J'ai pu etre dans l'EMA dont le secteur était l'arrondissement dans lequel je vis depuis plusieurs annees, j'ai donc eu l'occasion d'aller à la rencontre de personnes que je croise chaque jour dans ma vie et à qui je n'adresse qu'un bref sourire en passant devant eux.
Ce sont des gens qui ont besoin d'avantage de soins et de suivi et qui vont forcement croiser notre chemin (au moins durant nos études...).
Se rappeler de la misère sociale et de la réalité du quotidien que vivent tant de personnes qu'on croise dans la rue...
La partie maraude a été plus dure psychologiquement mais très utile car on se rend compte de la réalité des conditions de "vie" de ces personnes que nous croisons tous les jours dans la rue sans (plus ou moins) y prêter grande attention.
Pendant la maraude nous avons croisé un couple dont la femme était enceinte et une femme avec un bébé, heureusement ces deux familles ont pu être hébergées dans un hôtel cette nuit.
Le plus beau souvenir que j'ai a été de croiser son regard, quand on est reparti, très reconnaissant, et nous dire "merci" alors qu'il ne parle pas un mot de français.
J'ai trouvé ça peinant de lui avoir dit non alors que nous avions pu proposer un hébergement pour des personnes qui avaient croisé notre chemin plus tôt dans la soirée et qui n'avaient pas une hygiène corporelle et un aspect physique aussi négligés que lui.
Malheureusement, je me suis aperçue qu'on ne pouvait pas aider tout le monde, en effet, au bout d'un moment dans la nuit, il ne restait qu'une place en hébergement dans un centre et on a croisé 2 amis qu'on ne pouvait pas séparer donc on leur a donné des sacs de couchages, de la soupe et un café mais on n'a pas pu leur trouver un lieu pour dormir la nuit...
La nuit, tout est différent, on porte un regard neuf sur des situations qu'on croise pourtant quotidiennement.
Je suis arrivé vers 18h au standard du Samu où j'ai passé 2h environ en double écoute avec un standardiste, j'ai donc pu découvrir quelques-unes des situations fréquemment rencontrées (clochard "habitué" cherchant un centre d'accueil pour la nuit, femme avec jeune enfant se retrouvant à la rue soudainement et totalement désemparée qui trouveront finalement un hébergement en hôtel, appel de riverain pour apporter de l'aide un SDF qu'il a croisé), j'ai aussi pu découvrir l'organisation du standard, avec 2 "superviseurs" gérant les places disponibles dans les centres et hôtels.
En effet, les maraudes ont l'obligation de s'arrêter auprès des familles qu'elles croisent tout en sachant qu'elles ne pourront pas leur proposer de place pour la nuit.
Certaines personnes m'ont touchée pendant cette nuit lors des maraudes, j'ai vu des gens que j'avais déjà croisé (sans y faire attention) lors de balades.
Le second point est que la maraude a essentiellement été constitué de voyages destinés au transport de personnes connus du service et ayant appelés le 115 afin de les emmener dans les différents foyers de logement et qu'il n'y a pas réellement eu de démarche de l'équipe d'aller à la rencontre de personnes isolées dans la rue, ce qui était à quoi je m'attendais ( la réalité est aussi que nous n'avons croisé qu'une seule personne dans cette situation dans les arrondissements attribués à mon équipe).
Puis vint le moment de la maraude, et la, quel révélation ce fut que de rencontrer ces gens, parler avec ces personnes que l'on croise tous les jours dans les rues de Paris sans y preter attention, se rendre compte de leur souffrance ..
Nous marchions sur le trottoir et nous avons croisé un riverain qui nous a indiqué où est ce qu'il avait vu l'homme pour la dernière fois et nous a raconté pleins de choses à son sujet.
Population qu'il n'a absolument pas croisé durant sa garde!! […] Je finirai sur une anecdote qui m'a marqué : le dernier sans-abris que nous avons croisé était originaire de Pologne.
