La place de l'externe est un peu ambiguë : pour ma part, l'équipe du SAMU en maraude m'a quasiment demandé de faire le médecin (palper - inspecter - interroger des patients, pour établir un diagnostic). […] Situation embarrassante, car: 1 - notre niveau d'externe ne nous permet pas de d'effectuer ce genre de diagnostic 2 - ceci met une distance entre "l'externe" du monde médical et les travailleurs sociaux (or nous sommes venus pour voir comment travaillent les maraudeurs et non pour prendre une n-ième garde d'urgence-réa) 3 - ceci n'est pas correct d'un point de vue médico-légal (nous ne sommes pas médecins thésés) Sinon, très bon accueil, personnel super sympathique !
- plus objectivement le rôle d'observateur est complètement dépassé pour des personnes qui sont externes depuis 2 ans déjà : > d'une part parce qu'observer sans pouvoir mettre en pratique est rarement productif surtout au cours d'une expérience si fugace (sur ce point il aurait donc été plus intéressant de laisser l'externe établir le contact avec des usagers connus réputés n'étant pas des cas délicats) ; > d'autre part compte tenu que nous interagissons depuis 2 ans avec des patients dans le cadre des stages, nous avons déjà côtoyé des patients en situations précaires ou d'abord délicat. […] Voici quelles sont mes suggestions pour améliorer cet atelier : - rappeler aux équipes avant notre arrivée que les externes ne sont pas des travailleurs sociaux, par conséquent qu'il est nécessaire de prendre le temps de nous accueillir et de nous donner plus de détails sur notre rôle, la manière d'aborder un usager, le fonctionnement et les missions du SAMU social […] - laisser l'externe initier le contact avec un usager connu du service pour mettre en pratique ce qu'il a retenu de l'observation et pouvoir bénéficier des conseils personnalisés des professionnels présents - l'expérience pouvant être intéressante sur le plan strictement intellectuel, mais il faut l'admettre, très peu pour le cursus, cet atelier devrait être facultatif - enfin, un point logistique mais d'une importante non moindre : la maraude ne ramène l'externe qu'après le dîner qui dure une heure et demi...
La garde au SAMU social est une expérience très intéressante, une étape indispensable dans le parcours d'un externe .
Bien qu'étant externe et ayant fait un stage aux urgences cette garde permet encore plus de réaliser que la misère et l'exclusion sont trop présent autour de nous.
Je pense que c'est une très bonne chose que cette garde soit obligatoire pour les externes.
Serait-it possible, au volontariat, en plus de l'externe de chaque soir, d'ajouter un externe pour la double-écoute et/ou la maraude?
Le Samu social fait un travail génial mais le rôle de l'externe est NUL (au sens propre du terme, il n'en a aucun) Donc je conçois qu'il soit intéressant pour des futurs médecins d'avoir une expérience sociale mais je ne pense pas que la garde obligatoire au Samu social soit la solution Placé dans la maraude pure dans 16e, vraiment aucune expérience Mais l'équipe était très sympa !
Je le conseille a tout le monde et pas seulement aux externes, un grand bravo au personnel du samu social, pour leur bonne humeur et leur courage!
Je trouve cependant qu'une garde de ce type prends trop de temps dans la semaine d'un externe deja partagée entre son stage, son travail personnel et ses gardes dans son' service.
Je m'étais présenté à la double écoute à la bonne heure, quelques instants plus tard j’aperçois une autre externe. On s'interroge tous, étonné de voir 2 externes de garde ce soir là.
Une équipe de maraude très accueillante vis à vis des externes, qui répond à toutes nos questions, et qui nous expose la réalité difficile du terrain.
Ces gardes sont une excellente formation pour les futurs médecins que nous sommes, et j'espère vivement qu'elles continueront à être proposées aux externes !
Les équipes sont contentes d'avoir des externes et de faire découvrir leur travail.
Bien sûr cette mission est nécessaire et très utile mais dans ces conditions je n'ai pas vu de vrai intérêt à prendre un externe dans le camion.
Très bonne expérience pour un externe et même en général pour un jeune.
