C est une garde importante pour comprendre vraiment le quotidien des SDF qu on est amenés souvent à voir en tant que patients.
J'ai sincèrement apprécié cette nuit passée, malgré le froid et la pluie, dans l'ambiance d'un équipe chaleureuse et de grand respect vis à vis des personnes dans le besoin.
J'ai appris à voir les choses autrement, à considérer autrement les sans-abris, car pendant une nuit, on ne pense qu'à eux.
Une nuit ne suffit pas, je pense qu'il faudrait en faire plusieurs dans l'année car cela n'a rien à voir avec les stages et nous sensibilise à la précarité.
C'est une réalité difficile à voir mais c'est une belle expérience.
J'exclus bien évidement les quêtes de donation qui n'ont rien à voir selon moi avec l'expérience sociale dans le cadre médical.
J'ai moins apprécié la maraude car je suis tombée sur une nuit relativement calme avec peu de personnes à voir, aucun transfert...
Cela m'a permis d'observer une approche différente vis à vis des sdf et plus globalement des personnes en difficulté sociale . […] En tant qu'externe aux urgences j'ai été amené à voir plusieurs sans abris , ce serait prétentieux de dire que je sais désormais dans quelles conditions ils vivent .
Je n'ai pas commencé la garde très motivé en pensant que je passerai ma nuit à voir des gens qui vont mal et pour lesquelles on ne peut pas suffisamment faire de chose, mais finalement le peu de chose que l'ont fait est vraiment utile et aide beaucoup ces personnes.
Aux urgences on a déjà une approche sociale vis à vis des personnes les plus défavorisées mais cette garde au samu social a été un plus.
Une équipe de maraude très accueillante vis à vis des externes, qui répond à toutes nos questions, et qui nous expose la réalité difficile du terrain.
Malgré le fait que ma garde soit un samedi je n'ai pas vue le temps passé, j'étais assez touché de voir les conditions dans lesquelles les sans-abris vivent et admirable vis à vis des équipes du Samu sociale qui viennent tous les jours avec le sourire malgré la misère qu'ils voient tout les jours et le peu de moyen qu'ils ont à leur disposition pour pouvoir faire face à la misère social.
Equipe agréable, utile à voir au moins une fois, mais pas plus car redondant malgré tout.
Il est vrai qu'on y va (un peu) à reculons au début, mais d'être confronté à la misère social, en présence de personne qui la côtoie tout les jours, permet vraiment de nous sensibiliser sur les plus démunies qu'on a un peu trop vite tendance à voir comme faisant parti du décors...
J'ai vraiment été marquée par la bienveillance de mes encadrantes et de leur inquiétude vis à vis de la sécurité de cette dame.
Une belle expérience humaine sur l'approche vis à vis des usagers.
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
J'ai beaucoup apprécié le comportement qu'elle avait vis à vis des personnes vivant dans la rue, un respect de leur choix de vie et de leur autonomie ainsi qu'une véritable sympathie à leur égard car souvent elle les connaissait déjà.
Malheureusement, j'ai eu beaucoup de mal à voir en quoi ce que nous faisions était vraiment utile aux sans-abris.
Rien à voir avec la misère que nous voyons pourtant également beaucoup à l'hôpital dans les services.
C'était une expérience riche au point de vue humanitaire, cela permet d'avoir une autre approche vis à vis des personnes sans abris.
Elle est enrichissante d'un point de vu social et des préjugés que l'on peut avoir vis à vis des SDF.
J'aimerai également souligné le rôle pédagogique et de tampon vis à vis des policiers , qui ont visiblement oublié qu'ils possédaient non seulement un rôle de maintien, de l'ordre, mais aussi d'assistance aux personnes.
C'est complètement différent de ce que l'on fait dans les services de médecine, où il y a beaucoup de technique, de rationnel, de distance vis à vis du patient, lors des maraudes:on échange, de personne à personne sur un pied d'égalité et c'est ce qui fait que c'est plus humain.
C'était très triste à voir mais à la fois assez réconfortant de voir que les gens du SAMU social étaient compétents pour gérer ce genre de situation et pouvaient l'orienter au mieux pour qu'il s'en sorte dans le futur.
Cette sombre situation ne fait que renforcer ma volonté de mettre à disposition ma formation médicale aux personnes les plus exclues vis à vis de la santé.
Ils ne m'ont pas jugée quant à la crainte que j'éprouvais vis à vis des personnes de la rue et ne m'ont pas bousculée.
J'étais à la fois impatiente vis à vis de cette première expérience mais aussi inquiète de ce que j'allais pouvoir voir ce soir la. […] Après avoir décelé le quiproquo vis à vis de la croix rouge, et après avoir discuté pendant une trentaine de minutes nous l'avons enfin convaincu de nous suivre pour pouvoir passer la nuit au chaud.
Cependant, elle avait besoin de soins médicaux journaliers notamment infirmiers vis à vis de sa jambe et suite à une chute.
Cela m'a beaucoup appris, notamment vis à vis de l'abord et du premier contact avec une personne issue d'un milieu tellement défavorisé et différent de notre quotidien, qu'on ne sait souvent pas comment s'y prendre pour ne pas braquer ou heurter la personne.
Je pense que cette nuit est utile à un étudiant en médecine sans être indispensable étant donné que nous sommes amenés à voir des patients semblable au cours de nos études, nous somme déjà en quelque sorte "sensibilisés" aux personnes exclues socialement...
En résumé, le système de garde au SAMU social pour les externes est absolument à conserver, car il s'agit d'une excellente expérience humaine, qui de plus, nous permet de rencontrer une importante part de la patientèle que nous sommes amenés à voir à l'hôpital, mais dans un autre contexte, celui de leur propre quotidien.
Et leur sourire, quand nous sommes arrivés au centre d'hébergement prévu, faisait plaisir à voir.
Pour la partie maraude, j’ai parfois eu du mal à trouver ma place vis à vis des personnes rencontrées.
En effet, au travers de plusieurs discussions avec les intervenants du SAMU social, il m'apparait important de traiter une question assez sensible "La défiance qu'ont le SAMU social et les personnes défavorisées vis à vis de l'hôpital".
Un bémol tout de même, qui n'a rien à voir avec l'intérêt immédiat que représente la garde, c'est le sentiment d'impuissance et de culpabilité que l'on peut ressentir à l'égard des familles auquelles nous sommes confrontés notamment lorsque des enfants sont concernés.
Après deux heures de doubles écoute, à voir le nombre d'appel en attente ainsi que le temps d'attente avant d'être pris en charge, on commence à s'acclimater à la difficulté que va être la nuit et vient l'heure du briefing de 20h, qui a part nous présenter aux équipes du soir m'a sembler peu utile et inintéressant. […] Durant ma nuit, j'ai plus passé de temps dans le camion qu'à voir des personnes.
J'ai été très étonnée de la réalité de la situation des SDF de Paris: on a tous beaucoup de préjugés, beaucoup de dédain vis à vis des SDF qui en réalité ont besoin de conserver un minimum de lien social pour ne pas se laisser mourir dans la rue.