Nous avons beau croiser souvent des sans abris à Paris je pense qu’on ne se rendra jamais compte du nombre de personnes en détresse dans les rues.
On se rend compte également qu'ils connaissent tous les SDFs qu'ils croisent et la plupart sont dans la rue depuis longtemps.
On se rend compte également qu'ils connaissent tous les SDFs qu'ils croisent et la plupart sont dans la rue depuis longtemps.
On se rend compte également qu'ils connaissent tous les SDFs qu'ils croisent et la plupart sont dans la rue depuis longtemps.
On se rend compte également qu'ils connaissent tous les SDFs qu'ils croisent et la plupart sont dans la rue depuis longtemps.
On se rend compte également qu'ils connaissent tous les SDFs qu'ils croisent et la plupart sont dans la rue depuis longtemps.
On se rend compte également qu'ils connaissent tous les SDFs qu'ils croisent et la plupart sont dans la rue depuis longtemps.
On se rend compte également qu'ils connaissent tous les SDFs qu'ils croisent et la plupart sont dans la rue depuis longtemps.
C'est à la fois frustrant et soulageant: S'arrêter pour aider des sans abris qu'on s'efforce de fuir du regard dans la vie de tous les jours, ne pouvant pas dilapider tout notre argent à chaque sans abris qu'on croise.
Avant la garde,je voyais les sdf comme des personnes alcoolisées,agressives,exclus de la société et n'ayant plus grand chose d'humain et je me gardais bien de croiser leur regard dans la rue.
Nous avons croisé beaucoup de gens pendant cette maraude et la première d'entre eux fut Mme X. 60 ans fonctionnaire partie en pré-retraite, sans famille ni réseau qui errait à Paris depuis le mois de novembre.
C’était une nuit pour discuter avec eux de leur travail auprès des personnes de la société en difficulté : les joies et les difficultés, le fait de se sentir impuissant face à certaines décisions politiques ; le fait qu’ils pouvaient dire, presque à chaque coin de rue, le nom, le prénom et l’histoire personnelle des sans domiciles que nous avons croisé.
J'ai croisé différents types de personne: une femme fragilisée et migrante économique arrivée depuis 3 mois, un homme connu du SAMU comme grand exclue n'acceptant pas l'aide du service, d'autre avec des problèmes de santé ,ou bien, en projet de réinsertion.
Il serait beaucoup plus efficace de permettre aux sans abris de signaler eux mêmes leurs positions ou d'éduquer la population générale à signaler les sans abris qu'ils croisent dans la rue, plutôt que de mobiliser autant de personnel à errer dans les rues de Paris en cherchant au hasard.
Au moment de la maraude, j’ai été bouleversée par le nombre de nécessiteux que nous avons croisé en aussi peu de temps, et je dirais même que cette expérience m’a « ouvert les yeux » sur la situation des sans-abris.
Nous avons aussi croisé plein de chiens très mignons.
Ce qui m’a émue c’est également de voir la façon dont l’équipe de maraude, les accueillants dans les centres d’hébergement, les bénévoles des restaus du coeur (que nous avons croisé devant la Pitié) … s’occupent et prennent soin des sans abris.
Nous en avons croisé au moins 4 autres pour lesquels malheureusement il n'y avait plus de places d'hébergement, nous leur avons donc distribué des soupes et boissons chaudes ou duvets.
Il faut savoir sur moi que je n'ai (presque) pas de relations ni d'expérience avec les milieux précaires, et que en temps normal je ne pense pas particulièrement aux personnes sans-abri, même si, en temps que parisienne, je suis amenée à en croiser tous les jours.
En effet, nous croisons chaque jour des sans-abri que nous n'osons regarder.
Ensuite, une expérience plus sympa, on a croisé un habitué pas comme les autres: très bien soigné, peigné, très sympa et très bavard!
On croise ainsi des publics différents: les "grands cassés" désocialisés, de jeunes sans papiers ayant fui leur pays en guerre, des femmes abusées, les habitués souvent résignés dont le samu social est le seul lien social, presque familial, qui leur reste etc.