C'est une petite famille et l'externe n'est pas le bienvenu.
J'ai lu les documents préparés pour l'externe de garde, puis on m'a présenté une personne qui répondait au téléphone pour faire la double écoute.
Il ne s'agit que d'une réflexion parmi tant d'autres, mais je pense que la merveilleuse équipe du SAMU social de Paris et ce qu'elle a à nous apporter par l'interaction entre le milieu médical/paramédical et social seraient mieux appréciés par des externes à qui on laisserait le choix de s'y rendre sur la base du volontariat.
J'ajouterai un remerciement chaleureux à toute l'équipe, aussi bien des écoutants que de la maraude, pour leur sympathie et leur implication dans l'accueil des externes.
Étant externe aux urgences, je vois régulièrement des patients SDF nécessitant à la fois des soins, mais aussi une aide sociale.
Bref, bonne garde pour changer de notre quotidien d'externe et une autre approche du côté social indispensable à notre futur métier.
Peut être serait-il préférable que les externes en observation restent sur des maraudes classiques ?
Malheureusement, je pense que de rendre cette garde obligatoire est une erreur, les personnes travaillant au samu social m'ont confié que parfois l'externe était "de trop" car il prenait forcément un siège qui pourrait être utilisé par une autre personne.
Puis avec quelques retours d'autres externes, je me suis rendu compte que ce n'était pas une évidence pour tout le monde.
J'ai été très bien accueilli par l'équipe malgré le fait qu'on sent que "l'externe" est un peu le boulet au premier abord.
: -cela permet de mieux comprendre la situation de nombreux sdf que l'on croise régulièrement en stage au SAU, -j'ai eu l'occasion d'assister à des prises en charges variées (transport simple / consult. infirmière + place en foyer médicalisé / maraude / distribution de nourriture et de vêtements ou couvertures), -l'équipe dans les bureaux autant que sur le terrain est habituée à encadrer des observateurs, et très accueillante, une remarque : au lieu de nous faire lire au début de la garde le carnet réalisé pour les externes (le genre qu'on aimerait recevoir au début de chaque stage), pourquoi ne pas le fournir avant par mail ?
En tant qu'externe, j'ai déjà eu comme patients (aux urgences, en salle..) des personnes sans domicile ou vivant dans des situations précaires : la situation était intimidante parfois et la relation difficile.
Garde à garder vraiment mais très dépendant de la motivation de l'externe..
L équipe est adorable en dehors du "ah c est toi l externe qui t est fait avoir et qui est avec nous ce soir" quasi systématique.
Un point négatif: il faudrait éviter de mettre des gardes la semaine des partiels, surtout aux externes en réanimation car personnellement j'étais de garde lundi, mercredi juste juste après les partiels et jeudi cette semaine la, ça a été difficile sur le plan de la fatigue et je n'ai pas profité autant de mes gardes que je l'aurais souhaité.
Je trouve que cette garde au samu social est une expérience très enrichissante pour nous, externes.
Je trouve que cette garde est indispensable dans le parcours de l'externe, non seulement pour le fait de découvrir le fonctionnement du samu social de Paris mais aussi pour voir une autre facette de toutes ces personnes sans abris dans un contexte non hospitalier.
Les externes ne sont pas indispensables au fonctionnement d'un service.
En effet je pense que ce stage est très important pour nous , externes, qui prenons en charge les sans abris aux urgences pour décharger les seniors .
Comme beaucoup d'autres externes ( j'imagine ), le patient SDF n'est pas celui dont je préfère m'occuper lorsque je on suis de garde aux urgences où que ce soit.
Cependant, les bienfaits de la garde sont proportionnels à l'investissement de l'externe et il est assez facile de rester totalement passif face aux équipes.
Avec mes yeux d'externe, je pense que le bébé aurait eu besoin d'une consultation en pédiatrie.
La double écoute est très intéressante en particulier pour les externes ayant passé du temps en stage aux urgences, pour comprendre d'où viennent les personnes sans domicile lorsqu'ils arrivent dans le service et où il repartent après la prise en charge.