Cela permet de voir autrement les gens dans la rue. Ce qui m'a le plus marqué, ce n'est pas les gens qu'on aidait mais plutôt les gens qui aidaient. Ce sont des gens passionnés, qui ont une vrai vocation, et qui apporte beaucoup d'aide surtout psychologique plus que matériel.
C’était en fait la première fois que je passais du temps avec des gens qui vivent dans la rue (ou plus largement, des gens susceptibles de s’adresser au Samu Social). Je me souviens à quel point ces gens m’ont paru différents les uns des autres. […] En fait, la plupart sont juste des gens « normaux » : un irlandais avec lequel j’ai eu le plaisir de pouvoir parler en anglais, et qui m’interrogeait sur mes études médicales. […] Les gens qui passent nous regardaient avec surprise, avec incompréhension, parfois des sourires bienveillants et vaguement condescendants. J’ai eu l’impression, l’espace d’une soirée, de partager le « regard des autres » que doivent supporter ces gens toute la journée.
Des gens de tout type sont aidés par le samu social : jeunes, femmes, personne en grande détresse, handicapés ... Le coté social et l'aide à l'insertion ou la réinsertion est très important pour eux mais également pour les gens qui y travaillent. Le travailleur social m'a impressionné par sa capacité à communiquer avec les gens aidés, il en connaissait beaucoup ce qui rend le contact plus proche.
J'ai passé une agréable expérience avec des gens généreux. […] J'ai adoré discuter avec les gens que j'ai rencontré durant la nuit.
Et je m'imaginais, en m'y rendant, que je ne ferais qu'aller parler aux nombreux gens qui dormaient dans le rue, vous savez ceux qu'on évite en faisant un pas de côté. La double écoute m'a permis de cibler un peu plus le type de gens en relation avec le samu social et j'avoue que j'ai été assez surprise : en entendant ces gens habitués à demander à la standardiste, toujours avec gentillesse, si "elle n'avait pas une place pour lui" à montrouge ce soir, j'ai éprouvé de la compassion pour ces gens. […] Et plus tard au cours de la soirée, j'ai découvert ces gens, pour beaucoup des femmes en situations irrégulières qui souriaient en montant dans le camion et en me disant qu'elles ne m'avaient jamais vu : étais-je nouvelle ?
Pour une nuit j'ai été en contact avec les gens que je croises, les gens oubliés.
Il y a des habitués, qui acceptent les repas et hébergement depuis plusieurs mois, des gens qui préfèrent rester dehors avec toutes leur affaires, des gens qui ont clairement besoin de soins medicaux. L'équipe est très professionnelle et arrive à avoir un bon contact avec les gens.
Les travailleurs sont des gens remarquables, généreux et philanthropes. L'écoute du 115 est difficile, car les opérateurs répondent souvent négativement à des demandes d'hébergement de gens dans le besoin. […] Elles permettent d'aller à la rencontre de gens à côté desquels on passe habituellement sans les regarder.
Elle m'a permis de voir la nuit et le monde qui l'entoure d'une façon différente : entre gens qui rentrent de soirée, SDF, prostituées... […] et bien non, la plupart des SDF sont des gens comme vous et moi, dont vous ne soupçonneriez pas, en les croisant la journée, qu'ils n'aient pas d'endroit où dormir. Ces gens, en dormant dehors, sont exposés à de nombreux dangers : le froid, les gens alcoolisés...
J'admire vraiment tous les gens du samu social, pour leur côté humain, détendus de temps en temps, insurgés parfois, et qui dans le plus grand naturel viennent en aide à tous les gens qu'on ignore volontairement dans la rue! […] Tous les gens à qui nous sommes venus en aide ne sont pas forcément touchants, ce sont des hommes et des femmes plein de personnalité et j'ai apprécié les voir comme tels. Les gens du samu social se disputent avec l'un, rient avec l'autre, et la nuit passe sans que l'on s'en rende compte.
Cette garde a été enrichissante quoiqu'un peu décevante car les regles qui conditionnent les interventions (et que je comprends tout à fait pour le respect des gens et la sécurité des maraudeurs) empechent d'aider beaucoup de gens (zones vertes, privées etc...) . Les moyens alloués sont bien malheuresement pauvres pour des gens qui font du tres bon travail.
J ai passe la nuit dans le camion a recherche des gens qui avaient pris rendez vous dans la journee. Les histoires des gens sont toutes differentes sur le comment du pourquoi ils se sont retrouves dans la rue.
Cela apporte une autre vision des gens sans abris, et nous montre que des hommes et des femmes ne changent pas de trottoir mais au contraire abordent les gens dans le besoin pour un café, une soupe ou bien un hébergement.
On croise des profils de gens à la rue très différents, on se rend compte que chaque jour on croise bien plus de gens SDF que ceux que l'on remarque malheureusement. On apprend que les gens à la rue doivent appeler plusieurs fois par jour pour espérer avoir un logement pour une seule nuit, que les démarches administratives pour s'en sortir prennent des mois et des mois, à quel point il est dur de s'accrocher dans ces conditions...
J'ai trouvé cette garde au samu social très enrichissante , nous voyons des gens malades tous les jours mais nous n'avons pas l'habitude de rencontrer des gens isolés et en état d'extreme précarité. Ce qui m'as marqué c'est à quel point les SDF connaissent le samu social savaient ce que le camion pouvait leur distribuer et même lors de la double écoute les gens sont habitués ils donnent directement leur date de naissance c'est marquant car le samu social fait entièrement partie de leur vie.
L'ensemble de l'équipe est super acceuillante, super sympathique J'ai eu la chance d'avoir une nuit plutot calme, pendant laquelle nous avons eu peu de signalement, ce qui nous a permit de passer beaucoup de temps à marauder, et aller au contacte des gens. Autant la partie "taxi social", consistant presque qu'exclusivement à amener les gens qui se signale au 115 dans les centre d'hébergement est pas la plus palpitante, autant la partie maraude où l'on va spontanément au contact des gens est très intéressante et très enrichissante sur le plan personnel. […] Une expérience géniale, qui change la vision que l'on peut avoir des défavorisé, et qui devrait être proposé à l'ensemble des gens en formation dans le domaine de la santé et du social.
J'ai trouvé ça passionnant de rentrer en contact avec des gens qu'on croise au quotidien mais qu'on "fuit" plus ou moins puisqu'ils nous confrontent à l'idée de misère, qui nous met parfois mal à l'aise. J'ai découvert beaucoup d'amour, j'ai appris qu'on pouvait tisser des liens forts avec des gens alors qu'ils croisent qu'un bref moment nos vies. Je trouve cette garde très intéressante, à la fois en tant que soignant (car parfois difficile de communiquer avec des gens d'autres milieux sociaux, surtout des gens en grande précarité) mais aussi en tant que personne propre. Apprendre à aller au delà des clichés, des stéréotypes, que les gens ne doivent pas être enfermés dans des cases...
Nous n'avons fait que du "taxi" pendant la maraude (pas de réelle prise en charge d'un sans abri) mais c'était tout de meme intéressant que ce soit niveau contact : les gens étaient quasi-tous contents de nous voir pouvoir boire un café chaud et surtout parler je pense. Je me suis rendu compte que les gens qui faisaient appel au 115 n'étaient pas que des gens totalement exclus de la soiciété nous avons récupérés deux femmes (dont une plus jeune que moi, ça fait énormément de peine) qui travaillait ou vu un monsieur qui allait au cinéma la journée.
Alors tout d'abord, j'ai trouvé que c'est une bonne expérience de participer une nuit comme ça dans les missions du samu social, de voir et aider les gens que nous, pour la plupart des gens, ignorons dans la vie quotidienne. […] Ce qui m'a le plus marqué,c'est de constater qu'une partie de ces gens se retrouvent dans cette situation alors que dans leur vie, ils ont toujours été travailleurs et finalement on se dit que ça peut tomber sur n'importe qui et que ça n'arrive pas qu'aux autres.
C'est une expérience unique qui est assez bénéfique dans le carde de nos études, cependant je pense que cette garde devrait être facultative pour les gens qui ne se sentent pas capable de la faire ou qui ont peut être un passé ou un vécu plus ou moins proche de celui des gens que nous aidons.
Il était instructif de voir le rapport entre les aidants et les gens aidés car leur connaissance les uns des autres leur permet de s'entraider au mieux dans une bonne communication. D'autres part , on peut se rendre compte de l'impact positif d'une discussion qui permet une aide mentale phénoménale aux gens aidés.
J'ai été touchée par la réelle envie d'aider les gens que nous transmet le personnel du Samu Social. […] Lors de la maraude, le fait d'aller vers les gens pour les aider, leur proposer un thé, de l'eau et vérifier si les enfants sont en bonne santé permet de réhumaniser ces personnes qui sont à la rue.
Je partais d'un a priori selon lequel il faudrait se battre toute la nuit pour que les gens acceptent de venir dans le camion, que l'atmosphère serait tendue. En fait, l'équipe était très agréable et l'ambiance décontractée, même si l'on abordait des sujets difficiles avec les gens de la rue.
Ces quelques heures à parcourir les rues de Paris à la recherche de gens à qui l'on ne prête jamais attention fut très enrichissante. […] Toutefois, à certains moments, j'avais l'impression de participer à un combat perdu d'avance : aider des gens dans une telle misère à accéder à un lit pour la nuit, est-ce suffisant ?
La double écoute, fut mon premier contact avec l'univers du Samu social, je m'y suis installé dès mon arrivé, et écouter les gens desepérés de trouver un toit au bout de 50 nuits dans le métro ou la rue était assez dur, surtout lorsque nous n'étions pas en mesure de leur trouver un abri pour la nuit ou lorsque la solution que l'on trouvait n'était pas satisfaisante pour eux. […] Au téléphone les gens racontent plus facilement leur histoire, l'entendre m'a permis d'humaniser ces personnes qui faisaient partie du paysage quotidien et qu'on avait fini par oublier. La plupart était des gens qui avaient vecu des concours de circonstances aux conséquences ravageuse, qu'ils n'ont pas toujours étaient des marginaux et que la majorité avaient une vie bien ranger avant et que c'était finalement des "monsieurtoutlemonde" très malchanceux certes. Une expérience très enrichissante, la maraude était également très interessante car nous avions des cadeaux de noel qui ravissait les gens et le contact avec eux était à chaque fois des plus amicale, dans le respect mutuel.
le fait d'entendre cette discussion m'a fait réalisé que des gens souffrent vraiment au coeur de Paris... […] Certaines personnes m'ont touchée pendant cette nuit lors des maraudes, j'ai vu des gens que j'avais déjà croisé (sans y faire attention) lors de balades. […] Nous les avons emmenés dans des refuges que j'ai pu visiter, il s'agissait d'une ancienne école réaménagée, j'étais contente de voir qu'on pouvait fournir dans l'urgence aux gens un toit à peu près decent et de la nourriture. […] Même si il ne s'agit pas d'un travail de fond pour la vie des gens, l'urgence (notamment pour les grands exclus) est très importante à traiter. J'ai vraiment rencontré des gens qui, bien que désemparés face à l'ampleur de la tâche, étaient vraiment investis dans leur mission.
J'avoue ne pas avoir d'attirance particulière pour la cause des SDF mais cette garde nous permet au moins de découvrir les structures et les gens qui s'occupent d'eux. […] Petit bémol pour les gens qui n'habitent pas paris être coincé à ivry à 4h30 jusqu'au premier rer de 5h20 puis avoir une correspondance pour la banlieue... […] Respect aux gens qui gardent une apparence propre et distinguée tout en vivant dans la rue.
