Le SAMU social est pour moi obligatoire compte tenu de la situation actuelle.
On se rent compte de notre chance.
Pour un futur medecin, il est important de voir certaines réalités dont on ne se rend pas forcément compte.
On se rend finalement compte qu'il y a déjà beaucoup d'aides mises en place pour les personnes les plus démunies dans la ville de Paris, et même si cela reste insuffisant, je ne pensais pas qu'il en existait autant. […] C'est très courageux et on se rend une fois de plus compte à quel point nous sommes des privilégiés.
La garde au samu social a été très enrichissante d'un point de vue humain, cela nous permet de voir une réalité dont on ne se rend pas forcement compte.
Je trouve que cette garde nous permet de nous rendre vraiment compte des conditions de vie de ces patients, pour lesquels nous nous contentons souvent uniquement de l'aspect médical.
Cette nuit m'a parut utile dans le sens où l'on se rend vraiment compte de la misère des gens que l'on ne voit finalement que de loin au quotidien.
Bouleversant parce que même si l'on doute que des personnes vivent dans une grande précarité, on s'en rend vraiment compte qu'en allant a leur rencontre.
On ne se rend pas assez compte de ce qu'est la vie des sans abris avant d'aller à leur rencontre, d'essayer de les aider, de leur demander s'ils n'ont besoin de rien, ou alors tout simplement de discuter avec eux ...
j'ai beaucoup apprécié car c'est un milieu que je ne connaissais pas et j'ai pu me rendre compte de la réalité, même si je savais que ça existait, on ne se rend pas vraiment compte qu'autant de gens sont dans la rue!!
On se rend d'autant plus compte, que le SAMU social manque crucialement de moyens et est loin de pouvoir prendre en charge chaque personne défavorisée, devant dormir dans la rue.
Très utile pour se rendre vraiment compte de la précarité des gens dans la rue pour tout futur professionnel de la santé, cependant peut être mettre cette garde en 2eme année, elle serait tout aussi profitable et on serait plus motivé que quand on enchaine avec la 4eme garde du mois.
On ne se rend pas forcément compte de l'importance qu'aura le suivi social et l'accompagnement des patients à la sortie de l'hôpital lorsque ceux-ci viennent de milieux défavorisés.
En "maraudant" les différents arrondissements, dans le froid, on se rend vite compte de la gravité de la détresse de ceux qui n'ont plus que pour seul espoir de trouver une nuit dans un centre modeste.
Garde très intéressante, on se rend vraiment mieux compte du travail réalisé par le SAMU social qui reste assez abstrait vu de l'extérieur.
En effet, on se rend mieux compte de leurs conditions de vie et du travail fourni par le samu social qui connaît bien ces personnes.
Lors de la double écoute, un appel m'a marqué: une femme de 28 ans avec 2 enfants en bas âge, et en attente d'un 3ème (enceinte de 5mois), arrivée de Russie il y a 3 semaines, cherchait un endroit pour dormir car venait d'être expulsée de Gare du Nord; On se rend vraiment compte de la demande et des conditions précaires dans lesquelles vivent des milliers de personnes.
Je remplis ce questionnaire pour la seconde fois mais il semble y avoir eu un bug la première fois puisque mon évaluation n'a apparemment pas été prise en compte.
En s'arrêtant dans la rue pour aller voir les SDF, on se rend rapidement compte à quel point ils ont besoin de parler, d'exprimer leurs soucis et d'avoir un soutien moral.
Par ailleurs j'ai aussi été choqué par le manque de moyen dont dispose le 115, en effet on s'en rend bien compte lors de la double écoute où les gens disent avoir attendu 1h sans avoir personne; mais pas que...
On se rend également compte à quel point les moyens font défaut après les dernières coupes budgétaires, tant pour héberger les familles que les isolés, alors que les appels au 115 sont en constante augmentation.
Ces derniers ont eu la gentillesse de me déposer chez moi à 2h ce qui est très appréciable compte tenu du rythme très éprouvant que nous imposent la fac et surtout l'hôpital.
Nous ne nous rendons pas forcément compte de la détresse de ces personnes qui vivent dans les rues...
On se rend rapidement compte de la portée qu'a le samu social de par le nombre de personnes qui nous interpellent que ce soit pour dire merci ou pour demander quelque chose, pour parler...
On ne se rend pas bien compte de la chance que l'on a d'avoir un abris,et que ces personnes se rejouissent avec un bouillon, et une paire de chaussettes...
Je garde le sentiment qu'il est presque impossible de sortir quelqu'un de la rue, mais je me rends bien compte que leur apporter un café et un sourire est déjà un réconfort pour eux.
Cette nuit a été très enrichissante pour moi en me permettant de me rendre vraiment compte de ce que cette association fait pour les sans-abris tous les jours.
Je pense qu’il est important pour tous les étudiants en médecine, dentaire, sage-femme, pharmacie, ou dans le milieu social, d’effectuer une garde au SAMU SOCIAL, car dans nos stages on ne se rend pas forcément compte qu’il existe une aussi grande précarité, un besoin tant profond et malheureusement non assouvi d’aide au logement, d’aide à l’éducation ...
La garde au SAMU social a un côté humain incroyable nous permet de nous rendre réellement compte des conditions de vie des sans domicile fixe mais surtout des nombreuses actions mise en oeuvre pour leur venir en aide, l'intervention des travailleurs sociaux, des infirmiers et des centres d'hébergements.
J'ai donc pu me rendre directement compte de l'immense manque de moyens, pourtant nécessaires pour pouvoir aider toutes ces personnes, et cela m'a permis de mieux comprendre leur situation et leur comportement.
On se rend surtout compte que c'est difficile d'accepter que certains puissent vivre dans la rue, et peu de choses sont faîtes pour tenter de les en sortir définitivement et pas seulement pour une soirée.
Lors de ma garde au samu social, j'ai pu voir la misère et la détresse de certaines personnes, me rendre vraiment compte qu'il y a des gens qui n'ont plus rien.
Ensuite, sur le plan social, on se rend vite compte que les sans-abris sont nombreux et peuvent être partout, même dans les quartiers les plus aisés, Et enfin, au niveau de la prise en charge, tout les cas sont différents, donc toutes les prises en charge également, il faut savoir prendre du recul un moment pour prendre la meilleure décision pour chaque personne que l'on rencontre et qui a besoin d'aide, sachant qu'il faut aussi respecter la décision de certains qui refusent notre aide.
Je pense que tout le monde se fait un idée des personnes pouvant demander de l'aide mais on se rend vite compte que les profils sont loin d’être ceux que l'on pense ( famille , couples , demandeurs d'asile , personnes handicapées , jeunes ) Certains appels sont frappants car ils nous montrent une réalité encore ignorée, la détresse , le désespoir , la solitude.
Enfin, on se rend bien compte qu'on agit pas assez, et qu'on doit s'y mettre.
C'est une expérience très enrichissante qui m'a permis de me rendre mieux compte des situations de vie très difficiles de certaines personnes et de découvrir tous les moyens mis en oeuvres pour les aider.
Ce qui m'a alerté dès la double écoute et plus tard pendant la maraude est le manque d'endroits où passer la nuit pour la plupart des sans abris comparé au nombre de personnes le nécessitant, et malgré tout que beaucoup de sans abris refusent de passer la nuit dans certains établissements compte tenu du refus de se séparer lorsqu'il s'agit d'un couple ou d'une famille, de la distance et de la peur du vol des peu de possessions de ces personnes, et enfin la précarité sociale et matérielle parfois mal supportée de certains de ces établissements.