J'ai beaucoup aimé cette nuit, elle m'a fait découvrir un monde inconnu de la vie parisienne et j'ai aussi été très touchée par la volonté et le courage des travailleurs sociaux, infirmières et conducteurs au sein de l'association.
Ils ne sont pas forcément très nombreux dans cette association, mais ils ont une puissante force de frappe dans leur action.
Je ne me doutais pas qu'une telle association existait!
La prise en charge des personnes rencontrées au cours de ma garde consistait essentiellement à la redirection vers des centres d'hébergement ou l'orientation vers des associations.
Nuit utile qui permet de voir comment une association peut venir en aide aux sans abris.
J'ai beaucoup apprécié la garde de nuit au Samu social, les points positifs était la bonne intégration dans l'équipe le suivie de tout les rôles de l'association et la découverte du milieu associatif.
Il venait de recevoir par une association une boite de chocolat, et a beaucoup insisté pour partager ces chocolats, il nous a remercié de s'être arrêté devant lui pour l'aider et passer du temps avec lui, c'était un moment fort de la nuit.
Les gens de l'association sont très sympathiques et accueillants, et l'ambiance est à la camaraderie et j'ai passé une bonne soirée avec eux.
Je trouve l'organisation de ce stage court très bien faite car elle nous permet à la fois de voir le versant standard téléphonique en guise d'introduction et afin de comprendre le fonctionnement de l'association mais aussi le versant terrain pour mieux se rendre compte de la réalité des choses.
Cette garde permet ainsi d’avoir un autre regard sur cette association, mais aussi sur cette population (personnes souvent polies, très correctes avec le personnel du SAMU par exemple., contrairement à ce que l'on peut parfois voir aux urgences.) […] Je pense que d’autres personnes devraient aussi participer aux maraudes, en particulier les personnes travaillant dans les associations apportant les financements ; en une seule nuit il est facile de constater le manque des moyens, pour ces personnes faisant un si beau métier.
Ce n'était pas la première fois que je servais les sans abris ayant déjà travaillé en association avec l'ordre de Malte,mais cela était différent car ceux ci ne dormaient pas dans la rue mais sur le bateau à Javel.
Il est cependant malheureux de constater que le SAMU SOCIAL, réservé à l'urgence sociale, soit désormais une association pérenne en matière de droit au logement et qu'aucune solution durable n'ait été proposée de nos jours.
En effet aller au contact des gens défavorisés sous le couvert de l'association nous permet de mieux comprendre ces personnes lorsque l'on retrouve en consultation en urgence et de les rencontrer sous un autre angle.
Par exemple, j’ai rencontré une personne qui malgré la possibilité d’avoir un hébergement, revenait systématiquement au même endroit en nous disant qu’il avait peur que les autres associations ne le retrouvent pas à leur passage.
Une maraude avec une association comme la croix rouge, la croix blanche ou la protection civile permettrait d'avoir un aperçu du point de vue bénévole de cette mission.
En tant que futur acteur de la santé je trouve ça important de participer à ce genre d'association afin de rencontrer les gens qui n'ont plus la force ou la possibilité d'aller dans les filières de soins classiques.
À 20h, j'ai été mis en association avec une équipe de 3 personnes pour monter dans le camion (1 IDE, un travailleur social et un conducteur), très bonne ambiance à bord du véhicule !
J'avais déjà participé à des maraudes nocturnes sur Paris avec une association caritative mais j'admets que je ne connaissais pas vraiment le rôle précis et le fonctionnement du SAMU social.
Le samu social se présente avec un but intelligent et différent d'autres associations, qui est de nouer un contact avec les usagers et de tenter de les maintenir dans la société. […] Et pour moi, c'est là que se trouve le problème de cette association.
Cette garde m'a permit de découvrir une association, une organisation dont j'ignorais complètement l'existence (étant étrangère, et en France depuis le P2) J'espère que le fait de faire la garde permettra aux gens de changer un peu leurs avis qu'ils ont sur les personnes en détresse ou les DSF, de voir l'histoire qu'il a derrière chacun.
Garde enrichissante d'un point de vue personnel, permettant de se rendre compte du travail de certaines structures et associations aidant les plus démuni au plus près du terrain.
Chaque soir, elle se débrouille seule pour essayer de trouver un endroit ou dormir via les différentes associations ou via des amis de son lycée.
Par l'intermédiaire de l'association Sant Egidio, j'avais déjà participé dans le 5ème arrondissement de Paris à de nombreuses maraudes et découvert ainsi les conditions de vie des SDF.
Ce stage d'une nuit au SAMU SOCIAL m'a permis de découvrir l'organisation du soutien apporté aux personnes sans abri à Paris: le numéro 115 dont je ne connaissais pas l'existence avant ce stage, le fonctionnement des structures d'hébergement, l'aide apportée aux familles en situation de détresse, les différentes associations (ainsi que leurs missions) existant sur Paris..
J'ai pris la décision de m'engager auprès d'une association pour aider les sdf.
Mon avis concernant cette garde est assez mitigé car j'ai beaucoup apprécié la partie double écoute, en effet je suis tombée sur une femme vraiment super qui m'a expliqué beaucoup de choses, m'a raconté son parcours dans différentes associations sociales.., bref un beau moment de partage et de l'autre coté, je n'ai pas du tout aimé la maraude.
Globalement, le Samu social a été une grande découverte pour moi, très différente de l'expérience que l'on peut avoir de nos stages à la faculté ou même de différentes associations caritatives (goûters solidaires, distribution aux restos du coeur).
Cette nuit a été très enrichissante pour moi en me permettant de me rendre vraiment compte de ce que cette association fait pour les sans-abris tous les jours.
Cette nuit au SAMU SOCIAL m'a permis de découvrir le fonctionnement d'une association que nous cotoyons très peu dans l'exercice de notre métier.
J'ai beaucoup aimé le fait qu'il y ait une infirmière dans chaque camion de maraude, je trouve que c'est un gros point positif à l'association.
Je suis originaire de Colombie et même si je sais qu'il y en a beaucoup d'associations qui aident les plus défavorisés, je n'imagine pas une institution qui soit aussi organisée et structurée.
Les missions du SAMU social sont multiples: - permettre aux sans abris de passer la nuit dans un centre d'hébergement, - leur fournir les coordonnés d'associations distribuant gratuitement des denrées alimentaires, - leur apporter des soins médicaux de premiers secours et les orienter si besoin dans des structures médicales
Avant d'effectuer ma garde au SAMU social je m'étais d'abord renseignée sur l'association et son mode de fonctionnement .
Au début de la garde, nous avons été accueilli par une responsable du SAMU social qui nous a expliqué les missions, les actions et les difficultés de l'association. Cette partie là était très intéressante puisqu'elle m'a permis de comprendre et de mieux appréhender cette association que je ne connaissais que de nom.
Il était employé en CDI dans une association et il faisait des ménages, il avait possédé un logement mais son évocation sous-entendait quelque chose de douloureux pour lui.
Le dévouement des personnes de l'association était aussi admirable.
Contrairement aux autres expériences de Maraudes que j'ai pu faire avec une petite association de quartier, le SAMU permet d'avoir une vue globale de la prise en charge.
Ce que j'ai appris concernant le Samu Social: la travailleuse sociale critiquait bien l'association: elle disait que c'etait une solution ponctuelle, qu'elle conseillait le plus les gens à se débrouiller par eux memes parce qu'il ne fallait pas qu'ils espèrent une situation durable avec le Samu Social. […] Mais c'est une association , et c'est sans doute cette liberté et cette autonomie qui rend cette association forte.