C'est ce qui m'as le plus surpris pendant cette garde, les centres auxquels nous sommes allés n'avaient même pas un draps pour les gens et ces derniers ne passaient qu'une nuit (moi qui pensait qu'une procédure d'hébergement plus longue était mis en place pendant les maraudes). L'expérience sociale en soi ne m'a rien fait ressentir d'inhabituel ou de particulier, pour qu'un peu on se balade dans Paris et qu'on prenne le métro, on est déjà bien habitué à fréquenter et parler avec des gens en situation de détresse sociale et la contribution des maraudes au SAMU sociale m'a paru très peu significative (comme dit plus haut les gens sont hébergés quelques heures à peine, sans réel confort, puis reparte dehors pour plusieurs jours/semaines) hormis éventuellement les duvets et vivre donnés. Cependant je salue l'oeuvre de tous ces gens qui dans le fond et sur la durée contribuent à beaucoup de choses que je n'ai pas forcement vu et je les remercie de leur accueil, tout le monde a réellement été très gentil et pédagogue avec moi.
Cela permet aussi de se rendre compte de la difficulté à s'occuper de sdf qui sont la plupart du temps alcoolisés, et insultent les gens du samu social, autant dire pas toujours de reconnaissance mais c'est important que des gens le fassent car les sdf restent malgré tout des humains à traiter comme tels.
Outre le fait que j'ai découvert sous un autre angle la vie des gens qui vivent dans la rue, j'ai beaucoup appris des intervenants du Samu social, de leur façon de s'impliquer sans jamais être intrusifs, et de leur capacité a transmettre à des gens vivant dans des situations précaires le respect qu'ils leur portent, au même titre qu'à tout être humain.
J'ai tout particulièrement été émue lors de la double écoute pendant laquelle les gens se livrent réellement, et n'hésitent pas à expliquer leurs difficultés. […] J'ai aimé la façon dont les gens peuvent être reconnaissants lorsqu'on leur donne simplement un café;..
Cette expérience m'a permis de réaliser la détresse profonde dans laquelle sont plongés les gens vivant dans la rue et le travail formidable que réalisent les gens du samu social de Paris en se démenant pour trouver des logements ou bien en leur apportant un soutien psychologique.
Cette garde au Samu Social m'a profondément marquée et a changé mon regard sur la ville, les gens et les sans abris. […] Après cette garde, ce sont devenu des hommes comme vous et moi, dignes malgré leur misère et peut etre meme plus intelligents que beaucoup de personnes car ils voient la vie et les gens passer sous un autre angle.
J’ai ainsi pu mieux comprendre les problèmes sociaux que peuvent rencontrer les gens grâce à la double écoute. Ensuite, la maraude m’a permis d’aller à la rencontre des gens et de pouvoir échanger avec eux.
Aller au devant des gens pour leur proposer une aide peut sembler difficile au premier abord. […] Malgré la fatigue vers la fin, on se sent utile et même assez heureux d'avoir passé la nuit avec des gens qu'on croise peut être tous les jours sans les remarquer.
j'ai réellement apprécié de participer à cette nuit de "maraude" dans les IIIe, Xe, XIe et XXe arrondissements de Paris et cela de différents points de vue : essayer de répondre aux besoins des gens au téléphone, découvir l'équipe qui travaille dans le camion, et aller à la rencontre des gens dans la rue. Cependant, le sentiment principal qui ressort de cette nuit est un sentiment de frustration : celui de ne pas pouvoir faire assez pour ces gens dans le rue, d'etre parfois heurté à leur rétissence à vouloir recevoir ne serait-ce qu'un café, ou encore de savoir qu'on ne peut les aider à avoir un abri que pour une seule nuit le plus souvent, et que de recommencer tous le jours la recherche d'un toit doit etre réellement épuisant, déroutant...
SDF, mais des gens qui travaillent la journée, et qui n'ont pas d'hébergement pour la nuit.
Cette nuit passée avec l'équipe du samu social m'a permis de découvrir les différentes actions sociales mises en place la nuit dans Paris afin d'aider les gens dans le besoin. […] J'ai aimé aller à la rencontre des gens dans la rue, discuter avec eux et échanger.
Mais c'est une expérience intéressante, qui permet "d'humaniser" les personnes SDFs même si le contact avec les gens est assez rapide et superficiel en une nuit, ce n'est pas une nuit au chaud qui sort ces gens de la rue, et c'est difficile de se rendre compte le suivi qu'ils ont par la suite, avec les assistantes sociales etc.
Expérience très enrichissante, les gens avec qui j'ai fait la maraude étaient très gentils et ouverts à toutes mes questions. Au cours de la nuit, nous avons vu pas mal de gens et avons pu les aider plus facilement que je n'aurais imaginé.
Je trouve que le SAMU SOCIAL a une vrai place dans la société afin d’aider les gens dans la détresse. Cette nuit m’a montrée comment aborder les gens sans a priori, mais aussi une grande satisfaction quand ces personnes étaient heureuses de trouver un endroit chaud où dormir au moins pour cette nuit.
Il est impressionnant d'entendre tous ces gens appeler le 115 ou frapper à la vitre du camion, en quête d'un abri pour la nuit. Des gens dans la détresse, qui peuvent rester toutefois exigeants sur leur lieu d'hébergement, beaucoup de personnes souriantes, gentilles.
Le 115 téléphonique ne m'a pas vraiment plus, on se croirait gestionnaire d'un hôtel, les gens appelaient pour savoir si on allait leur trouver un lit, je trouve ce point là, assez "bouche-trou", car oui on leur trouvait parfois des lits pour une soirée, mais on ne réglait quand même pas le problème de la précarité sociale, ni de la réinsertion sociale. […] Sinon je pense que le SAMU social pourrait recruter parmi les gens de la rue qui le désire, cela rendrait plus enrichissant les expériences partagées avec les gens, et ils les comprendraient mieux aussi. Je trouve ce point là assez paradoxal car le samu social se dit aider les gens, mais finalement ne les embauchent pas parce qu'ils sortent de la rue...
J'étais particulièrement motivée pour effectuer cette garde au SAMU social et à la fois assez inquiète sur son déroulement et surtout sur ma réaction vis à vis des gens que j'allais rencontrés. […] Nous savons tous qu'il y a des gens qui dorment et vivent dans la rue, on en voit tous les jours et cela fait malheureusement presque parti du quotidien... […] Je ne dis pas que j'ai été traumatisée par cette garde, bien au contraire, mais je dis juste que retourner chez soi, dans son petit lit douillet après avoir maraudé et rencontré des gens qui dorment à même le sol, cela peut quelque peu déstabiliser.... […] Je ne remets pas en cause l'utilité de cette garde mais peut être devrait il avoir une sorte de "préparation" pré-garde avec des gens du SAMU social qui pourraient nous en expliquer le déroulement et à qui on pourrait poser nos questions et surtout un moment où on pourrait faire un retour de notre ressenti d'une autre façon que par mail.
Ce travail de la nuit, dans le froid, et qui passe inaperçu aux yeux des gens (et surement que j'aurai fait pareil avant) est en fait très important : cela permet d'entretenir des liens, d'offrir un peu d'évasion aux gens, de chaleur aussi (par les cafés, les thés, les discussions) J'ai été marqué par la gentillesse et la sympathie des maraudeurs, par leur écoute, par l'affection qu'ils portent à certaines personnes, le fait qu'ils se tiennent au courant des gens les plus "connus" du SAMU, qu'ils prennent des nouvelles des personnes qu'ils ont amené. Ce sont des gens vraiment adorables, qui ont fait que cette expérience restera un très bon souvenir pour moi, et qui m'ont vraiment appris des choses.
L'été pas mal de centre d'accueil ferment leurs portes donc il est difficile de répondre à toute les demandes et la priorité est donnée aux personnes malades, aux familles ou aux gens qui avaient déjà eu plusieurs demandes non pourvues dans les jours qui précèdaient. […] Souvent les gens nous interpellent d'eux mêmes. […] Pas beaucoup de signalements cette nuit là, avec la chaleur les gens n'avaient pas forcément envie de passer la nuit en hébergement.
Cela permet de voir d'un autre oeil les gens qui sont dans la rue, si un jour, sûrement, on est confronté à ce genre de personne à l'hôpital ; Car il faut adopter une tout autre approche par rapport à notre pratique courante, car ce sont des gens qui, à la différence de la majorité des personnes, n'attachent pas une attention particulière à leur santé. […] Le gros problème c'est qu'il n'y a pas beaucoup de places dans les centres d'accueil par rapport au nombre de gens dehors, ce qui fait que en deuxième partie de nuit, plus aucune place n'est disponible et on a très peu de sacs de couchage (4 par camion) ce qui fait que parfois, on est obligé de refuser de donner à certaines personnes par manque de moyen
et la maraude, on ne s'attend pas forcément à ça, il y a des gens de toutes sortes. C'est beau de voir les liens créés entre les usagers habituels et les gens du 115, ils se retrouvent, discutent, prennent un café...
Les gens du 115 étaient très accueillants et j'ai adoré la proximité qu'ils ont avec les gens de la rue.
Je trouve que c'est une expérience importante à vivre, d'autant plus pour les gens qui exerceront des métiers sociaux par la suite, et qui seront forcément confrontés à des situations un peu similaires à celles qu'on a pu voir pendant la garde. Cette garde m'a permit de découvrir une association, une organisation dont j'ignorais complètement l'existence (étant étrangère, et en France depuis le P2) J'espère que le fait de faire la garde permettra aux gens de changer un peu leurs avis qu'ils ont sur les personnes en détresse ou les DSF, de voir l'histoire qu'il a derrière chacun.
Je fut étonné de voir des gens se ruer sur le camion dés qu'ils nous vus. […] J’espère que plus de moyen sera mis en place pour que le samu social puisse venir en aide à plus de gens dans le besoin.
J'ai été confrontée à quelques situations téléphoniques difficiles où nous devions dire aux gens de rester dirmir dehors mar manque de place. J'ai fait un stage aux urgences de Saint-Antoine où nous recevions beaucoup de sans-abris et j'ai bien aimé, grâce au SAMU social découvrir une autre facette de la prose en charge, un oeu plus himaine et solidaire, l'équipe connaissant souvent déjà les gens que nous rencontrions lors de la maraude.
Aller a la rencontre des personnes seules dans la rue dans le froid pour leur apporter une boisson chaude, une couverture, une conversation et parfois un toit pour la nuit, ce sont des choses simples mais cela permet d'améliorer le quotidien des gens qui en ont besoin. La médecine permet d'aider les autres, mais cela n'est que complémentaire d'une aide sociale pour les gens qui sont dans des situations de détresse.
Les difficultés des gens de la rue sont tellement variées, tant par rapport à la langue que par rapport à une sorte de tabou que les gens s'imposent et qui les empêchent de s'ouvrir à l'aide que les associations essaient de leur apporter. […] Les gens sont sincères, malgré leur conditions.
Ce sont des gens très intelligents sur qui il s est abattu des événements vraiment malheureux et malchanceux. Mon camion était composé de gens vrmt très humains et sympathiques qui répondaient à toutes mes questions! Ils avaient tjs un ton rassurant et doux pour s adresser aux gens.
Cela m'a fait "très plaisir" de pouvoir prendre du temps et de m'occuper de ces gens, que l'on voit malheureusement de plus en plus de nos jours dans les rues. […] Par ailleurs d'apporter quelques minutes de réconfort à ces gens. […] Pour finir, je voulais dire que le Samu Social, doit continuer ses missions, pour permettre à ces gens de vivre dans de meilleures conditions et de créer du lien social entre eux.
J'ai trouvé cette expérience très intéressante car on ne se rend pas compte du nombre de gens sans logement fixe et on est très peu informés sur la possibilité de contacter nous-mêmes le SAMU social lorsque l'on voit un SDF. J'ai aussi eu une prise de conscience sur le nombre de gens dans le besoin et les moyens qui ne sont pas suffisants pour aider ceux qui en on besoin.
On rencontre des gens de tous les âges avec des histoires parfois très touchantes. Ce qui m'a le plus interpelé, c'est la durée depuis quand les gens sont dans la rue et le fait que certains n'ai pas envie de passer la nuit en foyer.
