Lors de la tournée dans le camion, j'ai ainsi pu constaté que la plupart des arrêts se soldaient par une impossibilité à subvenir à la plupart des besoins : pas d'hébergement disponible pour la nuit, pas de vêtements d'enfant à proposer, juste du café, un sourire, et des conseils de redirection vers une assistance sociale et des centres fournissant nourriture, vêtements, et douches.
Cette fois, quelqu'un avait la patience d'essayer de comprendre son histoire, de l'aider à prendre une douche, de lui donner des vêtements propres et un repas chaud.
Les maraudes nous montrent les différentes manières d'aider ces personnes, en leur proposant un hébergement d’urgence pour la nuit, un repas ou des vêtements chauds, ou tout simplement en les aidant à renouer le dialogue avec la société et écouter les histoires qu’ils ont à nous raconter.
C'est une expérience qui a été très enrichissante, elle m'a permis de voir que l'on pouvait aider les personnes par un autre biais que la médecine : par parfois une simple conversation, l'apport de vêtements ou d'un repas chaud.
Les personnes que l'on ramenait au refuge était habillées comme nous, étaient propres et ne donnaient pas l'impression de vivre dans la rue et de manquer de nourriture, de vêtements...
Les personnes qui font appel au SAMU social ont des profils différents (migrants ou pas, travailleurs ou pas, ayant un passé carcéral ou psychiatrique ou pas) et sont soit généralement dans la rue depuis peu et souhaitent un hébergement, soit sont généralement dans la rue depuis plus longtemps et refusent l'hébergement proposé pour la nuit, mais demandent un repas chaud, des vêtements...
Dans les véhicules, il y a peu de vêtements ou sac de couchage, on est donc obliger de « sélectionner » les personnes à qui on en donne, comment faire?
Malgré toutes mes couches de vêtements, j'ai froid. […] Certains n'ayant même pas de sacs de couchage ou de vêtements chauds...
Leurs missions sont de donner du réconfort aux plus démunis, leur apporter de la nourriture, des vêtements et un logement pour la nuit.
D'autre part l'hygiène dans le camion m'a mise mal à l'aise, de même que les vêtements qui m'ont été prêtés.
Pendant le trajet, au plein milieu de la discussion, le Mr prononce une citation commune mais prenant un réel écho venant de cet homme balafré par la vie : « Je pense donc je Suis »… A cet instant, je repense aux différentes personnes rencontrées cette nuit, au Mr jouant des airs de reggae à l’harmonica, au Mr avec son chapeau décoré, à Moustique, à ce couple se trouvant à la rue le temps d’une nuit, à ce Mr dénudé par la vétusté de ses vêtements et dont la peau était devenue noire par la saleté, aux discussions même partielles entamées le temps d’un café chaud… Sillonné Paris, ville remplie de lumière, à la recherche des coins obscures pour y apporter même un instant une étincelle aux personnes le désirant. Mini-stage, énormément enrichissant sur le plan humain, les personnes dans la détresse sociale peuvent faire peur dans un premier temps, mais ces premières craintes sont vite oubliées par une approche réfléchie et tendre… où la plupart du temps, une réel partage est possible… La découverte des différentes possibilités d'aide sur Paris (logement, vêtements, alimentation, soins, insertions...) est également très positif, des petits moyens au jour le jour, avec toujours l'espoir d'une pérennisation dans le futur....
Ce qui m'a le plus frappé c'est qu'ils nous attendaient certes pour recevoir du café, de la soupe ou des vêtements mais surtout pour discuter avec nous...
Ils s’arrêtent dès qu’ils repèrent un SDF pour d’abord discuter avec lui puis ils distribuent de l’eau, un café ou, si ils en ont, un duvet ou des vêtements de première nécessité comme des sous-vêtements ou des chaussettes.
: -cela permet de mieux comprendre la situation de nombreux sdf que l'on croise régulièrement en stage au SAU, -j'ai eu l'occasion d'assister à des prises en charges variées (transport simple / consult. infirmière + place en foyer médicalisé / maraude / distribution de nourriture et de vêtements ou couvertures), -l'équipe dans les bureaux autant que sur le terrain est habituée à encadrer des observateurs, et très accueillante, une remarque : au lieu de nous faire lire au début de la garde le carnet réalisé pour les externes (le genre qu'on aimerait recevoir au début de chaque stage), pourquoi ne pas le fournir avant par mail ?
Bien qu'apporter nourriture, boissons chaudes, draps et vêtements propres soit d'une grande aide dans l'urgence, cela ne permet malheureusement pas aux sans abris de sortir de la rue à terme.
