pour récupérer ses affaires d’un ton agressif.
Quand les pompiers sont arrivés, nous étions tous - assistant social, conducteur, infirmière, externe, personnels de Romain Rolland - choqués de leur comportement avec le patient : ils lui parlaient avec mépris, impatience, condescendance, jugement, ce qui a évidemment énervé le sans-abri qui ne voulait plus suivre les pompiers aux urgences...
Le suivi est très bien fait: une fois que quelqu'un a appelé, les prochains écoutants pourront la retrouver facilement avec toutes les informations déjà recueillies.
Au briefing , j'ai vu que les personnes suivaient ce que devenaient ceux qu'ils avaient pris en charge , que certains avaient été stabilisés.
Souvent les personnes sont déjà connues du SAMU social, elles sont parfois suivies depuis plusieurs années.
En ayant ce suivi au long cours, on assiste parfois à des miracles où certains sortent de la rue.
j'étais étonnée de découvrir qu'ils offraient malgré tout un certain suivi, une certaine stabilité : certains de ces sans abris sont vus presque tous les jours par les équipes qui les connaissent bien, les appellent par leur prénoms...
En effet, même s'il n'est évidemment pas possible d'accueillir tous les sans abris dans les différents foyers parisiens, un dossier est ouvert pour chaque personne ayant un premier contact avec le SAMU Social, avec suivi par une assistante sociale et possibilité d'une ouverture sur un projet au long terme.
J'avais une certaine appréhension a la proximité dans le camion avec les personnes qu'on rencontrerait la nuit dernière, et je me suis finalement rendue compte qu'elle était infondée car les personnes que nous ramenons sont toutes avec des profils très différents (de la personne qui a eu des soucis familiaux et n'a plus de ressources, au professeur d'anthropologie dont le salaire ne permet rien, a la personne qui ne souhaite pas nous suivre pour X raison...) et tous, étaient très ouverts à la discussion, jamais agressif, toujours dans l'écoute.
L’atelier double-écoute est plutôt interessant mais un peu court (2h en comptant le temps d’installation, de lecture d’un fascicule puis de discussion avec la responsable...) puisque je n’ai pu suivre que 3 appels.
Début de suivit médical engagée par l’hôpital Cochin pour les troubles du comportement alimentaire du second enfant par suppléments hyperprotéinés et le sd dépressif des deux parents par anxiolytiques.
On fait le point avec les gens pour savoir où ils en sont dans leurs démarches, dans leur suivi, leur accompagnement.
Au final, à mesure que la nuit avance, les personnes que l'on rencontre sont de plus en plus alcoolisés et les échanges perdent alors tout intérêt, c'est une sorte de discours de sourd entre des clochards en état d'ébriété sur la voie publique, et nous - un peu comme pendant les gardes aux urgences, mais en moins bien car il n'y a pas le côté médical (suture de plaie ou suivi médical de l'alcoolisation chronique).
je ne suivais pas une garde au SAMU social, mais j'en étais l'acteur!!
Elle nous parla de ses douleurs, de ses maux, de ses visites à l'hôpital, et de son suivi par les médecins.
Le 6e refusait catégoriquement de nous suivre.
Je ne livre dans le texte qui suit que mes impressions personnelles qui n'engageront que moi; elles sont le fruit des riches conversations que j'ai eu la chance d'avoir cette nuit et des quelques expériences humaines et organisationnelles auxquelles j'ai assisté. 1.