J'ai trouvé cette garde au samu social très intéressante, humainement enrichissante tant avec les gens dans la rue qu'avec les équipes; je pense que c'est un point positif dans notre future carrière de médecin. Nous avons rencontré pas mal de gens pendant la nuit mais le contact et le rôle du samu social n'est pas le même pour tous; certains prendront juste un café, une soupe ou un duvet, d'autres ressentiront juste le besoin de parler avec nous, d'autres nous diront gentiment non merci et encore certain d'entre eux accepteront de monter avec nous dans le camion pour aller dormir au chaud. Certaines situations où le rôle de l'équipe se limite à servir un café m'ont paru un peu frustrantes car cela ne permet pas vraiment d'"aider" les gens sur le court ou long terme. […] De plus j'ai trouvé intéressant que l'équipe refuse de donner un duvet à une personne, respectant la mentalité que le risque est de pousser les gens à s'installer dans la rue et de pérenniser cette situation.
Intéressant d'avoir les histoires des sdf et de se rendre compte de la vraie précarité de ces gens
Cette garde au SAMU social a été une très bonne expérience, très enrichissante, qui permet de prendre conscience de certaines réalités (oui, des gens vivent dans la rue, oui ce sont des gens "normaux", non ils ne sont pas forcément dangereux/agressifs/alcoolisés), de voir à quel point le quotidien de ces gens est une lutte pour la survie. On réalise aussi que les gens du 115 sont obligés de gérer des situations de façon "économique", "raisonnée", ce qui nous paraît parfois extrêmement difficile (j'entends par là des raisonnements comme "cette jeune femme a 25 ans, elle est en bonne santé, ça fait 4 nuits de suite qu'elle a un hébergement, pour cette nuit je ne lui en propose pas et elle va dormir dans la rue, tout en sachant qu'elle peut se faire agresser etc"...). […] Mon équipe du camion, extrêmement sympathique, m'a en effet rapporté qu'ils ont parfois du mal avec certains étudiants qui sont extrêmement sur la défensive et ne veulent pas d'approcher des gens.
On fait le point avec les gens pour savoir où ils en sont dans leurs démarches, dans leur suivi, leur accompagnement. […] Puis on enchaîne très vite sur des "transports", des gens qui demandent à être transportés à la Boulangerie, porte de Clignancourt, qui accepte les gens pour la nuit par vagues de tranches horaires. On m'explique que depuis certains soucis d'ordre, les gens ne peuvent être pris à la Boulangerie qu'en passant par l'intermédiaire de structures telles que le 115 et leurs camions, si les personnes ont raté les bus "de ramassage" de la Boulangerie. […] Beaucoup de gens nous arrêtent à ce moment là, beaucoup connaissent le samu social de Paris, mais faute de temps, nous ne pouvons pas nous arrêter. […] Dans la soirée, nous rencontrerons plein de gens au vécu différent.
Au cours de la maraude on a vraiment l'impression de se rendre utile pour les gens qui en ont besoin.
SAMU social font un travail humanitaire qui aide beaucoup les gens plus demunis mais malheureusement , il n ' y a pas assez des places disponibles pour recuiller tous les sdf qui appellent.
L'équipe m'a accueillie les bras ouverts en me faisant découvrir la double écoute et en même temps la variété des attentes des gens faisant appel au 115. Durant la maraude, j'ai été surprise par la diversité des gens que nous avons croisés ainsi que leurs problèmes personnels, et malgré leur quotidien, certains gardent un moral plus fort que le notre et qui peut résister à toutes épreuves.
Rien que le fait d'être dans le camion et de chercher du regard les gens dans la rue, de porter intérêt à ceux que d'habitude on ne voit pas, est assez touchant. On passe outre les gens, les magasins, les beaux monuments parisiens ...
A mon sens le travail de ces gens est extrêmement important et mériterai d'être mieux connu afin d'apprendre aux gens que c'est la peur qui les empêche de tendre la mains aux plus démunis.
Même si on a tous les jours l'occasion de rencontrer des gens de la rue, on ne prend pas forcement le temps de le faire. Ce que je regrette par contre, c'est qu'au final je n'ai pas vraiment eu l'impression d'aider ces gens.
Cela m'a beaucoup sensibilisé de voir les difficultés auxquelles sont confrontés quotidiennement tant de gens,l'injustice et le décalage qui existe par rapport à "notre" réalité. Ce qui m'a beaucoup touché ce sont les qualités humaines qui caracterisent les gens que j'ai rencontré au samu social,la gentillesse et le calme avec lesquelles ils fesaient face à ces situations très difficiles.
J’ai commencé ma garde par la double écoute où j’ai trouvé difficile d’annoncer à des gens qu’ils devaient dormir dans la rue car il n’y a pas de place pour héberger. […] J’ai trouvé ces trajets un peu ennuyant car nous avons peu de contact avec les gens dans la rue et cela me parait peu optimal.
Tout d'abord j'ai bénéficié d'une expérience unique en rencontrant des gens qui donnent leur temps pour les plus démunis. Je les ai observé donner de leur personne pour aider des gens rejeter par la société dans un contexte hivernal de grand froid. […] Je n'ai pas apprécier la double écoute lors de laquelle nous n'avons fais que refuser des logement à des gens en nécessité faute de place.
On "connait" tous, on essaie de s'imaginer la pauvreté des gens vivant dans la rue, on la voit chaque jour au coin de tous les boulevards, dans le métro, ça nous paraît presque.... […] Là j'ai pu entendre et voir la détresse des gens "dans la galère", leur colère face aux peu de moyens auxquels ils peuvent recourir , la difficulté ne serait-ce que d'obtenir un rdv avec une assistante sociale pour certains, l'handicap de la barrière de la langue pour d'autres, le recours aux soins devenu un luxe pour eux. Ces gens vivent au jour le jour, heure par heure, la seule préoccupation parfois étant de savoir si le soir ils auront une place à un centre d'accueil pour SDF, quelque chose à manger, un matelas sur lequel dormi.
Ce qui m'a le plus plu c'est les moments de discussions avec les gens.
Les gens de l'équipe étaient gentils et humains.
j'ai été agréablement surprise par la gentillesse des gens rencontrés dans la rue et par l'ambiance dans le camion.
En effet je n'ai pas beaucoup de connaissances ni d'expérience des moyens qui existent pour aider les gens défavorisés. […] Tous les gens qu'on a rencontré au cours de la nuit ont été gentil, à part d'une femme qui était mécontente, mais je comprends bien que la vie sans domicile fixe doit être dure.
Lors des maraudes, c'était géniale de pouvoir interagir avec ces gens qu'on ignore généralement dans la rue et de se rendre compte que même un contact bref pouvait les aider à se sentir mieux. Ce soir la, j'ai rencontré pleins de gens venant de pays différents avec des histoires différentes.
Ce fut une nuit très enrichissante pour moi et que je ne suis pas prêt d'oublier, en effet être confronter à la misère des gens, et constate qu'ils arrivent à vivre dans des conditions déplorables, m'a beaucoup touché. […] Par ailleurs j'ai aussi été choqué par le manque de moyen dont dispose le 115, en effet on s'en rend bien compte lors de la double écoute où les gens disent avoir attendu 1h sans avoir personne; mais pas que...
Dommage qu'elle ne s'adresse qu'aux étudiants en médecine, elle devrait être ouverte à tous les étudiants, pour que chacun puisse se rendre compte de la situation des gens dans la rue. Les gens qui y travaillent sont très gentils.
Quel est le quotidien de tous ces gens que l'on croise, assis dans la rue et dont on ose pas croiser le regard? […] , je trouve que l'exclusion sociale est un sujet tabou, peut-être parce que parler de gens qui n'ont rien nous fait culpabiliser pour ce que l'on a nous même.
Voir les moyens employés pour aider des gens à avoir une place où dormir le soir, la générosité et la bonne humeur des équipes du samu social, se rendre compte que beaucoup de gens sont en grande détresse tous les jours a cause de leur situation précaire...
Dans notre cursus nous n'avons pas ou peu l'occasion d'apprendre à véritablement "parler" aux gens qui sont en face de nous, de s'intéresser à leur histoire, leur environnement, leur quotidien, leur entourage etc, souvent par manque de temps mais aussi parfois malheureusement, par indifférence. […] Elle nous permet aussi de nous mettre face à la dure réalité de la rue, de la vie que mène tous ces gens, ces familles qui galèrent tous les jours, qui ne vivent plus mais survivent. Ce sont des gens qui ont besoin d'avantage de soins et de suivi et qui vont forcement croiser notre chemin (au moins durant nos études...).
Une discussion dans le camion très interessante avec un usager, et la prise de conscience que la difficulté principale vient essentiellement de l'indifférence des gens et non pas de la difficulté financière.
Les gens sont très accueillants et toujours prêt à nous apprendre quelque chose.
C'est une autre manière d'aider les gens en allant à leur rencontre directement.
Se rendre auprès des usagers, prendre le temps de discuter avec eux et des les écouter nous rappelle que ce sont des gens qui ont un vécu derrière eux, et surtout énormément de choses à nous apprendre.. […] Finalement les choses se sont bien terminées grâce à l'intervention de la police mais on était pas loin d'un drame qui nous montre de facon brutale la détresse des gens.
Je me suis rendue compte aussi que les gens que nous aidons sont très attachants: c'est humainement enrichissant de pouvoir discuter avec des gens qui n'ont pas la chance d'être logés, ou d'autres qui reconnaissent avoir une addiction pour l'alcool par exemple et qui confient être très difficile d'arrêter.
Tout ce que ces hommes et ces femmes accomplissent chaque jours pour tous ces gens délaissés est fantastique. Ce qui m'a le plus marqué c'est cette facilité qu'ils ont à parler avec ces gens à les aider du mieux qu'ils peuvent, toujours en gardant le sourire.
Il est important de ne pas se désintéresser de ces gens qui ont besoin de soins mais qui parfois ne peuvent pas y accéder.
J'avais bien en tête les camions qui sillonnent les rues de paris la nuit pour proposer une place la nuit, une couverture , un café ou tout simplement venir au contact des gens pour leur parler un peu, en revanche j'ai découvert l'existence des centres de jours avec toute l'assistance médicale, juridique, sociale qu'ils offrent. […] Ce qui m'a frappée aussi c'est de voir que certains des gens à qui l'on portait assistance ne matchaient pas du tout le "profil type" que je me faisais des gens aidés par le samu social , rencontrés dans un contexte autre je n'aurai jamais imaginé qu'ils puissent être sans abris c'était assez déstabilisant. […] je n'arrive pas à comprendre comment ces gens qui m'apparaissaient tout à fait sympathiques, responsables, avec de la famille pouvaient se retrouver à devoir dormir dehors ( très loins des alcooliques chroniques ou des sans papiers ne parlant pas français qui constituaient le tableau fictif que je me faisais des personnes sans domicile fixe) Enfin l'attitude des équipes , leur bienveillance, leur simplicité et la facilité avec laquelle ils vont vers ces gens m'a vraiment impressionnée, je sais que pour moi le contact était beaucoup plus difficile je ne me sentais pas à l'aise et ne savais pas trop ou me placer, que dire à ces hommes et ces femmes qui ont un mode de vie si éloigné du mien, pour qui la réalité n'est pas la même.
J'ai compris par exemple que les gens ne meurent pas de faim à paris, car il existe de nombreux moyens d'obtenir de la nourriture gratuite (restos du coeur) ou bon marché, mais plutot de froid ou de problèmes d'ordre médicaux. […] J'ai été surpris par la sympathie, la générosité, la solidarité qui existe entre ces gens et également envers le personnel du Samu Social, ainsi que leur facilité de s'exprimer, leur regard sur le monde, sur leur condition, et la philosophie dont font preuve certains. […] Par ailleurs l'accueil est très bon et les gens sympas, même si ce ne sont pas les gens les plus cools que j'aie rencontré. Je pensais naïvement que les gens qui travaillent au samu social étaient bénévoles, il n'en est rien, ils sont salariés.
Le double appel du 115 m'a permis de voir vers où on renvoyait les gens lorsqu'il n'y a pas de places ou lorsqu'on veut préserver ces gens des centres d'hébergement d'urgence. […] Au final on l'a déposé devant un hôpital, pas devant l'entrée car ils m'ont expliqué que si les gens de l'hôpital nous voyaient, ils pouvaient se pleindre ou déposer un rapport contre le samu social.