Cette aide passe par la recherche d'un logement social où passer la nuit, par le don de nourriture, par le don de vêtements, ou tout simplement par la rencontre de ces personnes qui sont le plus souvent isolées de tout lien social.
Et j'ai pu voir le tous les pans du travail des équipes toujours dans la bonne humeur : les soins d'hygiène, de santé de première nécessité, la prise en charge dans les centres avec les kits hygiènes, les vêtements qui lui ont été donnés...
Nos interventions ont constitué à distribuer du café, de la soupe, de l'eau ou des vêtements chauds.
De nombreuses personnes nous on arrêtées pour nous demander juste une bouteille d'eau ou des vêtements propres.
J'ai été également surprise par le fait qu'on propose beaucoup de vêtements, couvertures, nourritures mais que les gens ne prenaient uniquement ce dont ils avaient réellement besoin et n'en demandaient pas plus.
Il était allongé sur des tas de vêtements et couvertures.
Elle m'a fait comprendre l'importance de la présence du SAMU SOCIAL et de sa mission de tout mettre en oeuvre, dans la mesure des moyens disponibles (souvent insuffisants) pour briser cet isolement et permettre à ces personnes d'accéder à ce qui nous paraît trivial : des vêtements, de la nourriture, un endroit où dormir.
On l'a douché, on lui a donné à manger et on lui a trouvé des vêtements propres.
A l'inverse, les personnes rencontrées lors des maraudes me semblent davantage prises en charge, même si leurs demandes sont parfois plus simples à satisfaire (boisson chaude, nourriture, couvertures et vêtements...)
Pour ma part j'avais déjà participé à une expérience de ce genre, le projet étant de distribuer de la nourriture, vêtements aux sans-abris à noël.
Étonnée de voir dans les quartiers chics de Paris des personnes donnant spontanément de la nourriture, des vêtements aux personnes dans la rue ou nous signalant une personne en difficulté quelques rues plus loin; pas autant de déni ou d'indifférence que je pouvais imaginer.
De plus des maraudes sont faites dans la rue pour venir en aide aux femmes SDF: dons de serviette hygiénique, produits de soin, vêtements..
Il y a eu 2 appels de personnes qui avaient déjà pris en charge dans d'autres occasions, pour lesquels il y avait plus de place dans les centres d'accueil (surchargés depuis 22h )et on leur a proposé un repas, certains vêtements et un duvet.
Nous leur avons donné du thé/café/soupe, parfois quelques vêtements.
Notre équipe, avec F,L et G, était supposé marauder le 14e et le 5e arrondissements. 21h : départ des "troupes", avec dans chaque "camion": 1 conducteur, 1 assistante sociale et 1 IDE, ainsi que des provisions comme eau chaude (pour faire soupe, café, thé), des bouteilles d'eau, des couvertures et vêtements. […] Du coup, on a couvert celles sans couvertures ou vêtements chauds.
Belle expérience, c'est certain: la rencontre de caractères différents, les besoins de base qui varient selon les gens et qui, parfois, étonnent: pour l'un ce sera un gel douche, pour l'autre, ce sera plutôt une place dans un lit au chaud et non au dessus d'une plaque d'égout emmitouflé dans des vêtements peu chauds...
Certains reconnaissent le camion, l'arrêtent pour demander à manger , des vêtements , une place pour dormir ou simplement pour discuter un peu, car le but des maraudes n'est pas juste l'aide alimentaire ou matérielle mais aussi le maintient d'un lien social.
J'ai surtout été touché par la condition des femmes (jeunes) qui vivaient dans la rue, elles n'ont pas de première nécessité (sous vêtements, protections hygiéniques) on leur a donc proposé quelques paires de chaussettes et de culottes.
En effet, on part à la recherche des personnes nécessiteuses et on propose un logement pour la nuit, de la nourriture, des vêtements...
Il est intéressant de connaître le fonctionnement du samu social, de pouvoir observer en double-écoute comment gérer les demandes et le relationnel, ou de voir dans les camions en intervention ce qu'il s'y fait, de comprendre comment le travailleur social et l'infirmière travaillent, et de rentrer en contact avec ces personnes en pouvant leur apporter quelque chose (vêtements, couverture, nourriture, hébergement).
Et la solidarité des français: proposition d'hébergement à leur domicile, don d'un repas, don de vêtements, mise à disposition de leur salle de bain pour une douche...
Ils n'ont eu aucun respect envers la personne: tutoiement et infantilisation, tirages brutaux par les vêtements pour le mettre dans le camion, la "cheffe" des pompiers qui soupire quand elle arrive sur les lieux et voit que c'est un sans-abri par terre...