En effet celle ci m'a permis d'avoir un tout autre aperçu de ce qu'était la vie de ces gens sans domicile. […] Il était dans la rue depuis presque 15 ans, avait "son trottoir", les gens qui le connaissaient venaient lui rendre visite et le nourrir. […] Cela m'a permis de me rendre compte de la complexité d'accueillir ces gens dans le besoin, de la nécessité de plus de renfort, de plus de logement, de plus d'aide car tellement de familles ont ni toit ni de quoi se nourrir.
J'ai donné des couvertures, rencontrai les gens, examiné certain.
Je me suis demandée si je pouvais faire qqch pour ces gens, mais c'était toujours une pensée rapide sans vraiment de actions dernières.
La confrontation avec la misère humaine et la détresse des gens peut être difficile à supporter d'un point de vue émotif.
L'écoute télephonique n'étais pas très interressante, simplement des gens qui apellent pour avoir une place en foyer.
Plutôt bon contact avec les gens que nous avons rencontré.
Je regrette que le travail du SAMU SOCIAL soit ponctuel et ne suive pas les gens sur plus longtemps.
Le contact avec tout ces gens de la rue fut une expérience humaine très enrichissante, un grand moment de partage.
J'ai vu beaucoup de gens tres jeunes ce qui m'a touché.
Nous avons répondu à des demandes de logement d'urgence pour des gens qui travaillent ou qui font tout ce qu'il peuvent pour s'en sortir mais qui ne peuvent pas se loger ni subvenir à leur besoin. Ces situations m'ont ouvert les yeux sur les failles du système et les difficultés que les gens peuvent rencontrer même avec toute la volonté du monde.
La première partie de la garde avec l'écoute téléphonique est particulièrement intéressante: les appels de gens désespérés donnent un coup au moral. […] J'ai aimé voir ces gens travailler en équipe dans le seul but de pouvoir donner un peu de confort aux plus démunis, même s'ils savent tous que le lendemain il faudra recommencer.
L'infirmière en repartant m'a expliqué que c'était souvent le cas et que les gens les cherchaient pour ça, car ce qui leur manque le plus, dans la rue, c'est de pouvoir parler avec des gens.
Tellement de gens qui ont besoin d’aide et si peu de moyens à notre disposition. […] S’arreter pour parler et aider comme on peut ces gens, que l’on croise tous les jours mais auxquelles malheureusement on ne fait pas forcément attention.
Super nuit, le personnel est vraiment très gentil, il faut leur faire remonter car si c'est pour qu'on soit inexistant comme dans quasiment tous les stages d'externat à la pitie ou SA cela aurait été un enfer Or la j'ai pris du plaisir à rester jusqu'à 3h30, on a un contact avec les gens que l'on a pasdhabitude. […] Il faut la garder, ne pas la rendre obligatoire car cela va faire peur et bloquer les gens.
D’ailleurs, j’ai été assez surprise par la diversité des formations et milieux de gens qui travaillent au SAMU Social, qui veut dire pour moi il y n’a pas vraiment de formation spécifique pour vouloir aider les gens les plus démunis.
Les gens travaillant au SAMU social connaissent la plupart des sdf et le lieu où ils vivent, ils sont vraiment impliqués, s'intéressent réellement aux personnes et tentent toujours de les orienter vers des assistants sociaux et des organismes pouvant les aider. Le plus souvent les gens ne demande rien d'autre qu'un simple café et discuter avec quelqu'un cinq minutes.
Quand nous nous promenons dans la rue nous les voyons à peine, mais pendant les maraudes c'est comme si soudain ils nous étaient tous révélès et c'est alors qu'on se détache de l'égocentrisme qui habite nos vies pour apporter le peu d'aide que l'on peut offrir à ces pauvres gens. J'admire le courage de ces gens qui n'ont rien et pourtant garde le sourire, j'admire également le personnel qui s'occuppent des lits infirmiers, des foyers qui travaillent dans des conditions très difficiles, et le personnel du samu social qui s'efforce d'exercer leur mission avec peu de ressources humaines et matérielles. […] C'est assez effrayant car force est de constater que ces gens que nous accueillons et hébergeons ne s'intégreront probablement jamais dans notre société..
J'étais plutot observatrice dans la rue (je pense d'ailleurs qu'il faut une véritable formation pour aborder les gens) mais j'ai pu parler avec les gens dans le camion pendant leur transport vers les centres d'hebergement. J'ai constaté que la plupart des gens sont des habitués et donc connus des travailleurs sociaux et des infirmiers et qu'ils aiment vraiment parler avec eux, ils font des blagues ,rient, disent quand ca ne vas pas ou au contraire quand ca va.
Ensuite une des 2 infirmières me dit: "J'aime pas les gens avec des lunettes, ca fait intello!". […] A propos de l'expérience humaine avec les gens dans le besoin: on voit le monde de la nuit, différent de toutes mes expériences d'humanitaire et de volontariat. […] Il faisait froid, elle avait les gens nues. […] Elle poussait les gens à se déplacer par leurs propres moyens pour aller dans les centres d'hébergement, et ne pas être transporté automatiquement en camion. […] Voire cet esprit d'équipe, et les relations qu'ils créés avec des gens qui sont dans le besoin extrême, de facon (apparemment) si facile.
J'ai bien aimé aller à la rencontre des gens et regarder comment les travailleurs sociaux réussissaient à lier un contact facilement avec les différentes personnes.
Un véritable suivi des personnes, une vraie connaissance des gens.
C’est impressionnant, voir choquant, de voir la détresse des gens, ne serait-ce que pour passer une nuit sous un toit.
Très belle expérience, très émouvante, qui je pense, devrait être rendue accessible voire obligatoire pour tous ( médecin et surtout non médecin ) pour sensibiliser les gens.
C’était ma première nuit de maraude et j’ai parlé avec beaucoup de gens qui sont sans domicile alors que d’habitude je le fais jamais.
On écoute les gens dans le besoin, on essaye de leur trouver une place à l'abri pour dormir la nuit.
Aucune maraude puisque je n’étais pas dans le camion de maraude mais celui qui va où les gens sont signalés.
Toute l'équipe était extrêmement sympa, les gens du camion m'ont expliqué plein de choses, et j'ai beaucoup appris sur les personnes en situation de précarité extrême. […] Les gens du SAMU social font un travail admirable, bravo à eux et merci !
de plus les gens de l'équipe y sont très sympathiques. […] Elle était à bout de force de se battre pour essayer de trouver un nouveau logement, elle se sentait totalement abandonnée par le société, elle avait peur de se faire dépouiller par les autres gens qui vivent dans la rue...
De 18 à 20h, la double écoute permet d'écouter les gens parler de leurs problèmes et c'est là que l'on se rend compte le peu d'argent que certaines personnes peuvent gagner et les contraintes que sont les démarches pour toucher les différentes allocations. […] J'ai trouvé ça vraiment génial, car c'est la même chose que la double écoute (on parle avec les gens) mais seulement qu'il y a de l'action.
A force d'habiter à Paris, on commence malgré nous à ne plus faire attention aux gens dans la rue et peu de personne savent qu'il y a des organismes ou des centres d'appels qui peuvent les aider. […] C'est surtout une aide sociale, une petite discussion autour d'une boisson chaude pour leur montrer que des gens pensent a eux et veulent les aider, que ce soit par des mots ou des gestes.
A l'arrivée, on est bien pris en charge par le coordinateur, à l'écoute à toutes les questions à propos du SAMU social (fonctionnement, budget, intervention etc) La double écoute est intéressante, on comprend la situation des gens, leur détresse. […] Le travailleur social, l'IDE et le chauffeur sont des gens vraiment uniques, respectables et sincères.
De plus la non présence d un médecin et seule d une infirmière ne nous permettait pas de poser des questions médicale importante à propos des gens que l on rencontrait .
Dans une grande ville comme Paris, les gens se glissent les uns sur les autres sans se préoccuper de son prochain.
Partir à la rencontre de toute personne qui ont besoin de voir des gens est une expérience absolument formidable.
Nous avons maraudé pour venir en aide aux gens.
On voit des gens qui nous émeut, d'autres qui peuvent nous faire peur mais tous nous surprennent.
je trouve ca très important d'avoir une expérience comme celle ci et rencontrer les gens de la rue a été un moment très enrichissant.
La nuit avait été très dures émotionnellement face à la misère des gens, mais l'équipe présente avec moi m'a beaucoup encadré et beaucoup appris.
Cette garde au samu social m’a permis de voir les gens dans le besoin, la nécessité de les aider chaque jour de notre vie.
J’ai trouvé ça très intéressant de rentrer en contact avec des gens qu’on croise au quotidien mais qu’on « fui » plus ou moins, malaise sociétal je vous dirai.
J’ai trouvé ça très intéressant de rentrer en contact avec des gens qu’on croise au quotidien mais qu’on « fui » plus ou moins, malaise sociétal je vous dirai.
J'ai été agréablement surpris par les capacités des "maraudeurs" a aider les gens dans la rue avec le peu de moyens à leur disposition, ainsi que par les relations qu'ils arrivent à établir.
Ce sont vraiment des gens qui sont à l'écoute et qui font preuve d'empathie... Ce qui m'a marqué le plus c'est qu'ils connaissent les sdf qui sont dans la rue depuis longtemps et il y a un réel contact qui me semble être indispensable pour des gens qui sont complètement désocialisés et pour qui cet échange sera peut-être le seul de la journée !
Etant donné que nous sommes en été, la plupart des gens n'ont pas de problème de froid. […] La plupart des gens sont tous connus du SAMU social, ils ont tous un dossier, et les équipes finissent par tous les connaître.
Aller voir les gens, être dans le contact, proposer toute l'aide que l'on peut apporter, même si parfois il faut faire face à des refus... […] Enfin, la découverte des centres d'hébergement permet de voir un peu où sont amenés les gens qu'on aide, comment se déroule leur hébergement et leur prise en charge.
La double écoute fait prendre conscience que les gens qui vivent dans la rue appellent à 19h pour savoir si, oui ou non, ils dormiront au chaud plutôt que dans la rue. On comprend que ces gens n'ont pas, comme nous, l'assurance de manger ou de dormir sous un toit chaque jour.
Pendant la maraude c'est la même chose qui m'a frappé , le profil des gens qu'on a aidé à trouver une place dans un centre d’hébergement , des hommes et des femmes de 19 à 40 ans propres , bien habillés , très polis ( même ceux qui étaient un peu alcoolisés ) Ce fut une expérience de plus qui m'a permis de réaliser pendant une nuit la détresse dans laquelle ces gens peuvent vivre, les demandes très variés et la difficulté des travailleurs du samu social tant matérielle qu'humaine .
Cette garde permet aussi de faire réfléchir sur l'état de notre société où coexiste, sur un même trottoir, des gens qui n'ont rien et d'autres qui jouissent de la vie nocturne parisienne. En conclusion, ce fut un moment agréable à vivre avec des gens très investis et très sympathiques, que ce soit lors de la double écoute ou lors de la maraude.
Néanmoins je suis contente de l'avoir fait pour avoir pu me rendre compte que les gens qui vivent dans la rue ne sont pas toujours des gens dangereux.
Les gens au bout du fil ont bien souvent des histoires assez dures : certains sont des immigrés qui ne savent pas où demander de l'aide, d'autres sont des personnes n'ayant ni famille ni proches, ou d'autres encore ont un emploi mais n'ont pas les moyens de se payer un toit pour eux et leurs enfants. […] Cette nuit de garde a été une très forte expérience humaine pour moi, les gens travaillant au SAMU social font tout ce qu'ils peuvent malgré leurs faibles moyens et, si c'était une expérience à refaire, je le referais.
Cela fait du bien de voir autant de gens aussi humanistes.
En quelques mots, je trouve incroyable la volonté de l'équipe à aider ces gens abandonnés, malgré toutes les barrières qui s'y opposent.
L'équipe est très sympathique et explique bien les troubles chroniques que les gens rencontrent.
Ce qui m'a marqué n'est pas temps les gens que nous avons aidé, bien que leur précarité m'ai profondément attristé.
Cependant étant donné l'emploi du temps assez chargé que nous avons en D2 il serait peut être mieux de le mettre en D1 ou bien de le rendre facultatif ainsi uniquement pour les gens vraiment intéressés.
Les travailleurs sociaux et infirmières qui travaillent au Samu Social, et même les chauffeurs du camion, sont des gens extraordinaires, que j'aimerais être capable d'imiter plus tard.
et cette nuit permet une prise de conscience, un nouveau regard vers ces gens défavorisés.
Je trouve la garde très intéressant pour la futur pratique dans les situations où l'on rencontrera des gens demunisé, cela me permettra sûrement de réagir autrement que je ne l'aurai fait sans cette expérience
J'ai compris le gros travail du SAMU social pour essayer de sortir les gens de la rue, c'est une bonne chose que les médecins en devenir y soit sensibilisé, car ainsi nous comprenons mieux les enjeux et nous pouvons travailler avec eux dans un objectif commun.
J'admire beaucoup les gens qui travaillaient là-bas: ils étaient d'une gentillesse et d'une simplicité exceptionnelle, ce qui permet de rapidement briser la glace lors du premier contact avec les personnes que l'on rencontrait.
Une expérience riche, qui permet de voir un point de vu nouveau de tous ces gens qui vivent dans la rue.
Le samu a un rôle nécessaire et apporte une aide concrète aux personnes dans le besoin, marauder avec eux permet de bien s'en rendre compte et facilite le contact avec les gens dans le besoin.
La double écoute m'a permis de comprendre les besoins et la détresse des gens à la rue , ainsi que les difficultés de placement dans les centre d'hébergement.
Cette nuit m'a parut utile dans le sens où l'on se rend vraiment compte de la misère des gens que l'on ne voit finalement que de loin au quotidien.
Elle m'a permis d'aborder des gens à qui je n'osais pas parler et qu'il était plus facile de faire semblant de les ignorer que de faire le premier pas pour aller leur parler.
C'est le froid, la faim, la pluie, la détresse, la solitude alors que la plupart des gens sont bien au chaud chez eux. J'ai été frappée à la fois par tout ce que le SAMU social peut apporter aux gens qui vivent dans la rue et en même temps le manque de moyen.
Cette nuit là j'ai rencontré un profil de gens sans abris qui, si je les avait croisé dans la rue, je ne me serais jamais dit qu'ils n'avaient pas de maison.
On voit très bien la nécessité des gens de la rue, qui continue même au sortir de l'hiver.
En plus c'était très enrichissant d'entendre les histoires parfois très émouvantes, des gens qu'on a rencontré lors de la maraude.
Je pense en effet qu'il est indispensable dans notre formation de voir au moins une fois comment ces gens travaillent, toutes les nuits, au service des plus démunis.
J'ai un respect énorme pour les équipes des EMA qui dépensent une énergie et une patience incroyable pour des gens qui sont ignorés par tout le monde.
Je pense que les gens du samu social font un beau travail, ils savent donner sans rien attendre en retour, ce n'est pas le cas en médecine parfois.
C'est enrichissant de pouvoir approcher un peu les gens de la rue qui sont parfois invisibles dans notre quotidien.
J'ai été très étonnée de voir le lien qu'ils avaient réussi à former avec les gens de la rue, beaucoup plus qu'une simple aide alimentaire.
Cette expérience permet aussi de se rendre compte des moyens dont nous disposons pour aider les gens en détresses sociale.
A l'avenir je ne verrai plus ces gens de la même façon, j'oserai plus aller vers eux pour discuter.
En tant qu'étudiant en médecine, je trouve ça bien de voir aussi comment on peut aider les gens en répondant à des besoins primaires.
Cette garde au Samu Social permet vraiment de se rendre compte de la difficulté qu'éprouvent au quotidien les gens défavorisés sans domicile fixe.
La double écoute nous permet d'être confronté aux gens qui doivent appeler le 115 pour trouver un abri la nuit, aux gens qui sont défavorisés et appellent pour avoir du soutien, de l'aide pour trouver où dormir, où manger, où se laver, ou simplement, où être écouté. […] Lors de ma nuit, j'ai pu rencontrer et parler avec des gens de différentes origines culturelles et sociales, issus initialement de divers milieux. […] Il nous a parlé de sa carrière de militaire, des gens qu'il a connu, puis, plein de nostalgie, dans le camion, nous avons chante avec lui du Brel, du Dalida ou encore du Piaf et il nous faisait rire en interprétant du Johnny !
Cela m’a changé un peu le regard sur les gens que je rencontre dans la rue, certains gardent le sourire malgré les difficultés.
Aider ces gens et leur apporter un peu de chaleur humaine est quelque chose d'enrichissant.
Cela nous permet de prendre conscience des difficultés que rencontrent beaucoup de gens, sans être pour autant le stéréotype du sdf crasseux, des moyen mis en œuvre pour les aider, et aussi de l'insuffisance de ces moyens...
Jai beaucoup appris pendant cette nuit : premiere maraude, premiere fois que je parlais a des personnes sans abris (je ne parle pas de donner quelques euros par gentillesse, mais vraiment engager la discsussion) et on realise vite que la plupart d'entre eux sont des gens "normaux" qui veulent de l'aide sans pour autant faire des demandes irraisonnables.
Cette garde permet la rencontre avec ces gens qui vivent dans les rues et qu'on ne connait dans le fond que très peu même si on les croise bien (trop) souvent.
Les gens dansent et chantent au karaoké, savourant l'instant présent et la chance de dormir une nuit au chaud.
Beaucoup de rencontres m'ont touchées, on se rend compte de la chance qu''on a et surtout des préjugés qu'on a sur les gens dans la rue
Beaucoup de rencontres m'ont touchées, on se rend compte de la chance qu''on a et surtout des préjugés qu'on a sur les gens dans la rue
Pareil durant la double écoute la dame avec qui j'étais étais très investie et elle faisait preuve d'une grande patience avec les gens qui appelaient !
J'ai pu voir que les personnes du samu social s'intéressait à l'histoire des gens et leur donnaient des conseils pour essayer de trouver un logement.
On voit les conditions de vie des gens les plus défavorisés et on peut apprendre (brièvement) à nouer contact avec ces personnes et cela peut nous aider à avoir une approche différente avec ces personnes que l'on pourrait rencontrer plus tard aux urgences par exemple.
Ca donne un regard de l'intérieur sur les SDF, la double écoute nous montre les situations qui ont mené les gens de milieux normaux dans la rue, et donne envie de les aider encore plus!
Quelques règles de bon sens pour que ces gens à la rue se sentent à l'aise, d'égal à égal.
j'ai beaucoup apprécié car c'est un milieu que je ne connaissais pas et j'ai pu me rendre compte de la réalité, même si je savais que ça existait, on ne se rend pas vraiment compte qu'autant de gens sont dans la rue!!
J'ai beaucoup apprécié cette nuit, je pense qu'il est extrêmement important de nous faire côtoyer le monde de la rue, pour qu'on se rende compte dans quelle misère vivent de plus en plus de gens.
J'ai pu parler avec des gens à qui je ne parlerais jamais sinon, et ça permet d'humaniser notre travaille par la suite.
J'ai beaucoup apprécié cette expérience qui permet de rencontrer des gens que nous croisons dans la rue tous les jours sans savoir trop quoi penser, de découvrir leur histoire et leur parcours, de discuter...
La conclusion principale que j'en ai tirée est qu'il faut plus que jamais traiter comme tout le monde ces gens en réelle difficulté socio-professionnelle car ce sont avant tout des êtres humains et qu'ils ont aussi des envies, une morale et ressentent un besoin de bonne santé physique et mentale.
J'ai été au contact de gens que je ne cotois d'habitude jamais, et ça a été très enrichissant pour moi de voir à quel point ces personnes sont demandeuses d'aide, et vous sont reconnaissantes quand vous faites un petit quelque chose pour eux.
Les gens de l'association sont très sympathiques et accueillants, et l'ambiance est à la camaraderie et j'ai passé une bonne soirée avec eux.
J'ai eu peu de surprises quant aux gens rencontrés : certains sont émouvants, d'autres purement rationnels, la plupart reconnaissant du temps pris par les équipes.
Pendant la double écoute, l'écoutant est souvent obligé de refuser des gens n'ayant qu'un nombre de place d'hébergement très limité, surtout pour l'accueil des femmes.
Quelle joie de se rendre compte que ce sont des personnes aimees, connues par le samu social pour la plupart, suivies et non des gens anonymes qui occupent les trottoirs !
D'une part par la découverte des gens de la rue d'un abord tout autre que celui que l'on a dans notre vie quotidienne. […] Car même la simple écoute pour ces gens est déjà beaucoup et ils le disent.
-Concernant la double écoute ou les personnes rencontrées en maraudes: Surpris par le comportement des gens qui semble similaire à une partie de la population retrouvée aux SAU: impression de droit absolue, non pas à la santé, mais au bénéfice complet et permanent du système d'aide mis en place, avec de nombreux appels se ressemblant commençant par " allo, c'est pour une place" et se terminant en fonction de la réponse par "merci vous êtes la fée de ma soirée" ou "va crever salope" ... […] -Egalement surpris par la quantité de personnes demandant un soutient logistique, (hébergement, duvet, repas...) et la diversité de ces gens.
Belle expérience, c'est certain: la rencontre de caractères différents, les besoins de base qui varient selon les gens et qui, parfois, étonnent: pour l'un ce sera un gel douche, pour l'autre, ce sera plutôt une place dans un lit au chaud et non au dessus d'une plaque d'égout emmitouflé dans des vêtements peu chauds... […] Une nuit dans le froid et sous la pluie, mais on oublie vite "nos petits malheurs" quand on est confronté à ce genre de situations: à savoir des gens qui, elles, restent des heures, des jours puis parfois des années sans se plaindre, sous la neige, dans la saleté et parfois sans manger.
J'ai été malheureusement étonné par le si grand nombre de gens dehors. […] Fort heureusement, il existe des gens comme ceux du samu social à l'écoute, d'une patience et d'une bienveillance infinie qui mérite tout notre respect.
Pour commencer, lors de la double écoute téléphonique, j'ai été un peu émue d'entendre toute la détresse des gens qui sont dans le besoin. On ne se rend pas compte du nombre de gens qui ne peuvent se loger faute d'argent.
Je crois qu'apprendre à parler et à écouter les gens, tous les gens, même ceux qui ne nous ressemble pas (surtout eux en fait) est une condition nécessaire au bon exercice de mon futur métier.
La double écoute était très intéressante, ça m'a permis de voir à quel genre de situations les gens doivent faire face (expulsions du jour au lendemain, fuite de la violence, misère...). […] Détail amusant, il se trouve que plusieurs des gens qu'on est allés voir étaient Polonais.
Discuter avec les équipes fait prendre conscience de l'accueil que reçoivent ces gens quand on les amène aux urgences, ce qui est important pour tout étudiant en medecine Belle expérience humaine
C'est dur de devoir dire aux gens qu'ils vont devoir dormir dehors cette nuit faute de places.
Peu m'importe de savoir les aléas de la vie des gens.
Je n'ai pas commencé la garde très motivé en pensant que je passerai ma nuit à voir des gens qui vont mal et pour lesquelles on ne peut pas suffisamment faire de chose, mais finalement le peu de chose que l'ont fait est vraiment utile et aide beaucoup ces personnes.
S'il faut en retenir quelque chose, c'est sans doute que le SAMU social n'a pas pour vocation de sortir les gens de la misère, mais de leur proposer une aide uniquement temporaire (hébergement pour une nuit, soupe, couverture).
urgences, et non que c'étaient des centres d'accueil pour les gens ayant le 'moindre problème'.
J'y ai rencontré des gens dévoués et généreux qui se souciaient réellement de la vie des ces sans abris avec qui beaucoup ont créé des affinités particulières ce qui met tout de suite très à l'aise lors des rencontres.
La visite de Montrouge m'a permis de voir que les gens peuvent être logés un minimum dans de bonnes conditions, cela soulage ma conscience...
Très utile pour se rendre vraiment compte de la précarité des gens dans la rue pour tout futur professionnel de la santé, cependant peut être mettre cette garde en 2eme année, elle serait tout aussi profitable et on serait plus motivé que quand on enchaine avec la 4eme garde du mois.
C'était une expérience enrichissante, nous avons rencontré plusieurs personnes, surtout des gens deja connu du samu social.
Un passage au SAMU Social est une très bonne idée pour la formation des étudiants : c'est une approche des gens très différente de celle qu'on peut avoir à l'hopital.
Discussion enrichissante avec la personne sur sa vision sur les gens en situation de précarité actuellement et il y a quelques mois avant de connaître cette condition.
Ça permet de voir les gens de la rue sous un autre angle bien plus représentatif que les sdf qui arrive soûl aux urgences .
La maraude est super aussi, avec la bonne humeur de l'équipe et l'impression d'être vraiment utile en allant au devant des gens.
Aussi, cela a permis d'avoir un contact avec des gens que l'ont ignorent dans la vie de tous les jours.
Il s'agit d' une expérience très intéressante car elle nous permet de rentrer en contact direct avec des personnes marginalisée que les gens font semblant de ne pas voir.
on rencontre des gens qui sont là pour les autres et on assiste à des rencontres parfois improbables.
Je me suis rendue compte que bien des gens vivent dans des conditions très difficiles, que l'on peut se retrouver en détresse, que ça peut toucher tout le monde. […] Ca a été une très belle expérience humaine, j'ai rencontré durant ma nuit de très belles personnes, des personnes dévouées envers leurs métiers, des gens reconnaissants de ce que ces personnes leur apportent.
La double écoute était interessante pour se mettre dans le bain, il y a toutes sortes de gens qui appelent, des "habitués" qui veulent une place dans un centre pour la nuit aux familles qui ont besoin d'une chambre d'hotel, avec toutes les difficultés qui se posent quand il n'y a plus de place. […] J ai vraiment aimé la partie dans le camion, car c'est là qu'on va au contact des gens, parfois juste pour parler et leur demander comment ca va; on voit comment certains vivent regroupés entre eux et ne veulent pas se séparer, etd'autres acceptent d'être emmenés dans des centres d'hebergement pour la nuit.
Honnêtement, j'ai un grand respect pour le travail des gens du samu social, marqué par un professionnalisme exceptionnel tout en ne pas oubliant le côté humain. Je suppose que c'était une belle leçon d'empathie que les gens avec lesquels j'étais au camion m'ont donnée.
Ce sont des gens qui croient totalement en ce qu'ils font, qui ne baissent pas les bras devant les difficultés qui paraissent immenses (manque de place, devoir dire à des gens en détresse sociale extrême qu'ils devront dormir dehors ce soir...) pour un observateur extérieur non aguerri...
Nous avons croisé beaucoup de gens pendant cette maraude et la première d'entre eux fut Mme X. 60 ans fonctionnaire partie en pré-retraite, sans famille ni réseau qui errait à Paris depuis le mois de novembre. […] Cet exemple me permet d'évoquer le besoin d'écoute et de soutien des gens qui vivent à la rue mais tous ne sont pas aussi avenants, la patience des équipes est tout à fait remarquable. […] Avant cette maraude j'étais naive et ignorante sur la situation des gens à la rue et l'aide que le SSP et les associations peuvent leur proposer.
Elle m'aura aussi permis de me rendre compte de la richesse de discuter avec ces gens de la rue, de leur parcours, de leurs difficultés, de leurs projets.
Difficile aussi de devoir sélectionner les gens pour les places (lors de la double écoute) et encore une fois on se sent impuissant face à la détresse des personnes à aider
Une premiere approche de ces gens vers qui on ne va habituellement pas et qui sont très souvent très accueillants.
Le SAMU SOCIAL est un service qui est vraiment connu des seuls gens qui en ont eu recours.
Il s'agissait d'une soirée assez agréable où j'ai pu faire la rencontre de gens très sympathiques.
Une drôle de sensation subsiste durant la garde, lorsque l'on voit défiler tous ces gens avec leurs vies autour de nous alors que la misère est juste sous leurs yeux : un vrai sentiment de deux monde cohabitants.
Le mauvais coté de la garde reste de loin le trajet a faire de Paris et évidemment, quoique triste soit-il, avoir contact avec des gens incuris.
En effet aller au contact des gens défavorisés sous le couvert de l'association nous permet de mieux comprendre ces personnes lorsque l'on retrouve en consultation en urgence et de les rencontrer sous un autre angle.
J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'appels de familles mais finalement ce ne sont pas les gens que l'on retrouve majoritairement en maraude.
Par ailleurs, les maraudes nous ont permis d’aller au contact des gens, de discuter avec eux, de comprendre leur situation.
Et enfin j'ai trouve admirable la bienveillance et la patience des gens qui y travaillent.
Elle nous aide à prendre pleinement conscience des gens qui nous entourent au quotidien et des difficultés que l’on peut rencontrer à tout moment dans notre vie.
Ce qui m'a le plus marquée c'était à quel point les gens qui faisaient appel au Samu Social étaient ouverts et reconnaissants.
J'ai passé ma nuit au SAMU Social dans le camion dédié au quadrillage du 17ème arrondissement, ceci veut donc dire que l'on a effectué très peu d'arrêt pour proposer de l'aide aux gens dans le besoin.
Globalement les gens ont peu demander de nourriture ou de couverture au samu social, mais ils disent qu'ils demanderont quand il fera plus froid.
Mais ce qui frappe le plus lorsque l'on va à la rencontre de ces gens, c'est que ce sont avant tout des êtres humains, qui ont autant droit que vous et moi à un toit, une alimentation en quantité suffisante et des conditions d'hygiène décentes. Ce sont bien souvent des gens qui ont été exposés à la souffrance, la violence, la misère et tout ce que l'existence peut avoir de destructeur, personne n'est en droit de leur jeter la pierre pour avoir sombré dans l'alcoolisme ou la folie.
J'ai vu comment aborder les gens en grande difficulté et quels soins leur prodiguer, en première intention. […] j'ai été spécialement marquée par la très bonne ambiance qui régnait au sein de l'équipe, ce sont des gens qui sont dévoués, et admirables!
Lorsqu'il n'y a pas de signalements, le camion fait des rondes jusqu'à trouver des gens dormant dans la rue, seuls, avec des amis, ou en famille. […] Ce qui m'a frappé c'est le refus très fréquent d'aller en centre d'hébergement : Les conditions y sont très difficiles, les gens dorment très proches les uns des autres, il y a des vols quasi systématiquement, des bagarres... […] Globalement, cette garde fut enrichissante pour moi, elle permet d'ouvrir les yeux sur les conditions de vie extrêmes de nombreuses personnes et familles, et surtout sur l'aide mis en place pour ces gens, encore insuffisante et dans des conditions très difficiles, mais tout de même présente.
Pour ma part, je n'avais jamais fait d'expérience sociale dans ce genre en dehors des autres doubles-écoutes proposées par la faculté et la différence au Samu Social, c'est que la maraude permet de casser cette distance de l'appel téléphonique et d'aller directement à la rencontre des gens. Même si je pense que les lignes téléphoniques d'aide et de conseil (SOS Amitié, CFCV...) permettent d'apporter de l'aide aux gens, le fait de les rencontrer, de les accompagner dans des centres, de leur donner à manger, à boire ou même simplement de discuter avec eux permet de rendre l'action beaucoup plus concrète. […] En plus, je pense que comme la plupart des gens, j'avais certains préjugés à propos de ces personnes en situation de grande exclusion et même si je n'ai eu qu'un petit aperçu de ce que l'on peut voir au cours d'une maraude, cette garde m'a finalement montré que ces personnes, malgré leur situation précaire, restent très abordables et respectueuses si on leur montre ne serait-ce q'un tout petit peu d'intérêt.
En tant que futur acteur de la santé je trouve ça important de participer à ce genre d'association afin de rencontrer les gens qui n'ont plus la force ou la possibilité d'aller dans les filières de soins classiques.
Stage très intéressant car ils nous plongent dans la vie de ces gens que l'on voit tous les jours sans connaître.
ça permet de voir comment ils fonctionnent et d'avoir des contacts avec les gens de la rue en dehors de l'hôpital et au plus proche de leurs soucis.
Je pense que tout le monde devrait faire ça au moins une fois dans sa vie pour que par la suite on puisse discuter avec les gens dans la rue afin qu'ils gardent une sociabilité avec le monde.
Durant la nuit que j'ai passé en maraude il a plu toute la nuit et passé 23h il n'y avait plus de place nul part, c'est a dire qu'on passait juste voir les gens sans les réveiller faute de pouvoir leur offrir qu'à manger.
En effet nous avons passé notre nuit a amené les gens d'un point A jusqu'à un point B....
Ce n'est pas facile d'annoncer aux gens que l'on ne peut rien faire pour eux parce qu'il manque des places dans les centres d'hébergement .
Garde très utile, même pour les gens non médecin ou n'appartenant pas au milieu médical.
Quelle injustice pour ces gens qui peuplent nos trottoirs.
Deux choses m'ont marqué: - l'amabilité et la reconnaissance des gens que nous prenions dans le camion.
L'atelier double-écoute est un peu difficile, il faut prendre du recul sur des situations difficiles pour prendre des décisions très tranchée sur la suite de la prise en charge des gens, car les places disponibles dans les différents centres d'hébergement ne sont pas du tout adaptées à la demande.
Les maraudes permettent d'avoir un contact plus sincère avec les démunis que le contact strictement médical qu'on aurait eu à l'hôpital, et permet aussi de se rendre compte qu'on peut aider concrètement les gens avec des gestes simples: simplement discuter, donner un repas chaud...
C'est bien de pouvoir savoir comment se déroule une nuit au samu social J'ai bien aimé pouvoir discuté avec les gens c'est très enrichissant.
MERCUEL qui parlait des différentes pathologies psychiatriques retrouvées chez les gens vivants dans la rue.
Rencontrer les gens dans la rue était triste car presque rien ne pouvait être fait pour eux.
Rien que pour ça les gens du SAMU SOCIAL méritent mon admiration!
La double écoute nous sensibilise aux problématiques quotidiennes des gens dans le besoin, et par exemple les couples qui vivent dans la rue sont souvent séparés par manque de place dans les différents foyers... […] Je respecte les gens qui ont le courage de faire ce travail, il est difficile mais gratifiant, sans eux le réconfort quotidien que reçoivent les usagers n'existerait pas, il s'agit parfois du seul lien qui leur reste avec la société.
J'ai eu l'occasion d'entendre (lors de la double écoute au 115), puis de rencontrer des gens, de 20 à 60 ans, parfois possédant des diplômes, qui ont travaillé, et qui ont simplement "tout perdu" rapidement. […] Il est impressionnant de se rendre compte que, malgré la complexité des situations et malgré le nombre d'appel très important, les problèmes des gens sont connus, suivis, et ils reçoivent réellement une écoute attentive aussi bien au téléphone que via les maraudes.
etc, les corps pour ensuite apprendre à les soigner, apprendre à ausculter les gens - c'est à dire leur situation, leur passif - est également une base essentielle pour apprendre à les soigner - dans leur entièreté cette fois, gens et non plus corps.
Des gens appellent pour la première fois et sont déboussolés, mais certains appellent tous les jours dans l'espoir d'obtenir une place en foyer, pour dormir à l'abri... […] J'ai un profond respect pour ces gens qui travaillent dur pour tenter d'aider les autres, avec des moyens trop souvent insuffisants.
On sent que ces gens ne sont pas là pour rien. […] Les gens ne tiennent pas forcément très longtemps face à la misère humaine à l'état pure.
En effet, ce qui a été nouveau et particulièrement instructif, c'est d'avoir approché des gens devant lesquels je passe tous les jours dans une certaine indifférence. […] Cette nuit a été très riche en nouvelles expériences : par exemple, s'arrêter devant trois quadragénaires originaires de Roumanie sous le pont d'Austerlitz, leur serrer la main, s'asseoir sur leur matelas à leur demande, partager un café avec eux, discuter de politique, de football, de sujets aussi déconnectés les uns des autres, c'est cela qui m'a permis de me rendre compte que ces gens sont comme nous, ont peut être été nous avant de terminer dehors.
des gens qui ne veulent pour la plupart pas aller en centre, sauf les novices ! […] Je retiendrai 2 choses : la plupart des gens sont des gentils, une soupe chaude + 1 duvet + 1 thé/café ça peut refaire une soirée #l'habit ne fait pas le moine #c'est pas si compliqué Conclusion : cette garde équivaut à mon sens à une piqûre de rappel sur La Vie telle qu'elle est en ce moment dans le monde.
Entre temps nous allons à la rencontre des signalements qui s'accumulent; au final nous serons 10 dans le camion (dont 4 à l'avant) avec des gens de tout bord, des SDF, hommes comme femmes, des migrants, des jeunes à la rue... […] A l'arrivée au centre, les gens filent à la cantine se restaurer, certains n'ont rien mangé depuis plusieurs jours. […] Il n'y a pas grand monde dans les rues, et quand nous nous arrêtons pour aller voir les gens, tous sont endormis, nous les laissons tranquille. […] J'ai été impressionné par l'organisation, la patience, le travail de ces gens qui toutes les nuits vont à la rencontre de ceux qui sont dans le besoin, c'était très intense. On en apprend beaucoup sur le relationnel, comment mieux parler aux gens, se comporter, aller vers l'autre, c'est une expérience riche que tout étudiant en médecine doit vraiment vivre.
Cela m'a permis de me rendre compte que les gens à la rue sont assez vulnérables, sur le plan de la sécurité physique mais aussi sur le plan de la santé puisque le suivi médical, obtenir des médicaments ou même consulter à l'hôpital est compliqué dans la rue, soit pour une question de couverture sociale, soit par une méfiance du monde médical.
J'ai aimé que cette garde me donne l'occasion de découvrir les différents centres d'hébergement, et de discuter avec les gens que nous y avons conduit.
Ce n'est pas l'objet du samu social, mais malheureusement la France n'a pas de proposition sociale pour ces gens.
Cela m'a permis de voir les choses sous un autre angle, notamment la situation des gens qu'on peut voir dans la rue, leur passé, leur histoire.
Croiser quotidiennement des SDF dans la rue, dans le métro, et s'habituer à ce paysage de misère est normal pour la plupart des gens.
Les équipes ont un très bon contact avec les gens, sont très professionnels.
Nous avons pu nous poser pendant une bonne trentaine de minutes pour discuter avec une personne que les gens du samu social connaissaient déj, puis trouver un logement pour une autre ou même distribuer de la nourriture ou des sac de couchage à d'autres.
Et les gens parlent.
J'ai été globalement bien accueillie, et c'est instructif de pouvoir discuter avec des gens qui bossent là bas régulièrement, et les raisons pour lesquelles ils font ce travail.
J'ai également apprécié la vie d'équipe, les liens sociaux que l'on peut tisser avec les gens de la rue, et j'ai pu mieux me comprendre le rôle du samu social, ses objectifs et ses possibilités d'action.
J'ai beaucoup aimé parlé avec les gens que nous avons rencontré lors de la maraude.
Entendre des gens décrire leur situation, devoir leur annoncer qu'ils passeront la nuit dehors par manque de place, les supplications de certains car ils ont de jeunes enfants....
Après chaque arrêt ne signifiait pas forcément une place d'hébergement, du coup les gens étaient tristes ou parfois en colère contre ça...
Même désocialiés et marginalisés depuis longtemps les gens gardent toujours une certaine pudeur.
En résumé, garde très utile pour rappeler que l'on ne soigne pas des maladies mais des gens dans toute leur complexité, et que la portée du mot Santé ne s'arrête pas aux murs de l'hôpital!
La maraude quand à elle nous atteignait encore plus directement par le contact avec des gens qu'on croise tous les jours et que finalement on pourrait contribuer à soulager un petit peu en leur parlant simplement.
S'ensuit une série d'appels difficiles de gens a qui il faut dire que non ce soir ils dormiront encore dehors. […] Même si bien sur nous nous arrêtons volontiers sur le chemin pour distribuer un café ou tout simplement discuter, prendre des nouvelles des gens qui pour la plupart sont bien connus par les équipes du SAMU ! […] Nous avons tous conscience qu'il y a des gens qui vivent dans la rue, mais cette garde nous fait voir la réalité en face : personnes qui travaillent mais ne gagnent pas assez pour se loger, jeunes en rupture familiale, divorce sans relogement....
La double écoute est aussi intéressante mais peu vite s'avérer difficile, les opératrices étant confrontées à la précarité et à la détresse des gens.
à l'hôpital, on ne voit pas souvent des gens ayant une telle préoccupation des plus défavorisés, c'est donc quelque chose que je vais essayer de garder.
Elle permet de découvrir le cadre social de notre métier car bon nombre de gens en difficulté se rendent à l'hôpital pour recevoir des soins.
De l'autre côté, ça m'a permis de rencontrer des gens qui vivent dans la rue et de parler un peu avec eux, de voir à quels point certains sont reconnaissants du travail que fait le SAMU Social.
La rencontre avec les gens dans le besoin était enrichissante humainement, j'ai pu faire un peu le tour de tous les cas mais ça m'a fait mal quand une personne nous a suppliés de l'heberger alors qu'il n'y avait plus de place...
Au départ, j'appréhendais beaucoup la maraude ou plutôt le contact avec "les gens de la rue" mais mon équipe, très sympathique a réussi à me mettre à l'aise et a su me rassurer pour faciliter mon approche envers eux.
Je pense que cette garde m'a donné envie d'aller plus souvent vers les gens dans la rue, et de les aider même si ce n'est qu'avec un pain au chocolat, de l'eau, ou en leur parlant.
J'avais quelques appréhensions concernant ma garde au samu social, notamment sur comment se comporter face aux gens vivant dans la rue.
C'était une expérience très enrichissante, qui m'a permis de constater que le SAMU social n'est pas qu'un réseau de distribution, mais qu'il offre aussi une écoute et un contact humain avec les gens sans domicile fixe.
Le rôle du SAMU SOCIAL n'est pas de nourrir les gens mais les moyens sont trop limités, c'est assez frustrant.
La double écoute était très intéressante avec Sarah, c'est assez déprimant de devoir dire aux gens et en particulier aux familles que nous n'avons pas de solutions pour eux.
Le quotidien raconté, comprit et imaginé des gens de la rue nous touche et nous meurtrit tout au long de la nuit que l’on passe a faire la maraude.
Je ne pensais pas que c'était comme cela, ces personnes sont très isolées, et il y a des gens qui veillent sur eux dans la mesure du possible.
Beaucoup de gens en général choisissent, pour diverses raisons, de regarder ailleurs quand la misère est pourtant éclatante de vérité.
Je ne m'attendais pas à autant de partage avec les gens de la rue. J'ai compris qu'au delà du besoin de nourriture ou d'aide matérielle les gens avaient surtout besoin de contact humain.
J'ai été surprise de voir des gens refuser notre aide, voire même un peu vexée?, mais l'équipe m'a expliqué que parfois il ne faut pas être trop intrusif dans la vie des gens, ce qui est très compréhensible finalement.
J'ai appris beaucoup de choses que je ne soupçonnais pas, qui défient les clichés que l'on présente partout, et rencontré des gens très dignes malgré leur situation difficile. […] Enfin, l'action du SAMU social, même si elle est admirable, ne concerne que la très grande urgence, et on peut se sentir impuissant devant ces gens que l'on aide pour un instant seulement (quand ils acceptent d'être aidés), et que l'on ne revoit souvent pas ; on aurait envie d'agir bien en amont, sur tous ces facteurs et toutes ces situations qui les ont conduit à se retrouver dans la rue !
Ils répondent à eux 3 les demandes des sans abris, qui méritent vraiment CONSIDERATION +++ Une fois sur les lieux et en contact des gens c'est là que la GROSSE CLAQUE arrive... […] Ces gens sont tellement heureux qu'on puisse les aider que ça ne donne envie que de faire cela.
En effet, je n'avais jamais eu l'occasion de faire de la double écoute, et malgré le fait que se soit assez passive dans le sens où nous ne pouvons pas intervenir dans la conversation ou donner notre avis, j'ai particulièrement apprécié prendre le temps d'écouter les gens et de comprendre la difficulté bien réelle auquelle ils sont confrontés.
Le manque de moyen attriste un peu quant à la demande des gens de la rue...
Je pense qu'y travailler est très gratifiant (pour les maraudeurs comme ceux qui répondent au téléphone) mais très éprouvant, du fait de la proximité constante avec ces gens qui souffrent.
C'était très intéressant, les gens sont souvent content de voir le SAMU social mais je m'attendais à une demande d'aide de la part des usagers plus importante ; beaucoup préfère ne pas venir en centre.
La maraude est sans doute le moment le plus intéressant car cela permet de prendre contact avec les personnes ayant besoin d'un logement pour la nuit ou tout simplement besoin d'interaction, de discuter avec des gens.
On apprend beaucoup de leur contact, leur manière de s'exprimer aux gens dans la rue, ce qui aide pour le contact qu'on doit avoir ensuite à l'hôpital avec les patients.
Parler à des gens dans la rue, qui n'ont pas de toit, n'est pas chose que l'on fait souvent.
Ensuite nous nous sommes déplacés dans Paris parce qu'il y avait plusieurs signalements, j'ai pu ainsi voir comment agissait le SAMU social auprès des SDF, leur approche, leur manière d'aborder la conversation, de convaincre les gens de dormir dans un centre d'hébergement pour ensuite rencontrer une assistante sociale.
La dureté de la rue (vol +++, viol, attaque, température...) apparue très primaire, irréelle, invavivable, et pourtant ces gens y (sur)vivent.
Pendant La maraude en camion, j'étais dans le camion "signalement", donc on allait d'adresse en adresse sans trouver la personne parfois, mais le plus souvent on trouvait les gens et on leur proposait une nuit en centre.
Ces métiers sociaux au contact de ces personnes sont éprouvants et je ne désire pas, aujourd'hui, travailler dans cette branche mais ils sont pourtant nécessaires et apportent un peu de chaleur humaine à ces pauvres gens qui ne demandent pas grand chose mais qui sont heureux que quelques personnes s'intéressent à eux en leur apportant un peu de réconfort.
C'était la première fois que je participais à une maraude du SAMU Social, une expérience intéressante qui part à la rencontre des gens avec des histoires complètement opposées.
J'ai trouvé leur approche de la situation remarquable, et j'ai beaucoup appris sur la relation que l'on doit entretenir avec les gens dans le besoin.
L'EMA que j'ai eu l'occasion d'observer faisait preuve beaucoup d'empathie envers les démunis qu'elle croisait pendant la maraude et ça m'a touché de voir ces pauvres gens souriants et reconnaissants du simple café ou du simple thé qu'on leur donnait.
On est passé dans le centre de Romain Rolland, qui pour le coup propose des bonnes choses et les gens ont l’air globalement content de pouvoir y aller, même si cela ne dure qu’une nuit.
Il y a peu de place dans les foyers et on doit souvent annoncer aux gens qu’on ne peut rien faire pour eux.
On se rend compte que les SDF, malgré leur défauts, sont des gens fragiles qui ne recherchent ni pitié, ni dédain.
Par contre j'ai beaucoup aimé rencontrer les gens travaillant pour le Samu Social, que ce soit les équipes mobiles ou les accueillants dans les hébergements.
Le tour en maraude, avec une approche des gens beaucoup plus sociale et psychologique que médicale.
Dommage qu'il n'est pas plus de moyens matériels pour pouvoir prendre plus de personnes nécessiteuses, et de ne pas aller plus vers les gens qui sont dans la plus grande précarité, même si le Samu social se veut être un hébergement d'urgence.
Derrière le double appel téléphonique (du moins de ce que j'en ai vu) , on voit bien la misère des gens qui se battent..
La double écoute m’a particulièrement déçu car nous n’avons traité que 2 appels au cours desquels nous n’avons été d’aucun recours Durant la nuit je n’ai pas eu l'impression qu’il y ai eu une volonté de m’integrer a l’equipe et que mon rôle se restreignait à celui d’un observateur et je trouve cela dommage J’ai eu aussi l’impression que le SAMU Social n’etait qu’une solution palliative aux maux de tout ces gens dans le besoin Sinon mis à part ces points négatif ce fut une expérience enrichissante d’un point de vu social et humain
Cette expérience était à la fois très bénéfique pour quelqu'un comme moi qui n'a jamais été confronté aux difficultés sociales de certains, mais également très décevante en terme d'aide qui est apportée à ces gens qui n'ont plus rien.
Ca fait chaud au coeur de réaliser qu'il y a encore des gens aussi humains.
J'ai pu également visiter un des centre où on a déposé des sans abris, j'ai trouvé ça bien de voir ça et enrichissant de discuter avec ces gens.
J'ai particulièrement apprécié la maraude: le contact avec les gens dans la rue était facile, ils étaient très curieux de voir arriver "une nouvelle".
On sillonne tout Paris pour apporter quelque chose de chaud, dans les meilleurs cas une nuit au chaud et des fois discuter, on fait des rencontres fortes avec des gens tellement courageux qu'à côté on n'ose même pas penser au froid qu'on ressent nous-mêmes...
J'y allai avec appréhension moi qui suis très timide : rester toute une nuit avec des gens que l'on ne connait pas dans un milieu tout aussi nouveau , pour moi c'était de l'ordre du défis . […] La nuit de maraude a été plutôt calme d'après eux mais pour moi, elle a quand même été remplie de découvertes et d'apprentissages : aller a la rencontre des gens dans la rue , trouver les bons mots , proposer une soupe, un café -à défaut d'un abris quand les logements d'urgences sont déjà pleins .
Ce sont des gens avec une histoire (qu'on me racontait avec plaisir dans le camion), un "background" loin des rues, des passions (musique, photographie...) mais surtout des personnes avec des besoins, souvent en manque de soins. […] J'ose espérer qu'elle s'est sentie moins seule à l'idée de savoir qu'il existe des gens - des associations - se souciant d'elle.
A la fois un retour à la triste réalité du manque de places en hébergement d'urgence, illustré par le nombre de refus de l'opératrice du 115 aux nombreux appels d'usagers de la soirée; et la surprise de voir le sourire et la courage des gens rencontrés dans la rue (parfois toute une famille) qui tiennent le coup et sont reconnaissants du peu de réconfort que nous avons pu leur apporter en passant 5 minutes avec eux et en leur offrant un café.
L'autre chose qui m'a touché, c'est le regard des gens, envers les sdf.
Bien sûr, certaines personnes ont le contact plus difficile que d'autres, mais dans l'ensemble nous sommes tombés sur des gens très intéressants, gentils et reconnaissants du travail du SAMU social.
J'ai d'abord été surpris par le refus de certains SDF qui ont refusé de quitter leur "chez-eux", cela m'a amené à réfléchir sur le libre-arbitre et l'importance de ne pas juger les gens sur leurs choix.
Surtout le contact avec les gens qui sont la plupart du temps reconnaissants du peu que le samu social peut leur apporter.
Je suis tombé dans un camion avec des gens peu agréables, qui n'ont fait aucun effort dans le camion pour me parler ou m'expliquer des choses.
J'ai trouvé que les employés du SAMU Social étaient très a l'écoute de ces pauvres gens, et j'ai été étonné qu'ils connaissent quasiment le prénom de chacun d'entre eux.
Je n'ai pas pu avoir une seule conversation avec les gens qu'on ramenait dans le camion tant ils délirent et sont bouffés par l'alcool.
La première partie (la double écoute) était intéressante pour voir comment les opérateurs arrivent à entrer en contact avec les gens qui appellent et tente de trouver avec eux des solutions, certaines personnes n'appelant pas pour trouver de logement pour la nuit mais demandant des renseignements pour entreprendre différentes démarches.
Ce qui m'a le plus marqué a finalement été l'humanité de ces gens vivant dans nos rues.
un contact humain intéressant avec les gens qui travaillent régulièrement la bas,qui m'ont acceuilli très gentillement et ou l'esprit d'équipe est indispensable puis avec les SDF qui montrent un réel désir d'échange meme s'ils n'acceptent pas toujours les soins et les aides qu'ont leur proposent.
J'ai fait ma maraude avec des gens qui font un métier incroyable!
Cette expérience m'a ouvert les yeux sur un autre monde, le monde de la rue, qui me semblait jusque à présent complètement anarchique et très variable mais j'ai pu constater qu'un bon nombre de gens de la rue sont suivis de près sur les plans sociale et médicale, qu'ils ont leurs habitudes, leurs préférences même.
Tout d'abord l'écoute des appels du 115 m'a fait prendre conscience de la difficulté pour les personnes sans domicile fixe de trouver un hébergement pour la nuit et celle des travailleurs sociaux d'apprendre à ce gens qu'ils devront dormir dehors faute de place...
Dans notre milieu, ou notre société, ces gens exclus de la société sont marginalisés ignorés par une grande majorité.
Ce qui m'a le plus frappé c'est que la plupart ne veulent pas venir avec nous pour dormir au chaud pendant la maraude, généralement ils ont de quoi manger et se couvrir, aidés par les gens du quartier, durant la nuit une seule personne uniquement, qui avait très froid, a été conduit dans un centre d'hébergement.
Cette nuit au SAMU Social m'a beaucoup touché, je suis admiratif du travail fait par les gens que j'ai vu que ce soit au centre d'appel du 115 ou en maraude.
Ce qui m'a le plus marqué fut de voir que les personnes travaillant au samu social sont vraiment une très bonne équipe, prête a beaucoup de sacrifices de leur propre personne afin d'aider, ne serait-ce qu'un peu, ces gens a qui tout le monde tourne le dos.
Le SAMU social (volontaires et salariés) est bien-sûr une belle initiative, mais ne règle pas le problème de fond de tous ces gens vivant au quotidien dans la rue, sans proposition autre que des places en centre de quelques jours, voir mois pour les plus chanceux.
Ça change complètement la vision qu'on peut avoir des SDF, et montre bien la diversité des profils des gens qu'on peut rencontrer à la rue.
Je suis contente de voir que de tels moyens sont mis en place pour les personnes les plus démunies, et que des gens travaillent chaque jour (et chaque nuit) pour les aider.
J'ai été étonné de découvrir le nombre de mesure mise en place pour pouvoir aider les gens, même en dehors du SAMU sociale, j'ai appris qu'il y avait de nombreux endroits pour les repas, les douches...
De plus cette expérience m'a permis de découvrir les gens sans domicile ou dans le besoin sous un nouvel angle.
C'était très triste à voir mais à la fois assez réconfortant de voir que les gens du SAMU social étaient compétents pour gérer ce genre de situation et pouvaient l'orienter au mieux pour qu'il s'en sorte dans le futur.
J'ai beaucoup apprécié la patience, l'humanité de l'équipe, véritablement concernée par les problèmes de ces gens, qui ont su trouver les mots pour les réconforter et leur faire envisager un avenir meilleur.
J'ai été marquée par les réactions très variées des gens que j'ai rencontré pendant cette nuit.
J'ai été étonné par le profil des personnes demandeuses que nous prenions en charge, ce sont des gens que l'ont ne soupçonnerai pas d'être à la rue, loin de l'idée du SDF que l'ont peut se faire.
J’ai pu constater l’utilite Du samu social lors des maraudes, par leur présence dans les rues qui assure un peu de réconfort mais aussi leurs missions de prévention et d’accompagnement des gens au cas par cas.
Échanger avec ces gens, qui ont bien souvent besoin de parler, essayer de comprendre ce qu’ils vivent, comment ils en sont arrivés là, essayer de comprendre pourquoi certains ne veulent pas d’aide, pourquoi certains baissent les bras alors que d’autres veulent s’en sortir : tant de réflexions qu’une seule nuit au samu social soulève aisément.
La maraude m'a permis d'entrevoir le monde et le quotidien de gens qu'on croise mais avec qui on échange rarement : les SDF.
Il paraît déjà qu'il y a un décalage entre les gens qui auraient besoin du samu social, trop nombreux, et le manque de personnes travaillant au samu social qui font du mieux qu'ils peuvent mais ne peuvent prendre autant d'appels.
La nuit au SAMU social m'a permis de reprendre conscience du fait que les sans abris devaient survivre et trouver un moyen de se sentir exister, de communiquer avec les gens qui appartenaient à un monde auquel il ne faisaient plus partis, dont ils étaient témoin de l'activité mais ou leur contribution étaient plus que limités; et que les seuls qui prêtaient attention à eux étaient le SAMU social.
Nous avons passé plus de temps à rouler dans le camion qu'à aider les gens, le tout dans une ambiance peu agréable.
Cette garde est une bonne chose pour quelqu'un avec très peu d'expérience sur le plan social tel que moi : on apprend à écouter les gens dans le besoin, leur histoire et une solution leur est toujours proposée que ce soit à court terme ou sur le long terme.
J'étais vraiment très choquée du nombre de gens qui appelaient le 115 tous les jours, et surtout du manque de places d'hébergement que le SAMU social était en mesure de proposer, par rapport à la demande.
Expérience très intéressante, la double écoute permet déjà de prendre conscience de la détresse des gens qui appellent et qui espèrent pouvoir passer une nuit à l'abri.
Tout d'abord, cela m'a permis de comprendre l’organisation du Samu Social (double écoute, briefing, maraude) mais surtout les raisons pour lesquelles finalement tant de gens dorment à l’extérieur.
Et ça m'a beaucoup attristé de voir que face à la détresse de ces gens nous n'étions finalement pas d'une grande aide, car à part les réconforter nous ne pouvions rien faire.
La réunion était intéressante car elle permet de faire le point sur les gens croisés la veille dans la rue etc J'ai été affecté à une équipe très sympathique, pédagogue et humaine avec Joris le conducteur, et je suis sincèrement navré j'ai oublié le nom de l'infirmière et de l'assistante.
Faire cette garde, de nuit, dehors, dans le froid, et aller à la rencontre de ces gens qui vivent dehors tout le temps, est impressionnant.
J'ai été surprise de constater à quel point les travailleurs sociaux connaissaient parfois bien, depuis plusieurs années, certains sans-abris, et j'ai surtout apprécié le regard différent sur ces gens de la rue que cette maraude m'a permis d'acquérir...
Puis en arrivant, j'ai vu une ambiance particulière, solidaire, chaleureuse, des gens pas "prise de tête".
s apportent beaucoup à ces gens, ne serait-ce qu'en leur offrant un bouillon, un café ou une poignée de main.
J'ai également pu comprendre que les sans-abris ne sont pas tous des marginaux ou des immigrés, mais le plus souvent des gens qui n'ont pas eu de chances et qui souhaitent vraiment s'en sortir.
Le fait de côtoyer réellement ces gens au cours de la garde nous sensibilise à les aider, car en les aidant, en écoutant leurs histoires et leur parcours avant d'en arriver à leur situation actuelle difficile, on s'attache à eux et sort de ses idées préconçues.
C'est bien de se rendre compte vraiment dans quelles conditions vivent les gens qui dorment dans la rue.
Des gens découragés d'appeler le 115.
Une expérience qui personnellement m'a permis de rencontrer des gens formidables, proches de ceux qui en ont besoin, et de voir qu'avec malgré peu de moyen ils arrivent à redonner le sourire, à échanger, à soutenir, à aider paramédicalement.
Le nombre de femme qui se font héberger par des "amis" contre faveurs, et les gens qui se font expulser de chez eux sans raisons.